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L'actualité du football européen traitée par la rédaction de L'Équipe une fois par semaine....voir plus

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SAISON 1

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32 - Neymar et Mbappé ne peuvent pas porter le PSG à eux seuls

La finale de Ligue des champions perdue face au Bayern Munich (0-1), dimanche, a souligné combien Paris était trop dépendant de ses deux stars. Le chantier pour y remédier s’annonce de taille. Le PSG en rêvait. Mais dimanche soir, à Lisbonne, son ambition de gagner la Ligue des champions 2020-2021 s’est heurtée à la dure réalité, à un mur : le Bayern Munich. L’ogre bavarois a soulevé sa sixième coupe aux grandes oreilles. L’épilogue d’une campagne européenne que le champion d’Allemagne aura maîtrisée du début à la fin. Mais en quoi le Bayern était-il vraiment supérieur à l’équipe de Thomas Tuchel ? Si le PSG est passé à côté de son rêve, c’est en grande partie parce que Neymar et Kylian Mbappé ont manqué leur finale : le Brésilien comme le Français étaient hors sujet. Ils ont tous deux récolté un pâle 3 sur 10 dans L’Équipe. Dès lors, l’attaque parisienne s’est retrouvée muette, sans inspiration. Alors pourquoi est-elle aussi dépendante de ses deux stars ? Et cette dépendance traduit-elle un déficit collectif ? Pour regoûter à une finale de C1 et, cette fois-ci, la gagner, Paris va donc devoir renforcer son équipe. La rendre plus complète, moins soumise au rendement de ses atouts offensifs. Quels seront les chantiers prioritaires de Leonardo ? À quels postes le PSG doit-il se renforcer ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec José Barroso, Vincent Duluc et Mélisande Gomez. Réalisé par Gil Baudu.

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31 - Le Bayern, pas si injouable pour le PSG

Sur le papier, l’ogre bavarois a de quoi effrayer les Parisiens, en finale de la Ligue des champions. Les Munichois, bourreaux de Lyon (3-0) après avoir laminé le Barça (8-2), possèdent une spectaculaire force de frappe offensive. Mais à y regarder de plus près, le champion d’Allemagne a aussi des failles, que le PSG pourra exploiter dimanche. PSG-Bayern Munich, ce sera l’affiche - inédite - de la finale de Ligue des champions, dimanche soir, à 21 heures. D’un côté, des Parisiens novices à ce niveau, symboles d’un renouvellement du foot européen. De l’autre, des Bavarois habitués à ce rendez-vous, qui joueront leur 11e finale de C1 après avoir écarté l’Olympique Lyonnais (3-0). Le Bayern, qui vise la 6e Coupe aux grandes oreilles de son histoire, est-il pour autant l’indiscutable favori de cette finale 2020 ? La question se pose d’autant plus qu’il y a quelques mois, avant de corriger le Barça (8-2) et d’impressionner l’Europe, la machine allemande n’avait rien d’un rouleau compresseur. Mais l’arrivée d’Hansi Flick sur le banc, début novembre, a transfiguré le Bayern, métamorphosé en incroyable machine à marquer des buts, à l’image de Serge Gnabry, bourreau de l’OL mecredi. Ce Bayern 2020 est-il encore plus fort que celui de 2013, année de son dernier triplé Championnat-Coupe-C1 ? Reste que la demi-finale face à l’OL l’a illustré : cette armada munichoise a des failles. Par manque d’adresse dans le dernier geste, les attaquants lyonnais n’ont pas su les exploiter mercredi. Les Parisiens seront-ils mieux armés pour prendre de vitesse une défense qui paraît friable dans la profondeur, qui laisse souvent des espaces dans son dos ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec José Barroso, David Fioux et Dan Perez. Réalisé par Gil Baudu.

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30 - Tuchel et le PSG, l'art de la composition

L’entraîneur allemand n’est évidemment pas étranger à la présence de son équipe dans le dernier carré de la Ligue des champions. Mais la qualification arrachée aux dépens de l’Atalanta (2-1) n'a pas gommé le flou entourant son style de jeu et de management. Et pour cause : depuis son arrivée à Paris, à l’été 2018, Tuchel ne cesse de s’adapter. L’attente aura été longue. Vingt-cinq ans que le PSG attendait de retrouver le dernier carré de la Ligue des champions. Ce billet tant convoité, le club parisien l’a arraché mercredi soir, au prix d’un final haletant contre l’Atalanta Bergame (2-1). Une qualification miraculeuse que le PSG doit en partie à Thomas Tuchel. L’entraîneur allemand s’est montré inspiré en lançant Eric Choupo-Moting et Kylian Mbappé, tous deux décisifs. Mais ce coaching gagnant ne doit pas masquer les errances du jeu parisien et d’un système trop dépendant de Neymar. Pourquoi le PSG de Tuchel est-il toujours aussi illisible ? Ses choix initiaux étaient-ils si pertinents ? Discutable sur la forme, cette qualification porte en tout cas la griffe de son entraîneur. Depuis son arrivée en provenance de Dortmund, en 2018, il a su s’adapter, renier certains principes pour embarquer ses joueurs. Quelle a été son influence sur l’état d’esprit de son groupe ? Sa communication en interne comme en externe a-t-elle évolué ? Et surtout, a-t-il définitivement convaincu ses dirigeants qu’il était durablement l’homme de la situation sur le banc parisien ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec José Barroso, Hugo Delom et Dan Perez. Réalisé par Gil Baudu

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29 - Le jeu de l’Atalanta, réconfort de Bergame

Ville du nord de l’Italie cruellement endeuillée par le coronavirus, Bergame a retrouvé un rien le sourire grâce à l’Atalanta. Adversaire du PSG en C1, la « Dea » a fini troisième de Serie A avec un jeu enthousiasmant. Près de 7 000 morts dans la cité lombarde et sa province, Bergame a été frappée en son cœur par la pandémie de coronavirus. La ville ouvrière a pansé ses plaies et retrouvé son équipe de football le 21 juin. 13 matches plus tard, le bilan est impressionnant : 9 victoires, 3 nuls et 1 seule défaite en Serie A. L’Atalanta termine à 5 points du champion, la Juventus. Qu’est-ce que les performances de la « Dea » racontent de Bergame, de cette ville fière et résiliente ? Le grand artisan de ce succès, c’est Gian Piero Gasperini. À 62 ans, ce Turinois, adoubé par les Tifosi de l’Atalanta, a fait de ce club luttant pour le maintien une équipe qualifiée pour la Ligue des champions cette saison. Une première historique. Avant le quart de finale face au PSG (le 12 août), la formation lombarde et son football total fascinent. Comment Gasperini a-t-il mis ce jeu en place ? Et que doit redouter tout particulièrement le champion de France ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Valentin Pauluzzi (par téléphone, à Milan en Italie), Dan Perez et Thomas Simon. Réalisé par Roland Richard et Gil Baudu.

