106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 03/12/22
MACRON ET BIDEN : DES « FRÈRES D’ARMES » FACE À POUTINE – 03/12/22
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL
Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
Auteur de « Les voies de la puissance »
AMY GREENE
Enseignante à Sciences Po Paris
Spécialiste de la politique américaine
Auteure de « L’Amérique après Obama »
LAURENCE NARDON
Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI
Institut Français des Relations Internationales
PIERRE HASKI
Chroniqueur international
« France Inter » et « L’Obs »


105 - MACRON ET BIDEN : DES « FRÈRES D’ARMES » FACE À POUTINE – 03/12/22
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL
Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
Auteur de « Les voies de la puissance »
AMY GREENE
Enseignante à Sciences Po Paris
Spécialiste de la politique américaine
Auteure de « L’Amérique après Obama »
LAURENCE NARDON
Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI
Institut Français des Relations Internationales
PIERRE HASKI
Chroniqueur international
« France Inter » et « L’Obs »
Le voyage officiel d'Emmanuel et Brigitte Macron aux Etats-Unis s'est achevé jeudi par un dîner de gala. Le président américain Joe Biden a déroulé le tapis rouge à son homologue français, multipliant les signes d'affection et d'amitié. Sans parvenir à faire oublier les dossiers qui fâchent. Car au cœur de la rencontre entre les deux dirigeants figurait l’épineux sujet de l’Inflation Reduction Act (IRA), un vaste plan de subventions et de bonifications fiscales accordées aux industriels américains pour accélérer la transition énergétique du pays. Un plan jugé « super agressif » par Emmanuel Macron, mercredi, devant des élus américains car l'initiative, dotée de 370 milliards de dollars (soit 351 milliards d’euros), pourrait conduire à des délocalisations en cascade sur le Vieux Continent, au profit des Etats-Unis. Mais le président français n’est pas parvenu à arracher de la part de son homologue de grandes avancées sur ce sujet. Joe Biden, bien qu'amical, n'a fait aucune concession. « Les Etats-Unis ne s'excuseront pas. Je ne m'excuserai jamais de ce que j'ai fait sur le plan législatif. C'est un gros projet qui pèse des centaines de milliards, le plus grand investissement sur le climat jamais effectué », dit Joe Biden à propos de l'« Inflation Reduction Act », en réponse aux critiques d'Emmanuel Macron.
Ce voyage s'inscrivait aussi dans la volonté d'afficher un front commun pour envoyer un message à Vladimir Poutine. Les Etats-Unis et la France continueront à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra", ont déclaré jeudi les deux dirigeants dans un communiqué commun, rappelant le partage des valeurs communes de démocratie, de liberté et de progrès face à l'agresseur russe :"Nous resterons unis pour (nous) opposer à la brutalité" de la Russie en Ukraine, a dit le démocrate de 80 ans, tandis qu'Emmanuel Macron avait appelé les deux "nations soeurs", France et Etats-Unis, à "savoir redevenir frères d'armes". Joe Biden s'est même montré ouvert à la discussion en se disant "prêt" à parler avec Vladimir Poutine, à la condition que ce dernier "cherche un moyen de mettre fin à la guerre". Main tendue immédiatement rejetée par Moscou.
Cette guerre en Ukraine a placé, plus que jamais, les Etats-Unis en position de force sur le marché de l'armement en Europe. Maillon incontournable du soutien militaire à l’Ukraine, l’industrie d’armement des Etats-Unis trouve également de très nombreux débouché parmis les pays de l'Union Européenne. Dans un rapport la Commission européenne et l’Agence européenne de défense reconnaissent qu’entre 2007 et 2016, près des deux tiers des achats européens d’armes ont été effectués hors UE et principalement aux États-Unis. Cette tendance s'est même accentuée depuis 2018 et le lancement d'un programme qui permet aux ex-pays du pacte de Varsovie de se rééquiper en armes occidentales. Les achats d’avions F-35, de blindés, de missiles ou plus récemment de pièces d’artillerie de fabrication américaine sont massifs. Les projets d'Europe de la Défense, porté notamment par la France semble avoir du plomb dans l'aile.
Cette Europe de la défense a, selon ses défenseurs, pour objectif d'atteindre une autonomie stratégique permettant de ne pas avoir à systématiquement s'aligner sur la politique extérieure américaine. Cette autonomie est le but de la France, dont les relations avec l'allié américain n'ont pas toujours été au beau fixe.
Entre le refus de Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'intervenir en Irak en 2003 et celui de Barack Obama de soutenir François Hollande face à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, les relations ont parfois été tumultueuses. Plus récemment, en septembre 2021, Emmanuel Macron a parlé d'une « rupture de confiance majeure », Washington n'ayant pas jugé bon d'informer Paris qu'il prenait le méga-contrat des sous-marins australiens pourtant gagné par les Français. L'épisode de l'Aukus, qui formalisait une alliance entre l'Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis dans l'Indo-Pacifique, a été vécu comme un point bas de la relation franco-américaine.
Quel bilan peut-on tirer du voyage d'Emmanuel Macron aux Etats-Unis ?
Face aux importations massives d'armement américain en Europe, comment fonder une industrie de défense européenne ?
Où en est-on dans la relation franco-américaines ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 02/12/22


106 - 65 ANS : LA RÉFORME DES RETRAITES À TOUT PRIX ? – 02/12/22
EXPERTS
CARL MEEUS
Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
ALIX BOUILHAGUET
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
STÉPHANIE MATTEUDI-LECOCQ
Enseignante et chercheuse au LEREDS - Université de Lille
Spécialiste du dialogue social
THOMAS PORCHER
Économiste
Auteur de « Mon dictionnaire d’économie »
La Première ministre a dévoilé, ce vendredi dans les colonnes du Parisien, les premières mesures prévues dans la future réforme des retraites. Il y aura bien le passage progressif de l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans d’ici 2031. Élisabeth Borne a confirmé aussi que le minimum de pension pour une carrière complète sera, à l'entrée en vigueur de la réforme, de 1.200 euros, soit 85 % du SMIC. Ce projet doit être présenté le 15 décembre prochain aux partenaires sociaux, après le dernier cycle de concertations, entamé ce jeudi par le ministre du Travail. Il devrait commencer à s’appliquer à partir de l'été 2023. Premier concernés, les salariés nés au deuxième semestre 1961. Ils pourraient travailler 4 mois supplémentaires. Travailler plus longtemps pour toucher sa retraite, c’est donc le grand principe de la réforme voulue par l’exécutif. Mais les syndicats ont toujours dit leur opposition au report de l'âge légal de départ à 65 ans, et préviennent : si le gouvernement a déjà prévu de faire passer le texte en force, la réaction pourrait être aussi radicale. « Il y a une incandescence extrêmement forte aujourd'hui dans notre pays, avec beaucoup de difficultés sociales et d'inquiétudes (...) mettre l'âge légal à 64 ou à 65 ans, c'est mettre beaucoup de conflits dans le pays », soulignait ainsi Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT sur RTL le 28 novembre dernier. Le syndicat espère durant ces quinze prochains jours faire bouger les lignes et attend des réponses « de justice sociale » sur la pénibilité et l’emploi des séniors. « La CFDT se mobilisera si ce n'est le cas ». « Si la Première ministre et le gouvernement cherchent la confrontation avec les organisations syndicales, ils vont la trouver », a promis de son côté Michel Beaugas, le négociateur de Force ouvrière. Une réunion intersyndicale doit avoir lieu lundi 5 décembre pour décider d'actions communes. Seule certitude, si les manifestations ne se déroulent pas lors des fêtes de fin d'année, elles seront programmées dès le mois de janvier. Et elles pourraient être très suivies tant la réforme des retraites est loin de convaincre les Français. Selon une enquête réalisée début octobre pour le HuffPost, plus de 6 Français sur 10 se disent défavorables au projet de réforme des retraites et 77 % désapprouvent les propositions envisagées, comme le décalage de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Trois Français sur quatre jugent également que le recul de l'âge n'augmentera pas le taux d'emploi des seniors, d’après un dernier sondage Elabe pour Les Echos , Radio Classique et l'Institut Montaigne. Au dernier bilan du ministère du travail, à fin décembre 2021, 56 % des 55-64 ans étaient en emploi. Sans majorité absolue à l’Assemblée, le gouvernement espère « trouver un chemin » avec les Républicains pour faire voter sa réforme des retraites au printemps prochain. Mais avec une levée de bouclier de l’ensemble des syndicats, la conduite de ce projet s’annonce difficile dès janvier sur fond d’inflation et de possibles coupures d’électricité. Alors quelles sont les premières mesures de la réforme des retraites dévoilées par la Première ministre ? Les Républicains voteront-ils le texte à l'Assemblée ? Pourquoi le recrutement de salariés « seniors » est-il encore difficile dans le pays ? Qui sera touché par les éventuelles « coupures d’électricité temporaires » anticipées par le gouvernement ? Ecoles fermées, trains annulés, réseau mobile coupé… à quoi doit-on s’attendre cet hiver ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
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105 - CDLA L’INVITÉ – HENRY BUZY-CAZAUX – 02/12/22
L’IMMOBILIER EN PÉRIL ? – 02/12/22
HENRY BUZY-CAZAUX
Président de l'IMSI
Le nouveau cycle baissier qui s'est enclenché sur le marché de l'immobilier en France se propage désormais à la plupart des grandes villes, selon les derniers indices des prix immobiliers Meilleurs Agents - « Les Echos » (IPI) du 1er décembre 2022.
Paris n'est pas la seule métropole à accuser une baisse. En décembre, pour le Top 10 (les 10 plus grandes villes), l'indice des prix immobiliers Meilleurs Agents - « Les Echos » (IPI) est passé dans le rouge (-0,1 %) d'un mois sur l'autre, une première depuis 2015. Hormis à Marseille (+0,8 %) et à Lille (+0,7 %), où les prix continuent de progresser, dans toutes les autres grandes agglomérations la baisse se poursuit.
Henry Buzy-Cazaux, président de l'Institut des métiers de l'immobilier, observe lui, un “ralentissement du marché sur le terrain”. Pour lui, “il y a un impact sur le prix et les volumes”, ce qui amène donc à “un retour à la négociation sur les produits immobiliers”.
En raison des conditions d’accès au crédit, Henry Buzy-Cazaux explique que “les taux d’intérêts ont doublé de un à 2 % donc les prix du logement ont augmenté de 10 %, d’où la nécessité de correction de prix pour la réalisation d’une vente”.
En effet, de nombreuses villes ont augmenté leurs taxes foncières cette année. Après Paris et ses 52 %, Grenoble annonce une hausse de 15 à 25% en 2023.
Henry Buzy-Cazaux reviendra sur cette baisse des prix de l'immobilier qui se propage dans les grandes villes, les villes moyennes et les territoires ruraux.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 01/12/22
GRÈVES, AFFAIRES, ÉLECRICITÉ… ÇA SE COMPLIQUE !
EXPERTS
YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos »
FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales
JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux »


106 - GRÈVES, AFFAIRES, ÉLECRICITÉ… ÇA SE COMPLIQUE ! – 01/12/22
EXPERTS
YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos »
FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales
JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux »
Alors qu’Emmanuel Macron, en visite cette semaine aux Etats-Unis, s’en est pris au plan de lutte contre l’inflation passé par le président américain, jugé protectionniste, et a mis en garde contre le risque de « fragmenter l’Occident », en France la hausse de prix et la crise de l’énergie suscitent des inquiétudes mais aussi des tensions sociales. Depuis l’automne les revendications salariales se font entendre dans de nombreuses d’entreprises pour compenser l’inflation, et ce mois de décembre s’annonce agité sur le front social. Ainsi après une première mobilisation, les salariés de la RATP n’excluent plus une grève illimitée en décembre si leur nouveau patron, Jean Castex, ne répond pas à leurs attentes. A la SNCF, alors que s’ouvrent les négociations salariales annuelles, un premier mouvement des contrôleurs contraint la compagnie ferroviaire à annuler 60 % de ses TGV et Intercités de vendredi à dimanche, et d’autres grèves sont déjà prévues d’ici à la fin de l’année, y compris à Noël. Et cette colère s’exprime aussi dans le secteur de la santé où médecins généralistes et biologistes libéraux ont décidé de fermer cabinets et laboratoires ce jeudi et vendredi, les uns pour réclamer des hausses de tarifs, les autres pour éviter un « coup de rabot ». Dans ce climat social particulièrement tendu, et alors que le froid s’installe dans l’Hexagone, le gouvernement commence à préparer les entreprises et les habitants à des coupures de courant qui pourraient survenir dans le pays, compte tenu du manque de production nucléaire. Avec en ligne pour le moment, le mois de janvier qui - selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE - présente un risque de tension « élevé », même en cas de « vague de froid modérée ». Mais l’exécutif est empêtré dans les affaires et dans la polémique sur le recours aux cabinets de conseil, notamment depuis l’ouverture de deux informations judiciaires visant les campagnes électorales de 2017 et 2022 du président. La première est ouverte des chefs de « tenue non conforme de comptes de campagne » et « minoration d'éléments comptables dans un contexte de campagne ». La justice soupçonne des salariés du cabinet de conseil McKinsey d'avoir travaillé bénévolement pour la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. La seconde information judiciaire concerne des faits de « favoritisme ». À savoir la contrepartie du travail bénévole réalisé par les équipes de McKinsey. Depuis, le débat sur le recours dans les ministères à des cabinets de conseil est relancé. Si Bruno Le Maire a reconnu qu'il y a eu « des abus », Olivier Véran a assuré ne pas savoir « ce qu’est une dérive ou un abus ». De son côté le chef de l’Etat avait estimé vendredi dernier qu'il n'était pas au coeur de l'enquête du Parquet national financier et avait jugé « normal » que la justice fasse son travail. Par la suite, le président de la République s'en est allé aux États-Unis rendre visite à Joe Biden, mais l'actualité a continué de bruisser de ses démêlés avec le parquet national financier (PNF), ainsi que ceux de son secrétaire général à l'Élysée Alexis Kohler, mis en examen en septembre dernier pour « prise illégale d'intérêts » ou encore de la démission de sa ministre des Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, après que la HATVP ait saisi la justice pour des soupçons d’« évaluation mensongère » de sa déclaration de patrimoine et de « fraude fiscale ». Du côté des Républicains qui s’apprêtent à élire un nouveau président, c’est l’affaire Gaël Perdriau qui secoue le parti. S’il n’est plus un membre de LR, il est toujours maire de Saint-Étienne. Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié, les trois candidats à la tête de LR, ont appelé hier à sa démission après un dernier épisode révélé par Médiapart.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
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106 - CDLA L’INVITÉ – SYLVIE BERMANN – 01/12/22
IRAN, CHINE, RUSSIE : LE RÉVEIL DES PEUPLES – 01/12/22
SYLVIE BERMANN
Diplomate
Auteure de « Madame l’Ambassadeur »
En Chine, les habitants sont descendus dans la rue ce week-end pour protester contre la politique zéro covid instaurée par Xi Jinping et son gouvernement. Il s‘agit d’un mouvement contestataire sans précédent depuis les évènements de 1989. L’élément déclencheur fait suite à un incendie qui s’est produit dans la région ouïgoure du Xinjiang. Plusieurs personnes n'ont pas pu être sauvées par les secours, bloqués en raison des restrictions sanitaires. Le drame a alors relancé la contestation dans plusieurs villes du pays.
La commission des affaires politiques et juridiques du Parti communiste au pouvoir, qui supervise les forces de l’ordre dans le pays, a appelé, ce mardi 29 novembre, à la répression.
Les réactions à l’international se multiplient pour dénoncer cette répression. Joe Biden dit suivre « de près » les événements et a rappelé le droit à « manifester pacifiquement partout dans le monde, y compris en Chine ». De son côté, le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a appelé « les autorités chinoises à répondre aux manifestations conformément aux lois et normes internationales relatives aux droits humains ».
Dans son livre « Madame l’ambassadeur », publié aux éditions Tallandier, Sylvie Bermann revient sur ses quarante années vécues comme actrice ou témoin des relations internationales. Elle dresse également un bilan sur l’état des sociétés dans le monde et des gouvernements populistes. Selon elle, « la rationalité économique et politique a laissé place à l’émotion et au populisme. Le mensonge est devenu un mode de gouvernement ».
Sylvie Bermann reviendra sur son parcours qui lui a démontré « que rien n’est jamais acquis » et sur la situation tendue en Chine alors que les habitants demandent plus de liberté.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 30/11/22
COVID : LE RETOUR DES RESTRICTIONS ?
EXPERTS
PR ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis
Auteure de « Les citoyens ont le droit de savoir »
DR PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l’AMUF
CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur »
SOPHIE AURENCHE Rédactrice en chef – « RTL »


105 - COVID : LE RETOUR DES RESTRICTIONS ? – 30/11/22
EXPERTS
PR ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis
Auteure de « Les citoyens ont le droit de savoir »
DR PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l’AMUF
CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur »
SOPHIE AURENCHE Rédactrice en chef – « RTL »
« L'épidémie de Covid-19 repart » a lancé hier la Première ministre devant l'Assemblée nationale. 44.061 cas positifs ont été détectés en moyenne sur une semaine, soit une augmentation de 39 % par rapport à la semaine précédente, selon les données de Santé publique France. Surtout ce rebond se traduit déjà par une hausse de près de 10 % des hospitalisations sur une semaine, de 22 % en soins critiques, et de 400 décès la semaine passée. « Cette nouvelle vague nous le rappelle : le virus n’a pas disparu, l’épidémie frappe encore, tue encore » et ajoute une « pression supplémentaire » dans les hôpitaux. « Vaccinez-vous : cela vous protège, cela protège votre hôpital » a déclaré la cheffe du gouvernement avant de lancer « un appel solennel » au respect des « gestes barrières » et au port du « masque dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuité comme les transports en commun ». Après une brève accalmie, le Covid-19 est de retour, et à un mois de Noël, la situation inquiète d’autant qu’elle risque de mettre à l'épreuve un système de santé en situation très précaire et impacté par les épidémies de bronchiolite et de grippe déjà très actives dans l’Hexagone. L'épidémie de bronchiolite, qui frappe essentiellement les bébés, est en effet d'une ampleur sans précédent depuis une dizaine d'années. Plus de 3 000 enfants de moins de 2 ans ont été hospitalisés pour cette raison la semaine dernière. Le plan blanc a été activé mais dans plusieurs régions les services pédiatriques sont saturés. Ainsi la saturation des hôpitaux d’Ile-de-France a déjà entraîné le transfert de 42 jeunes patients, un record. Dans ce contexte, exécutif et soignants recommandent de « reprendre les habitudes de distanciation sociale » et aux personnes à risque de se faire vacciner. Selon le ministère de la Santé, seuls 21 % des 80 ans et plus et 37 % des 60-79 ans sont aujourd'hui « suffisamment protégés par le vaccin ou une précédente infection ». Les niveaux de vaccinations ne sont aujourd'hui « pas suffisants », a indiqué lors d'un point presse le ministère. Plusieurs groupes d’opposition réclament également la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid, un sujet qui a provoqué des débats houleux la semaine dernière à l’Assemblée lors de l’examen d’une proposition de loi de LFI allant dans ce sens. « J’assume de refuser de faire passer les manoeuvres politiques avant la science » et de « ne pas soutenir des mesures purement démagogiques », a affirmé hier la Première ministre, sans pour autant clore le débat. Le Rassemblement national vient de déposer à son tour une proposition de loi pour les réintégrer, qui pourrait être inscrite à l'ordre du jour de sa niche parlementaire en janvier. Mais la France n'est pas la seule à connaître de fortes tensions autour de la question des soignants non-vaccinés. En Allemagne, où la mesure était discutée depuis sa promulgation, le gouvernement a annoncé récemment qu'il ne souhaitait pas prolonger cette obligation en 2023. En Italie, le nouveau gouvernement dirigé par la leader d’extrême droite, Giorgia Meloni, vient de lever cette obligation vaccinale. Les soignants suspendus peuvent donc réintégrer leur poste. En Grèce, le Conseil d'État a demandé la semaine dernière au gouvernement d'annuler la suspension des personnels de santé non vaccinés, qui réintègreront bientôt leurs structures. En Chine où les confinements s’enchaînent depuis trois ans en l’absence de campagne de vaccination, la colère se fait entendre. Deux jours après des mobilisations contre les restrictions sanitaires et pour plus de libertés inédites depuis 1989, de nouveaux affrontements ont opposé manifestants et forces de l'ordre dans la nuit de mardi à mercredi, à Canton, dans le sud du pays.
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104 - CDLA L’INVITÉ – ALAIN ASPECT – 30/11/22
SCIENCES : L’ALERTE DU PRIX NOBEL– 30/11/22
ALAIN ASPECT
Physicien, prix Nobel de physique 2022
En 1982, Alain Aspect a prouvé que Einstein avait tort grâce à ses découvertes sur l’intrigation quantique, ce qui lui a valu le prix Nobel de physique 2022.
Pourtant en France, la recherche décroche bien qu’elle consacre 49,5 milliards d’euros à la recherche, soit 2,22 % de son PIB. Pour Alain Aspect, le manque de moyen est évident, mais “l'enseignement de la physique dans le secondaire a dérivé depuis l'époque de mes études”, expliquait Alain Aspect dans un entretien au Point.
A ce jour en France, un quart des élèves de classe de troisième n’a pas le niveau attendu en maths à l’issue du collège et en seconde, ils sont 20 à 25 % à ne pas avoir un niveau satisfaisant. Toujours à l’école, les inégalités entre les filles et les garçons se sont creusées. Selon le collectif Maths et Sciences, depuis la réforme du bac en 2019, parmi les élèves recevant plus de 6 heures de cours de maths en terminale, l’effectif des filles a baissé de 61%.
Lors de son discours après avoir reçu le prix Nobel, Alain Aspect a appelé les jeunes à considérer la science comme la solution au sujet du rechauffement climatique. Selon lui, “sans la science, nous ne saurions même pas identifier clairement le problème du changement climatique”.
Alain Aspect reviendra sur son parcours, sur la place importante des sciences dans la lutte contre le réchauffement climatique.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 29/11/22
TRANSPORTS : LA GALÈRE... ET LE CHOC DES TARIFS – 29/11/22
EXPERTS
DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction – « Les Echos »
BRUNO JEUDY Éditorialiste politique
NOÉMIE BERCOFF Spécialiste des questions de mobilité et de transports
Société de conseils EGIS
ERWAN BENEZET Journaliste au service Économie
« Le Parisien – Aujourd’hui en France »