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28 - L'OL peut-il retrouver sa place en Europe ?

Avec l’un des meilleurs centres de formation du continent et les revenus du Groupama Stadium, inauguré en 2016, l’OL voulait gagner une Coupe d’Europe d’ici 2022. Mais son année chaotique conclue par une septième place de L1 pose question. « Dans les cinq ans, on gagnera une Coupe d’Europe », assurait Jean-Michel Aulas dans L’Équipe en mars 2017. Cette prophétie était fondée sur la qualité du centre de formation lyonnais (toujours troisième d’Europe au 1er octobre dernier selon le CIES, derrière ceux du Real et du Barça), sur la vente de joueurs et sur les recettes de sa nouvelle enceinte, le Groupama Stadium. Avec des revenus atteignant les 309 millions d’euros en 2018-2019, comment expliquer ce contraste entre rentrées financières record et résultats sportifs décevants pour l’OL ? La finale de la Coupe de la Ligue à venir ce vendredi 31 juillet (21h10) face au PSG et le huitième de finale retour en Ligue des champions sur la pelouse de la Juventus le 7 août (1-0 à l’aller) n’occultent pas totalement cette saison terminée au septième rang de Ligue 1, pire classement de Lyon au XXIe siècle. Avec le choix de nommer Juninho comme directeur sportif à l’été 2019, le mandat raté de l’entraîneur Sylvinho, débarqué en octobre pour faire venir Rudi Garcia… le président Jean-Michel Aulas a dû faire front… Mais sa responsabilité n’est-elle pas engagée ? L’OL peut-il malgré tout aller chercher une vingt-troisième qualification européenne de suite et sauver sa saison ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Hugo Guillemet, Hervé Penot et Pierre Prugneau​. Réalisé par Roland Richard.

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27 - Bielsa, la loco de Leeds

Marseille, la Lazio puis Lille, les trois dernières expériences de Marcelo Bielsa avaient tourné court ou s'étaient terminées avec fracas. Mais en deux ans, l’Argentin a fait de Leeds un redoutable champion de deuxième division outre-Manche. Une renaissance. En sept semaines, Bielsa a fait de dix joueurs moyens des très bons joueurs », affirmait il y a peu un responsable du Leeds United Supporters' Trust. Cette magie trouve en partie sa source dans des entraînements redoutables physiquement. Les résultats sont là. Cette saison, Leeds n’a perdu que 9 de ses 46 matches de Championship. Mais quels sont les autres secrets de cette réussite ? Adulé par les supporters en raison du jeu spectaculaire mis en place mais redouté par ses dirigeants à cause de ses coups de folie - comme son départ fracassant de l’OM après une seule journée de Ligue 1 en 2015 - Marcelo Bielsa est un personnage radical et méticuleux, passionné par le football mais timide. Pourquoi exerce-t-il une telle fascination alors que son palmarès se limitait, avant Leeds, à deux titres de champion d’Argentine et une médaille d'or olympique ? La saison prochaine, « El Loco » va retrouver le « Big five » européen en même temps que Leeds la Premier League pour la première fois depuis 2004. Comment Bielsa va-t-il gérer la pression inhérente au championnat le plus riche du monde, à cette compétition qui concentre quatre entraîneurs vainqueurs de la C1 (Klopp, Guardiola, Ancelotti, Mourinho) ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Emmanuel Bojan, Imanol Corcostegui et Pierre-Étienne Minonzio. Réalisé par Roland Richard.

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26 - Benzema, le sens du but et le sens du jeu

Impliqué sur près de la moitié des buts du Real Madrid en Liga cette saison (42,6 %), Karim Benzema a été le moteur de la reprise phénoménale des Merengue. À 32 ans, est-il devenu le numéro 9 moderne par excellence ? Voilà onze ans, déjà, qu’il évolue au Real Madrid. Son palmarès époustouflant est garni de 19 trophées, dont 4 Ligues des champions et 3 Championnats d’Espagne. Depuis le départ de Cristiano Ronaldo à l’été 2018, Karim Benzema a pris une nouvelle dimension. Comment a-t-il assis sa légitimité dans l’un des meilleurs clubs du monde, emportant l’adhésion des socios ? « Je suis très heureux car je peux jouer mon vrai football », affirmait le Français en février 2019 dans France Football après le départ du quintuple Ballon d’or pour la Juventus. Pendant 9 ans, Benzema s’est mis au service de Ronaldo parce qu’il mettait la quête de titres collectifs au-dessus de ses ambitions individuelles. Qu’est-ce que cela dit de l’avant-centre mais aussi de l’homme ? Benzema se définit lui-même comme « un numéro 9 avec une âme de 10 ». Cinquième meilleur buteur de l’histoire du Real (248 réalisations) et meilleur passeur décisif (135), « KB9 » est un attaquant atypique dans le football moderne. Peut-on le présenter comme le numéro 9 idéal de 2020 alors qu’il a marqué moitié moins de buts (26) qu’un certain Robert Lewandowksi (51) cette saison ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Régis Dupont, Hugo Guillemet et Hervé Penot. Réalisé par Roland Richard.

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25 - Paris a recréé le lien

En renversant le Borussia Dortmund, le PSG n'a pas seulement vaincu la malédiction qui le hantait en 8e de finale de la Ligue des champions. Le club de la capitale a, dans le contexte si particulier du huis clos, conquis ses supporters. Et ravivé ses vertus collectives. C’était une atmosphère ô combien particulière. Mercredi soir, dans l’ambiance feutrée du huis clos, le PSG a arraché son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions, aux dépens du Borussia Dortmund (2-0). Cette qualification, les supporters parisiens l’ont fêtée… à l’extérieur du Parc des Princes. Comment, dans ce contexte si particulier, Paris a-t-il réussi à recréer le lien avec son public, mais aussi en interne ? Du pressing, de l’intensité, un bloc compact : sur la pelouse, les Parisiens ont en tout cas réussi une vraie belle prestation collective. Au milieu, le tandem Gueye-Paredes a tenu la baraque. Derrière, le duo Marquinhos-Kimpembé a fait totalement oublier l’absence de Thiago Silva. Faut-il pour autant en déduire que le PSG est plus solide sans son capitaine ? Enfin, cette qualification, c’est celle d’un entraîneur aux choix si décriés lors du match aller : Thomas Tuchel. Cette fois, l’Allemand ne s’est pas trompé. Il s’est même montré inspiré en préférant Pablo Sarabia à un Kylian Mbappé pas à 100 % de ses moyens, ou en titularisant Juan Bernat à gauche et Leandro Paredes au milieu. Ces bons choix balaient-ils d’un coup toutes les critiques le concernant ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec José Barroso, Hugo Delom et Arnaud Hermant. Réalisé par Gil Baudu. Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy

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24 - Et à la fin, c'est Giroud qui joue

Une partie de sa carrière se sera résumée à tenter de lever les doutes. Mais voilà qu’Olivier Giroud rejoue avec Chelsea et qu’il est presque partant certain pour l’Euro 2020. Sans être le meilleur attaquant de la planète, le champion du monde semble incontournable. Pourquoi ? Olivier Giroud est précédé d’une réputation de mec sympa. À 33 ans, le robuste attaquant des Blues (1,93 m, 90 kg) n’est jamais allé au bras de fer pour des questions de salaire ou de transfert. Dernier exemple en date : son attitude exemplaire, lors du mercato d’hiver, louée par son entraîneur à Chelsea, Frank Lampard. D’où Giroud tire-t-il cette force de caractère et cette gentillesse que lui prêtent ses coéquipiers ? Il y a dix ans, le Savoyard quittait Tours et la Ligue 2 pour Montpellier. Moins d’un an et demi après son arrivée dans l’élite, il était appelé en équipe de France pour la première fois (le 11 novembre 2011). La suite est édifiante : champion de France en 2012 avec le MHSC, 97 fois sélectionné en bleu et champion du monde en 2018. Pourquoi Didier Deschamps, sélectionneur depuis 2012, lui a-t-il toujours fait confiance ? Ses 39 buts sous le maillot tricolore ont beau faire de lui le troisième meilleur buteur de l’histoire des Bleus derrière Platini (41) et Henry (51), l’ancien Gunner n’a inscrit que 4 buts en phases finales de grandes compétitions internationales (1 à la Coupe du monde 2014, 3 à l’Euro 2016). On dit de lui qu’il fait briller les autres. Est-ce vrai ? Ses qualités sur le terrain expliquent-elles sa remarquable carrière et sa longévité ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Damien Degorre, Vincent Duluc et François Verdenet. Réalisé par Gil Baudu. Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy

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23 - Le Real Madrid essoufflé au pire moment ?

Il y a deux semaines, tout allait pour le mieux au Real. Le club madrilène était leader de Liga, allait retrouver Eden Hazard après de longs mois d'absence et abordait avec optimisme son huitième de finale face à Manchester City. Mais le ciel s'est depuis couvert de nuages. Le Real Madrid de Zinédine Zidane a perdu ses deux dernières rencontres, c'est suffisamment rare pour le souligner. Dernière défaite en date : lors du  choc face au Manchester City de Pep Guardiola, mercredi (2-1) en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Un match au cours duquel les tauliers du club n'ont pas brillé, notamment Sergio Ramos, expulsé en fin de match. La génération victorieuse des Ramos et Modric semble s'essouffler. Au pire moment pour de la saison pour la Maison Blanche ? Les Madrilènes ont aussi flanché en Championnat, où ils ont pris un seul point lors des deux derniers matches et ont même perdu à nouveau Hazard sur blessure. Le FC Barcelone a repris le fauteuil de leader, avec deux points d'avance. Le Real accueille son grand rival au Bernabeu dimanche (21h00) avec une opportunité de repasser devant Messi and co. Ce Real-Barça est-il un tournant de la saison, à 13 journées de la fin de la Liga ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec José Barroso, Lionel Dangoumau et Antoine Maumon de Longevialle (par téléphone, depuis Monaco).

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22 - Paris, la peur au ventre

C’est une défaite qui pose question. À Dortmund, le PSG s’est incliné (1-2) en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions mardi 18 février. Animation brouillonne, choix tactiques discutables, le staff comme les joueurs n’ont pas été à la hauteur de l’enjeu. « On a joué aujourd’hui avec trop de peur de faire une erreur », a concédé Thomas Tuchel ce mardi 18 février après l’échec à Dortmund (1-2), avant d’ajouter : « Je ne sais pas pourquoi. » Que s'est-il joué avant et pendant le match pour susciter cette crainte de mal faire chez les joueurs ? Comment expliquer ce manque d’intensité et de « confiance » sur le terrain ? Immanquablement, les choix de Tuchel sont analysés de près. Lancer son équipe en 3-4-3 alors que ces deux derniers mois, le PSG avait principalement évolué en 4-4-2, pose question. Le technicien allemand a-t-il lui aussi été rattrapé par une forme d’appréhension en proposant un schéma dont l’objectif était notamment de mieux protéger ses couloirs et son axe défensif ? Offensivement, Paris a éprouvé les pires difficultés à franchir le premier rideau d’un Borussia disposé également en 3-4-3 mais lui rompu à ce schéma depuis la fin novembre. Résultat ? Le premier tir cadré parisien n’est survenu qu’à la 65e minute. Qu’est-il arrivé pour que la force de frappe des champions de France (Neymar, Mbappé, Di Maria), même avec Icardi sur le banc, soit ainsi muselée ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Hugo Delom, Arnaud Hermant et Dan Perez. Réalisé par Roland Richard.