105 - TRANSPORTS : LA GALÈRE... ET LE CHOC DES TARIFS – 29/11/22
EXPERTS
DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction – « Les Echos »
BRUNO JEUDY Éditorialiste politique
NOÉMIE BERCOFF Spécialiste des questions de mobilité et de transports
Société de conseils EGIS
ERWAN BENEZET Journaliste au service Économie
« Le Parisien – Aujourd’hui en France »
« Il croit à fond au train ». Dans une vidéo, postée dimanche sur les réseaux sociaux et reprenant les codes des youtubeurs pour répondre aux questions d’internautes, Emmanuel Macron a dit vouloir doter le pays d’une « grande ambition nationale » : développer un réseau de RER « dans dix métropoles françaises » comme en région parisienne. « C’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie », a lancé le président de la République. Des réseaux de trains express régionaux sur le modèle francilien pour desservir un rayon de 5 à 20 km autour des grandes villes, comme Lille, Lyon, Marseille ou Bordeaux. Les élus disent « chiche », mais encore faut-il que l’Etat les finance. Les présidents de région qui gèrent les transports ont demandé à rencontrer la Première ministre qui sera chargée de « piloter ces grands travaux » pour parler du « nerf de la guerre », l’argent. D’autant qu’en ces temps d’inflation et de crise de l’énergie, les réseaux de transport coûtent déjà bien plus en fonctionnement et les élus ont du mal à boucler leur budget. En Île-de-France, les prix des billets pourraient même flamber à partir du 1er janvier. Dans des documents transmis durant le week-end aux administrateurs d’Île-de-France mobilités, la présidente LR de la région a opté pour le scenario d’un passe Navigo à 90 euros, au lieu de 75,20 euros. Le ticket à l’unité qui coûte aujourd’hui 1,90 euro pourrait passer lui à 2,30 euros. Pour éviter de faire peser sur les usagers l’ensemble des hausses et contenir le prix du passe autour de 80 euros, Valérie Pécresse veut augmenter de la contribution des entreprises qui remboursent la moitié du montant à leurs salariés. Mais la proposition a été rejetée par les sénateurs et l’exécutif. « Le blocage du gouvernement dessine la voie d'un passe Navigo à 90 euros », ce qui serait « socialement inacceptable », a-t-elle écrit. Le bras de fer se poursuit…
Au-delà de la question financière, le développement de l’offre de transports est également impacté par un autre problème : la pénurie de chauffeurs. Bus, car, métros, trains… Il manque des milliers de conducteurs pour assurer un service convenable. Selon la Fédération nationale du transport de voyageurs (FNTV), pas moins de 8000 postes de conducteur d’autocar (chiffre à fin août) sont vacants. L’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), estime de son côté que 3000 à 4000 postes de chauffeurs de métro, tramway et bus ne sont toujours pas pourvus. Pour faire face, les transporteurs proposent primes et formation accélérée mais le métier attire toujours peu. Or, avec la hausse des prix de l’immobilier dans de nombreuses villes, comme à Biarritz, les habitants sont obligés pour des raisons financières de s’éloigner. Ce qui induit des nouveaux problèmes de mobilité.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
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106 - CDLA L’INVITÉ – FRANZ-OLIVIER GIESBERT – 29/11/22
POLITIQUE : « LA BELLE ÉPOQUE » C’EST FINI ? – 29/11/22
FRANZ-OLIVIER GIESBERT
Écrivain, éditorialiste
Auteur de "La belle époque"
Dans le premier volume de son "Histoire intime de la Ve République", Franz-Olivier Giesbert racontait le redressement du pays sous l'impulsion du général de Gaulle, revenu au pouvoir en 1958. Pour ce deuxième tome, Franz-Olivier Giesbert revient sur les années 1970.
Pour lui, l’urgence écologique, la désindustrialisation, la perte de l’autorité et des repères, le chômage, l’immigration... “Tous nos malheurs d'aujourd'hui ont commencé dans les années 70”.
Franz-Olivier Giesbert déplore que la nouvelle génération n’ait pas “ce sentiment très fort que l'avenir est à vous”. Selon lui, “s'il y a un délitement de l’autorité, c’est qu'il y a des lois et tout le monde s’en fiche. On empile les nouvelles réformes mais on est systématiquement dans la communication”.
Franz-Olivier Giesbert reviendra sur cette "belle époque" et sur l'ambiance politique actuelle
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/11/22
CHINE : LA RÉVOLTE QUI INQUIÈTE XI JINPING – 28/11/22
EXPERTS
VALÉRIE NIQUET Spécialiste de l’Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique Auteure de « La Chine en 100 questions »
PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement »
ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter »
AGNÈS GAUDU Cheffe du service Asie - « Courrier International »


105 - CHINE : LA RÉVOLTE QUI INQUIÈTE XI JINPING – 28/11/22
EXPERTS
VALÉRIE NIQUET Spécialiste de l’Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique Auteure de « La Chine en 100 questions »
PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement »
ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter »
AGNÈS GAUDU Cheffe du service Asie - « Courrier International »
Shanghai, Pékin, Wuhan... Des centaines de Chinois, dont de nombreux étudiants, sont descendues dans les rues, ce dimanche, dans plusieurs villes du pays pour dénoncer la politique du zéro Covid imposée par le gouvernement chinois. Une contestation inédite depuis des décennies en Chine, après trois ans de confinements à répétition, avec des slogans hostiles au pouvoir et des appels à la démission de Xi Jinping lancés par les manifestants munis de feuilles blanches pour symboliser la censure. Du jamais vu depuis 1989, lors du mouvement démocratique de la place Tiananmen, écrasé par les chars et dans le sang le 4 juin. Depuis la Chine a connu des mouvements de protestation, mais aucun de cette ampleur. Alors quelles sont les raisons de la colère ? Il y a la reprise épidémique et la politique zéro Covid appliquée de façon drastique dans le pays. Doté d’un vaccin chinois inefficace face à Omicron, Xi Jinping refuse depuis des mois pour des questions idéologiques d’importer des vaccins occidentaux qui permettent aujourd’hui au reste du monde de « vivre avec le virus ». Dès lors sa population, très peu vaccinée, se voit contrainte à des confinements interminables qui deviennent insupportables et conduisent à des drames. Ainsi le suicide par défenestration d'une femme de 55 ans dans la ville confinée de Hohhot, en Mongolie intérieure, a provoqué un tollé car, de l'aveu même des autorités, les restrictions anti-Covid ont entravé l'intervention des secours. Mais c’est surtout l’incendie meurtrier d’un immeuble à Urumqi, la capitale du Xinjiang où un confinement est décrété depuis plus de 100 jours, qui a provoqué cette flambée de colère. Des messages sur les réseaux sociaux affirment que les mesures de confinement ont empêché les pompiers d’arriver plus vite et de sauver les habitants. Dix sont décédés. Partout dans la Chine, cette tragédie a soulevé un vent de révolte et une demande de liberté parmi la population, également impactée par la crise immobilière et le ralentissement de l’économie du pays. Face à ces manifestations historiques, que va faire Xi Jinping ? Si ce lundi à Urumqi et dans la province du Xinjiang, les mesures de restriction ont été un peu allégées, dans les autres villes concernées, les policiers ont remplacé les manifestants dans les rues. La censure semble également à l’oeuvre pour effacer toute trace de la vague de manifestations sur les réseaux sociaux. Le groupe de médias britannique BBC a par ailleurs indiqué dimanche qu’un de ses journalistes, qui couvrait à Shanghai les manifestations, a été arrêté. « Il a été battu et frappé par la police », alors qu'il travaillait en tant que journaliste accrédité dans le pays. Alors que se passe-t-il en Chine ? Jusqu’où peut aller ce mouvement de contestation ? Qu'est devenue « la révolution des parapluies» à Hongkong ? Enfin la contestation contre la guerre en Ukraine est-elle en train de prendre de l’ampleur en Russie avec la colère des mères de soldats ? Depuis plusieurs jours, dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux, mères et femmes de Russes mobilisés demandent à ce que leurs proches combattent dans des conditions dignes. Plusieurs milliers d'entre elles ont également signé une pétition appelant au retrait des troupes de l'armée de Vladimir Poutine en Ukraine.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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104 - CDLA L’INVITÉ – CHRISTIANE LAMBERT – 28/11/22
ALIMENTATION : PRODUITS FRAIS, PRODUITS DE LUXE ? – 28/11/22
CHRISTIANE LAMBERT
Présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles
Alors que les patrons de la grande distribution alertent sur l’inflation, Michel-Edouard Leclerc a même affirmé sur BFM que l'inflation à 6,2% sur un an ne serait "pas que passagère" et s'attend même à un "tsunami" d'inflation.
De son côté, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, estime que ces hausses de prix actuelles sont justifiées et que c'est le seul moyen, avec une grande distribution extrêmement dure sur les prix, de payer correctement les produits des agriculteurs. "On va vers une période d'inflation et de prix élevés", selon elle.
Si l’inflation touche tout le monde, les Français les plus modestes en souffrent plus directement. Depuis que les prix se sont envolés, la grande distribution vend moins de légumes, moins de poissons et moins de produits frais. Aussi, les familles modestes sollicitent de plus en plus les produits "premiers prix", souvent plus sucrés ou plus gras.
Dans un entretien au journal Le Monde le mercredi 2 novembre, les ministres de l'Intérieur et du Travail annoncent vouloir créer un titre de séjour "métiers en tension", pour recruter dans les secteurs en manque de bras. La proposition sera intégrée au projet de loi immigration.
Christiane Lambert reviendra sur les difficultés du monde agricole face au défi climatique et à l'inflation
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 26/11/22
UKRAINE : L’ACHARNEMENT DE POUTINE – 26/11/22
EXPERTS
VICE-AMIRAL MICHEL OLHAGARAY
Ancien commandant de l’école navale
DAPHNÉ BENOIT
Correspondante Défense - « AFP »
Ancienne correspondante au Pentagone
JEAN-MARC FOUR
Editorialiste international - « France-inter »
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI »


105 - UKRAINE : L’ACHARNEMENT DE POUTINE – 26/11/22
EXPERTS
VICE-AMIRAL MICHEL OLHAGARAY
Ancien commandant de l’école navale
DAPHNÉ BENOIT
Correspondante Défense - « AFP »
Ancienne correspondante au Pentagone
JEAN-MARC FOUR
Editorialiste international - « France-inter »
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI »
Jour après jour le bilan humain s'alourdit en Ukraine alors que Vladimir Poutine continue de frapper le pays avec ses missiles. Hier, quinze civils ont été tués et trente-cinq blessés dans un bombardement russe sur Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé une responsable de la ville, d’où les troupes de Moscou se sont retirées récemment. Objectif pour le Kremlin : continuer à affaiblir l'Ukraine en ciblant les infrastructures stratégiques et énergétiques. La Russie veut détruire la résistance ukrainienne en poussant le peuple à souffrir du froid et de la faim, alors que l'hiver s'installe et que la ligne de front se fige. Si Vladimir Poutine cherche avec tant d'insistance à frapper les villes et les civils, c'est qu'après les importants reculs de l'automne, au nord-est comme au sud, l'armée russe n'arrive plus à progresser.
Le chef du Kremlin semble plus seul que jamais. Accueilli, ce mercredi 23 novembre, dans la capitale arménienne, à l'occasion d'un sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective, le président russe entendait démentir son relatif isolement sur la scène internationale et resserrer les liens avec ses alliés et voisins. Mais sa courte visite aura surtout rappelé la faiblesse de la Russie jusque dans son « étranger proche », formule russe qui évoque dire les anciens pays satellites de Moscou.
En conséquence des intenses bombardement que subit l'Ukraine, plus de 6 millions de foyers en Ukraine étaient hier affectés par des coupures d’électricité. À Kiev, comme dans tout le pays, la résilience de la population est forte. Les Ukrainiens sont très solidaires les uns des autres et sont animés par la croyance sans faille que le pays va gagner cette guerre. Ils tiennent le coup malgré les grandes difficultés lié au manque d'électricité, d'eau mais aussi de chauffage. Leur force de caractère dans cette adversité sera primordiale face à la rudesse de l'hiver dans le pays.
Alors qu’ils poursuivent leurs livraisons à l’Ukraine, les États-Unis et les Européens pressent leurs industries d’armement d’augmenter le rythme de leur production. La guerre en Ukraine met en effet les stocks d’armes occidentaux sous pression. A mesure que le conflit dure et s’intensifie, les arsenaux des pays qui soutiennent Kiev militairement se vident, au point d’avoir atteint un niveau critique, y compris aux Etats-Unis. Le Pentagone multiplie les commandes de matériel, mais reconstituer les réserves ne sera pas aisé. Neuf mois après le lancement de l’offensive russe, l’inquiétude grandit sur la capacité des alliés de Kiev à maintenir le rythme de leurs livraisons d’armes, essentielles pour permettre à l’armée ukrainienne de résister aux troupes de Moscou. Mais les soutiens de l'Ukraine doivent aussi impérativement garder des réserves pour eux-mêmes, dans le cas où ils seraient directement impliqués dans un conflit.
Poutine est-il plus isolé que jamais ?
La résilience du peuple ukrainien lui permettra-t-elle de tenir face à l'hiver et aux bombardements russes ?
Combien de temps les Occidentaux peuvent-ils tenir la cadence de leurs livraisons d'armement à l'Ukraine ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 25/11/22
BLACK FRIDAY : LA FOIRE AUX ARNAQUES ?
EXPERTS
FLAVIEN NEUVY
Économiste - Directeur de l’Observatoire Cetelem
PASCALE HÉBEL
Directrice associée chez C-Ways
Spécialiste des questions de consommation
MAUD DESCAMPS
Journaliste en charge de l’économie - « Télématin »
FRÉDÉRIC LENOIR
Philosophe
Auteur de « Le désir, une philosophie »


106 - BLACK FRIDAY : LA FOIRE AUX ARNAQUES ? – 25/11/22
EXPERTS
FLAVIEN NEUVY
Économiste - Directeur de l’Observatoire Cetelem
PASCALE HÉBEL
Directrice associée chez C-Ways
Spécialiste des questions de consommation
MAUD DESCAMPS
Journaliste en charge de l’économie - « Télématin »
FRÉDÉRIC LENOIR
Philosophe
Auteur de « Le désir, une philosophie »
Ça y est, le « Black Friday » est de retour ce vendredi 25 novembre. Importée des États-Unis, cette courte période de « super promotions » est devenue en quelques années un rendez-vous incontournable des consommateurs français à la recherche de bonnes affaires quelques semaines avant Noël. Prix cassés dans les boutiques (physiques ou en ligne), remises croissantes sur le deuxième et troisième article achetés, rabais « exceptionnels »… Les offres semblent alléchantes, en particulier en cette période où chacun s’efforce de soulager son porte-monnaie déjà fortement impacté par l’inflation, mais elles ne le sont pas toujours. L’association de défense des consommateurs UFC- Que Choisir alerte maintenant depuis plusieurs années sur « les nombreuses arnaques et fausses promos du Black Friday ». Elle dénonce notamment le fait que certaines enseignes annoncent des réductions de prix très importantes sans justifier du tarif initial de l’article. Durant cette période, l’association met également en garde les consommateurs sur le nombre d’annonces frauduleuses qui pullulent sur le web, en revêtant les atours du Black Friday pour mieux piéger les internautes. Il faut donc redoubler de vigilance car les escrocs développent des méthodes toujours plus sophistiquées pour soutirer de l’argent à leurs victimes. Ces derniers mois de nombreux clients ont ainsi subi une escroquerie appelée « le spoofing » téléphonique. Le principe est simple : la plupart du temps les escrocs se font passer par un conseiller bancaire afin de vous faire croire que vous êtes victimes de fraude. L'arnaque devient indétectable car sur votre téléphone apparaît le vrai numéro de votre banque, alors qu’ il s'agit bien d'une manipulation illégale. Pour éviter de vous faire avoir, il est conseillé de ne jamais divulguer au téléphone ou par mail ses données bancaires et de ne pas cliquer sur des liens dans des mails suspects. Toutefois, en s'y prenant bien, il est possible de faire des affaires. Une aubaine à un mois à Noël, en particulier en cette période de forte inflation qui impacte durement le pouvoir d’achat des Français. Avec des factures qui gonflent et des produits alimentaires qui flambent, le budget des ménages est de plus en plus serré et certains changent leurs habitudes de consommation. Des clients qui n’y avaient jamais mis les pieds testent notamment des enseignes de hard discount alimentaire comme Aldi, Lidl, Leader Price ou Primaprix. D’autres s’apprêtent à rogner sur les cadeaux de Noël ou se tournent vers le marché du jouet d’occasion. Alors comment faire des affaires et éviter les arnaques pendant le Black Friday ? Qu'est-ce que le « spoofing » téléphonique, cette arnaque à la carte bancaire ? Et face à l’inflation, quelles sont les nouvelles habitudes de consommation des Français ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – VANESSA SCHNEIDER – 25/11/22 (rediff du 11/10/22)
L’UNIVERS IMPITOYABLE DES GRANDES FAMILLES – 11/10/22
VANESSA SCHNEIDER
Grand reporter – « Le Monde »
Coauteure de « Successions : l'argent, le sang et les larmes »
Les journalistes Raphaëlle Bacqué et Vanessa Schneider viennent de publier un livre : "Successions - L'argent, le sang et les larmes", fruit de nombreux mois d’enquête sur les grandes dynasties du capitalisme français.
En France, on compte quelque 6000 entreprises familiales, et le principal danger qui les menace n’est ni l’État ni le chaos de l’économie, mais bien souvent les mésententes entre héritiers. Une entreprise familiale sur deux ne survit pas à son créateur.
Une prophétie se répète d’ailleurs au sein de toutes les familles du monde des affaires et est dans tous les esprits : « La première génération crée, la seconde gère, la troisième tue »
Les deux autrices rappellent que les enjeux ne sont pas toujours les mêmes. « Pour les nouvelles fortunes, comme les Arnault, Bolloré, Decaux, Bouygues ou Pinault, l’enjeu est déjà de réussir la première étape. Pour les vieilles familles, celles dont les marques ont traversé le siècle, comme les Peugeot, les Hermès, les Bettencourt ou les Mulliez, le défi est différent : comment donner aux héritiers l’envie de continuer une aventure lancée plusieurs générations avant eux ? »
Les récits sont universels, expliquent Raphaëlle Bacqué et Vanessa Schneider. « Ils racontent des patriarches, car il s’agit souvent d’hommes, qui observent leurs enfants avec un oeil particulier : celui du patron évaluant le futur manager. »
Dans ces successions, c’est avant tout une affaire de sentiments. Des fratries qui se déchirent comme chez les Bouygues ou les Gallimard, des frères bannis, des fils préférés et d’autres qui ne se sentent pas à la hauteur, comme Arnaud Lagardère, des filles que l’on a écartées.
Les conséquences sont parfois dramatiques et mettent en péril à la fois la solidité d’une famille, mais peuvent mettre en danger un groupe industriel.
Vanessa Schneider reviendra sur ces grandes familles, sur la question de la transmission et sur les enjeux de ces successions.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 24/11/22
LE CHAOS MADE IN CHINA – 24/11/22
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
PIERRE HASKI
Chroniqueur international
« France Inter » et « L’Obs »
ALICE EKMAN
Analyste responsable de l’Asie
Institut des études de sécurité de l’Union européenne
SYLVIE MATELLY
Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques


106 - LE CHAOS MADE IN CHINA – 24/11/22
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
PIERRE HASKI
Chroniqueur international
« France Inter » et « L’Obs »
ALICE EKMAN
Analyste responsable de l’Asie
Institut des études de sécurité de l’Union européenne
SYLVIE MATELLY
Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Le Covid-19 repart en Chine. Le ministère de la Santé a annoncé jeudi un nouveau record du nombre de personnes testées positives en 24 heures, à 31 444 cas locaux - dont 27 517 asymptomatiques. Des chiffres qui peuvent sembler peu élevés au regard des 1,4 milliards d’habitants que compte le pays mais qui suffisent pour que Pékin donne un tour de vis supplémentaire à sa politique zéro Covid, qui n'a jamais cessé d'être appliquée. Le gouvernement vient ainsi de décider de refermer une partie du pays, et notamment sa capitale. Sept mois après les Shanghaïens, c’est en effet au tour des 22 millions de Pékinois de vivre en quasi-confinement dans une ville où sont fermés les « magasins non essentiels », restaurants, salles de sports et sites touristiques. Les cours dans les écoles sont également arrêtés, les étudiants de province sont appelés à rentrer chez eux et les employeurs à mettre 95 % de leurs salariés en télétravail. Des dépistages quotidiens sont également demandés et les personnes testées positives emmenées – de gré ou de force – dans des centres de quarantaine. Tout cela crée un sentiment d'exaspération qui croit de jour en jour. A Canton et Chongqing où les habitants sont soumis à des confinements encore plus sévères, des mini-émeutes ont éclaté ces derniers jours. A Zhengzhou, dans la plus grande usine de fabrication d’iPhone au monde, des centaines de travailleurs ont manifesté leur colère contre leurs conditions de vie, alors que le site a été confiné le mois dernier après l'apparition d'un foyer de Covid-19. Foxconn, qui possède cette usine où travaillent 200 000 employés, a confirmé des « violences ».
Des confinements à répétition qui entraînent aussi des conséquences lourdes pour la deuxième économie de la planète. Vu d'occident, l'usine du monde n'est plus considérée comme un fournisseur fiable alors que les délais de livraison s'allongent. Résultat : les investissements étrangers ont fondu. Et si ces derniers semaines ces mauvais chiffres avaient nourri les rumeurs d'un assouplissement de la politique sanitaire, ces espoirs viennent d’être douchés. Xi Jinping s'en tient de manière « indéfectible » à sa stratégie zéro Covid et pas seulement.
Les dernières semaines ont vu le président chinois durcir ses positions à l’égard de Taïwan, à l'occasion du congrès du Parti communiste chinois puis du G20 qui s'est déroulé à Bali. De quoi inquiéter sur l’île où l’on affirme ne pas vouloir la guerre mais s'y préparer. Le ministre des Affaires étrangères taïwanais craint désormais que Xi Jinping envahisse l'île pour faire oublier ses déboires internes.
Alors que se passe-t-il en Chine ? Pourquoi le pays s'obstine-t-il avec la politique zéro Covid ? Comment l’île de Taïwan se prépare-t-elle à la guerre ? Enfin pourquoi la Chine installe-t-elle des postes de police clandestins en Europe ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – GÉNÉRAL PIERRE DE VILLIERS – 24/11/22
ARMÉES : LA FRANCE N’EST PAS PRÊTE
GÉNÉRAL PIERRE DE VILLIERS
Ancien chef d’état-major des armées
Auteur de « Paroles d'honneur »
Alors que la guerre en Ukraine s’intensifie depuis qu’une nouvelle vague de missiles russes a frappé les infrastructures civiles ukrainiennes, mercredi, plongeant une partie du pays dans l’obscurité et le froid, Marine Le Pen estime qu’il faut arrêter de livrer des canons Caesar à l’Ukraine : “aider l'Ukraine dans la mesure de nos moyens est quelque chose d'honorable mais nous ne pouvons pas le faire au détriment de notre propre sécurité”.
Les armées françaises devraient bénéficier d’un budget de 43,9 milliards d’euros en 2023, soit le deuxième plus important poste de dépenses du gouvernement après l’enseignement scolaire, selon le texte présenté le lundi 26 septembre en conseil des ministres. Mais pour le général Pierre de Villiers, “il va falloir aller bien au-delà des 3 milliards”, et affirme que “les armées françaises n’ont pas aujourd’hui les moyens de cette haute intensité”.
Dans son nouveau livre “Paroles d’honneur”, publié chez Fayard, le général Pierre De Villiers s’interroge sur les attentes de la jeunesse et sur le retour à l’individualisme. Selon lui, “Notre société souffre de plus en plus d’une crise de confiance, qui est en réalité une crise de l’autorité. Il faut le dire : l’obéissance ne va plus de soi et la défiance est la règle”.
Le général Pierre de Villiers reviendra aussi sur les récents évènements qui ont touchés l’Ukraine et sur la capacité de l’armée française à combattre en cas de conflit de haute intensité.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 23/11/22
INFLATION : LA NOUVELLE VIE DES FRANÇAIS – 23/11/22
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
Auteur de « Le grand basculement »
EMMANUEL DUTEIL
Directeur de la rédaction - « L’Usine Nouvelle »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
SANDRA HOIBIAN
Directrice générale du CRÉDOC