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21 - Dortmund, vulnérable avant d’affronter le PSG

Les buts de la recrue Erling Haaland n’ont pas pu totalement occulter les tourments du BVB. Adversaire de Paris en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions le 18 février, Dortmund souffre, notamment derrière. « Je ne parviens pas à m’expliquer notre fébrilité défensive », confessait Lucien Favre après la défaite à Leverkusen (3-4) le 8 février. Malgré un recrutement ciblé l’été dernier (Hummels, Schulz), Dortmund ne possède que la neuvième défense de Bundesliga avec 32 buts encaissés après 21 journées. Une statistique qui plombe les ambitions de titre du club de la Ruhr, crispe ses dirigeants et interroge. Pourquoi Dortmund ne parvient-il pas à sécuriser son but ? Malgré cela, le BVB possède une redoutable force de frappe. Première attaque de Bundesliga (59 réalisations), cinquième d’Europe (75), Dortmund peut compter sur Jadon Sancho, Thorgan Hazard et sur sa recrue hivernale, le prodige norvégien Erling Haaland (8 buts, 1 passe en 271 minutes). Comment le PSG peut-il se préserver des contre-attaques éclair de son futur adversaire ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Emmanuel Bojan, David Fioux et Dan Perez. Réalisé par Roland Richard.

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20 - Un mercato d'hiver pas si frileux

Le mercato hivernal qui s'est terminé il y a quelques jours a souri à quelques clubs, notamment à Lyon et Monaco en Ligue 1. Plusieurs grands clubs européens ont été malins pendant que Giroud et Cavani se résignaient à ne pas bouger. Même si le Championnat français est celui qui a le moins dépensé lors du mercato d'hiver, l'OL et Monaco ont été très actifs. Le club rhodanien s'est renforcé en attaque et au milieu du terrain pour pallier les absences de Depay et Reine-Adelaïde. Sur le Rocher, l'ASM a encore une fois beaucoup dépensé et continue d'empiler les contrats en professionnel (76 actuellement). Qui a le plus réussi son mercato ? Le mois de janvier aura fait deux attaquants malheureux : Olivier Giroud et Edinson Cavani. Les deux joueurs ont été bloqués respectivement par Chelsea et le PSG, qui a encore prouvé qu'il pouvait hausser le ton face aux demandes de ses joueurs. Pour le Français, la situation est pire : il n'est que troisième dans la hiérarchie des attaquants des Blues. Son Euro est-il en danger ? Un attaquant a trouvé son bonheur, lui : Erling Haaland a signé au Borussia Dortmund contre 20 millions d'euros. Un transfert déjà réussi au vu des performances du Norvégien, et qui peut inquiéter le PSG dans l'optique des huitièmes de finales de la Ligue des champions. Outre-Manche, les Anglais se sont montrés plutôt actifs, surtout Manchester United qui s'est offert Bruno Fernandes. Quels clubs européens ont fait les meilleures affaires ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Hervé Penot, Vincent Duluc et François Verdenet.

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19 - Adrien Rabiot, surdoué mal-aimé

Parti cet été du PSG après un bras de fer et six mois sans jouer, Adrien Rabiot a retrouvé du temps de jeu à la Juventus Turin. Mais sa situation en Bleu ne s’est pas franchement améliorée. Rabiot, joueur incompris ? Ce fut l’un des feuilletons de la saison passée au Paris Saint-Germain. Pendant de longs mois, Adrien Rabiot, formé au club et promis à un avenir brillant, n’a plus fait partie du groupe professionnel. La faute à un bras de fer lié à sa situation contractuelle et aux relations compliquées entre l’entourage du joueur et Antero Henrique, alors directeur sportif. À qui la faute ? Rabiot est-il le joueur capricieux souvent décrit ? En plus de sa situation tendue en club, le jeune international (24 ans, 6 sélections) ne voit pas son avenir en Bleu s’éclaircir. Avant la Coupe du monde 2018, il avait choqué l’opinion, Didier Deschamps et la FFF après avoir refusé d’être suppléant en cas de forfait. Véronique Rabiot, mère et agent du joueur, a rajouté de l’huile sur le feu le 16 janvier sur la chaîne L’Equipe en traitant Noël Le Graët de « menteur ». Son omniprésence est-elle un frein pour l’avenir de la carrière de son fils ? Le milieu de terrain a retrouvé un peu de temps de jeu à la Juventus Turin malgré la concurrence dans son secteur de jeu. Après des débuts contrastés et peu de titularisations, il enchaîne enfin les matches. Alors que son adaptation est surveillée de près par les tifosi et Maurizio Sarri, a-t-il les armes pour s’imposer chez les Bianconeri ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Mélisande Gomez, Étienne Moatti et Arnaud Hermant.

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18 - L’Atletico de Simeone, la flamme vacille

La hargne et la combativité ne les ont pas quittés. Mais les Colchoneros de Diego Simeone ne sont plus aussi tranchants que par le passé. Distancé en Liga, éliminé en Coupe, l’Atlético de Madrid n’est plus tout à fait lui-même. Les sept dernières saisons, les Madrilènes ont eu les honneurs du podium du championnat d’Espagne avec même un titre en 2014. Arrivé en décembre 2011, Diego Simeone y est pour beaucoup. Mais le jeu insufflé par le volcanique entraîneur argentin semble atteindre quelques limites. Le pressing très agressif, les courses défensives réalisées avec une énergie sans pareille, tout cela n’a-t-il pas épuisé les joueurs ? Autre difficulté cette saison, une anémie offensive tenace. Avec 22 buts inscrits en 20 journées de Liga, les Madrilènes ne sont que la douzième attaque du championnat. Le double-finaliste de la C1 (2014 et 2016) est-il seulement orphelin d’Antoine Griezmann, parti exercer son talent à Barcelone l’été dernier ? Au bout du compte, les hommes de Simeone pointent à la troisième place de la Liga avec huit points de retard sur le Barça et le Real, se retrouvent éliminés de la Coupe du Roi et font face au défi du champion d’Europe sortant, Liverpool, en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Y a-t-il des motifs d’espoir chez les Colchoneros pour cette deuxième moitié de saison ? Animé par Roland Richard, avec Emmanuel Bojan, Cyril Olivès-Berthet et Antoine Maumon de Longevialle (par téléphone). Réalisé par Louis Godefroy. Note de la rédaction : l’épisode a été enregistré jeudi 23 avant l’élimination en seizièmes de finale de la Coupe du Roi.

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17 - Jamie Vardy, le moteur de Leicester

Troisième de Premier League après 22 journées, Leicester revit après plusieurs saisons neutres. Alors que les champions de 2016 (Kanté, Mahrez, Drinkwater…) sont partis, l’inoxydable Jamie Vardy continue de marquer et de porter les Foxes. Il a connu le Premier League à 27 ans et a été le meilleur buteur du champion d’Angleterre surprise, Leicester, en 2016 : Jamie Vardy est aujourd’hui l’un des attaquants les plus populaires et les plus emblématiques outre-Manche. Mais il n’a jamais réussi à s’imposer en sélection. Pourquoi le mariage entre les Three Lions et Vardy n’a jamais vraiment pris ? Peut-il faire son retour après la blessure d’Harry Kane ? Si son histoire avec la sélection est imparfaite, celle avec Leicester bat toujours son plein. À 33 ans, Jamie Vardy est le meilleur buteur de Premier League (17 buts). Des buts qui permettent à Leicester d’occuper la troisième place et de rêver à un retour en Ligue des champions. Brendan Rodgers joue un rôle prépondérant dans la réussite de l’association entre les Foxes et Leicester. Alors que Riyad Mahrez, N’Golo Kanté ou Danny Drinkwater ont quitté Leicester pour les cadors anglais, le natif de Sheffield n’a jamais semblé vouloir quitter le club qui lui a fait découvrir la Premier League et la Ligue des champions. Manque d’ambition sportive ou peur des tabloïds ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Pierre-Etienne Minonzio, Jérôme Flury et Cyril Olives-Berthet.

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16 - André Villas-Boas, la renaissance à l’OM

Après l’ère Rudi Garcia, Jacques-Henri Eyraud a confié les clés de l’OM à André VIllas-Boas. En six mois, l’entraîneur portugais a déjà séduit sur le terrain et en dehors. Cela va-t-il durer ? Les changements sont aussi visibles sur le terrain. L’ancien entraîneur de Porto a des idées bien précises et met tout en œuvre pour qu’elles soient appliquées. Lui qui fut souvent comparé à José Mourinho est pourtant bien différent et a su se remettre en question. Quelles sont les recettes tactiques de Villas-Boas ? Le « Special Two » a aussi séduit en France grâce à ses qualités de manager. Il a soigné sa communication avec les médias mais aussi avec le public, tout en ayant une très bonne relation avec Andoni Zubizarreta, le directeur sportif. Saura-t-il garder cette ligne et supporter la pression marseillaise si les résultats sont moins favorables ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Régis Dupont, Emmanuel Bojan et Mathieu Grégoire (par téléphone, à Marseille).

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15 - Toujours magique, le Boxing Day ?

La Premier League bat son plein en période de fêtes, dès le lendemain de Noël, en commençant par le Boxing Day. Avec la puissance des diffuseurs, la tradition a-t-elle perdu de sa saveur ? Comment mesurer l’importance sportive de cette période ? Comme depuis 1888, le championnat d’Angleterre ne s’arrête pas pendant la période des fêtes, notamment le 26 décembre. Une tradition immuable qui fait la particularité de l’Angleterre, vers qui tous les regards se tournent alors que le football européen est sur pause. Le Boxing Day a-t-il conservé son importance et sa symbolique pour le football anglais et ses supporters ? La tradition cède toutefois quelque peu sous la pression des diffuseurs. La programmation des matches du 26 décembre, a été modifiée pour les besoins de leur retransmission sur Amazon. La rencontre phare de la journée entre le leader Liverpool et son dauphin Leicester est par exemple déplacée à 21 heures, ce qui pose de gros problèmes logistiques pour les supporters. Les diffuseurs peuvent-ils à terme menacer le Boxing Day ? Sur les pelouses, les joueurs n’ont pas le temps de digérer la dinde de Noël et doivent encaisser 4 matches en dix jours. « On ne gagne pas le titre au Boxing Day, mais on peut l’y perdre », disait Sir Alex Ferguson. Mais quel réel impact a cette série de matches sur le reste de la saison ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Pierre-Etienne Minonzio et Vincent Duluc.

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14 - Barça-Real, le Clasico électrise l’Espagne et le monde

C'est une rivalité vieille de 117 ans que nourrissent le FC Barcelone et le Real Madrid, à la fois sportive mais aussi politique, comme l'ont souligné les affrontements mercredi 18 décembre aux abords du Camp Nou. Est-ce cet antagonisme pluriel qui fait du Clasico le match de clubs le plus regardé au monde ? 650 millions de téléspectateurs, c'est l'estimation de l'audience mondiale du Clasico par la Liga, l'organisateur du championnat espagnol. La finale 2014 de la Ligue des champions - dernière année où l'UEFA a communiqué sur le sujet - en dénombrait elle 380 millions. Entre Madrid la Castillane et Barcelone la Catalane, il a d'abord été question de suprématie espagnole puis européenne. Mais pourquoi ce match suscite-t-il désormais tant d'intérêt dans le monde entier ? Le 243e Clasico de l'histoire en compétition officielle, mercredi 18 décembre, a illustré avec force la dimension politique de cette rencontre avec des heurts violents aux abords du stade entre manifestants favorables à l'indépendance de la Catalogne et forces de l'ordre. Mais le résultat, 0-0 au Camp Nou, a aussi confirmé combien cette opposition était toujours centrale dans la course au titre en Espagne puisque les deux clubs sont co-leaders après 17 journées. Qu'est-ce que ce match raconte de leur saison ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Lionel Dangoumau, Romain Lafont et Mélisande Gomez (par téléphone). Réalisé par Sébastien Salis.

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13 - Guardiola, toujours maître de son jeu à City ?

Gagner 28 trophées en 11 ans dans trois pays différents, c'est le palmarès triomphant de Josep Guardiola. Mais cette année, la Premier League risque fort d'échapper au maître catalan, tout comme l'Europe depuis 2011. Ses quatre années passées (2008-2012) à diriger son club de cœur, le FC Barcelone, en ont fait l'un des référents de l'histoire du jeu. Apôtre du football total, héraut du jeu de possession, Pep Guardiola a également métamorphosé le Bayern (2013-2016) avant d'exercer désormais ses talents d'entraîneur outre-Manche, chez les Sky Blues (depuis 2016). Comment a-t-il transformé Manchester City en terrifiant double champion d'Angleterre (2018 et 2019) ? Le jeu des Citizens des deux dernières saisons a été salué dans toute l'Europe. Pourtant, le Vieux Continent se refuse à Guardiola depuis 2011, année de son deuxième sacre en C1 avec les Blaugranas. Comment expliquer ce paradoxe d'un jeu si séduisant, maîtrisé et efficace dans les championnats nationaux et pourtant en échec en Ligue des champions ? Le maître catalan touche-t-il du doigt ses limites, également perceptibles outre-Manche cette saison où le titre semble déjà perdu ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Dan Perez, Thierry Marchand et Patrick Urbini​.