105 - INFLATION : LA NOUVELLE VIE DES FRANÇAIS – 23/11/22
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
Auteur de « Le grand basculement »
EMMANUEL DUTEIL
Directeur de la rédaction - « L’Usine Nouvelle »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
SANDRA HOIBIAN
Directrice générale du CRÉDOC
Des conserves de légumes en hausse de 17 %, un café 10 % plus cher, une augmentation semblable pour les féculents, et une explosion du prix des croquettes pour animaux à + 41 %. L'inflation qui a atteint 6,2 % sur un an au mois d'octobre, ne va pas ralentir ces prochains mois selon Michel-Edouard Leclerc, président des Centres E. Leclerc. Pour 2023 « toutes les augmentations sont au-dessus de deux chiffres (…) Si on laisse passer ça, c'est un tsunami ». « On doit se mettre en mode combat pour éviter de taper les Français avec un mur d’inflation. Il n’est pas possible d’accepter des hausses d’anticipation » des industriels a déclaré le patron des magasins E. Leclerc, reconnaissant l’inquiétude et les incertitudes auxquelles ils doivent faire face en matière de dépenses énergétiques. Le pire est-il à venir pour le porte-monnaie des Français ? Le même jour, le ministre de l’Économie s’est montré rassurant sur l’évolution des prix en 2023. « Nous n’aurons pas d’inflation à deux chiffres sur l’ensemble des produits français » l’an prochain, a estimé Bruno Le Maire. « Toute notre politique vise à ce qu’en 2023, l’inflation reflue. Ça reste notre hypothèse centrale de travail », a-t-il ajouté, soulignant que « l’inflation à deux chiffres existe déjà pour les produits alimentaires ». D’après un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) dévoilé le 6 novembre dernier, « certains produits alimentaires ont connu des hausses de prix particulièrement élevées avec par exemple + 60 % pour les huiles, + 22 % pour la farine, + 20 % pour les pâtes et + 16 % pour la volaille » sur un an. L’inflation reste à un niveau « très élevé » et « c’est extraordinairement difficile pour tous nos compatriotes », a reconnu le patron de Bercy. Il a cependant vanté les mérites des dispositifs gouvernementaux visant à limiter cette hausse, en particulier sur l’électricité et le gaz. Une énergie néanmoins toujours plus chère et qui est devenue la grande préoccupation des élus réunis au Salon des maires de France. Le sujet devrait d’ailleurs s’inviter dans les discussions avec le chef de l’Etat qui a prévu une déambulation parmi les stands ce mercredi après-midi. Quand du côté des associations d’aide alimentaire, on tire également la sonnette d’alarme. Ainsi alors que la 38e campagne des Restos du Coeur s’est ouverte mardi, son patron Patrice Douret dit faire face à une « situation jamais connue » avec « une augmentation de 12 % des personnes inscrites et accueillies depuis avril dernier ». Avec la hausse des prix, le nombre de bénéficiaires a gonflé. Parmi eux, on trouve souvent des étudiants, travailleurs pauvres, des familles avec des jeunes enfants. L’aide alimentaire concernerait désormais entre 3,2 et 3,5 millions de personnes. Face à cette situation inquiétante, le gouvernement a annoncé début novembre la création d'un « fonds pour une aide alimentaire durable » de 60 millions d'euros en 2023. Ce mardi, il a dit débloquer une enveloppe de 10 millions d'euros pour l'aide alimentaire aux étudiants. Parallèlement les initiatives se multiplient au niveau local pour venir en aide aux plus démunis. Des villes proposent désormais une mutuelle communale à leurs habitants pour leur permettre un meilleur accès aux soins. Alors les prix vont-ils bondir en 2023 ? Comment lutter contre la montée de la pauvreté ? Quelle est la situation ailleurs en Europe ? Pourquoi l'inflation annuelle dépasse-t-elle les 20 % dans certains pays de l’Est comme en Hongrie (21,1%) ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
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106 - CDLA L’INVITÉ – BERTRAND PICCARD – 23/11/22
COP 27 : ET MAINTENANT ?
BERTRAND PICCARD
PDG de Solar Impulse
La COP 27 à Charm el-Cheikh est parevnue à trouver des négociations. Parmi elles, la compensation par les pays riches des dégâts causés par le changement climatique dans les pays les plus pauvres. Plusieurs ONG ont déjà salué un accord "historique". Aussi, un texte a été adopté sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre. Le texte négocié appelle à une réduction "rapide" des émissions et réaffirme l'objectif de l'accord de Paris de contenir le réchauffement de la planète à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Pourtant, nombreuses ont été les réactions à trouver ces textes peu significatifs. D’abord, le chef de l'ONU a regretté un manque d'ambition pour "drastiquement réduire" les émissions de gaz à effet de serre, pour Frans Timmermans, la vice-président de la Commission européenne, "c'est un pas en avant trop court pour les habitants de la planète. Il ne fournit pas assez d'efforts supplémentaires de la part des principaux émetteurs pour augmenter et accélérer leurs réductions d'émissions", et Agnès Pannier-Runacher a regretté ce dimanche que "l’accord de la COP27 n’est pas aussi ambitieux que nous, Français et Européens, l’aurions souhaité”.
De son côté, Bertrand Piccard affirme que “les projections nous conduisent actuellement à une surchauffe de 2,8°C” et déplore que “la COP 27 n'a clairement rien fait pour nous en protéger”.
Emmanuel Macron se rend aujourd’hui au congrès des maires de France, qui sont plus que jamais soumis à l’inflation à la réponse aux enjeux climatiques.
Bertrand Piccard fera le point sur les accords trouvés lors de la COP 27 et sur l’initiative “Pret à Vôter” qu’il lance afin de proposer une démarche novatrice et fédératrice pour accélérer la transition écologique en France


106 - AGENT DU FISC TUÉ : LA FRANCE FACE À L'ULTRAVIOLENCE ? – 22/11/22
EXPERTS
ALAIN BAUER
Professeur de criminologie – CNAM
LAURENT VALDIGUIÉ
Journaliste - « Marianne »
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
JÉRÔME FOURQUET
Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
« La République pleure l'un des siens », a déclaré ce mardi le ministre des Comptes publics, se disant « révolté » par le meurtre la veille d'un agent lors d’un contrôle fiscal. « Il est révoltant qu'un serviteur de l'État, de la République, des Français puisse être (...) tué parce qu'il fait son travail », a déclaré Gabriel Attal, après s'être entretenu avec les collègues de la victime à Arras, annonçant qu'un hommage lui sera rendu mercredi dans l'ensemble des services fiscaux. Le fonctionnaire de 43 ans a été tué lundi après avoir été séquestré avec une collègue dans le cadre d'un contrôle fiscal chez un brocanteur de Bullecourt dans le Pas-de-Calais, qui s'est ensuite donné la mort. « Cet homme faisait simplement son travail (...) Aujourd'hui, il n'est pas revenu. Il a été tué dans le cadre de ce contrôle fiscal (…) Sa collègue, qui l’accompagnait et qui a été agressée, est heureusement en vie mais elle reste profondément choquée », avait affirmé hier soir le ministre lors d’une séance au Sénat. Le meurtre de cet agent de l’Etat survient au moment où une enquête de l’observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/Sciences po menée auprès des maires évoque leurs inquiétudes face à la montée des tensions avec leurs administrés et entre les citoyens eux-mêmes. « Ce drame innommable » selon les mots du ministre, s'est produit également dans un pays déjà profondément choqué par l’enlèvement et le meurtre ces derniers jours d’une adolescente de 14 ans à Tonneins dans Lot-et-Garonne. Faits divers dramatiques, agressions d’élus, incivilités, injures, menaces… Le pays semble à cran en ces temps de crise. Des violences verbales ou physiques qui ont touché l’année dernière particulièrement les femmes selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). Ce service vient de publier un panorama inédit des violences en France métropolitaine, mesurées à partir de l'enquête Genese qu’il a conduite en 2021. Coups, bousculades, étranglements, viols… « Les femmes cumulent une plus grande diversité de situations violentes, rapportent plus fréquemment les types de violences potentiellement les plus graves et subissent des faits sur des durées et à des fréquences plus élevées que les hommes », pointe l’enquête.
Parallèlement, élus et citoyens s’inquiètent de voir les trafics de stupéfiants, du cannabis aux produits de synthèse, s’étendre dans des villes moyennes jusque-là épargnées mais aussi dans des petites communes et des zones rurales. Malgré la multiplication des opérations de police, la lutte contre des réseaux bien organisés reste difficile. Alors assiste-t-on à une montée de la violence dans la société ? Qui en sont les principales victimes ? Comment lutter contre le trafic de drogues ? Et que se passe-t-il à Mayotte ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 22/11/22
AGENT DU FISC TUÉ : LA FRANCE FACE À L'ULTRAVIOLENCE ? – 22/11/22
EXPERTS
ALAIN BAUER
Professeur de criminologie – CNAM
LAURENT VALDIGUIÉ
Journaliste - « Marianne »
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
JÉRÔME FOURQUET
Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP


106 - CDLA L’INVITÉ – MARLÈNE SCHIAPPA – 22/11/22
LES « RESTOS DU COEUR » DÉBORDÉS…
MARLÈNE SCHIAPPA
Secrétaire d'État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative
Après un rapport alarmant du Secours catholique, publié mi-novembre, sur la paupérisation liée à la crise économique, c'est au tour des Restos du coeur de s'inquiéter. Patrice Douret, le président de l'association fondée par Coluche, alerte sur la situation inédite des bénéficiaires, fragilisés par la crise liée au Covid-19 puis par l'inflation record. « L'arbitrage entre se loger, se chauffer et se nourrir est devenu de plus en plus complexe », assure-t-il dans une interview à franceinfo.
Les Restos du Coeur, lancent aujourd’hui leur 38e campagne annuelle et Patrice Douret lance l’alerte : depuis avril le nombre de bénéficiaire a augmenté de 12 %.
« On constate une augmentation de 25 % de la présence des jeunes enfants de 0 à 3 ans. On compte aussi 15 % de familles supplémentaires, et la proportion de personnes accueillies qui vivent avec moins de la moitié du seuil de pauvreté (soit 551 euros par mois, selon les chiffres de l’Insee) a bondi de 50 à 60 % », explique-t-il au Parisien.
Marlène Schiappa, Secrétaire d'État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative veut « simplifier la vie des associations et valoriser les bénévoles ». Elle a annoncé qu’une consultation publique en ligne sera lancée en décembre, prélude aux futures « Assises nationales de la simplification associative », au printemps 2023. Pour elle, « On noie les associations, et les bénévoles passent beaucoup de temps à remplir des formulaires, au détriment de leur activité. L’État, les collectivités, les organismes de contrôle ont des exigences parfois pesantes ».
Marlène Schiappa reviendra sur ces Assises de la simplification associative et sur les enjeux qui attendent le gouvernement sur la question de l'inflation qui accentue la précarité chez les ménages français.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 21/11/22
IRAN : LA RÉVOLTE S'ÉTEND, LES MOLLAHS S'INQUIÈTENT – 21/11/22
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL
Docteur en géopolitique
Auteur de « Les voies de la puissance »
MARIAM PIRZADEH
Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran
« France 24 »
AZADEH KIAN
Professeure de sociologie – Spécialiste de l’Iran
Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam »
AGNÈS LEVALLOIS
Vice-présidente de l’IREMMO
Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient


105 - IRAN : LA RÉVOLTE S'ÉTEND, LES MOLLAHS S'INQUIÈTENT – 21/11/22
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL
Docteur en géopolitique
Auteur de « Les voies de la puissance »
MARIAM PIRZADEH
Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran
« France 24 »
AZADEH KIAN
Professeure de sociologie – Spécialiste de l’Iran
Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam »
AGNÈS LEVALLOIS
Vice-présidente de l’IREMMO
Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
Plus de deux mois après la mort de Mahsa Amani, le mouvement iranien ne cesse de prendre de l’ampleur, malgré la répression féroce du régime et les balles. Un vent de contestation qui loin de s’éteindre commence à provoquer des dissensions au sein du régime alors que les quelques vidéos tournées par des Iraniens qui nous parviennent ces derniers jours sont stupéfiantes. Ainsi samedi une foule immense a participé aux funérailles d’un enfant de neuf ans, Kian Pirfalak, dont la mort indigne le peuple iranien. Le régime a tenté d’accréditer l’idée qu’il avait été tué par des « terroristes armés » et que l’attaque avait été revendiquée par l’organisation Etat islamique – ce que le groupe djihadiste n’a jamais fait. Mais cette version est réfutée par la mère de la victime. Cette dernière a expliqué que Kian revenait de l'école en voiture avec son père, qui tentait de se frayer un chemin à travers une manifestation, quand des membres des forces de sécurité en civil circulant à moto ont tiré. L’enfant est décédé, son père est grièvement blessé. Cette tragédie est devenue l'un des nouveaux symboles de la répression contre le soulèvement en cours en Iran. Une mobilisation notamment dirigée par les femmes, qui refusent l'obligation du port du voile, qu'elles brandissent en l'air ou qu'elles brûlent, mais aussi par les hommes, tous contestant à l'unisson le régime oppressif de la République islamique des mollahs. En octobre dernier, le journal d'information de la chaîne de télévision d'Etat iranienne avait été piraté et des images du guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei, entouré de flammes, la tête dans un viseur, avaient été diffusées. Lors des funérailles du petit Kian, on a pu entendre la foule scander : « Mort à Khamenei ». Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont également montré ces derniers jours l'ancienne maison de l'ayatollah Ruhollah Khomeini, fondateur de la République islamique d'Iran, en train de brûler, des rues envahies par les contestataires à Khomein, la ville où il est né. Mais trente-trois ans après sa mort, le régime qu’il a mis en place continue de réprimer celles et ceux qui le contestent. Au moins 326 personnes ont été tuées, dont une cinquantaine d’enfants, selon les défenseurs des droits de l’homme, plus de 14.000 autres ont été arrêtées… Mais ces chiffres seraient bien en deçà de la réalité alors que le régime fait tout pour contenir la révolte, sans pour le moment y parvenir. Dans ce contexte, la famille de Cécile Kohler, enseignante française et syndicaliste, détenue en Iran depuis mai dernier, est sortie de son silence pour faire part de son inquiétude. Depuis son arrestation, elle n'a aucun contact avec elle et aucun représentant consulaire français n'a pu la voir. « Est-on sûr qu'elle est en vie alors qu'on ne sait même pas où elle est retenue ? Leur intérêt n'est pas de la tuer et elle est sûrement mieux traitée que les détenus iraniens sur le plan matériel, mais ce traitement est inhumain », a déclaré son père, Pascal Kohler, au quotidien régional DNA. Ses proches ont décidé de s'exprimer publiquement après la diffusion, début octobre, par Téhéran, d'une vidéo présentée comme des « aveux », selon laquelle Cécile Kohler travaillait pour les services secrets français. Paris avait dénoncé une « mise en scène indigne » et évoqué pour la première fois des « otages d'État ». Le Quai d'Orsay avait aussi appelé les Français de passage en Iran à « quitter le pays dans les plus brefs délais compte tenu des risques de détention arbitraire auxquels ils s'exposent ». Plus récemment, Emmanuel Macron a pris la parole lors du sommet du G20 en Indonésie, et a dénoncé les « prises d’otages inadmissibles » de Français par l’Iran. Sept Français sont actuellement détenus en Iran. Parmi eux figurent la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale. Benjamin Brière y est aussi détenu, arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d'emprisonnement pour espionnage, ainsi que Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai dernier. Alors quelle est la situation en Iran ? Quel avenir pour le mouvement de contestation et le régime ? Que sait-on de la situation des Français détenus dans le pays ? Enfin, selon le Washington Post, une nouvelle étape aurait été franchie dans le rapprochement militaire entre Téhéran et Moscou. La Russie va-t-elle bientôt fabriquer elle-même des drones iraniens ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – FRANÇOIS VILLEROY DE GALHAU – 21/11/22
INFLATION : LE PIRE EST À VENIR…
FRANÇOIS VILLEROY DE GALHAU
Gouverneur de la Banque de France
Alors que l'inflation en France avoisine les 6% sur un an, selon les chiffres de l'Insee, les Français ont pourtant l'impression qu'elle est bien plus importante. D'après une enquête de la Banque de France avec l'institut CSA, 96% des ménages assurent ressentir cette hausse des prix. En 2021, ils n'étaient que deux tiers à la constater.
Devenue le premier sujet de préoccupation des Français devant le changement climatique ou encore le chômage, l'inflation serait pour la moitié des Français à plus de 7%. Un constat fait "dans toutes les données d'enquête, quels que soient les périodes et les pays", insiste la Banque de France.
La hausse des prix à la consommation a été forte depuis fin 2021, pour atteindre 6,2 % en France en octobre 2022 selon l’indice des prix à la consommation mesuré par l’Insee. Un tel niveau d’inflation n’avait pas été observé depuis les années 1980.
Ce niveau élevé d’inflation est un enjeu pour les Français dans leur quotidien. C’est aussi un enjeu prioritaire pour la Banque de France et la Banque centrale européenne, dont le mandat est d’assurer la stabilité des prix à moyen terme.
Invité de la matinale de Cnews ce lundi matin, Michel-Edouard Leclerc a estimé que « l'inflation est un impôt pour les Français » et que « toutes les augmentations sont au-dessus de deux chiffres ». Pour le président des Centres E. Leclerc, « Si on n'attaque pas l'inflation à la source, là où les marges se font et là où la concurrence ne se fait pas, cela coûtera très cher pour les Français »
De son côté, le ministre de l’économie Bruno Le Maire était l’invité de franceinfo ce matin. Il a prédit que « Nous n’aurons pas d’inflation à deux chiffres en 2023 ». Pour lui, elle va être « d’un peu plus de 5% sur 2022 mais elle reste la plus faible d’Europe ».
François Villeroy de Galhau reviendra sur les caractéristiques de cette inflation et les leviers de la Banque de France pour la maitriser.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 19/11/22
ŒUFS, RIZ, VOLAILLES… LES NOUVELLES PENURIES !- 19/11/22
EXPERTS
FREDERIC DENHEZ
Journaliste, spécialiste des questions environnementales
MARION GUILLOU
Ancienne présidente de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
PASCALE HÉBEL
Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation
OLIVIA DETROYAT
Journaliste spécialiste des questions économiques et agricoles au Figaro


106 - ŒUFS, RIZ, VOLAILLES… LES NOUVELLES PENURIES !- 19/11/22
EXPERTS
FREDERIC DENHEZ
Journaliste, spécialiste des questions environnementales
MARION GUILLOU
Ancienne présidente de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
PASCALE HÉBEL
Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation
OLIVIA DETROYAT
Journaliste spécialiste des questions économiques et agricoles au Figaro
L'hiver sera rude dans les champs. Entre le réchauffement climatique et la crise énergétique, les difficultés s'accumulent pour l'agriculture. Ce secteur crucial de l'économie française voit ses coûts multiplier par trois ou quatre et ses exploitants alertent sur le risque d'effondrement des filières alimentaires. Réunis lors d'un point presse fin octobre dans le Loiret, des agriculteurs affiliés à la FNSEA ont exprimé leurs inquiétudes sur l'explosion des coûts de l'énergie. La fédération syndicale agricole affirme que l'État "doit apporter des réponses concrètes" pour ne pas mettre en péril la souveraineté alimentaire, en étendant par exemple le bouclier tarifaire à l'ensemble du secteur agricole.
Pendant ce temps, au niveau mondial, c'est le risque d'une pénurie de céréales qui affole avec, pour conséquence, une flambée des prix. Le risque de famine dans les états les plus pauvres est réel, notamment en Afrique. Dans ce contexte, Moscou a accepté in extremis de reconduire l'accord signé cet été sur l'exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire. Un soulagement, pour l'ONU, qui rappelle que la facture des dépenses mondiales d'importations alimentaires a déjà flambé cette année en raison de la guerre.
Le Kremlin entretenait le suspense sur la reconduction de cet accord, négocié sous l'égide de la Turquie. Les céréales peuvent donc aussi servir d'armes lors d'une guerre. La Russie l'a rappelé en sortant brièvement de cet accord, décision prise après une attaque de drones sur ces navires selon le discours officiel. Une manière surtout pour Poutine de faire pression sur ce marché, un véritable « chantage au blé » après le chantage au gaz...
Enfin, l'autre pénurie qui menace la souveraineté alimentaire est celle de l'eau. L'agriculture étant la première activité consommatrice de l' « or bleu »,avec 45 % du total, devant les centrales électriques ou l'industrie. Les agriculteurs essaient donc de faire face aux manques et de s'adapter. Le premier levier d’adaptation se situe au niveau des variétés de plantes et de céréales car certaines sont plus résistantes au stress hydrique. Le sorgho par exemple est une céréale de plus en plus cultivée, y compris dans le nord du pays.
Alors, comment l'Etat peut-il aider l'agriculture face à la crise énergétique ? Vladimir Poutine va-t-il accentuer son chantage sur les céréales ? L'adaptation des agriculteurs face aux manques d'eau sera-t-elle suffisamment rapide et efficace ?
LES EXPERTS :
- Frédéric DENHEZ - Journaliste, spécialiste des questions environnementales
- Marion GUILLOU - Ancienne présidente de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
- Pascale HÉBEL - Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation
- Olivia DETROYAT - Journaliste spécialiste des questions économiques et agricoles au Figaro
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106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 18/11/22
UKRAINE, CORÉE DU NORD : PÉKIN SOMMÉ D'AGIR ! – 18/11/22
EXPERTS
PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France Inter » et « L’Obs »
VALÉRIE NIQUET Spécialiste de l’Asie à la Fondation pour la recherche stratégique
Auteure de « Taïwan face à la Chine »
SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques


105 - UKRAINE, CORÉE DU NORD : PÉKIN SOMMÉ D'AGIR ! – 18/11/22
EXPERTS
PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France Inter » et « L’Obs »
VALÉRIE NIQUET Spécialiste de l’Asie à la Fondation pour la recherche stratégique
Auteure de « Taïwan face à la Chine »
SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance
Auteur de « Le grand basculement »
Après deux ans et demi d'isolement, le leader chinois Xi Jinping a orchestré cette semaine son grand retour sur la scène diplomatique mondiale, enchaînant, au G20 à Bali puis à l'Apec à Bangkok, les entretiens avec les dirigeants des autres puissances. Ainsi jeudi à Bangkok, il a rencontré, pour la première fois en trois ans, le Premier ministre japonais et promis de travailler au réchauffement de la relation entre les deux pays, instable depuis des décennies. Plus tôt dans la semaine, dans le cadre du G20 de Bali, en Indonésie, il avait échangé pendant plus de trois heures avec le président américain, une première depuis l'entrée de Joe Biden à la Maison Blanche où il a notamment été question de la Corée du Nord. Puis, avec Emmanuel Macron qui a tenté de le convaincre d’intervenir auprès de Vladimir Poutine concernant la guerre en Ukraine. Au centre des regards, le président chinois a joué le dialogue avec les Occidentaux, tentant de restaurer la crédibilité de son régime, érodée par des politiques très agressives, et de rassurer les investisseurs. Car si Xi Jinping peut se targuer d'avoir réussi le pari de faire en dix ans de la Chine la deuxième économie mondiale, dotée d'une des armées les plus puissantes au monde, malgré une concentration presque totale des pouvoirs, il doit faire face à une économie en fort ralentissement, notamment en raison de sa politique « zéro Covid ». De plus en plus contestée dans son pays, cette stratégie a fait fuir les investissements étrangers. Et l’annonce des chiffres de la croissance du troisième trimestre, à 3,9 % – légèrement supérieure aux attentes des économistes –, n’a pas suffi à inverser la tendance. Car la Chine demeure aux prises d’une crise immobilière, secteur crucial pour le pays, ainsi qu’à des contrôles et confinements stricts qui ont largement freiné la propagation du Covid mais également paralysé l'activité des entreprises et les dépenses de consommateurs. A l’offensive diplomatiquement, le président chinois n'a toutefois pas fait de véritables concessions. Il a en outre confirmé que Taïwan est une question centrale pour l'Empire du Milieu. Ainsi lors de son entretient avec son homologue américain, Xi Jinping a déclaré lundi que le monde est suffisamment grand pour que leurs deux pays puissent prospérer et se concurrencer, tout en mettant en garde Washington contre le franchissement de la « ligne rouge » sur Taïwan. De son côté, Joe Biden a indiqué ne pas croire que la Chine envisage une invasion « imminente » de Taïwan. Mais dans l’île l’inquiétude gagne. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à redouter que l'agression russe donne des idées à Pékin et certains ont décidé de s’inspirer de la résistance ukrainienne. Le président américain s'est également dit « confiant » que la Chine « ne cherche pas une escalade » de la part de son allié la Corée du Nord, dont les tirs de missiles font craindre un essai nucléaire. Joe Biden a par ailleurs expliqué avoir demandé à son homologue chinois de signifier « clairement » à Pyongyang de ne pas mener d'essai nucléaire, faute de quoi Washington devrait prendre des mesures « défensives ».
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – FABIEN ARCHAMBAULT – 18/11/22
COUPE DU MONDE : PLUS QUE DU FOOT !
FABIEN ARCHAMBAULT
Historien du sport
Auteur de « Coups de sifflet » une histoire du monde en onze matchs chez Flammarion
À la veille du lancement de la Coupe du monde de football au Qatar, l'historien du sport, Fabien Archambault revient sur onze matches historiques ou tombés dans l'oubli. Avec "Coups de sifflet - Une histoire du monde en onze matchs" (Éd. Flammarion), chaque anecdote est un prétexte à découvrir le poids sociétal du football à travers le monde. On y apprend notamment que le foot est devenu une industrie dès l'organisation des premiers matches et des premières compétitions.
Depuis le premier match de foot organisé devant quelques centaines de spectateurs dans le sud de Londres en 1870 jusqu'à la finale de la Coupe du monde à Saint-Denis en 1998, ce livre revisite l'histoire du monde en onze matchs... On y rencontrera un ambassadeur uruguayen et un ancien ouvrier du Forez, des commerçants enrichis de Calcutta et un capitaine de la police politique soviétique, mais aussi un poète italien iconoclaste et des prêtres catholiques vivant en Écosse.
Toutes ces trajectoires footballistiques nous plongent au coeur de l'histoire mondiale d'un long XX siècle, des décolonisations à la guerre froide, des phénomènes d'industrialisation à l'émergence du salariat, de la mondialisation à la sauce britannique aux affrontements généralisés des guerres mondiales.
« Il ne faut pas politiser le sport », a affirmé le président Emmanuel Macron à quelques jours du début de la Coupe du monde. Archives à la clé, l’historien Fabien Archambault décrypte, au contraire, comment le football est devenu un immense terrain de jeu politique.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 17/11/22
MÉDIAS ET POLITIQUE : L’ÈRE DU CLASH PERMANENT – 17/11/22
EXPERTS
DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique
SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra »
CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »