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12 - Tous contre le Bayern !

Depuis 2013, le Bayern règne sans partage sur la Bundesliga avec sept titres de champion. Pourtant, après 13 journées, le club bavarois (seulement 4e) est fortement chahuté par les séduisantes formations de Mönchengladbach - le leader - et du RB Leipzig, solide deuxième. Deux clubs au jeu spectaculaire qui font confiance aux jeunes, notamment aux Français. Mais peuvent-ils tenir sur la durée ? Lionel Messi a reçu lundi son sixième Ballon d’or France Football, un record. Une récompense qui n’a pas forcément plu à tout le monde, notamment aux nombreux fans de Liverpool qui aurait aimé voir Van Dijk, Mané ou Salah en tête du classement. Les votants à la plus prestigieuse récompense individuelle du monde du foot ont-ils mis en avant le génie de l’Argentin au détriment du palmarès et du collectif ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec David Fioux, Emmanuel Bojan et Flavien Trésarrieu.

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11 - Cristiano Ronaldo - Juventus, mariage heureux ?

La signature de Cristiano Ronaldo à la Juventus lors de l'été 2018 fut une sensation. Dix-huit mois plus tard, ni le joueur ni le club ne semblent encore avoir profité pleinement de ce mariage.  Lorsque Cristiano Ronaldo a rejoint la Juventus à l'été 2018, le Portugais et la Vieille Dame avaient un objectif commun : la Ligue des champions. Après les exploits de Ronaldo en huitièmes de finale, le club piémontais avait été sorti dès le tour suivant par l'Ajax Amsterdam. Avec l'arrivée de Maurizio Sarri à Turin cet été et les changements tactiques qui l'accompagnent, associés à une méforme physique depuis quelques semaines, Cristiano Ronaldo est-il vraiment heureux à la Juve ? Face à l'ancien club de l'attaquant portugais, le Real Madrid, le PSG a obtenu un nul sur le fil (2-2) lors de la 5e journée de la Ligue des champions, mardi soir à Santiago Bernabeu. Un test pas franchement concluant pour les Parisiens. Comment expliquer ce PSG à deux vitesses, parfois brillant comme à l'aller, ou inquiétant cette semaine ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Mélisande Gomez, Régis Dupont et Thomas Simon.

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10 - Klopp, le Red master

Vainqueur de la Ligue des champions avec Liverpool, Jürgen Klopp s'impose désormais comme l'un des meilleurs entraîneurs au monde. Management humain, jeu plaisant et communication efficace ont propulsé l'Allemand au sommet. Le succès de l'entraîneur allemand de 52 ans ne passe pas que par les trophées, mais aussi par ce sourire qu'il semble conserver presque en toutes circonstances, en opposition aux terribles colères qui lui ont parfois coûté cher par le passé. En Angleterre mais aussi en Allemagne, c'est autant l'aspect humain du personnage que ses résultats qui font de lui un coach populaire et singulier.  Personnage médiatique et bon client en zone mixte, Jürgen Klopp séduit partout ses joueurs en s'assurant de leur bien-être. Quelles sont ses méthodes pour obtenir des joueurs le meilleur d'eux-mêmes ? À quel point son management a-t-il influé sur sa réussite ? Klopp, c'est aussi une empreinte tactique. La victoire contre Manchester City (3-1) cette saison et la folle remontée en demi-finale de Ligue des champions contre Barcelone en avril (4-0) sont les fruits d'analyses tactiques et de préparation précise de l'ancien entraîneur du Borussia. Tout comme la complémentarité du trident Salah-Firmino-Mané ou le gegenpressing, arme numéro des équipes de Klopp.  Animé par Marie-Amélie Motte, avec Pierre-Etienne Minonzio, David Fioux et Dan Perez.

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9 - Naples fait son cinéma

Grâce notamment à son truculent président  Aurelio De Laurentiis, le Napoli est revenu au premier plan en Italie puis en Europe depuis quinze ans (2004-2019). Mais les tensions entre la direction, les joueurs et les supporters menacent parfois l'équilibre du club.  Connu pour son calme, Carlo Ancelotti découvre depuis un an et demi la passion napolitaine. Après une première saison correcte (2e de Serie A), l'entraîneur italien et son équipe tournent au ralenti cette saison (occupant actuellement la 7e place de Serie A) et ont subi les foudres de leur président, Aurelio De Laurentiis, l'homme qui a replacé l'équipe sur la carte du football européen. De quoi faire naître une crise, comme le club en connaît parfois. Comment le Napoli trouve-t-il son équilibre avec les tensions qui se font jour entre la direction, les joueurs et les tifosi parmi les plus chauds d'Europe ? Kalidou Koulibaly, défenseur sénégalais de Naples, fait partie des meilleurs défenseurs du monde et est d'ailleurs nommé pour le Ballon d'or. Et, comme d'autres joueurs de couleur (Balotelli, Matuidi, Lukaku...), il est malheureusement victime de chants ou de cris racistes. Un mal qui touche particulièrement l'Italie et ses stades alors que les dirigeants du football transalpin paraissent bien trop inactifs. Pourquoi le racisme se manifeste-t-il aussi souvent en Italie et comment le stopper ? 

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8 - Arsenal, brume tenace

Nommé pour prendre la suite du mythe Arsène Wenger, Unai Emery avait pour tâche de faire retrouver la Ligue des champions à Arsenal. 18 mois après son arrivée, l'Espagnol n'a pas vraiment convaincu et le club londonien semble faire du surplace. ​À 12 points du leader Liverpool et à 4 du quatrième de Premier League après seulement 10 journées, Arsenal se dirige vers une saison qui ressemble amèrement aux précédentes. L'ère Wenger, finie à l'été 2017, a laissé place à Unai Emery, et pourtant, les Gunners n'avancent plus et peuvent craindre de manquer encore une fois la Ligue des champions. Les recrues peinent à se montrer, le capitaine Granit Xhaka s'est mis les supporters à dos, et le cas Özil interroge. Qui blâmer pour les résultats en dent de scie du club ? Manque d'ambitions ou politique sportive défaillante ? À ce train-là, Grenade pourrait de son côté découvrir la C1 l'année prochaine. Le promu andalou s'est frayé une place parmi le Real Madrid, le Barça et l'Atlético, avec une troisième place après 10 journées, et a même occupé la première place le week-end dernier. Le club a misé sur Diego Martinez, plus jeune coach du championnat espagnol (38 ans), et sur des éléments expérimentés comme Maxime Gonalons et Roberto Soldado. Simple embellie ou histoire durable pour les Grenadins ? 

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7 - Chelsea se remet à l’anglais

Interdit de recrutement l’été dernier et l’hiver prochain, dépossédé d’Eden Hazard, Chelsea réussit pourtant son début de saison. Club à la couleur internationale pendant plus de vingt ans, les résultats concordent cette fois avec l’émergence de jeunes joueurs anglais. Coïncidence ? Début juillet, retour d’une légende à Stamford Bridge. Frank Lampard, meilleur buteur de l’histoire de Chelsea - 211 buts en 648 matches -, prend les commandes. Pourquoi avoir fait confiance à un entraîneur si peu expérimenté alors que Roman Abramovitch avait habitué les fans des Blues à de grands managers étrangers depuis son rachat du club en 2003 ? Quoi qu’il en soit, l’interdiction de recrutement pousse Lampard à aligner régulièrement de jeunes Anglais formés au club. Et ça marche. Mais auront-ils les épaules pour porter Chelsea toute la saison ? Confier la clef du jeu aux jeunes, c’est le pari depuis toujours à l’Ajax Amsterdam. Demi-finaliste de la Ligue des champions la saison passée, le champion des Pays-Bas ne semble pas ressentir trop fortement l’effet des départs de Matthijs de Ligt et Frenkie de Jong. La présence de jeunes Néerlandais est-elle centrale dans cette constance ? Enfin, Thiago Motta vient de prendre les rênes du Genoa en Italie. Entraîneur des moins de 19 ans du PSG la saison passée, pourquoi l’ancien international italien a-t-il accepté de relever le défi d’un club parti pour jouer le maintien en Serie A ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Mélisande Gomez, Cyril Olivès-Berthet et François Verdenet.

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6 - Barça, identité menacée

Double champion d'Espagne en titre, le Barça a toutefois perdu sa domination européenne ses dernières années. Les recrutements et les tactiques en décalage avec l'ère dorée sous Guardiola ainsi que les distensions internes semblent mettre à mal à la forteresse FC Barcelone. Le FC Barcelone n'est plus maître du football européen comme lors de l'ère Guardiola (2008-2012). Fini le tiki-taka, le jeu flamboyant et les titres européens. Ernesto Valverde, sur le banc depuis 2017, est très régulièrement pointé du doigt par les socios à cause du jeu déployé par l'équipe depuis son arrivée. Le changement des fondations tactiques du club catalan est-il en cause ? Antoine Griezmann a rejoint cet été un effectif déjà étoffé. Les débuts du Français sont modestes (3 buts depuis le début de saison) mais c'est surtout son utilisation et son positionnement qui interroge en Espagne. Mêmes interrogations pour Frenkie de Jong, arrivé cet été et dont l'adaptation est surveillée. Pourquoi est-ce si compliquées pour deux joueurs aussi talentueux de s'intégrer dans le onze du Barça ? Si de nombreux joueurs sont arrivés en Catalogne ces dernières années, sans grande réussite, des joueurs mythiques sont progressivement partis (Iniesta, Xavi, Valdès...). Reste Gerard Piqué, Lionel Messi et Sergi Busquets, poids lourds du vestiaire qui ne sont pas toujours en osmose avec la direction du club. Quelle est l'importance réelle de ces leaders dans le club ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Dan Perez, Lionel Dangoumau et Antoine Maumon de Longevialle (par téléphone, depuis Saint-Sebastien).

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5 - Ils ont réveillé l'Inter

Il y a neuf ans, ils avaient le monde à leurs pieds. Mais après le quintuplé retentissant de 2010, les Nerazzurri ont décliné. Un seul trophée gagné en 2011 puis plus rien. Jusqu'à cette année où un vent nouveau semble souffler sur Milan. La cité lombarde se remet à y croire. Elle espère enfin mettre fin à l'hégémonie de sa rivale piémontaise. La Juventus a remporté les huit derniers Scudetti mais l'Inter semble revivre sous l'effet conjugué de l'arrivée d'Antonio Conte au poste d'entraîneur et de la mise en place d'une politique sportive précise. L'investissement du puissant groupe chinois Suning a permis les arrivées de Lukaku, Godin, Barella ou Sensi. Assiste-t-on à l'avènement d'une grande Inter ? Pendant ce temps-là, les Spurs de Tottenham sont en souffrance outre-Manche. Un début de Championnat compliqué, une rouste historique à domicile administrée par le Bayern (2-7), bref, on ne reconnaît plus le finaliste de la dernière Ligue des Champions. La surprise au sujet du club londonien est d'autant plus grande que Tottenham s'est renforcé l'été dernier pour la première fois depuis dix-huit mois. N'est-ce qu'un démarrage difficile ou bien a-t-on vu les Spurs trop beaux après leur parcours européen de la saison passée ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Emmanuel Bojan, Pierre-Etienne Minonzio, Etienne Moatti et Mélisande Gomez (à Rome, par téléphone). Enregistrement réalisé le 3 octobre 2019.

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4 - L'énigme Manchester United

Depuis le départ de Sir Alex Ferguson en 2013, les Red Devils ne gagnent plus, ou peu. Pire, le club mancunien n’attire plus les meilleurs joueurs. Manchester United a-t-il troqué le sportif pour le business ? Manchester United a annoncé fin septembre un chiffre d’affaires record (plus de 700 M€), de quoi satisfaire les frères Glazer, hommes d’affaires et propriétaires du club, qui semblent plus intéressés par les résultats financiers que sportifs. Car depuis 2013 et le départ de Sir Alex Ferguson, les Red Devils ont connu cinq entraîneurs et remporté seulement quatre trophées. Aujourd’hui, le club ne fait plus peur en Angleterre et n’attire plus les meilleurs joueurs. Alors, Manchester United a-t-il perdu son identité ? L’Atlético accueille le Real Madrid au Wanda Metropolitano samedi 28 septembre (21 heures) pour le choc de la Liga. Un derby devenu progressivement un véritable rendez-vous européen depuis l’arrivée de Diego Simeone à la tête des Colchoneros en 2011. Quel rôle a joué l’Argentin dans l’ascension remarquable de l’Atlético ? Les coéquipiers de Thomas Lemar peuvent-ils espérer conquérir un titre majeur cette saison ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Romain Lafont, Erik Bielderman et Etienne Moatti.