106 - MÉDIAS ET POLITIQUE : L’ÈRE DU CLASH PERMANENT – 17/11/22
EXPERTS
DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique
SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra »
CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
Après les insultes proférées par l’animateur Cyril Hanouna contre le député de La France Insoumise Louis Boyard sur la chaîne C8 jeudi dernier, l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, a estimé hier que « les faits sont susceptibles de justifier l'engagement d'une procédure de sanctions ». Il a donc saisit le rapporteur indépendant, membre du Conseil d'État, à qui il appartiendra désormais d'engager des poursuites et d'instruire le dossier. La semaine dernière, sur le plateau de l'émission «Touche pas à mon poste», Cyril Hanouna a violemment pris à partie le député de la Nupes. Venu pour aborder le sort des 234 migrants recueillis par le navire humanitaire Ocean-Viking, le député du Val-de-Marne a reçu un flot d’injures - « tocard », « espèce d’abruti », « bouffon » , « c’est une merde » - après avoir accusé les « cinq personnes les plus riches » du pays d'« appauvrir l'Afrique », et tenté d’expliquer les agissements de Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal+ et de sa chaîne C8, sur le continent africain. Le lendemain, la présidente des députés LFI a annoncé qu'elle déposait plainte auprès de l'Arcom. Louis Boyard, de son côté, a appelé « solennellement » la présidente de l’Assemblée nationale à ouvrir une commission parlementaire sur « les ingérences de Vincent Bolloré sur les médias qu'il possède », pointant une « tentative d'intimidation ». Dimanche, la présidente de l'Assemblée nationale a estimé la séquence « dégradante pour le débat public et les personnes sur le plateau ». Elle a appelé, à nouveau, à « collectivement s'élever contre cette dérive du débat public et du débat dans les médias ». Au début du mois déjà dans l’hémicycle, Yaël Braun-Pivet avait appelé à la « dignité » des débats « au refus de toute haine et de toute violence, fussent-elles verbales » après avoir annoncé le vote par les députés de la sanction disciplinaire la plus lourde contre l'élu RN Grégoire de Fournas. A savoir la « censure avec exclusion temporaire » de 15 jours, pour avoir lancé « qu’il retourne en Afrique ! » au député LFI Carlos Martens Bilongo, qui est noir, lors de l’intervention de ce dernier sur le sort des migrants bloqués sur l’Ocean-Viking en Méditerranée. « Le libre débat démocratique ne saurait tout permettre, certainement pas l'invective, l'insulte, certainement pas le racisme, quel qu'en soit cible », avait déclaré, l'air grave, Yaël Braun-Pivet depuis le perchoir, avant que ne reprennent les débats. Une violence en politique qui est très marquée outre-Atlantique depuis l'ère Trump et qui a atteint dernièrement des sommets. Aux Etats-Unis où les élections de mi-mandat viennent de se dérouler, la campagne a en effet été rythmée par des agressions verbales mais aussi physiques sans précédent. Fenêtre brisée, homme hurlant avec une arme à la ceinture, menaces de mort quotidiennes, agression au marteau du mari de Nancy Pelosi, la patronne démocrate de la Chambre des représentants… Jamais le climat politique n’avait été aussi agressif et violent, pour autant les électeurs semblent avoir voulu temporiser, en préférant aux candidats trumpistes, des élus démocrates et républicains plutôt centristes.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
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106 - CDLA L’INVITÉ – FRANÇOIS HOLLANDE – 17/11/22
UKRAINE : QUI CROIT ENCORE À LA PAIX ?
FRANÇOIS HOLLANDE
Auteur de « Bouleversements »
François Hollande vient de publier un livre intitulé « Bouleversements, pour comprendre la nouvelle donne mondiale » aux éditions d Stock.
Un projectile « de fabrication russe » est tombé mardi en fin de journée sur Przewodów, une ville polonaise proche de la frontière avec l’Ukraine, causant la mort de deux personnes. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a accusé la Russie, qui dément être à l’origine de cette explosion. Varsovie a appelé sa population au calme alors que les ambassadeurs de l’Otan, dont la Pologne est membre, se réunissent en urgence ce mercredi.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui accusé la Russie d’être responsable de l’incident. Puis s’est ravisé : et a déclaré ce jour "ne pas savoir ce qu'il s'est passé" en Pologne où un missile est tombé mardi, après avoir pourtant soutenu que le projectile était "russe".
la communauté internationale a réagit aussitôt …
Une opération de vérification est en cours probablement avec l’appui de l’Otan, qui explique elle aussi mener des investigations, « en coordination étroite avec la Pologne ». Il est « important que tous les faits soient établis », a commenté le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg.
Le président américain Joe Biden a toutefois pris position ce mercredi, jugeant « improbable » que le missile qui a frappé la Pologne ait été tiré depuis la Russie.
De son côté, la France a appelé « à la plus grande prudence », craignant un risque d’escalade. Dans « Bouleversements », François Hollande dresse un diagnostic inquiétant de l’étiolement des démocraties
Il reviendra sur ces bouleversements et les derniers évènements en Ukraine.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 16/11/22
MISSILE EN POLOGNE : L'OTAN EN ALERTE – 16/11/22
EXPERTS
GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMEROS
Ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême
de la transformation de l’OTAN
ANTHONY BELLANGER
Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »
ELENA VOLOCHINE
Grand reporter– « France 24 »
Ancienne correspondante en Russie
PIERRE HAROCHE
Maître de conférences en sécurité internationale
Université Queen Mary de Londres


105 - MISSILE EN POLOGNE : L'OTAN EN ALERTE – 16/11/22
EXPERTS
GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMEROS
Ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême
de la transformation de l’OTAN
ANTHONY BELLANGER
Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »
ELENA VOLOCHINE
Grand reporter– « France 24 »
Ancienne correspondante en Russie
PIERRE HAROCHE
Maître de conférences en sécurité internationale
Université Queen Mary de Londres
C’est l’évènement que tout le monde redoutait depuis le début de la guerre en Ukraine. Un missile « de fabrication russe » s’est abattu hier sur un pays de l’Otan. L’explosion qui s’est déroulée à 15h40 a causé le mort de deux personnes dans le village polonais de Przewodow, situé à six kilomètres de la frontière ukrainienne au moment où le pays recevait une salve de frappes russes. Que s’est-il passé ? Qui a tiré sur la Pologne ?
Lors d’une conférence de presse, le président polonais Andrzej Duda a considéré, ce mercredi, comme « hautement probable » que le missile a été utilisé par la défense ukrainienne. « Rien n'indique qu'il s'agissait d'une attaque intentionnelle contre la Pologne », a-t-il affirmé à la presse. « C'est probablement un accident malheureux, hélas ». Un point de vue partagé par le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, qui à l'issue d'une réunion d'urgence, a déclaré qu'il n'y avait « pas d'indication d'une attaque délibérée ». « Notre analyse préliminaire suggère que l'incident a été probablement causé par un missile de système ukrainien de défense anti-aérienne tiré pour défendre le territoire ukrainien contre les missiles de croisière russes », a-t-il précisé.
Ce tir intervient alors que les dirigeants des grandes économies mondiales du G20 sont réunis à Bali pour un sommet déjà largement dominé par l'invasion russe de l'Ukraine. Il pourrait en théorie marquer une escalade majeure du conflit, une attaque contre un membre de l'Otan étant considéré comme visant l'ensemble des pays de l'Alliance. Mais la prudence est pour l'instant de mise du côté des Occidentaux, à l’exception de Volodymyr Zelensky qui a directement accusé les Russes qui démentent. Le ministère Russe de la Défense a affirmé qu’aucune des frappes russes lancées hier ne visaient de cibles dans ce secteur.
Depuis quelques jours, la Russie a repris sa campagne intensive de bombardements des installations énergétiques. L’Ukraine a ainsi passé la journée d’hier sous les bombes. 100 missiles été tirés par les Russes dont beaucoup sont tombés sur des centrales électriques. Le but étant de plonger la population dans l'obscurité et le froid. Ce matin Kiev a affirmé avoir réussi à rétablir l’électricité pour 8 millions d’Ukrainiens.
De son côté, l'alliance transatlantique a réaffirmé son soutien « indéfectible » à l'Ukraine, et condamné à nouveau « les attaques de missiles barbares que la Russie a perpétrées mardi contre des villes et des infrastructures civiles ukrainiennes ». Berlin a proposé de soutenir Varsovie avec des patrouilles aériennes après la chute meurtrière d'un missile en Pologne. Parallèlement les exercices militaires se poursuivent dans les pays frontaliers, mais aussi en France.
L’armée française se prépare à un exercice d'ampleur inédite au premier semestre 2023, qui mobilisera jusqu'à 12.000 militaires sur le territoire dans un scénario de conflit majeur contre un État. Y seront notamment déployés les nouveaux blindés Griffon de l'armée de Terre, des chars Leclerc, mais également des systèmes de défense sol-air, des avions de combat ainsi que le porte-avion Charles de Gaulle et deux porte-hélicoptères amphibies.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – JÉRÔME FOURQUET – 16/11/22
FRANÇAIS : LA FIN DE LA VALEUR TRAVAIL ?
JÉRÔME FOURQUET
Directeur département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop
Jérôme Fourquet vient de publier une étude avec Jérémie Peltier pour l’Ifop et la Fondation Jean Jaurès : « Grosse fatigue et épidémie de flemme : quand une partie des Français a mis les pouces ».
Quelle est la thèse ? On sait que la crise sanitaire a fatigué durablement les (ou des) Français : 45% d’entre nous ont moins envie de sortir de chez eux qu’auparavant.
On sait aussi que la période Covid a modifié nos façons de vivre, de consommer et qu’elle a valorisé les loisirs. Mais pour rester dans le cadre d’une chronique économique, elle apporte surtout des résultats stupéfiants sur la démotivation au travail ou (pour faire pédant) sur la perte de centralité du travail.
Il y a 30 ans, 60% des Français disaient que le travail était quelque chose de « très important » dans leur vie.
Aujourd’hui, ils ne sont plus que … 24% à le dire. Aucune autre valeur (la famille, les amis, la religion) n’a connu une évolution aussi forte dans un sens ou un autre. Aucune autre, sauf une : les loisirs, montés en flèche.
En 2008, 2 salariés sur 3 voulaient travailler plus pour gagner plus. Aujourd’hui, 2 sur 3 sont prêts à travailler moins pour avoir plus de temps libre.
Désengagement ou inversion des priorités … L’étude avance en vrac divers éléments : la perte de sens, l’omniprésence des process et des impératifs financiers des entreprises, les open spaces et le flex office.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 15/11/22
QATAR : LE MONDIAL ET LE MALAISE – 15/11/22
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Philippe DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
Alfred DE MONTESQUIOU
Journaliste, réalisateur
Auteur du documentaire « Qatar : au pays des mille et une ruses »
Agnès LEVALLOIS
Spécialiste du Moyen-Orient
Maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)


105 - QATAR : LE MONDIAL ET LE MALAISE – 15/11/22
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Philippe DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
Alfred DE MONTESQUIOU
Journaliste, réalisateur
Auteur du documentaire « Qatar : au pays des mille et une ruses »
Agnès LEVALLOIS
Spécialiste du Moyen-Orient
Maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)
A quelques jours de l’ouverture de la Coupe du monde de football, le 20 novembre prochain, dans le stade d’Al-Khor, au Qatar, un sentiment de malaise gagne de nombreux pays européens, notamment la France. Dans les médias et sur les réseaux sociaux, les appels au boycott n’ont jamais été aussi nombreux et le débat enfle sur l’opportunité ou non de regarder la compétition.
En cause : les conditions de travail infligées aux ouvriers ayant bâti les infrastructures du tournoi. Entre les rémunérations dérisoires et les conditions de survie – sous-alimentation, manque de soins, cadence de travail démesurée – le bilan est terrible. Une enquête menée par le journal britannique The Guardian fait état de près de 6 500 travailleurs étrangers décédés, un nombre sans précédent qui établit son organisation comme la plus meurtrière de l’histoire. A cela s’ajoutent la facture carbone de la compétition avec huit stades climatisés, dont sept sont à ciel ouvert, des avions qui feront office de navettes pour amener les supporters, une consommation d’eau démentielle pour entretenir les pelouses au milieu du désert, mais aussi le traitement des femmes et des personnes LGBT + et les soupçons d’achat de voix, en 2010, lors du vote de la Fédération internationale de football (FIFA).
A quelques jours du coup d’envoi, l’heure n’est pas à la fête. La plupart des villes du pays ont renoncé à toute retransmission à grande échelle et de nombreux fans de football s’interrogent sur l’attitude à adopter : faut-il boycotter pour « faire passer un message » ou se rendre au Qatar pour « voir par soi-même » ? Ce week-end, plusieurs groupes de supporters, ont tranché, affichant dans les stades, en France et en Allemagne, leur position contre le Qatar, banderoles à l’appui. Quand du côté des équipes, là aussi, la Coupe du monde n’a pas fini de générer crispations et débat.
Ainsi, les joueurs du Danemark avaient annoncé porter un maillot d'entraînement floqué de l'inscription Humain rights for all (droits humains pour tous). Mais la FIFA (qui organise la Coupe du monde) a refusé cette requête. Les joueurs allemands ont, eux, débarqué hier à Doha dans un avion repeint pour l'occasion. Sur le fuselage, on pouvait lire l'inscription Diversity wins (la diversité gagne). Les jours des Pays-Bas et de l'Angleterre ont indiqué qu’ils iront jeudi à la rencontre des travailleurs migrants qui ont participé à l'organisation de cette Coupe du monde. Les Bleus ont aussi décidé de faire « quelque chose » pour défendre les droits humains a expliqué le capitaine de l'équipe de France, avant de s'envoler pour le Qatar.
Néanmoins, malgré la pression médiatique et citoyenne actuelle, aucune sélection n’a renoncé au Mondial pour protester contre le non-respect des droits humains au Qatar. Point de boycott n’ont plus du côté de l’Elysée. Le président de la République Emmanuel Macron a fait savoir qu’il se rendra au Qatar si les Bleus arrivent en finale ou en demi-finales. Il y a quatre ans, lors de la Coupe du Monde en Russie, le chef de l’Etat avait conditionné sa venue à la même condition.
Derrière ce moment de crispation dans l'Hexagone, il y a toutefois cinquante années d’histoire partagée entre la France et le Qatar : contrats gaziers, accord de défense, vente d’armes, investissements immobiliers, rachat du PSG et entrée au capital des fleurons du CAC 40 comme Vinci, Total, Suez ou Airbus. La France est le deuxième pays européen dans lequel le Qatar investit le plus, à égalité avec l’Allemagne et derrière le Royaume-Uni.
Alors faut-il boycotter la Coupe du monde de football ? Pourquoi le Qatar est-il déjà champion des critiques ? Quels sont les liens économiques entre la France et le Qatar ? Quel est l’état des relations diplomatiques entre Paris et Doha ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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106 - CDLA L’INVITÉ – AYMERIC CARON – 15/11/22
UN DÉPUTÉ CONTRE LA CORRIDA – 15/11/22
AYMERIC CARON
Député NUPES et président REV
Interdire la corrida. Une proposition de loi en ce sens arrive en Commission des lois demain et sera examinée à l'Assemblée nationale le 24 novembre lors de la niche parlementaire de La France insoumise (LFI). Elle est portée par le député insoumis de Paris Aymeric Caron. L'ancien journaliste est connu pour son engagement antispéciste, c'est-à-dire contre l'exploitation et les formes de maltraitance animales.
Actuellement, le code pénal réprime les actes de cruauté envers les animaux mais fait une exception pour les traditions locales ininterrompues comme la corrida.
L'interdire, c'est se heurter aux aficionados attachés à cette coutume locale. Au Parlement, les écologistes ont essayé par deux fois, en 2013 et 2021, sans succès.
Aymeric Caron compte néanmoins s'appuyer sur un "point de vue qui est partagé par une majorité des Français", comme il l'expliquait cet été. Les chiffres sont en effet sans appel. Selon un sondage de l'Ifop réalisé en février dernier pour la fondation 30 millions d'amis, 77% des Français sont favorables à l'interdiction de la corrida. Sans surprise, la tendance s'inverse dans les villes de tradition taurine (Arles, Bayonne, Béziers, Dax, Mont-de-Marsan, Nîmes et Vic-Fezensac) : 72% des habitants se prononcent pour le maintien de la corrida, selon un sondage réalisé par l'Ifop et Sud Radio en juin dernier.
Pour faire passer son texte, Aymeric Caron espère rassembler largement. Au-delà de la gauche donc. Sa proposition de loi se veut ainsi transpartisane. Les différentes formations politiques de l'Assemblée nationale ne parlent pas d'une seule voix sur le sujet. Au Rassemblement national, plusieurs députés devraient voter le texte d'Aymeric Caron.
Le gouvernement n'a pas encore dévoilé le ministre qu'il choisirait pour défendre la position de l'exécutif. Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, défenseur des pro-corrida, s'est porté volontaire.
Aymeric Caron nous expliquera sa proposition de loi et reviendra sur son combat pour les droits des animaux.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 14/11/22
À KHERSON COMME AU G20… MOSCOU NE RÉPOND PLUS – 14/11/22
EXPERTS
Alain BAUER
Professeur de criminologie - CNAM
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale - « France 24 »
ANNIE DAUBENTON
Journaliste-essayiste
Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance »
LUKAS AUBIN
Directeur de recherche à l’IRIS
Auteur de « Géopolitique de la Russie »


105 - À KHERSON COMME AU G20… MOSCOU NE RÉPOND PLUS – 14/11/22
EXPERTS
Alain BAUER
Professeur de criminologie - CNAM
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale - « France 24 »
ANNIE DAUBENTON
Journaliste-essayiste
Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance »
LUKAS AUBIN
Directeur de recherche à l’IRIS
Auteur de « Géopolitique de la Russie »
Après huit longs mois d’occupation russe, Kherson, ville clé du Sud de l’Ukraine, respire à nouveau. En dépit du manque d'eau et d'électricité, les habitants ne cessent de célébrer l'arrivée de l'armée ukrainienne le 11 novembre dernier, heureux de fêter leur libération sans que la ville ait été meurtrie par des combats de rue interminables, comme à Marioupol. Car contrairement à ce que craignaient les autorités de Kiev, les forces russes ne semblent pas avoir laissé derrière elles une ville remplie de mines ou en proie à des snipers en civils. À tel point que le président ukrainien a décidé d’y effectuer ce lundi une visite surprise. Depuis Kherson, Volodymyr Zelensky a chanté l’hymne national ukrainien et assuré qu’ « il est impossible de tuer l'Ukraine ». Il s’est également dit « prêt pour la paix, la paix pour tout notre pays ».
Mais si l’ambiance festive domine à Kherson, de l’autre côté de la frontière, pour l’instant, Vladimir Poutine s’est muré dans un silence total. Le président russe a choisi de ne pas se rendre au sommet du G20 qui se tient à partir de ce mardi à Bali et le Kremlin campe sur ses positions. En réaction à la visite de Volodymyr Zelensky dans la ville libérée, Moscou s’est contentée de rappeler que Kherson appartenait toujours à la Russie. En effet, selon le point de vue de Vladimir Poutine, Kherson et le reste de sa région sont officiellement des territoires de la Russie depuis le 30 septembre dernier, suite aux référendums d’annexions mis en place dans cette région ainsi que dans celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia. Et ce malgré la condamnation de manière quasi unanime par la communauté internationale de la démarche russe, jugée « frauduleuse ».
Que va faire Vladimir Poutine qui proclamait en septembre dernier Kherson « russe pour toujours » ? Si ces derniers jours le chef du Kremlin s’est fait très discret, le patron des mercenaires du groupe Wagner lui sort de l’ombre. Ouverture d’un premier bureau Wagner à Saint-Petersbourg, publication de vidéos-choc, propos critiques sur l’opération spéciale en Ukraine… il ne se passe plus une semaine sans que celui qui est surnommé le « cuisinier de Poutine » ne se fasse entendre. L’oligarque qui a récemment reconnu être le fondateur de cette société militaire privée, semble de plus en plus intéressé par une plateforme politique et s'affirme comme un chef de guerre face à l'incurie des généraux russes.
Alors jusqu’où ira le très ambitieux Prigojine ? Vladimir Poutine est-il très affaibli en Russie ? Et que va décider la Chine ? Après une rencontre ce lundi entre Joe Biden et son homologue chinois, Xi Jinping à la veille du sommet du G20, la Maison-Blanche a fait savoir qu’ils se sont mis d’accord sur leur « opposition » à tout recours à l’arme nucléaire en Ukraine.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
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104 - CDLA L’INVITÉ – LUC FERRY – 14/11/22
LAÏCITÉ : L’ALERTE D’UN ANCIEN MINISTRE – 14/11/22
LUC FERRY
Philosophe
Ancien ministre de l’Éducation nationale
Le chiffre est record. En octobre dernier, 720 signalements pour atteintes à la laïcité ont été recensés, selon le ministère de l'Éducation.
Un chiffre en hausse de 130 % par rapport à septembre, où 313 incidents avaient été recensés dans les écoles, collèges et lycées. Une forte part de ces incidents (40 %) concerne « le port de signes et tenues » religieux, contre 54 % en septembre, a précisé le ministère dans un communiqué. Ils concernent « principalement les espaces et temps d'activités hors de la classe » et sont toujours de loin la première cause de signalements.
Une note des services de l'État a pointé, mi-octobre, la « multiplication » des atteintes à la laïcité. Elle complétait une alerte déjà émise fin août, qui accusait la « mouvance islamiste » de remettre « en cause le principe de laïcité à l'école » en s'appuyant sur les réseaux sociaux, notamment Twitter ou TikTok. Pap Ndiaye a donné « trois explications » à cette forte hausse, dans l'émission Quotidien sur TMC : la viralité des vidéos TikTok, « l'anniversaire de l'assassinat de Samuel Paty », le professeur d'histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 par un jeune radicalisé, et le fait que l'on « encourage très fortement les chefs d'établissement à faire remonter tous les signalements ».
Face à la hausse des atteintes à la laïcité, le ministère a envoyé mercredi aux recteurs d'académie une circulaire, qui sera publiée jeudi au Bulletin officiel. Elle prévoit un plan en quatre axes pour renforcer l'accompagnement des chefs d'établissement et mieux les protéger, détaillé dans une circulaire publiée au Bulletin officiel.
Luc Ferry reviendra sur le principe de laïcité et ses atteintes.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 12/11/22
INFLATION : ON N’A ENCORE RIEN VU ? – 12/11/22
EXPERTS
GAËLLE MACKE
Directrice déléguée de la rédaction – « Challenges »
ÉLIE COHEN
Économiste
Auteur de « Souveraineté Industrielle »
FANNY GUINOCHET
Éditorialiste – « France Info » et « La Tribune »
PASCALE HEBEL
Directrice associée chez C-WAYS
Spécialiste des questions de consommation


105 - INFLATION : ON N’A ENCORE RIEN VU ? – 12/11/22
EXPERTS
GAËLLE MACKE
Directrice déléguée de la rédaction – « Challenges »
ÉLIE COHEN
Économiste
Auteur de « Souveraineté Industrielle »
FANNY GUINOCHET
Éditorialiste – « France Info » et « La Tribune »
PASCALE HEBEL
Directrice associée chez C-WAYS
Spécialiste des questions de consommation
« On va vers un tsunami ». Ce commentaire de Michel-Edouard Leclerc sur l'inflation n'est pas passé inaperçu cette semaine, il a même affolé. Car le tsunami en question, celui des prix, déferlerait en 2023 sur la France selon la patron des magasins E.Leclerc. L’inflation en France, pourtant moins forte que chez nos voisins européens, se fait déjà ressentir depuis plusieurs semaines. En octobre, les prix alimentaires avaient déjà augmenté en moyenne de 11,8 % sur un an. Chiffrée actuellement à 6,2 %, l'inflation pourrait, selon le chef d'entreprise, passer le cap des 10 % début 2023.
« Arrêtons de jouer avec les peurs des Français » a répondu Bruno le Maire. Le ministre de l'économie estime au contraire que l'inflation refluera l'an prochain. Une passe d'armes qui intervient alors que les stations service sont prises d'assaut. Les ristournes du gouvernement et de TotalEnergies prennent fin ce 15 novembre au soir et le portefeuille des automobilistes va donc en prendre un coup. Et si le froid apparaît cet hiver, c'est aussi le prix pour se chauffer qui risque de flamber fortement. Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un chèque énergie exceptionnel de 100 ou 200 euros pour les Français se chauffant au fioul. Un ensemble de symptômes d'une crise inflationniste qui pourrait déboucher sur une crise sociale En Grèce, la contestation s'étend actuellement, entre manifestations massives et grève générale.
Dans l'Hexagone, ce sont les salariés de la RATP qui se sont fait entendre ce jeudi avec une grève importante. La revalorisation du travail est en question, l'exigence d'une indexation des salaires sur l'inflation surtout. En France comme au Royaume-Uni, les travailleurs constatent qu'ils n'arrivent plus à vivre de leur travail.
Pendant ce temps-là, à Fessenheim en Alsace, la centrale nucléaire est à l'arrêt depuis 2020 et divise encore les habitants de la région. Certains estiment que celle-ci aurait été bien utile dans le contexte actuel...
Alors, allons-nous vraiment vers un « tsunami » des prix comme l'annonce Michel-Edouard Leclerc ? Devons-nous indexer les salaires sur l'inflation ? La crise énergétique doit-elle nous faire revoir notre position sur le nucléaire ?
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106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 11/11/22
KHERSON : LA DÉFAITE QUI CHANGE TOUT ? – 11/11/22
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
TATIANA KASTOUÉVA-JEAN
Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI
Institut Français des Relations Internationales
ANNIE DAUBENTON
Journaliste-essayiste
Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance »
GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART
Ancien directeur du renseignement militaire
Ex-commandant des opérations spéciales


105 - KHERSON : LA DÉFAITE QUI CHANGE TOUT ? – 11/11/22
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
TATIANA KASTOUÉVA-JEAN
Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI
Institut Français des Relations Internationales
ANNIE DAUBENTON
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GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART
Ancien directeur du renseignement militaire
Ex-commandant des opérations spéciales
Une victoire jugée « importante ». Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a salué cette après-midi la reprise de Kherson, ville du sud de l'Ukraine. Le drapeau bleu et jaune a même été hissé après le départ des troupes russes depuis mercredi. Un nouveau revers pour Moscou. Kherson était la seule capitale régionale a avoir été conquise depuis le début du conflit.
Les troupes russes ont quitté toute la rive droite du Dniepr pour se replier de l'autre côté du fleuve. Mais la méfiance reste de rigueur côté ukrainien car le plan de l'état-major russe, et ses possibles pièges, restent inconnus. « Il est impossible de croire les paroles des Russes. Avec eux il faut être prêts à tout », abonde la ministre adjointe de la Défense ukrainienne, Hanna Malyar. Pour l'heure, le Kremlin n’a, lui, fait aucun commentaire.
Au vu de ces défaites à répétition, la perspective d’une victoire de Moscou est plus éloignée que jamais. Et les difficultés de l'armée sautent aujourd'hui au yeux de la population russe. Les vidéos de mauvais traitements des soldats se diffusent à grande vitesse et la révolte de leurs mères comme de leurs épouses pourraient peser lourd dans l'opinion publique.
L'économie russe est de son côté durement fragilisée par les sanctions occidentales. Même si la résistance de l'économie russe est impressionnnate, n'affichant une chute du PIB que de 3,4% cette année (contre 8,5% prévu par le FMI), tout porte à croire que l'impact des sanctions va s'accentuer dans les prochains trimestres.
Pendant ce temps, en France, l'armée fait des exercices de simulation de batailles de guerre. Au vu d'un contexte international sous haute tension, les soldats français doivent être apte à faire face. Des entrainements grandeur nature qui impliquent plusieurs centaines de militaires.
Alors, comment analyser le retrait des troupes russes de la ville de Kherson ? L'opinion publique russe pourrait-elle prochainement se retourner contre Poutine ? L'armée française pourrait-elle bientôt se retrouver actrice de ce conflit ?
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106 - CDLA L’INVITÉ – JACQUES SÉGUÉLA – 11/11/22
JACQUES SÉGUÉLA Publicitaire
Auteur de « 90 ans d'Amour »
Jacques Séguéla reviendra son parcours pour nous faire comprendre les liens si intimes, si vrais, si définitifs qu’il a noués avec tous les plus grands patrons des groupes français et internationaux, des Citroën, Bic et Trigano aux nouveaux géants mondiaux, mais aussi et surtout avec Jacques Prévert, François Mitterrand, Nicolas Sarkozy, Bernard Tapie, Romy Schneider, l’abbé Pierre, Emmanuel Macron, Simone Veil, César, Picasso et tant d’autres.
Pour lui, la pub n’est pas un métier de créatifs mais d’accoucheurs : mettre au monde, faire apparaître ce qui existe déjà par une phrase, une image, ouvrant la perspective du rêve, pour passer un message, comme une évidence et qui fait mouche. Il est finalement l’un de nos plus grands contemporains, un acteur et un témoin incroyable de cette formidable époque…
Ce n’est pas un livre, c’est une rencontre. « Je crois aux rencontres, écrit Jacques Séguéla…. Elles sont les carrefours des routes de notre vie, à la condition expresse de nous entraîner, de nous emmener sur les chemins de traverse. » …
106 - CDLA – VOS QUESTIONS SMS – 10/11/22
MIGRANTS : C'EST LA CRISE ENTRE PARIS ET ROME... – 10/11/22
EXPERTS
JEAN-DOMINIQUE GIULIANI
Président de la Fondation Robert Schuman
Auteur de « Européen sans complexe »
MARC LAZAR
Professeur d'histoire et de sociologie - Sciences Po
Spécialiste de l’Italie
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
ANNA BONALUME
Journaliste franco-italienne
Auteure de « Un mois avec un populiste »


105 - MIGRANTS : C'EST LA CRISE ENTRE PARIS ET ROME... – 10/11/22
EXPERTS
JEAN-DOMINIQUE GIULIANI
Président de la Fondation Robert Schuman
Auteur de « Européen sans complexe »
MARC LAZAR
Professeur d'histoire et de sociologie - Sciences Po
Spécialiste de l’Italie
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
ANNA BONALUME
Journaliste franco-italienne
Auteure de « Un mois avec un populiste »
Bloqué en Méditerranée avec 234 migrants à bord et objet d’un bras de fer entre la France et l’Italie, le navire humanitaire Ocean Viking va finalement pouvoir accoster ce vendredi à Toulon, a annoncé le ministre de l’Intérieur à l’issue du Conseil des ministres. Dénonçant un « choix incompréhensible » de l’Italie de ne pas proposer de port d’accueil au bateau ainsi qu’un « manque d’humanité et de professionnalisme » de la part de Rome, Gérald Darmanin a ajouté qu’« un tiers » de ses occupants seraient relocalisés en France. Un peu plus tôt, l’évacuation vers l’hôpital de Bastia de trois personnes avait déjà été annoncée. Selon l’ONG SOS Méditerranée, qui affrète le bateau humanitaire, il s’agit de trois migrants qui « sont dans un état de santé grave et ont besoin d’une prise en charge hospitalière ». L’Ocean Viking est l’un des quatre navires ambulances ayant secouru des migrants, pour certains il y a presque trois semaines, entre la Libye et l’Italie, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe sur des embarcations de fortune. Trois d’entre eux ont obtenu l'autorisation ces derniers jours d'accoster dans des ports italiens. Mais Rome n'a autorisé dans un premier temps qu'une partie des rescapés à descendre à quai, essentiellement les femmes et les enfants, au grand dam des organisations humanitaires qui ont dû mener d'âpres négociations avec le gouvernement italien pour parvenir à débarquer l’ensemble des passagers. L'Ocean Viking, en revanche, n'a pas reçu le feu vert de l’Italie, à côté de laquelle il naviguait encore mardi et les services de la nouvelle Première ministre d'extrême droite Giorgia Meloni avaient fait savoir qu'elle remerciait la France, qui, selon elle, acceptait d'accueillir le navire dans l'un de ses ports. Dans la foulée la tension était montée d’un cran entre Paris et Rome. Les autorités françaises opposant un démenti et dénonçant le « comportement inacceptable » de leurs homologues italiennes, « contraire au droit de la mer et à l'esprit de solidarité européenne ». Bruxelles, de son côté, avait appelé au débarquement immédiat de tous les migrants. Finalement la France a décidé d’accueillir vendredi le navire à Toulon « à titre exceptionnel ». Mais quatre ans presque jour pour jour après l’Aquarius, la question de l’accueil des migrants oppose de nouveau la France et l’Italie, dont le gouvernement est une nouvelle fois dirigé par une coalition nationaliste. Pour Matteo Salvini hier comme pour Giorgia Meloni aujourd’hui, il s’agit de pousser l’Europe à plus de solidarité avec Rome mais aussi de donner des gages à leurs électeurs sur la question de l’immigration, thème de prédilection de l'extrême droite dans le pays. En France, cette question de l’accueil divise également la classe politique. Si la Nupes estime qu’il y avait urgence à venir en aide à ces personnes rescapées et presse depuis plusieurs jours Emmanuel Macron à accueillir le navire, les Républicains et le Rassemblement national y sont opposés. Marine le Pen s'est fendue ce jeudi d'un tweet pour dénoncer un « signal dramatique de laxisme » : « Avec cette décision, [Emmanuel Macron] ne peut plus faire croire à personne qu'il souhaite mettre fin à l'immigration massive et anarchique. » « Ce serait une faute, une erreur » d’accueillir ce bateau dans un port français, avait estimé Éric Ciotti sur Radio J hier. « Ce serait donner un signe pour les passeurs qui exploitent la détresse humaine », a-t-il ajouté, soucieux de « sauver » les personnes à bord, mais qui devront selon lui ensuite être reconduites à leur point de départ. Le président du groupe Modem à l’Assemblée, Jean-Paul Mattei, s’était lui dit prêt à « regarder avec une certaine ouverture d’esprit » la proposition du président de l’exécutif corse Gilles d’accueillir l’Ocean Viking sur l’île de Beauté. « À cas exceptionnel, condition exceptionnelle », avait-il ajouté. Un point de vue qui ne satisfait pas en revanche la gauche. « Il est grand temps que l’Europe mette en place une vraie politique. On ne peut pas, au cas par cas, se dire, ’qui va le faire’ », avait déclaré la député socialiste Christine Pirès-Beaune.
Alors que prévoit le droit européen ? Que se passe-t-il en méditerranée ? Immigration, Europe… Que veut faire Giorgia Meloni ? Et quelle est la situation à bord du navire Ocean Viking ? Enfin comment s’organise l’accueil des migrants en France ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – ADELAÏDE DE CLERMONT-TONNERRE – 10/11/22
THE CROWN : LA SAISON 5 FAIT TREMBLER BUCKINGHAM
ADELAÏDE DE CLERMONT-TONNERRE
Journaliste, écrivaine
Directrice de la rédaction de « Point de Vue »
La très attendue saison 5 de "The Crown", série inspirée de l'histoire de la famille royale britannique, irrite déjà les Windsor avant même sa mise en ligne sur Netflix. La presse anglaise raconte qu’ils sont en colère contre cette fiction, qui nuirait à leur image, et qui prendrait des libertés avec la réalité. La saison 5 de "The Crown" se concentrera sur les années 1990, une décennie qui fut particulièrement mouvementée pour Elizabeth II et son entourage.
Biographes de la famille royale et commentateurs critiquent d’ores et déjà vivement la nouvelle saison de The Crown, qui sortira deux mois après le décès de la reine Élizabeth II. Les nouveaux épisodes sont accusés de comporter de multiples erreurs et de nuire à la réputation de Charles, alors prince de Galles mais désormais roi.
Selon la presse britannique, la nouvelle salves d’épisodes va dépeindre Charles complotant pour évincer la reine alors qu’il était prince de Galles. Elle dépeindrait, croit savoir la presse, des conversations dans lesquelles Charles fait pression sur John Major pour forcer l’abdication de sa mère.
L’entourage de l’ancien Premier Ministre conservateur, au pouvoir de 1990 à 1997, a publié un communiqué pour affirmer que ce n’était que de "la fiction, pure et simple". "Il n’y a jamais eu de discussion entre Sir John et le Prince de Galles à propos d’une abdication de la reine Élizabeth II", précise le communiqué.
John Major n’a "en aucune manière" coopéré avec The Crown. "Il n’a pas été approché pour vérifier factuellement le script » de la série, selon ce même communiqué. Si les scènes décrites par la presse sont diffusées, "elles ne devraient pas être vues autrement qu’une fiction dommageable et malveillante". Cela serait "un tonneau d’absurdités colporté pour avoir un maximum d’impact dramatique, complètement faux".
Adelaïde de Clermont-Tonnerre reviendra sur cette saison 5 et comment cette dernière saison ébranle les britanniques.
106 - CDLA – VOS QUESTIONS SMS – 09/11/22
BIDEN, TRUMP, DeSANTIS : LES SURPRISES DU SCRUTIN ! – 09/11/22
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
CORENTIN SELLIN
Historien, spécialiste des États-Unis
Chroniqueur - « Les Jours »
TAMARA BOUSSAC
Maîtresse de conférences en études nord-américaines
Paris 1-Panthéon Sorbonne
MARIE-CÉCILE NAVES
Politologue, directrice de recherche à l’IRIS
Spécialiste des États-Unis


105 - BIDEN, TRUMP, DeSANTIS : LES SURPRISES DU SCRUTIN ! – 09/11/22
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
CORENTIN SELLIN
Historien, spécialiste des États-Unis
Chroniqueur - « Les Jours »
TAMARA BOUSSAC
Maîtresse de conférences en études nord-américaines
Paris 1-Panthéon Sorbonne
MARIE-CÉCILE NAVES
Politologue, directrice de recherche à l’IRIS
Spécialiste des États-Unis
Il n’y a finalement pas eu de vague rouge aux Etats-Unis comme le prédisaient certains sondages et Donald Trump. L’ancien président républicain s’est montré triomphaliste en début de soirée, mais ses accents victorieux ont été démentis dans la nuit par les résultats de ces élections de mi-mandat. Les républicains sont donnés en tête à la Chambre des représentants mais la bataille semble très serrée au Sénat. Plus ennuyeux encore pour Donald Trump : la large victoire en Floride de Ron DeSantis son rival potentiel dans la course à la présidentielle américaine. A 44 ans, l'étoile montante du parti conservateur voit sa stature nationale confirmée. Il pourrait faire de ces Midterms une rampe de lancement pour l’investiture républicaine en vue de l’élection de 2024. D’autant que des voix s’élèvent chez les républicains pour critiquer la ligne du parti qui suivrait trop celle de Donald Trump alors que plusieurs états clés comme la Pennsylvanie, que les sondages voyaient acquis à des proches de Trump, ont finalement été remportés par les démocrates. A cette heure, le suspense reste entier pour le contrôle du Sénat. Cinq sièges restent à attribuer dont ceux de la Géorgie et de l’Arizona. Deux Etats où Joe Biden l’a emporté de très peu de voix il y a deux ans et où des contestations pourraient être déposées par les candidats trumpistes. Kari Lake, la prétendante au poste de gouverneur de l’Arizona, avait ces derniers jours répondu à CNN qui lui avait demandé si elle accepterait le résultat du vote : « Je vais gagner l'élection, c'est le résultat que j'accepterai ». Présentée par les médias comme la possible colistière à l’élection présidentielle de 2024 d’un Donald Trump de nouveau en campagne, elle a déjà mis a mis en cause les incidents techniques qui ont affecté un tiers des bureaux de vote. Alors à quoi faut-il s’attendre maintenant ? Comment analyser ces résultats ? Que va-t-il se passer si le Sénat reste démocrate avec une chambre dominée par les républicains ? Quelles conséquences par exemple pour la guerre en Ukraine ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ - CYRIL DION – 09/11/22
ÉCOLOGISTES : LE CHOIX DE LA DÉSOBÉISSANCE
CYRIL DION
Écrivain, réalisateur et militant écologiste
Auteur d’une série de trois documentaires intitulée « Un monde nouveau » diffusée dès mardi 15 novembre sur Arte. Un Monde Nouveau est une série de 3 documentaires-événement qui propose un plan en trois étapes pour lutter contre les bouleversements climatiques :
Résister, S’adapter, Régénérer.
En sillonnant le monde dans plus de quinze pays, Cyril Dion nous embarque à la rencontre des acteurs qui ont révolutionné une région, un pays, une activité. Ces femmes et ces hommes ont régénéré la terre, les océans, créé les écoles de demain ou la démocratie du futur. Ils se mobilisent au quotidien pour offrir un second souffle à notre planète. Dans ce voyage au long cours sur les cinq continents…
Cyril Dion nous propose un nouveau récit, celui d’une civilisation plus juste, qui redonne de l’espoir : Un Monde Nouveau. Comment engager une forme de résistance et créer un panorama complet de stratégies ? Comment s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique qui sont déjà en cours et occasionnent des chocs ? Comment reconstruire nos sociétés et régénérer les systèmes naturels, nos systèmes économiques, démocratiques et sociaux ?
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 08/11/22
TAXE FONCIÈRE : JUSQU’À +52% !EXPERTSDOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction - « Les Echos »NATHALIE SAINT-CRICQÉditorialiste politique - « France Télévisions »JADE GRANDIN DE L’EPREVIER Journaliste - « l’Opinion » Spécialiste des questions économiquesMATHIEU PLANEÉconomiste - OFCEObservatoire Français des Conjonctures Économiques


106 - TAXE FONCIÈRE : JUSQU’À +52% !
EXPERTSDOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction - « Les Echos »NATHALIE SAINT-CRICQÉditorialiste politique - « France Télévisions »JADE GRANDIN DE L’EPREVIERJournaliste - « l’Opinion » Spécialiste des questions économiquesMATHIEU PLANEÉconomiste - OFCEObservatoire Français des Conjonctures Économiques« Les finances des collectivités sont touchées de plein fouet ». Pour faire face aux difficultés budgétaires que rencontre la capitale, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a annoncé hier l'augmentation de la taxe foncière dans la ville. Celle-ci augmentera de 7 points et passera de 13,5 % à 20,5 % en 2023, sauf pour les propriétaires qui s'engageront dans la rénovation thermique de leur appartement et ceux « rencontrant des difficultés économiques », titulaires d'allocations de solidarité (Aspa, ASI, AAH) ou redevables de plus de 75 ans.Il y a un an à peine, pourtant, la maire de Paris qui avait eu comme promesse de campagne de « ne pas augmenter les impôts », se refusait toujours à cette éventualité. Mais depuis la crise de l’énergie et l’inflation sont passées par là. Et d’après l’élue, l’État et l’exécutif sont défaillants dans l’accompagnement des collectivités. « Toutes les communes de France sont aujourd’hui confrontées à une situation très difficile qui, malheureusement, n’a pas été prise en compte par le gouvernement : pas d’indexation des moyens pour tenir compte de l’inflation ni de l’augmentation des coûts de l’énergie », écrit-elle dans son communiqué. Elle lui reproche également d’avoir rejeté des amendements permettant notamment de taxer davantage les propriétaires de logements vacants et de résidences secondaires, ou de relever la taxe de séjour pour les hôtels de luxe.« Comme souvent avec Mme Hidalgo, l'État a bon dos », a répliqué ce mardi devant la presse le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, ajoutant que l'État ne peut « pas combler les problèmes de gestion de la ville de Paris » et son « absence de réforme de structure ».Pour autant, de plus en plus de villes en difficulté font le choix comme Paris d’utiliser ce levier fiscal. Selon le dernier Observatoire national des taxes foncières de l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) dévoilé par Le Parisien, cet impôt local a ainsi bondi de 4,7 % en moyenne dans les 200 plus grandes villes de France entre 2021 et 2022. Et l’augmentation ne devrait pas s'arrêter en 2023 alors que l’inflation ne faiblit pas, ni se limiter à l’impôt foncier. Un amendement du projet de loi de finances, adopté en première lecture par 49.3 à l’Assemblée nationale, le 31 octobre dernier, donne le droit à 4000 communes supplémentaires de surtaxer les résidences secondaires. (Depuis 2014, certaines villes sont libres d’appliquer une surtaxe de 5 à 60 % aux résidences secondaires).Réduire les services publics ou augmenter les impôts, c’est le choix face auquel nombre de collectivités touchées par la flambée des prix de l’énergie disent se retrouver. Mais les municipalités ne sont pas les seules à avoir l’impression d’être dans une impasse. Malgré le bouclier tarifaire et les aides annoncées par le gouvernement, de plus en plus de particuliers et d'entreprises font aussi face à des difficultés de trésoreries en cette fin d'année. Le patronat évoque même le risque d’un mur de faillites à venir. Un contexte explosif dans lequel on voit également dévoilé par Le Parisien, cet impôt local a ainsi bondi de 4,7 % en moyenne dans les 200 plus grandes villes de France entre 2021 et 2022. Et l’augmentation ne devrait pas s'arrêter en 2023 alors que l’inflation ne faiblit pas, ni se limiter à l’impôt foncier. Un amendement du projet de loi de finances, adopté en première lecture par 49.3 à l’Assemblée nationale, le 31 octobre dernier, donne le droit à 4000 communes supplémentaires de surtaxer les résidences secondaires. (Depuis 2014, certaines villes sont libres d’appliquer une surtaxe de 5 à 60 % aux résidences secondaires).Réduire les services publics ou augmenter les impôts, c’est le choix face auquel nombre de collectivités touchées par la flambée des prix de l’énergie disent se retrouver. Mais les municipalités ne sont pas les seules à avoir l’impression d’être dans une impasse. Malgré le bouclier tarifaire et les aides annoncées par le gouvernement, de plus en plus de particuliers et d'entreprises font aussi face à des difficultés de trésoreries en cette fin d'année. Le patronat évoque même le risque d’un mur de faillites à venir. Un contexte explosif dans lequel on voit également se multiplier les opérations, le plus souvent symboliques, menées par des activistes du climat pour dénoncer le financement des énergies fossiles et l’inaction du gouvernement.Alors pourquoi les impôts locaux flambent-ils ? A quoi faut-il s'attendre en 2023 ? Et se dirige-t-on vers un mur de faillites ? Enfin qu'est-ce qui pousse les activistes du climat à multiplier les actions symboliques et les blocages de routes ?DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de TarléREDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/


105 - CDLA L'INVITÉ - ANNE SINCLAIR - 08/11/22
ÉLECTIONS US : LE SPECTRE DE LA VIOLENCE - 08/11/22ANNE SINCLAIRJournaliste franco-américaineFondatrice de « HuffPost France » Comme tous les deux ans aux États-Unis, les Américains sont appelés aux urnes pour les midterms.Ce sont des législatives de mi-mandat qui surviennent deux ans après l’élection du président. Pour Joe Biden et le Parti démocrate, ces élections s’annoncent particulièrement difficiles.Les ténors de la politique sont sur le terrain avant les cruciales élections de mi-mandat mardi. Biden et Obama, Trump étaient ce week-end en Pennsylvanie.Le résultat va façonner notre pays pour les décennies à venir, et le pouvoir de façonner ce résultat est entre vos mains, a ainsi assuré Joe Biden.Pour Barack Obama, figure tutélaire des démocrates, la démocratie elle-même est en jeu, comme il a averti samedi, à Philadelphie, berceau de la démocratie américaine au XVIIIe siècle.Donald Trump, qui continue de prétendre faussement que sa défaite de 2020 face à Joe Biden était le résultat d’une fraude généralisée, vise, lui aussi, déjà plus loin que ces mid-terms. Nous allons reprendre cette belle maison, a assuré l’ancien président, faisant référence à la présidentielle de 2024 lors d’un rassemblement à Latrobe, où il a prononcé un discours fleuve de deux heures.Selon un sondage New York Times/Sienna College, 49 % des électeurs potentiels ont déclaré qu’ils prévoyaient de voter pour un républicain afin de les représenter au Congrès le 8 novembre, contre 45 % qui voteraient pour un démocrate. Anne Sainclair reviendra sur le contexte et les enjeux de ces midterms.
106 - CDLA – VOS QUESTIONS SMS – 07/11/22
TRUMP : IL REVIENT… – 07/11/22
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international
« Le Journal du Dimanche »
NICOLE BACHARAN
Politologue spécialiste des États-Unis
Auteure de « Le monde selon Trump »
LAURENCE NARDON
Chercheure
Responsable du programme États-Unis de l’IFRI
GILLES PARIS
Éditorialiste
Ancien correspondant à Washington - « Le Monde »
Coauteur de « Amérique années Trump »