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3 - Favre-Dortmund, la marque jaune

Arrivé au Borussia Dortmund à l'été 2018, Lucien Favre a séduit le club de la Ruhr. Le BVB fait désormais presque jeu égal avec le Bayern Munich en championnat et impressionne toujours en Europe. Lucien Favre -Borussia Dortmund forme-t-il le couple idéal ? La saison passée, le BVB a concurrencé jusqu'au bout le Bayern Munich en championnat et, en août dernier, a remporté la Supercoupe d'Allemagne face aux Bavarois. Renforcés par les arrivées de Brandt, Hummels ou encore Thorgan Hazard, Dortmund et son entraîneur ne cachent plus leurs ambitions cette saison. Comment Lucien Favre a-t-il si vite conquis le Borussia ? Peut-il ramener le club au sommet du foot allemand ? Et alors que Dortmund manquait de peu la victoire contre Barcelone mardi 17 septembre, le PSG a battu avec la manière le Real Madrid (3-0) le lendemain. Sans Neymar ni Mbappé, les Parisiens ont-ils rendu une copie parfaite ? Liverpool, tenant du titre, est tombé face à Naples (2-0) après avoir encore déçu à l'extérieur en C1. Simple couac ou inquiétude à prendre au sérieux ? Lui ne joue pas en Ligue des champions mais a tout de même souhaité continuer au haut niveau, à 36 ans, repoussant les offres alléchantes de clubs exotiques : Franck Ribéry a signé cette saison à la Fiorentina. Titulaire pour la première fois lors de la 3e journée face à la Juventus de Ronaldo, il a prouvé qu'il avait de l'énergie à revendre. François Verdenet, journaliste à L'Equipe, a récemment rencontré le Français. Pourquoi a-t-il choisi le projet de la Viola ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Emmanuel Bojan, José Barroso et François Verdenet.

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2 - Le patron, c’est Leonardo

Le PSG débute la Ligue des champions mercredi 18 septembre face au Real Madrid. L’arrivée de Leonardo cet été a permis de restaurer l’autorité des dirigeants parisiens et de se concentrer sur le sportif. Suffisant pour permettre au PSG d'atteindre ses objectifs en C1 ? Le PSG a enregistré cet été l’arrivée de plusieurs joueurs (Gueye, Navas, Icardi…), a réussi à conserver Neymar après un long bras de fer, mais il a surtout vu Leonardo faire son retour au poste de directeur sportif, à la place d’Antero Henrique. Un retour qui a redonné de l’autorité au club, pour gérer le cas Neymar mais aussi pour en finir avec le « bling-bling », en citant le Brésilien. Fort d’un effectif conséquent, Paris débute sa campagne de Ligue des champions mercredi 18 septembre face au Real Madrid. Quel impact aura Leonardo sur le PSG cette saison ? Lyon aussi a vu une ancienne gloire s'installer au poste directeur sportif pendant la trêve estivale, en la personne de Juninho. Lui et le nouvel entraîneur de l’OL, Sylvinho, ancien joueur expérimenté et double vainqueur de la C1 avec le Barça, débutent leur parcours de Ligue des champions mardi 17 septembre contre le Zénith Saint-Pétersbourg. Alors que Lyon a hérité d’un tirage plutôt clément, le duo brésilien a-t-il déjà la pression pour ce premier match européen à domicile ? Alors que dans plusieurs pays européens, les stades accueillent plusieurs dizaines de milliers de spectateurs pour des rencontres féminines de football, les clubs français sont loin d’attirer autant, malgré l’accueil de la Coupe du monde il y a deux mois et une domination de l’OL au niveau européen. Désintérêt du public français, faible attractivité ou simple différence culturelle ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Régis Dupont, Nathan Gourdol et Arnaud Hermant.

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1 - Zidane, la fin de l'état de grâce

Après un mercato agité et un début de saison mitigé, Zinédine Zidane n'a pas retrouvé la recette qui lui avait permis de remporter neuf titres en deux ans et demi. Le Real Madrid parviendra-t-il à convertir ses immenses ambitions cette saison ?  Six mois après son retour, Zinédine Zidane semble avoir perdu l'immunité qu'il avait gagnée lors de son premier passage comme entraîneur au Real (2016-2018). Après une piteuse fin de saison 2018-2019, le coach français a connu un été agité, rythmé par des achats conséquents (Hazard, F. Mendy, Jovic...), les cas Gareth Bale et James Rodriguez, et des résultats en dents-de-scie. Florentino Perez et le Real Madrid ont investi et comptent sur Zidane, mais l'entraîneur français est-il redevenu un simple mortel au Real Madrid ? Jamais autant de joueurs français n'avaient évolué en Allemagne. Cette saison, ils sont 27 à jouer sous les couleurs de clubs de Bundesliga. Le Bayern Munich a confirmé son goût pour les joueurs tricolores, notamment pour les internationaux (Coman, Hernandez, Pavard, Tolisso). Mais c'est une tendance générale, le championnat allemand attire les Français, notamment les jeunes. Simple tremplin ou volonté de s'inscrire dans un pays qui regarde de plus en plus souvent outre-Rhin ? Ce week-end en Angleterre, les regards seront braqués sur le nord de Londres, où Tottenham et Arsenal s'affronteront pour un passionnant derby. Les deux clubs ont été plutôt actifs sur le marché des transferts, répondant à des besoins différents. Mais, comme la saison passée, les voisins semblent loin de pouvoir concurrencer Manchester City et Liverpool. Ce choc donnera-t-il déjà le ton de la saison à venir et des ambitions des Spurs et des Gunners ? Animé par Marie-Amélie Motte, avec Vincent Duluc, David Fioux et Antoine Maumon de Longevialle (à Nice, par téléphone).