106 - TRUMP : IL REVIENT… – 07/11/22
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international
« Le Journal du Dimanche »
NICOLE BACHARAN
Politologue spécialiste des États-Unis
Auteure de « Le monde selon Trump »
LAURENCE NARDON
Chercheure
Responsable du programme États-Unis de l’IFRI
GILLES PARIS
Éditorialiste
Ancien correspondant à Washington - « Le Monde »
Coauteur de « Amérique années Trump »
Deux ans après l’élection présidentielle, Donald Trump et les Républicains appellent à faire déferler une « immense vague rouge » sur les élections américaines de mi-mandat, qui se tiennent demain aux Etats-Unis, convaincus de pouvoir l’emporter. Avec à la clé : le contrôle du Congrès et la limitation de la capacité de Joe Biden à faire adopter des lois pour la seconde partie de son mandat, mais aussi, la préparation de la prochaine présidentielle. Ce scrutin est vu en effet par beaucoup comme un possible « tremplin » pour la candidature en 2024 du milliardaire qui a laissé ces derniers jours peu de place aux doutes sur ses ambitions et pourrait même se déclarer dès le week-end prochain. Et ce alors que le gouverneur de Floride Ron DeSantis, en pleine ascension, apparaît de plus en plus comme un possible candidat républicain en 2024. Du côté des démocrates, on jette également toutes ses forces dans la dernière ligne droite pour tenter de convaincre et de mobiliser les électeurs. Des candidats qui ont beaucoup fait campagne ces derniers mois sur l’avortement, la Cour suprême des États-Unis ayant dynamité fin juin le droit des Américaines à interrompre leur grossesse. Cette décision de la plus haute juridiction du pays a offert aux démocrates une embellie cet été dans les enquêtes d’opinion, alimentant les spéculations sur leur possible victoire lors de ce scrutin, traditionnellement défavorable au parti du président en place. Mais avec une inflation à 8 % la question du pouvoir d’achat s’est imposée aux Etats-Unis et l’économie est devenue la priorité des Américains. Ce qu’ont bien compris les républicains qui ne parlent que de cela depuis des semaines. Résultat : dans les derniers sondages, l’avance de certains candidats démocrates s’est bien réduite. Alors pour tenter de reprendre la main dans des élections qui s’annoncent très serrées après une campagne marquée par les menaces de mort et les violences, Joe Biden et son prédécesseur Barack Obama ont multiplié ces derniers jours les meetings, exhortant à « voter » pour protéger la « démocratie ». 40 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation mais on s’attend comme il y a deux ans à une vague de contestation des résultats qui ne seraient pas favorables aux républicains. Nombre de dirigeants proches de leur champion Donald Trump, lequel n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de novembre 2020, se sont dit prêts à contester les résultats. C’est le cas par exemple, de la candidate Kari Lake au poste de gouverneur en Arizona. Elle a refusé de dire qu'elle respecterait un résultat en forme de défaite face à son adversaire démocrate dans cet État divisé du sud des États-Unis. Même chose dans le Wisconsin (nord) où le sénateur républicain sortant Ron Johnson n'a pas dit qu'il s'inclinerait en cas de défaite face au démocrate Mandela Barnes. Alors qu’est-ce qui a changé, deux ans après l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche ? Quels sont les enjeux de ces midterms ? Donald Trump va-t-il faire son retour ? Ron DeSantis peut-il le détrôner à la tête du parti ? Et quel impact le rachat de Twitter par Elon Musk peut-il avoir sur la démocratie américaine ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ - PASCAL CANFIN - 07/11/22
JUSQU’OÙ IRONT LES ACTIVISTES DU CLIMAT ? – 07/11/22
PASCAL CANFIN
Député européen et Président de la Commission environnement du Parlement européen
La COP 27 s’est ouverte, dimanche, à Charm el-Cheik, en Egypte, pour deux semaines de négociations sur le climat. Plus de 40 000 personnes de 196 pays – dirigeants, négociateurs et société civile – y sont attendues.
Du côté de la France, c'est en élève « exemplaire » de la lutte contre le changement climatique qu'Emmanuel Macron entend s'exprimer lundi à la COP27 en Égypte, avant d'enchaîner les rendez-vous pour afficher son bilan environnemental, face à des militants déjà déçus par ce début de quinquennat.
Lors d'une rencontre sur place avec des jeunes, le président a affirmé : « Il faut qu'on ait les États-Unis et la Chine qui soient vraiment au rendez-vous », car les Européens sont « les seuls à payer ». Il faut donc « mettre la pression sur les pays riches non européens, leur dire “vous devez payer votre part” » pour aider les pauvres face au changement climatique, a-t-il ajouté.
Inondations historiques au Pakistan, canicules à répétition en Europe, ouragans, incendies, sécheresses… Le combat pour le climat est une « question de vie ou de mort, pour notre sécurité aujourd'hui et pour notre survie demain », insistait récemment le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
La question du financement des dégâts inévitables déjà causés par le changement climatique va être abordée lors de la COP27, selon l'agenda adopté dimanche par consensus. Les pays pauvres et vulnérables, peu responsables du réchauffement mais très exposés à ses conséquences dévastatrices, insistaient depuis des mois pour que cette question des « pertes et dommages » (ou préjudices) soit officiellement inscrite à l'ordre du jour de la COP, ce à quoi les pays riches étaient très réticent…
L’action climatique n’a jamais été aussi urgente, et pourtant le contexte géopolitique fait courir le risque d’une relégation de ces enjeux cruciaux au second plan.
Alors, que faut-il attendre de cette COP ?quels sont les enjeux de la COP 27 ? Comment se déroulent les négociations ? Quelles sont les marges de manoeuvre sur place ?
Pascal Canfin sera l' invité de Caroline Roux et reviendra sur les enjeux de cette COP 27 pour faire face à l ‘urgence climatique .
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - COP 27 : LES REGARDS TOURNÉS VERS LA CHINE – 05/11/22
EXPERTS
FRANÇOISE VIMEUX Climatologue – Directrice de recherche à l’IRD
NICOLAS BOUZOU Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès
FRÉDÉRIC DENHEZ Journaliste – Spécialiste des questions environnementales
AUDREY GARRIC Journaliste au service Planète – « Le Monde »


106 - COP 27 : LES REGARDS TOURNÉS VERS LA CHINE – 05/11/22
EXPERTS
FRANÇOISE VIMEUX Climatologue – Directrice de recherche à l’IRD
NICOLAS BOUZOU Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès
FRÉDÉRIC DENHEZ Journaliste – Spécialiste des questions environnementales
AUDREY GARRIC Journaliste au service Planète – « Le Monde »
La 27e conférence des Nations unies sur le climat (COP27) s’ouvre demain, et jusqu’au 18 novembre, à Charm el-Cheikh, en Egypte. Les représentants de près de 200 pays doivent y renforcer leurs engagements et cesser les promesses non tenues pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle d'ici la fin du siècle. Mais cet objectif, fixé par les accords de Paris en 2015, apparaît de plus en plus illusoire. Publication après publication, les rapports du GIEC se ressemblent et démontrent que cela semble désormais quasiment impossible. Alors que la moyenne des températures planétaires est d'ores et déjà de +1,2 °C, les conséquences du réchauffement climatique sont là. Et elles sont dramatiques. Inondations gigantesques, incendies, élévation rapide du niveau des mers et des océans... Les cataclysmes se multiplient. D'après les scénarios les plus optimistes, nous devrons affronter une augmentation de +2,4 °C. La situation actuelle est d'autant plus inquiétante que le chinois Xi Jinping, dirigeant du premier pays pollueur de la planète, ne se rendra pas en Egypte. La jeune génération, elle, ne croit pas du tout à ces promesses. Sa figure la plus médiatique, l'activiste suédoise Greta Thunberg, estime que toutes ces conférences ne sont que du green washing, de la communication visant à se donner bonne consience. De plus en plus de jeunes se tournent vers l'action radicale pour essayer d'enrayer la catastrophe annoncée. Dans les Alpes, les conséquences du réchauffement climatiques sont déjà visibles. Dans les stations de ski, la neige maque de plus en plus. Et la situation ne devrait pas aller en s'arrangeant dans les années à venir. C'est ce que pointe du doigt l'étude Climsnow, réalisée en collaboration entre Météo France, l'Inrae et Dianeige. Son objectif est de quantifier "la fiabilité de l’enneigement, sa variabilité et la capacité de chacune des stations à maintenir son exploitation". 106 stations françaises ont été étudiées. Les résultats ont été présentés en janvier aux professionnels du secteur et aux élus. Le constat est clair : entre un et quatre degrés supplémentaires d'ici 50 ans et jusqu'à 40% de neige en moins dans certaines stations. Si ces projections sont pessimistes, certains élus veulent positiver et misent sur la neige artificielle. Mais tout le monde ne partage pas cet avis. Pour d'autres, l'adaptation ne rime pas forcément avec la neige de culture. Il vaudrait mieux selon certains abandonner l'activité de sport de glisse et opérer une transition totale permettant à une activité économique de continuer malgré la fonte des glaces. Entre élus et écologistes, le débat est parfois tendu. L'Inde, en plus du réchauffement climatique, est frappé par un autre fléau : le plastique. Le pays génère environ 4 millions de tonnes de plastique par an, dont un tiers n’est pas recyclé et finit dans divers cours d’eau ou décharges, parfois consommé par des animaux sauvages. La moitié de ces détritus provient d’articles à usage unique. Une réalité que l'exécutif espère endiguer. Le gouvernement indien a en effet interdit depuis le 1er juillet plusieurs plastiques à usage unique pour lutter contre les déchets qui asphyxient les rivières et empoisonnent la faune et la flore. La mesure couvre la production, l'importation et la vente d'objets tels que les pailles et les gobelets en plastique, ainsi que les emballages des paquets de cigarettes. Mais les entreprises de l’industrie du plastique, qui emploient des millions de personnes dans le pays, objectent que les alternatives sont coûteuses. De plus, le pays importe également massivement ce matériau de l'étranger. Il est devenu l'une des décharges du monde, engendrant de nombreux problème de santé pour la population. La COP27 qui démarre demain en Egypte permettra-t-elle de limiter le chaos climatique et ses conséquences funestes pour l’humanité ? Avec la fonte des glaces, quel avenir pour nos stations de sport d'hiver ? Comment lutter contre les déchets plastiques ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
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106 - CDLA- VOSQUESTIONS SMS - IMMIGRATION : L’IMPOSSIBLE DÉBAT – 04/11/22
EXPERTS
DAVID REVAULT D’ALLONNES Rédacteur en chef du service politique
« Le Journal du Dimanche »
BÉATRICE MATHIEU Rédactrice en chef — « L’Express »
GAËLLE MACKE Directrice déléguée de la rédaction — « Challenges »
THOMAS PORCHER Économiste Auteur de « Mon dictionnaire d’économie »


106 - CDLA - L'INTEGRALE - IMMIGRATION : L’IMPOSSIBLE DÉBAT – 04/11/22
EXPERTS
DAVID REVAULT D’ALLONNES Rédacteur en chef du service politique
« Le Journal du Dimanche »
BÉATRICE MATHIEU Rédactrice en chef — « L’Express »
GAËLLE MACKE Directrice déléguée de la rédaction — « Challenges »
THOMAS PORCHER Économiste Auteur de « Mon dictionnaire d’économie »
Immigration : l'impossible débat
Après l’indignation suscitée par les propos du député RN Grégoire de Fournas, « qu’ il retourne en Afrique », lors d'une question sur l'immigration en Méditerranée posée par le député noir LFI-Nupes Carlos Martens Bilongo dans l'hémicycle, le bureau de l’Assemblée s’est réuni en urgence ce vendredi après-midi et a décidé de proposer aux votes des députés la sanction maximale à l’encontre de l’élu RN. Votée dans la foulée dans l’hémicycle, la sanction prévoit la censure avec exclusion temporaire de 15 jours, qui implique la privation, pendant deux mois, de la moitié de l’indemnité parlementaire.
Le groupe RN dément toujours que son député ait visé l'élu LFI. « Grégoire de Fournas a déclaré 'qu'ils retournent en Afrique' en parlant du bateau transportant les migrants en Europe, en aucun cas en parlant du député », a affirmé le groupe dans un communiqué. La gauche, LR et la majorité dénoncent eux des propos racistes et avaient réclamé la sanction la plus lourde. Le ministre de l’Intérieur s’était dit favorable à la démission de l’élu et avait jugé que Marine Le Pen et Jordan Bardella étaient « complices de ce racisme ordinaire ». « Le racisme n'a pas sa place dans notre démocratie », avait également réagi la Première ministre, Elisabeth Borne.
C’est dans cette ambiance tendue que l’Assemblée doit examiner cet après-midi une nouvelle motion de censure de la France insoumise après un énième 49.3 du gouvernement sur le Budget. Et ce alors que le projet de loi sur l'immigration dévoilé mercredi par Gérald Darmanin et Olivier Dussopt, pour un examen prévu début 2023, suscite déjà bien des débats. Dans un entretien au Monde, les ministres de l'Intérieur et du Travail ont défendu un durcissement sur les expulsions et des mesures pour l'insertion des travailleurs étrangers. « On doit désormais être méchants avec les méchants et gentils avec les gentils », a déclaré Gérald Darmanin pour résumer la philosophie du projet. Parmi les principales mesures, figure la création d'un titre de séjour « métier en tension » pour faciliter le recrutement d'étrangers dans les secteurs où il y a une pénurie de main d’oeuvre comme par exemple dans la restauration, la logistique, le bâtiment, l’informatique, les services à la personne ou les métiers médicaux et paramédicaux. « Les organisations professionnelles nous disent qu'elles ont besoin qu'on facilite le recrutement d'étrangers. Nous leur proposons des solutions avec ce projet de loi », a expliqué le ministre du Travail. Rien que pour l’hôtellerie et la restauration, ce sont près de 300 000 postes qui sont à pourvoir. 80 000 pour le bâtiment et 50 000 pour les transports. Mais cette mesure est contestée à droite et à l’extrême droite. « Il s'agit d'une régularisation massive, j'y suis tout à fait défavorable, c'est une folie », a affirmé Aurélien Pradié, député Les Républicains, qui plaide pour « un titre de séjour probatoire » à travers lequel « il faut faire ses preuves pour pouvoir être intégré à notre pays ». Le député RN Jean-Philippe Tanguy s'est également opposé à cette mesure, en affirmant qu'elle sera « détournée » par « des gens qui s'inscrivent pour des métiers en tension et après qui disparaîtront dans la nature », et a appelé à former les « chômeurs français ». Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a lui estimé qu'il faut d'abord se poser la question de l'attractivité de ces « métiers en tension ». L'immigration ne doit pas « peser sur des salaires à la baisse », a-t-il. En revanche du côté des secteurs touchés, la mesure est vue d’un bon oeil par les entreprises souvent en difficulté pour recruter et inquiètent face à la flambée des prix de l’énergie. Avec l'explosion des prix du gaz et de l'électricité, nombre d’entre elles traversent aujourd’hui une passe difficile et cherchent à diminuer leur factures. Pour cela certaines essaient de réaliser des achats groupés, d’autres basculent une partie de leur production la nuit et le week-end ou envisagent de relocaliser leurs activités aux États-Unis, attirées par des prix de l’énergie plus stables et un soutien plus musclé de l’État.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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105 - CDLA L’INVITÉ – FRANÇOIS ECALLE – O4/11/22
IMPÔTS : LA FRANCE TOUJOURS EN TÊTE !
FRANÇOIS ECALLE
Président de FIPECO
Ancien magistrat de la Cour des comptes
En France, le taux de prélèvements obligatoires s'est établi à 47 % du PIB en 2021. Il s’agit du niveau le plus élevé de la zone euro et le second en Europe. Une étude du site Fipeco montre que l'écart s'est pourtant resserré avec les pays voisins, notamment du fait de la baisse des impôts de production. « Le taux de la zone euro est de 42,2 % pour 2021, mais l'écart est passé de 5,9 points en 2020 à 4,8 points l'an dernier. C'est la même chose avec l'Allemagne (42,4 %), désormais distante de 4,6 points avec la France quand c'était 6,4 points en 2020. Le resserrement est encore plus fort si l'on compare avec 2017, quand le taux de prélèvements obligatoires français était supérieur de 6,9 points à celui de la zone euro et de 7,6 points à celui de l'Allemagne », note François Ecalle.
Depuis cinq ans maintenant, Emmanuel Macron a fait des baisses d'impôts un des emblèmes politiques de son action, prétextant que cela permettrait de nous rapprocher de ce qui se fait ailleurs en Europe.
Si la France reste le premier pays de la zone euro en matière de pression fiscale - le second en Europe derrière le Danemark - l'écart avec la zone euro et l'Allemagne s'est encore resserré en 2021, grâce à la baisse des impôts de production.
C'est ce qui ressort de l'étude publiée ce mercredi par le site Fipeco, qui s'est appuyé sur les dernières données d'Eurostat pour faire une radiographie de la situation fiscale française. « En matière de pression fiscale, la France a fait des progrès et rattrapé une partie de son retard. Mais compte tenu du point de départ, le pays reste malgré tout encore à un niveau très élevé », constate François Ecalle.
François Ecalle reviendra avec Axel de Tarlé sur la pression fiscale de la France dans la zone euro
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - COVID, ÉCONOMIE : LA CHINE DANS L'IMPASSE AUTORITAIRE – 03/11/22
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement »
SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques
ELVIRE FAVRY Chercheure à l'Institut Jacques Delors, en charge de la politique commerciale de l’Europe
ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter »


105 - CDLA - COVID, ÉCONOMIE : LA CHINE DANS L'IMPASSE AUTORITAIRE – 03/11/22
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement »
SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques
ELVIRE FAVRY Chercheure à l'Institut Jacques Delors, en charge de la politique commerciale de l’Europe
ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter »
Au pouvoir depuis dix ans, Xi Jinping est désormais le dirigeant chinois le plus puissant depuis Mao Tsé-toung, fondateur du régime. A l'issue du XXème congrès du parti communiste, il a été sans surprise reconduit pour un troisième mandat à la tête de la Chine. Mais il a surtout accentué son emprise sur le pays en consolidant son pouvoir au sein du comité permanent du tout-puissant Bureau politique, véritable instance dirigeante du pays. Il a en effet écarté les cadres plus modérés, remplacés par des proches dont son secrétaire particulier Deng Xuexiang. Quant à l'ancien président Hu Jintao, il a été escorté contre son gré vers la sortie durant la cérémonie de clôture. Désormais, Xi Jinping, concentre tous les pouvoirs, au point d’apparaître plus puissant que jamais Mais, paradoxe de la situation, le leader chinois est aussi confronté à des défis majeurs qui le fragilisent dont en premier lieu : l’économie. La Chine n’aura cette année que 2,8 % de croissance, la moitié de l’objectif fixé par Pékin, et surtout, inférieure à la moyenne asiatique pour la première fois depuis trente ans. En cause, les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale, mais surtout les choix idéologiques de Pékin et la politique drastique du zéro Covid. Cette gestion de l’épidémie entraîne de nombreuses fermetures qui pèsent lourdement sur l'activité commerciale de la Chine mais le président chinois est persuadé que c’est la stratégie à mener. Lors du congrès, Xi Jinping a plaidé pour un renforcement des capacités de préservation de la sécurité nationale de la Chine, de la sécurisation des approvisionnements alimentaires et énergétiques du pays ainsi que la poursuite de la stratégie zéro Covid. Face à la multiplication des cas de coronavirus, les autorités chinoises viennent ainsi de décréter un nouveau confinement cette fois dans la zone économique autour de l’aéroport de Zhengzhou, dans l’est du pays, qui abrite, entre autres, la plus grande usine d’iPhone au monde, gérée par le groupe taïwanais Foxconn. Néanmoins la population se montre de moins en moins docile et cette guerre de Pékin contre l'épidémie est désormais contestée par les citoyens.
Parallèlement, le secteur de l’immobilier, pilier de l'économie chinoise et symbole du « miracle » des trente dernières années, est en crise. Les plus grands promoteurs croulent sous des dettes colossales. Faute d'argent, la construction de centaines d'immeubles s'arrête pendant des mois, voire des années et les petits propriétaires de ces appartements non livrés sont à bout… Fragilisé économiquement, l’Empire du Milieu n’en est pas moins engagé dans une rivalité croissante avec les États-Unis, une guerre technologique qui ne cesse de monter, notamment en mer de Chine où la Corée du Nord multiplie ces dernières semaines les tirs de missiles. C’est dans ce contexte que le chancelier allemand Olaf Scholz et de plusieurs chefs d’entreprise allemands se rendent ce vendredi à Pékin. Une visite pas vraiment du goût de Paris et d’autres pays européens qui critiquent le cavalier seul de l'Allemagne. « L'ère de la naïveté, c'est terminé. Il est très important que les États fassent évoluer leur comportement vis-à-vis de la Chine dans un cadre beaucoup plus coordonné, plutôt qu'individuel. Comme la Chine, évidemment, ne cesse de vouloir le faire » a déclaré hier Thierry Breton, le commissaire au Marché intérieur, dans une interview accordée à l'agence Reuters. Plusieurs pays européens, dont la France, ont mal digéré la décision récente de l'Allemagne d'autoriser la vente d'une participation de 25 % dans une partie du port de Hambourg à un groupe chinois, Cosco. Cette cession d'actif stratégique a été désapprouvée jusqu'au sein de la coalition au pouvoir à Berlin, mais Olaf Scholz lui a néanmoins donné son feu vert, suscitant bien des interrogations outre-Rhin. « Olaf Scholz tombe-t-il dans le même piège qu’Angela Merkel avant lui ? » se demande ainsi la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’un des trois quotidiens les plus lus en Allemagne. Une question qui agite aussi l’ensemble de l’UE. Alors à quoi vont ressembler les cinq prochaines années au pouvoir de Xi Jinping ? L'industrie allemande est-elle trop dépendante de la Chine ? Comment les espions chinois sont-ils montés en puissance sous Xi Jinping ? L’ère de la naïveté est-elle réellement terminée en Europe, et plus particulièrement en France ? Ces dernières années, Nuctech, un fabricant chinois de scanners à rayons x et de portiques de sécurité, engrange de plus en plus de marchés publics dans les aéroports français et commence à inquiéter les autorités. Parallèlement, plusieurs députés ont été surpris de recevoir des routeurs Huawei pour fournir un accès internet dans leur permanence. Pourtant, l’équipementier chinois fait face à une certaine défiance en France…
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – PHILIPPE MAUGUIN – O3/11/22
AGRICULTURE : DES FRAISES EN NOVEMBRE !
PHILIPPE MAUGUIN
PDG de l'INRAE (Institut national de recherche sur l'agriculture, l'alimentation et l'environnement)
Octobre 2022 devrait être le mois d'octobre le plus chaud en France depuis le début des mesures en 1945, selon Météo France. Ces dix derniers jours, le mercure est en moyenne supérieur de 4 °C par rapport aux normales, un record à cette époque de l’année.
Avec le manque de précipitations depuis début octobre et ces températures très élevées, les sols se sont à nouveau asséchés, alors que normalement ils devraient s’humidifier à cette période de l’année, mettant à mal la production française.
Face à ces changements climatiques, l’heure est à la transformation de l’agriculture. En France, elle représente 18 % de la production européenne, devant l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Pour l’ingénieur et économiste Bruno Parmentier, spécialiste des questions agricoles et alimentaires, il faut changer notre rapport à la nature : “une des clés, c’est la remise en cause du symbole même de l’agriculture : le labour”. La replantation d’arbres, une diminution de notre consommation de viande et l’accompagnement des pouvoirs publics envers les entreprises dans cette transformation agricole, au même titre que les agriculteurs, sont également des clés pour repenser notre agriculture.
Philippe Mauguin, PDG de l’INRAE, sera l’invité d’Axel de Tarlé et reviendra sur les solutions qui nous restent pour faire face à ce changement climatique qui met en péril toute l’agriculture française.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - SABOTAGES : MOSCOU MENACE LONDRES DE REPRÉSAILLES – 02/11/22
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale - « France 24 »
CLÉMENTINE FAUCONNIER
Politologue, spécialiste de la Russie
VICE-AMIRAL MICHEL OLHAGARAY
Ancien directeur du Centre des hautes études militaires


106 - CDLA - L'INTEGRALE - SABOTAGES : MOSCOU MENACE LONDRES DE REPRÉSAILLES – 02/11/22
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale - « France 24 »
CLÉMENTINE FAUCONNIER
Politologue, spécialiste de la Russie
VICE-AMIRAL MICHEL OLHAGARAY
Ancien directeur du Centre des hautes études militaires
Londres coupable de sabotage ? Le Kremlin a accusé hier le Royaume-Uni d’être à l’origine des explosions ayant endommagé en septembre dernier les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. « Nos services de renseignement disposent de preuves suggérant que l’attaque a été dirigée et coordonnée par des spécialistes militaires britanniques », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Les Britanniques démentent. Le porte-parole du nouveau Premier ministre Rishi Sunak a estimé que les accusations des autorités russes visaient à « détourner » l’attention, ce qui « fait partie de leurs méthodes habituelles ». C'est que sur le terrain ukrainien, Moscou n'est pas au mieux. Un début de contre-offensive ukrainienne se dessine sur le front est, statique depuis la libération début octobre de l'axe Kharkiv-Izioum-Lyman. La situation pourrait donc très prochainement évoluer selon les soldats engagés sur ce secteur, confirmant des déclarations des autorités ukrainiennes. Au Sud, la pression est également très forte pour reprendre Kherson. Kiev déploie de très importants efforts pour progresser au maximum avant l'arrivée de l'hiver, qui devrait stabiliser le front. En Mer Noire, la Russie a annoncé reprendre sa participation à l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes après avoir reçu des "garanties écrites" de la part de l'Ukraine sur la démilitarisation du couloir utilisé pour leur transport. Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est garant de cet accord crucial pour l’approvisionnement alimentaire mondial, a confirmé la reprise à partir d'aujourd'hui à la mi-journée des exportations ukrainiennes en mer Noire via ce couloir sécurisé. Moscou avait suspendu samedi sa participation à l’accord après une attaque menée aux drones sur sa flotte basée en baie de Sébastopol, en Crimée annexée. Depuis le début du conflit, Moscou agite la menace du blocage des exportations de denrées alimentaires. Certains pays, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, particulièrement dépendant de ces céréales, risquent la disette voire la famine. L'Allemagne, elle, dépend de la Chine. Le pays est pour la sixième année consécutive le premier partenaire commercial de Berlin. L'industrie automobile allemande réalise 30% de son chiffre d'affaires sur le marché chinois. Et les grands groupes allemands continuent à miser sur ce pays. Ils ont investi sur place 10 milliards d'euros depuis le début de l'année. Un record. C'est pourquoi le chancelier Olaf Scholz se rend ce vendredi en Chine. Mais ce déplacement fait grincer des dents chez ses partenaires européens ainsi qu'au sein même de sa coalition en Allemagne. On redoute que le chancelier ne se jette dans la gueule du loup, exactement comme Angela Merkel l'avait fait avec Vladimir Poutine en favorisant une forte dépendance de l'Allemagne vis-à-vis du gaz russe. Il y a quelques jours, le dirigeant allemand a donné l’autorisation à un groupe chinois, Cosco, de prendre 25% du terminal portuaire de Hambourg, la stratégique porte d'entrée du pays. L'empire du Milieu, proche de la Russie, est hostile à l’Occident. La Chine est même qualifiée de "rival systémique" par Bruxelles. Emmanuel Macron avait suggéré à Olaf Scholz qu'ils se rendent ensemble à Pékin pour envoyer un signal d'unité européenne, mais le chancelier allemand a décliné l'offre du président français. Signe supplémentaire de l'effritement de la confiance entre Paris et Berlin. Qui est responsable de l'explosion des gazoducs en mer Baltique ? Vladimir Poutine peut-il aller jusqu'à affamer des peuples dépendant des exportations ukrainiennes ? L'Allemagne, en faisant cavalier seul vis-à-vis de la Chine, va-t-elle reproduire les mêmes erreurs qu'avec la Russie ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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105 - CDLA L’INVITÉ – JEAN-CHRISTOPHE RUFIN – O2/11/22
JEAN-CHRISTOPHE RUFIN
Ambassadeur, écrivain
Auteur de « Rouge Brésil »
Il aura fallu attendre deux jours pour que le président sortant Jair Bolsonaro prenne la parole suite à sa défaite à la présidentielle face à Lula. S’il n’a pas clairement reconnu sa défaite, ni félicité Lula, Jair Bolsonaro a évoqué un "sentiment d'injustice" concernant le processus électoral, mais a assuré qu’en tant que “citoyen et président, je suivrai les règles de la Constitution".
Lula a donc été élu président, mais l’a emporté d’une courte tête face à Jair Bolsonaro. Malgré la résurgence de l’insécurité alimentaire, les presque 700 000 décès provoqués par la pandémie de Covid-19 et la hausse de la déforestation, Jair Bolsonaro et son gouvernement ont conservé tout au long de son mandat une forte popularité.
Le bolsonarisme s'est imposé jusque dans la société brésilienne, et depuis ce lundi, en signe de protestation, des camionneurs et des manifestants ont commencé à bloquer des autoroutes, brûlant des pneus et stationnant des véhicules au milieu de la route pour interrompre le trafic. La police routière fédérale rapportait 250 barrages routiers, totaux ou partiels, dans au moins 23 des 27 Etats du Brésil.
Lors de son discours hier soir, Jair Bolsonaro s'est opposé à ces blocages routiers, affirmant que "la droite est contre ces méthodes".
Au 1er janvier prochain, Lula va devoir composer avec la droite, majoritaire aux deux chambres parlementaires, le Sénat et la Chambre des députés, et au Congrès, où les partis alliés à Bolsonaro ont élu 187 députés, soit 36 % des 513 sièges.
Lula est donc l'héritier d'un pays divisé, où 33 millions de Brésiliens souffrent de la faim et 125 millions sont en insécurité alimentaire.
Jean-Christophe Ruffin reviendra sur les enjeux de la présidence Lula et des changements géopolitiques.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - MÉGABASSINE : ZAD OU « ÉCOTERRORISME » ? – 01/11/22
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER
Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur »
CHLOÉ MORIN
Politologue
Auteure de « On a les politiques qu’on mérite »
CAROLINE MICHEL-AGUIRRE
Grand reporter au service politique - « L’Obs »
MARC LOMAZZI
Journaliste
Auteur de « Ultra Ecologicus »


105 - CDLA - L'INTEGRALE- MÉGABASSINE : ZAD OU « ÉCOTERRORISME » ? – 01/11/22
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER
Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur »
CHLOÉ MORIN
Politologue
Auteure de « On a les politiques qu’on mérite »
CAROLINE MICHEL-AGUIRRE
Grand reporter au service politique - « L’Obs »
MARC LOMAZZI
Journaliste
Auteur de « Ultra Ecologicus »
Au moins 4 000 manifestants se sont rassemblés à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, le week-end dernier pour s'opposer à la construction d'une mégabassine. L'événement a été marqué par de violents heurts, blessant une soixantaine de gendarmes et une trentaine de manifestants ainsi que par des interpellations. Le projet continue de faire débat. Au sein de l'exécutif, le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a annoncé que 1 000 gendarmes allaient rester sur place afin « qu’aucune Zad ne s’installe » sur les lieux. Il a également créé une polémique en parlant de « l’écoterrorisme » dont ont d'après lui fait preuve une partie des manifestants : « une quarantaine de fichés S, de l’ultra gauche radicalisée (…) qui veulent le désordre et le chaos ». Mais pour les militants, ces réservoirs agricoles sont de véritables aberrations écologiques et représentent un "accaparement de l'eau" par l'agro-industrie. Ces immenses bassines de rétention doivent permettre de bénéficier d'eau l'été, même en cas de sécheresse. Problème selon les activistes, elles sont remplies en pompant les nappes phréatiques et entrainent une grande déperdition de la ressource. L'été, les agriculteurs ne peuvent en effet pas récupérer toute l'eau stockée car 20 à 50 % du volume s'évapore sous l'effet de la chaleur. En dépit des revendications des écologistes et de certains agriculteurs, ces bassines se multiplient. Dans les Deux-Sèvres, seize sont actuellement en construction, notamment pour faire face, selon leurs défenseurs, au besoin grandissant d'irrigation en période de canicule. Très opposée à ces infrastructures, la députée EELV-NUPES Sandrine Rousseau, s'est à nouveau trouvée au coeur d'une polémique ces derniers jours. À l'origine : le mot "crevure" tagué sur la voiture de Yannick Jadot, venu soutenir les manifestants. Dans un premier temps, Sandrine Rousseau n'a semblé condamner ce tague : "La manière dont il présente l’écologie interroge des manifestants qui eux s’engagent pleinement dans ces luttes". Plusieurs membres du parti ont évoqué leur malaise face aux propos de la députée. Pour certains, elle a symboliquement passé une ligne jaune en justifiant une forme de violence. "L’écologie est non-violente", rappelle EELV dans un communiqué.
CDLA – L’INTÉGRALE
Celle qui a fait de la radicalité son marqueur politique est actuellement l'une des personnalités les plus clivantes de l'arène politique. Les conséquences environnementales du réchauffement climatique se retrouvent de plus en plus régulièrement au coeur de l'actualité. Car les événements climatiques se multiplient. En témoignent les températures record pour un mois d'octobre enregistrées la semaine passée. Avec la sécheresse, de nombreux propriétaires ont ainsi eu la mauvaise surprise de constater des fissures dans les murs de leur maison. En cause : le terrain argileux sur lequel sont édifiés de nombreux logements. Lors de sécheresses, ce type de sol se tasse. Et quand il pleut, la terre gonfle, provoquant des mouvements de terrain, déstabilisant la structure et créant des fissures. On estime qu'en France, une maison individuelle sur deux se situe sur des sols susceptibles de se rétracter. Le coût explose au niveau des assurances dont les primes ne font qu'augmenter. Chaque année, les remboursements sont en effet de plus en plus coûteux. Dix millions de logements présenteraient des fissures en France. Faut-il poursuivre la construction des mégabassines ? La radicalité en politique est-elle efficace pour convaincre ? Comment faire face à la multiplication des sinistres dus aux événements climatiques ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
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RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
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106 - CDLA L’INVITÉ – JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO – O1/11/22
UKRAINE : ET SI C’ÉTAIT AUSSI UNE GUERRE DE RELIGION ?
JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO
Historien, essayiste
Auteur de "La crucifixion de l’Ukraine"
Plus de huit mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie poursuit son offensive. Ce lundi 31 octobre au matin, l'armée de Vladimir Poutine a frappé des installations électriques, et plusieurs quartiers de Kiev sont privés d'électricité et d'eau, selon le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko. L’historien et essayiste Jean-François Colosimo estime que les deux pays sont, depuis les années 1990, dans une "confrontation de mentalités collectives".
Dans son nouvel ouvrage “La crucifixion de l’Ukraine”, publié aux éditions Albin Michel, Jean-François Colosimo explique que cette guerre en Ukraine revêt aussi une part de religieux. "L'Europe de l'Est et l'Europe de l'Ouest sont antagoniques, elles ont parfois du mal à se comprendre", affirme Jean-François Colosimo sur LCI. "Il y a d'un côté des gens baptisés dans le catholicisme et qui ont pris l'alphabet latin - l'Europe de l'Ouest -, et des gens baptisés dans l'orthodoxie et qui ont pris l'alphabet cyrillique - l'Europe de l'Est."
L’adversité cultuelle a créé un antagonisme culturel nourri de mémoires blessées que Vladimir Poutine instrumentalise pour naturaliser sa guerre fratricide. Seule la saisie de ce sort crucifié sur dix siècles permet de comprendre pourquoi l’Ukraine, de centre oublié du passé de l’Europe, est redevenue l’épicentre visible de l’avenir de l’Europe.
La ligne de fracture entre ces deux parties de l'Europe passe par Kiev, explique l'historien. L'Ukraine "est un territoire accordéon, avec un Ouest plutôt catholique, et un Est plutôt orthodoxe".
Jean-François Colosimo reviendra sur cette fracture entre ces deux Europe.
106 - VOS QUESTIONS SMS - VICTOIRE DE LULA : BOLSONARO EN MODE TRUMP ? – 31/10/22
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL
Docteur en géopolitique
Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business - Auteur de « Les voies de la puissance »
NICOLE BACHARAN
Politologue spécialiste des États-Unis
JULIETTE DUMONT
Maître de conférences en histoire contemporaine
Institut des Hautes Études d'Amérique Latine
ANTHONY BELLANGER
Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »


106 - VICTOIRE DE LULA : BOLSONARO EN MODE TRUMP ? – 31/10/22
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL
Docteur en géopolitique
Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business - Auteur de « Les voies de la puissance »
NICOLE BACHARAN
Politologue spécialiste des États-Unis
JULIETTE DUMONT
Maître de conférences en histoire contemporaine
Institut des Hautes Études d'Amérique Latine
ANTHONY BELLANGER
Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »
Un retour historique. Le dirigeant de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a été élu dimanche pour un troisième mandat à la tête du Brésil, distançant d'une très courte tête le président sortant Jair Bolsonaro. Il retrouve la présidence du Brésil douze ans après l’avoir quittée et un passage en prison à la suite d’une condamnation pour corruption finalement annulée par la justice. Un come-back spectaculaire pour Lula, mais qui s’avère toutefois moins triomphal qu’attendu. Donné favori dans les sondages, l'icône de la gauche latino-américaine a finalement obtenu 50,90 % voix contre 49,10 % pour son adversaire d’extrême droite, soit seulement un peu plus de deux millions de voix d'avance sur 156 millions d'électeurs. Cette victoire étriquée dans les urnes suffira-t-elle à Lula pour gouverner un pays extrêmement divisé après une campagne brutale où la désinformation et les insultes ont éclipsé les programmes de gouvernement ? Acclamé hier soir par une impressionnante marée rouge de centaines de milliers de partisans massés sur l’Avenida Paulista de São Paulo, Lula a prôné la « paix et l’unité » après son élection. « Aujourd’hui, nous disons au monde que le Brésil est de retour ». « Un Brésil égalitaire, un Brésil pour tous, dont la priorité est donnée aux personnes qui en ont le plus besoin ». « Il n'y a pas deux Brésil, nous sommes un seul peuple, une seule nation » a-t-il lancé lors de son discours de la victoire. Mais le président élu s’est également dit « inquiet » du silence assourdissant de son adversaire, enfermé depuis dimanche dans le palais présidentiel, refusant toute visite et toute déclaration. Le président Jair Bolsonaro avait déclaré qu’il reconnaîtrait la légitimité du scrutin s’il n’y avait rien d’anormal. Son silence ce lundi alimente les craintes d’une contestation que les partisans de Lula redoutent depuis plusieurs semaines. Alors que va faire Jair Bolsonaro ? Quels sont les défis qui attendent le président élu ? A 77 ans, Lula


106 - CDLA L’INVITÉ – STÉPHANIE DUNCAN – 31/10/22
ESPIONS : DES HISTOIRES VRAIES
STÉPHANIE DUNCAN
Journaliste e – « France inter »
Auteure de « Espions, une histoire vraie »
Révélé par Le Monde, des agents du renseignement russe approchent, régulièrement, des cibles en France via des sites de petites annonces, comme Leboncoin. "Loin des écrans ou de la littérature de genre, l'espionnage constitue une menace qui peut vite devenir concrète et s'immiscer, à votre insu, dans votre quotidien", prévient la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), confirmant avoir "récemment mis en évidence" des tentatives de recrutement par des officiers de renseignement russes.
"Les Russes cherchent via Internet des étudiants sur des domaines qui les intéressent et qui sont sensibles comme la recherche nucléaire, la physique nucléaire", détaille Vincent Crouzet, ex-agent de la DGSE.
Pourtant, les espions continuent de nous fasciner, et font l’objet de nombreux films et ouvrages. Stéphanie Duncan est productrice de l’émission “Autant en emporte l’Histoire” sur France Inter, et vient de produire la série de podcasts "Espions, une histoire vraie" dont est issu ce livre du même nom aux éditions Tallandier.
Dans son livre, Stéphanie Duncan dresse les portraits de 17 espions et espionnes de la CIA, du Mossad, du KGB ou de la DGSE.
On y apprend que Oleg Gordievsky, espion russe, est parvenu à éviter une troisième guerre nucléaire en 1983, ou encore que Anna Chapman, preuve récente de l’espionnage russe en plein lune de miel Etats-Unis/Russie, fait partie des 10 espions arrêtés par le FBI le 28 juin 2010 dans le cadre de l’opération “Ghost Stories” alors que Dmitri Medvedev est reçu en grande pompe par Barack Obama.
Stéphanie Duncan reviendra sur
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 29/10/22
LE CHAOS ANGLAIS...
Avec les experts :
ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »
ANNE-ELISABETH MOUTET - Éditorialiste - « The Daily Telegraph »
CLÉMENCE FOURTON - Maîtresse de conférences en études anglophones - Sciences Po Lille
PHILIP TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international - « France 24 »
ÉRIC ALBERT – En direct de Londres


106 - LE CHAOS ANGLAIS... – 29/10/22
EXPERTS
ANTHONY BELLANGER
Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »
ANNE-ELISABETH MOUTET
Éditorialiste - « The Daily Telegraph »
CLÉMENCE FOURTON
Maîtresse de conférences en études anglophones - Sciences Po Lille
PHILIP TURLE
Journaliste britannique
Chroniqueur international - « France 24 »
ÉRIC ALBERT – En direct de Londres
Journaliste - Correspondant à Londres - « Le Monde »
C'est le cinquième Premier ministre britannique depuis le vote du Brexit, le plus jeune de l'histoire britannique. Rishi Sunak, 42 ans, a été officiellement nommé au 10 Downing Street cette semaine par Charles III. Cet ancien banquier d'affaires, d'origine indienne et de confession hindoue, devient ainsi le premier chef de gouvernement du Royaume-Uni issu de l'immigration. Il hérite d'un pays en pleine crise économique et maintenant tancé sur le plan géopolitique par la Russie qui l'accuse aujourd'hui d'être impliqué dans le sabotage en septembre des gazoducs Nord-Stream 1 et 2 en mer Baltique.
Le défi est donc immense. Le nouveau premier ministre promet de « réparer des erreurs » commises par sa prédecesseure Liz Struss durant ses six semaines catastrophiques de mandat. « Je placerai la stabilité et la confiance économiques au cœur du programme de ce gouvernement. Cela signifie que des décisions difficiles devront être prises » a t-il affirmé lors de sa prise de fonction. Le spectre de l’austérité, alors que le pays subit une inflation de 10 % et des factures d’énergie en forte hausse... Une position déjà vivement critiquée par l'opposition qui pointe du doigt l'indécence d'une politique d'austérité budgétaire alors que sa fortune personnelle s'élève à plus de 800 millions d'euros, deux fois plus que la fortune estimée deCharles III.
Une crise économique qui se double donc d'une crise politique, dans une démocratie britannique éreintée.La succession de Premier ministres reflète une instabilité qui déboussole les Britanniques, y compris dans les rangs conservateurs. ÀHenley-on-Thames, l'ancienne circonscription de Boris Johnson, les militants sont dépités et ne savent que penser de celui qui a trahi Bojo il y a quelques mois. Dans tout le pays, l'envie d'élections générales anticipées se fait entendre.
Pendant ce temps-là, l'Irlande du Nord (où des élections anticipées viennnet d'être annoncées pour la mi-novembre) semble être la seule à tirer son épingle du jeu depuis le divorce avec l'Union européenne. La solution mise en place depuis le Brexit a permis de ne pas rétablir les barrières douanières, ce qui favorise l'économie et la croissance de ce territoire de près de deux millions d'habitants.
Alors, Rishi Sunak pourra-t-il relever son pays du marasme économique et politique actuel ? Des élections générales anticipées devront-elles avoir lieu pour mettre fin à l'instabilité politique ? Jusqu'à quand l'Irlande du nord pourra-t-elle bénéficier de l'absence de barrières douanières ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
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106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/10/22
L'INFLATION ACCÉLÈRE, MACRON SOUS PRESSION
Avec les experts :
- YVES THRÉARD - Editorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- NEÏLA LATROUS - Cheffe adjointe du service politique - France Info
- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- BERNARD SANANES - Politologue, président de l’Institut de sondages Elabe


106 - L'INFLATION ACCÉLÈRE... MACRON SOUS PRESSION – 28/10/22
L'INFLATION ACCÉLÈRE... MACRON SOUS PRESSION – 28/10/22
EXPERTS
YVES THRÉARD
Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro »
NEILA LATROUS
Cheffe adjointe du service politique – « France Info »
GAËLLE MACKE
Directrice déléguée de la rédaction – « Challenges »
BERNARD SANANÈS
Politologue – Président de l’Institut de sondages Elabe
Après le vote par les députés RN de la motion de censure de la Nupes sur le Projet de loi de finances (PLF) 2023, Emmanuel Macron a haussé le ton mercredi soir sur France 2 contre l'alliance de gauche, qu'il accuse d'être du côté du « cynisme et du désordre ». Il a aussi clairement appelé les députés Les Républicains à faire « alliance » avec ses troupes. Devant le nombre de textes qui s'annoncent au Parlement - énergies renouvelables, police, nucléaire, retraites, immigration -, le chef de l'Etat a opté pour la stratégie de la main tendue de façon pérenne plutôt que de tenter de trouver des accords texte par texte.
Mais c’est non, lui a répondu le patron des députés LR à l’Assemblée. « Au fond, on ne sait toujours pas où Macron veut mener le pays. Une gestion au jour le jour, sujet par sujet, ça fait de la dette mais ça ne fait pas une politique », a tweeté Olivier Marleix. C’est aussi sur Twitter que le parti LR a répondu aux propos présidentiels, par un visuel proclamant sans équivoque : « Nous sommes résolument dans l’opposition ! »
Une offre faite par le chef de l’Etat en personne à la télévision refusée par Les Républicains sur les réseaux sociaux. Tout ceci en dit long sur l’état de faiblesse du camp présidentiel et du gouvernement d’Elisabeth Borne qui a dû pour la troisième fois en une semaine brandir hier le 49.3 pour faire passer l’ensemble du projet de loi de finances sur la Sécurité sociale alors qu’une nouvelle journée de grève et de manifestations pour demander de meilleurs salaires se déroulait dans le pays à l’appel de la CGT.
Débuté autour de la question du budget 2023, le bras de fer politique va se poursuivre dans l’hémicycle sur fond de tensions sociales et d’accélération de l’inflation dans le pays : + 6,2 % sur un an selon une toute première estimation de l’Insee. Une hausse due à la flambée des prix de l’énergie mais aussi à ceux de l’alimentation et de produits manufacturés.
« Nous devons passer cette tempête en protégeant les plus faibles » a affirmé mercredi soir le chef de l’Etat. Face à la hausse du coût de la vie, il a confirmé des aides ciblées pour les ménages et un mécanisme à trois niveaux pour amortir la hausse des prix du gaz et de l’électricité pour les entreprises et les collectivités, qui jusqu’ici ne bénéficient pas du bouclier tarifaire. Le président de la République a en revanche exclu une indexation des salaires sur les prix, réclamée par l’opposition et certains syndicats, renouvelant ses appels à une « répartition plus juste » des profits dans les entreprises, par le dialogue social.
Mais ces mesures seront-elles suffisantes ? Avec des factures d'électricité multipliées par 3 ou par 10, nombre d’entreprises, d’agriculteurs et d’artisans font face à des difficultés de trésoreries en cette fin d'année et le patronat évoque le risque d’un mur de faillites. Quand du côté des salariés, l’augmentation des prix est durement ressentie et oblige de plus en plus de Français à diminuer leurs achats voire à sauter des repas. Selon l’Insee, les dépenses de consommation des ménages sont en baisse de 3% par rapport à septembre 2021. La consommation alimentaire a, elle, baissé de 1,6 % sur le dernier trimestre.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – DELPHINE PAPIN – 28/10/22
RUSSIE : CE QUE LES CARTES NOUS RACONTENT – 28/10/22
DELPHINE PAPIN
Géographe, responsable du service infographie – « Le Monde »
Coauteure de « Atlas géopolitique de la Russie »
Delphine Papin est géographe, journaliste et responsable du service infographie au journal Le Monde, et a coordonné la préparation de cet atlas publié par Le Monde aux éditions des Arènes.
Avec l’actualité récente : le Covid, les élections, la guerre en Ukraine… La carte s’est imposée comme un outil indispensable de compréhension du monde, permettant de montrer une situation, ou de raconter un pays. A l’heure où les informations s’échangent en un clic sur les réseaux sociaux, la carte, elle, informe en un coup d’œil.
La guerre en Ukraine rebat les cartes de l’énergie, de l'agriculture, déstabilisant le monde entier. “On est dans un moment de l’histoire qu’on n’avait pas du tout vu venir, d’où l’intérêt de compiler ça dans un atlas”, explique Delphine Papin.
Pour elle, “le conflit ukrainien constitue un véritable tournant pour nous, cartographes, dans notre façon de suivre un conflit de haute intensité, parce que le réseau Internet n’a pas été perturbé : nous pouvons nous appuyer sur une masse de données numériques et saisir les instantanés du conflit avec une granularité plus fine que jamais”.
Delphine Papin reviendra sur ce support de compréhension qui est devenu essentiel.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/10/22
« BOMBE SALE » : QUE PRÉPARE POUTINE ?
Avec les experts :
- FRANÇOIS CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
- ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- ANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance »
- CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT - Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations »


106 - « BOMBE SALE » : QUE PRÉPARE POUTINE ? – 27/10/22
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
ALAIN BAUER
Professeur au CNAM
Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
ANNIE DAUBENTON
Journaliste-essayiste
Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance »
CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT
Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne
Auteure de « Influences et manipulations »
Huit mois après le début des frappes russes, la guerre en Ukraine est hantée par les armes de destructions massives. Nucléaires, d'abord, avec la mise en scène, mercredi matin, de la supervision par Vladimir Poutine d'un exercice de ses forces de dissuasion. Ce test annuel était prévu et annoncé de longue date, mais il a attiré l'attention, puisque le Kremlin évoque régulièrement depuis le début du conflit l'utilisation de « toutes les armes à sa disposition » afin de gagner une guerre où son armée subit revers sur revers.
Mais c'est surtout une nouvelle menace qui est au centre de l'attention des chancelleries occidentales depuis que le Kremlin ne cesse d’accuser Kiev de préparer l’utilisation d’une « bombe sale ». D’autant que pour Moscou tous les moyens semblent bons depuis dimanche pour implanter cette idée. Même une publication par le ministère russe des Affaires étrangères qui, en accusant l’Ukraine d’utiliser des matériaux radioactifs pour fabriquer une « bombe sale », a recyclé une photo provenant de Slovénie, en 2010.
Le bureau du Premier ministre slovène a dénoncé une manipulation. Les autorités ukrainiennes se sont élevées contre des allégations « absurdes » et « dangereuses », et Volodymyr Zelensky a demandé une mission d'observation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) « sans tarder ». Mais les Occidentaux craignent que les accusations martelées depuis dimanche par Moscou ne soient qu'un prétexte pour une escalade russe. L'OTAN a d’ailleurs défendu lundi soir à la Russie de faire d'une telle accusation le « prétexte » à une « escalade du conflit ».
Car sur le terrain l’offensive ukrainienne se poursuit au sud vers la ville de Kherson, obligeant les troupes russes à un nouveau recul mais aussi à l’est où « des combats extrêmement féroces » ont lieu « près de Bakhmout », ville de la région de Donetsk a affirmé mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le président américain a de son côté une nouvelle fois prévenu que « la Russie ferait une erreur immensément grave si elle utilisait une arme nucléaire tactique ». Mais aux Etats-Unis où la campagne des élections de mi-mandat bat son plein, la classe politique américaine est désormais divisée sur le soutien militaire à l'Ukraine. Trente élus démocrates viennent de publier une lettre dans laquelle ils appellent « à multiplier les efforts pour rechercher un cessez-le-feu et des pourparlers directs avec la Russie », invoquant leur responsabilité devant le contribuable américain. Et la contestation est plus forte encore au sein du parti républicain où bon nombre d’élus ou candidats qui se réclament de Donald Trump, dénoncent l’aide à l’Ukraine.
Alors à quoi joue Poutine ? Qu’est-ce qu’une « bombe sale » ? Quelle est la situation en Ukraine ? L'issue de la guerre pourrait-elle se jouer dans les urnes américaines le 8 novembre prochain ? Et comment les médias russes libres défient-ils la propagande du Kremlin depuis la Lettonie ? Quelque 300 journalistes russes d'opposition ont posé leurs valises dans le pays balte depuis février et s'efforcent de fournir des informations indépendantes à des millions de Russes via notamment les réseaux sociaux.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – FLORENT COURY – 27/10/22
FRANÇAIS DANS L’ARMÉE UKRAINIENNE : IL RACONTE – 27/10/22
FLORENT COURY
Auteur de « Engagé volontaire »
“Je veux être comme vous et devenir ukrainien, effacer mon nom pour me fondre dans ce peuple de civils en armes qui rampent de leur mieux pour avoir le droit de partir au front, d’arrêter les ogres qui déferlent…”
Florent Coury a répondu sans hésiter à l’appel de Volodymyr Zelensky en mars dernier… Il est le premier français à être parti rejoindre l’armée ukrainienne, considérant “que la cause de l’Ukraine était la cause de notre liberté'', et que “toute guerre en Europe est une guerre civile, ma place était là-bas à défendre mes valeurs européennes”.
A son arrivée en Ukraine le 1er mars, Florent Coury commence une formation militaire, mais très rapidement, on lui confie des tâches de communication et de recrutement qui le maintiennent à l'arrière de la ligne de front. Avec les autres volontaires, il se heurte à une lenteur bureaucratique, aux nombreux papiers à remplir, et à un cruel manque de moyens. “Le seul matériel reçu consiste en un peu de scotch jaune pour ne pas nous faire descendre par nos propres hommes”.
Florent Coury viendra témoigner de son engagement en Ukraine.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 26/10/22
FRANCE/ ALLEMAGNE : LA CRISE DE TROP ?
Avec les experts :
- Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, auteur de "Européen sans complexe"
- Hélène Miard-Delacroix, professeure d’histoire et de civilisation de l’Allemagne contemporaine - Sorbonne Université
- Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l'IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques
- Birgit Holzer, journaliste correspondante de la presse régionale allemande à Paris


106 - FRANCE/ ALLEMAGNE : LA CRISE DE TROP ? - 26/10/22
EXPERTS
JEAN-DOMINIQUE GIULIANI
Président de la Fondation Robert Schuman
Auteur de « Européen sans complexe »
HÉLÈNE MIARD-DELACROIX
Professeure d’histoire et de civilisation de l’Allemagne contemporaine Sorbonne Université
SYLVIE MATELLY
Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
BIRGIT HOLZER
Journaliste correspondante de la presse régionale allemande à Paris
Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se retrouvent ce mercredi à l’Elysée. Une rencontre pour tenter d’apaiser les tensions et relancer le couple franco-allemand qui traverse une mauvaise passe. La guerre en Ukraine a entrainé de nombreuses divergences entre Paris et Berlin ces derniers mois, au point que le conseil des ministres franco-allemand qui devait se tenir ce même jour a été repoussé à janvier 2023. Officiellement un problème de calendrier, mais cette décision est sans précédent depuis l’institution de ces rendez-vous annuels en 2003 et elle coïncide avec une série de désaccords profonds entre Paris et Berlin, notamment en matière de défense et d’énergie. Signe du malaise entre les deux premières puissances européennes : aucune déclaration des deux dirigeants n’est prévue à l’issue de cette visite.
Il faut dire que sur la stratégie à adopter face à la flambée des prix énergétiques, le nucléaire, la défense européenne ou l’avenir de l’Europe, rien ne semble plus aller entre la France et l’Allemagne. De quoi susciter inquiétude et interrogation dans l’Union européenne. « Le couple franco-allemand diverge, il est donc paralysé », s'est alarmé ce matin l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin. « Nous ne pouvons pas nous permettre dans ce moment de l'Histoire de ne pas avoir une Europe unie et forte. Ça commence par un dialogue franco-allemand fructueux », a-t-il averti sur France Inter.
Mais les différends se sont aggravés depuis le début de l'offensive russe en Ukraine et les points de vue semblent sur certains sujets irréconciliables. Ainsi en matière de défense l’Allemagne a opéré avec Olaf Scholz un virage à 180 afin de faire de son armée « la force la mieux équipée d'Europe ». Pour cela Berlin a mis en place un fond exceptionnel de 100 milliards d'euros visant à moderniser son armée et a dévoilé récemment un projet de bouclier aérien européen qui s'appuie sur les F-35 américains ainsi que sur un « dôme » antimissiles israélien. Quatorze pays européens veulent s'y associer, dont la Grande-Bretagne, les pays baltes, les Pays-Bas ou encore la Finlande. La France qui prône une autonomie stratégique européenne a refusé et développe son propre bouclier avec l'Italie.
Parallèlement le chancelier Scholz a annoncé un plan d'aide de 200 milliards pour face à l'envolée des prix des énergies. Mais la mise en œuvre de ce plan, sans concertation avec ses partenaires européens, a provoqué une incompréhension et des craintes de distorsion de concurrence en Europe.
L'Allemagne, parmi les plus touchés en raison de sa dépendance au gaz russe, a entrepris « un changement de modèle dont il ne faut pas sous-estimer le caractère déstabilisateur », analysait dernièrement Emmanuel Macron. Le président de la République a également jugé vendredi dernier lors du sommet des 27 à Bruxelles que ce n’est pas bon que l’Allemagne s’isole. Peu après le chef de l’Etat s’est rendu à Rome en Italie à l’invitation des organisateurs d’un sommet international pour la paix. Lors de ce déplacement dimanche, il s’est entretenu avec la nouvelle présidente du Conseil Giorgia Meloni quelques heures après l’entrée en fonctions du gouvernement le plus à droite qu’ait connu la péninsule depuis la Seconde Guerre mondiale. Se voulant rassurante depuis sa prise de fonction, la Première ministre d’extrême droite a assuré dans son discours de politique générale qu’elle ne voulait pas « saboter » l’Union européenne.
Alors que se passe-t-il entre Paris et Berlin ? Pour le couple franco-allemand est-ce le temps du rabibochage ou du divorce ? Quelle vision Olaf Scholz a-t-il de l’Europe ? Enfin que faut-il retenir des premiers pas de Giorgia Meloni à la tête du Conseil italien ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
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106 - CDLA L’INVITÉ – FABRICE ARFI – 26/10/22
AFFAIRES POLITIQUES : UN MAL FRANÇAIS ?
FABRICE ARFI
Journaliste d'investigation à Mediapart
Auteur de « Pas tirés d'affaires »
« Il y a bien quelque chose de pourri en France. Nous sommes citoyens d’un pays qui, ces dernières années, a vu un président de la République, Jacques Chirac, être condamné pour des atteintes à la probité ; son Premier ministre, Alain Juppé, condamné pour des atteintes à la probité ; son successeur, Nicolas Sarkozy, deux fois condamné pour des atteintes à la probité – il a fait appel à chaque fois ; le Premier ministre de celui-ci, François Fillon, condamné pour des atteintes à la probité (...) aucune autre grande démocratie occidentale n’est lestée d’un tel curriculum vitæ judiciaire dans l’époque contemporaine.»
Dans son livre Pas tirés d’affaires, publié aux éditions du Seuil, Fabrice Arfi rappelle à quel point la corruption, qui se caractérise pour l’essentiel par la rencontre du pouvoir et de l’argent, est un crime de privilégiés.
Dans ce tout petit livre, l'auteur revient sur les différentes affaires judiciaires qui mettent en cause ceux qui nous dirigent : les politiques, et tente de prendre de la hauteur.
En dépit de sa promesse d’une « République exemplaire » lors de sa candidature en 2017, le président Emmanuel Macron compte dans son entourage un certain nombre d’hommes politiques mêlés à des affaires judiciaires.
Les deux dernières en date : Alexis Kohler, mis en examen depuis le 23 septembre pour « prise illégale d’intérêts ». Les faits qui lui sont pénalement reprochés ne visent pas son actuel poste de secrétaire général de l’Elysée, mais ses anciennes fonctions à Bercy. Il aurait, en tant que représentant de l’Etat français, actionnaire du port du Havre et du chantier naval de Saint-Nazaire, favorisé les intérêts de MSC, principal client des 2 institutions portuaires. Et enfin l’actuel garde des Sceaux Éric-Dupond-Moretti, renvoyé en procès pour « prise illégale d’intérêts » par la Cour de justice de la République. Il est reproché au ministre de la justice d’avoir, quelques semaines après sa nomination place Vendôme, ordonné, à l’inspection générale de la justice, des enquêtes administratives, étape préalable à une procédure disciplinaire, contre des magistrats avec qui il avait été en opposition en tant qu’avocat.
Fabrice Arfi rappelle de nombreuses autres affaires : celle du MoDem, de Nicolas Sarkozy, impliqué dans une dizaine d’enquêtes depuis qu’il a quitté l’Elysée, l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris dans le cadre de laquelle ont été condamnés Jacques Chirac et Alain Juppé et bien d’autres.
Il reviendra sur quelques-unes de ces affaires et sur ces impostures qui brisent la confiance dans le fait démocratique lui-même.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 25/10/22
ASSEMBLÉE : ÉLISABETH BORNE À 50 VOIX ... DE LA CHUTE
Avec les experts :
- Christophe Barbier, éditorialiste politique et conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique - Les Échos
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne
- Jérôme Fourquet, directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP et auteur de "La France sous nos yeux"


106 - ASSEMBLÉE : ÉLISABETH BORNE À 50 VOIX… DE LA CHUTE - 25/10/22
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER
Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur »
CÉCILE CORNUDET
Éditorialiste politique - « Les Echos »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
JÉRÔME FOURQUET
Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
Auteur de « La France sous nos yeux »
Les trois motions de censure des oppositions déposées après l'utilisation de l'article 49.3 par le gouvernement sur le prochain budget ont été rejetées hier par l’Assemblée nationale, malgré le soutien surprise du RN à celle de la Nupes sur la première partie du projet de loi de finances (PLF). Mais l'exécutif ne doit son salut qu'aux députés du parti Les Républicains. Avec leurs voix, la motion de censure pouvait devenir effective et conduire ainsi au renversement du gouvernement.
La Première ministre, Elisabeth Borne, a dénoncé une « alliance contre-nature ». « Qui se ressemble s'assemble » a de son côté écrit le député LR Pierre-Henri Dumont.
En face, la gauche a rappelé que si les députés du RN ont voté la motion de censure de la Nupes, les élus de la gauche se sont bien gardés de faire de même avec la disposition du parti à la flamme. Et sur Twitter, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a répliqué aux critiques de la majorité présidentielle. « Un accord avec le RN ? jamais. Nous n'avons, nous, jamais voté pour faire élire des vice-présidents à l'Assemblée nationale du RN, nous avons même voté contre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, ce que vous n'avez pas fait aux législatives pour la Nupes ».
De son côté, la présidente du groupe RN Marine Le Pen a estimé que tout « cela a le mérite de démontrer que le groupe LR est plus proche de la majorité que de l'opposition ». « Les Républicains sont la bouée de sauvetage du gouvernement. Cela clarifie les choses », a également lancé le député RN Sébastien Chenu.
Alors la droite a-t-elle sauvé le gouvernement en ne votant pas la motion de censure ? « On est au quotidien une force d’opposition. On n’est pas là pour participer à des enfantillages de ce genre. Il y a ceux qui aiment le désordre et ceux qui aiment plutôt l’ordre et qui veulent faire avancer ce pays. C’est notre cas » a répondu le patron des députés LR Olivier Marleix. Mais au sein du groupe c’est l’embarras qui domine depuis plusieurs semaines. Preuve des fractures au sein du parti : dans le JDD Nicolas Sarkozy a réitéré ce week-end son souhait d’une intégration de LR dans la majorité parlementaire après avoir signé un accord politique. Les trois candidats à la présidence du parti, eux, refusent cette hypothèse, mais ils n'étaient pas favorables à la censure du gouvernement.
Avec 62 députés élus, le parti de droite se retrouve en position d’arbitre à l’Assemblée nationale. Une situation qui semble renforcer au fil des semaines les divisions internes chez LR alors que le groupe Renaissance est lui aussi traversé par des remous. Dans l'hémicycle, le MoDem et Horizons sont à l'origine de plusieurs amendements ces derniers jours contre l'avis du gouvernement. Ainsi le patron du groupe Modem Jean-Paul Mattei est à l’origine de l’amendement sur les « super-dividendes » adopté lors des débats, grâce aux voix de la Nupes et du RN. Mais sans surprise, l'amendement n'a pas été retenu, après l'utilisation par Elisabeth Borne du 49.3 sur le budget.
Alors la majorité présidentielle se craquelle-t-elle à l'Assemblée ? Pourquoi le RN a-t-il voté la motion de censure de la Nupes ? Quel avenir pour Les Républicains ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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106 - CDLA L’INVITÉ – NATHALIE LOISEAU – 25/10/22
EUROPE : VERS UN DIVORCE FRANCO-ALLEMAND ? – 25/10/22
NATHALIE LOISEAU
Députée européenne
Auteure de « La guerre qu’on ne voit pas venir »
Nathalie Loiseau, députée européenne, ancienne ministre chargée des Affaires européennes vient de signer un livre : « La guerre qu’on ne voit pas venir » aux éditions de l’Observatoire. Une guerre qui se joue, sur les réseaux sociaux, internet et qui est conduite par les régimes autoritaires.
Ce vendredi lors du sommet de Versailles, les Vingt-Sept n’ont pas réussi à se mettre d’accord au sujet de la mutualisation de l’achat et du stockage de gaz, afin de faire baisser les prix et d’illustrer la solidarité des Européens face au chantage énergétique de Vladimir Poutine, mais également sur la perspective de découpler au niveau européen les prix du gaz et de l’électricité pour éviter que la flambée de l’un n’entraîne l’explosion de l’autre.
Les visions s'opposent donc aussi sur le modèle énergétique : la France a annoncé sa préférence pour le nucléaire tandis que l'Allemagne le refuse et peine à se défaire du gaz russe tout comme de son partenaire chinois sur le plan commercial.
Par ailleurs, depuis plusieurs semaines, l'Allemagne a décidé de faire cavalier seul pour négocier ses importations de gaz. Emmanuel Macron a fustigé les prises de position et les décisions d'Olaf Scholz, le chancelier allemand, jeudi 20 octobre lors du Conseil européen. « On a, aujourd'hui, une très large unité entre les pays. Ce n'est pas bon ni pour l'Allemagne, ni pour l'Europe qu'elle s'isole », a déclaré le chef de l'État, qui dit vouloir préserver « l'amitié et l'alliance » franco-allemande.
Nathalie Loiseau, députée européenne, reviendra sur cette cyberguerre et sur le maintien nécessaire de l’unité européenne.
106 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 24/10/22
MÉDICAMENTS, SUPERMARCHÉS : LES NOUVELLES PÉNURIES
Avec les experts :
- Nicolas Bouzou, économiste et directeur fondateur d'Asterès, société d'analyse économique et de conseil
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction - Les Échos
- Bruno Jeudy, éditorialiste politique
- Olivia Detroyat, journaliste - Le Figaro


6 - ITW M. VALLS - ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
MANUEL VALLS INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX
EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un
rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté
par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des
options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du
Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie
multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y
compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il
s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le
leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace,
Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que
d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président
de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons
d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en
était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une
laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en
réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui
ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à
d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la
Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les
violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner,
cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il
affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des
migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à
laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait
pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara
à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle
est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la
Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C dans l'air sur France.tv


5 - ITW N. SARKOZY - ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
NICOLAS SARKOZY INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX
EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un
rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté
par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des
options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du
Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie
multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y
compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il
s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le
leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace,
Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que
d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président
de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons
d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en
était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une
laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en
réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui
ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à
d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la
Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les
violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner,
cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il
affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des
migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à
laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait
pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara
à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle
est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la
Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
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4 - ITW E. MACRON - ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
EMMANUEL MACRON INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX
EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un
rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté
par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des
options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du
Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie
multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y
compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il
s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le
leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace,
Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que
d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président
de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons
d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en
était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une
laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en
réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui
ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à
d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la
Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les
violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner,
cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il
affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des
migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à
laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait
pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara
à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle
est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la
Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
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3 - ÉMISSION SPÉCIALE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
ÉMISSION SPÉCIALE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Invités
JEAN-DOMINIQUE GIULIANI
Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI
JEAN-DOMINIQUE MERCHET
Journaliste - « L’Opinion »
Spécialiste des questions de défense et diplomatie
DELPHINE MINOUI – En direct d’Istanbul
Journaliste - Correspondante à Istanbul - « Le Figaro »
ARIANE BONZON
Journaliste - Auteure de « Turquie, l'heure de vérité »
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : du lundi au samedi à 17h45
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux - Axel de Tarlé
Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40
Réalisation : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions / Maximal Productions
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2 - DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
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1 - GILETS JAUNES : CA REPART ... MAIS OU ? 05.01.2019
C DANS L'AIR DU 5 JANVIER - GILETS JAUNES : ÇA REPART… MAIS OÙ ?Acte VIII de mobilisation nationale pour les gilets jaunes. Déterminés à poursuivre le mouvement et à battre le pavé, ils se sont réunis samedi 5 janvier à Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rouen ou encore Reims. À Paris, des manifestants ont défilé entre les Champs-Elysées et la place de la Bourse avant de se rassembler devant l’Hôtel de ville pour rejoindre l’Assemblée nationale. Des manifestations cette fois-ci déclarées à la préfecture.C’est à proximité des Champs-Elysées, haut lieu de contestation lors des précédents week-ends, qu’Éric Drouet, a été arrêté mercredi soir et placé en garde à vue pour organisation d’une manifestation sans déclaration préalable. Déjà interpellé fin décembre, il sera jugé le 5 juin pour "port d’arme prohibé de catégorie D", après avoir été retrouvé portant une sorte de matraque. Figure controversée — dénoncé pour ses messages complotistes sur le pacte de Marrakech notamment et anti-migrants —, ce chauffeur routier de 33 ans est l’un des initiateurs du mouvement des gilets jaunes qu’il définit comme "populaire" et totalement "apolitique".Dans un billet publié lundi, Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa "fascination" pour le jeune homme, faisant le parallèle entre le gilet jaune et un homonyme révolutionnaire du 18ème siècle, Jean-Baptiste Drouet. Depuis que le leader de la France insoumise a déclaré sa flamme à Éric Drouet, nombre d’observateurs pointe l’ironie de cette tentative d’approche, au regard de la sympathie supposée du Gilet jaune pour l'extrême droite. "Je m’intéresse au mouvement social mais je ne suis pas fasciné par quelqu’un qui, semble-t-il, assume d’avoir voté aux deux tours, premier et second tours, pour Marine Le Pen", a ainsi déclaré Benoît Hamon. Un vote FN qu’a démenti Éric Drouet dans un statut Facebook sur le groupe "La France en colère".Malgré un essoufflement du mouvement ces dernières semaines, le mouvement fait vaciller l’exécutif depuis un mois et demi. Fragilisé par cette contestation inédite, Emmanuel Macron avait annoncé le 10 décembre une série de mesures sociales, avant de déclarer dans ses vœux du 31 décembre un retour à "l’ordre républicain". "La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux", a répondu le collectif dans une lettre ouverte diffusée jeudi soir. Face à cette détermination, le gouvernement a durci le ton. Vendredi, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a dénoncé des velléités "d’insurrection" et a, lui aussi, réclamé un retour à l’ordre.Parallèlement, le gouvernement étudie la piste d’un référendum sur la réforme des institutions, une manière de répondre à la demande par les gilets jaunes d’un Référendum d’initiative citoyenne, mais aussi de relancer le projet de loi, déjà reporté à deux reprises. La proposition ne fait cependant pas l’unanimité au sein de la majorité. Ce jeudi, le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre a critiqué cette proposition auprès de l’AFP. Il la juge "prématurée" et "secondaire". En revanche, le président du groupe LREM au Sénat François Patriat y est favorable et souhaite que ce référendum ait lieu en même que l’élection européenne, dans six mois.Le mouvement des gilets jaunes, en perte de vitesse ces dernières semaines, va-t-il perdurer ? En arrêtant Éric Drouet, le gouvernement a-t-il jeté de l’huile sur le feu ? Qui est Éric Drouet ? Sa parole est-elle le reflet des idées du mouvement des gilets jaunes ? Quelle forme pourrait prendre le RIC en France ? Mobiliserait-il les citoyens ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques WehrlinProductions : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C dans l'air sur France.tv