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Lettre à celle qui lit mes romances érotiques, et devrait arrêter tout de suite, de Camille Emmanuelle.
Editions Les Echappés (https://lesechappes.com/fr/lettre-a-celle-qui-lit-mes-romances-erotiques-et-qui-devrait-arreter-tout-de-suite).
Texte lu par Sophie “Carotte” Ginsky.
Mise en son de Marc Pernet.
Illustration: Mitch
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A toute heure, où que ce soit, Alexandre Portnoy ne pense qu’à une chose: se masturber. Une obsession compliquée au sein d’un foyer d’immigrés juifs, où personne ne s’écoute mais où tout le monde s’épie...
Sorti en 1969, Portnoy suscita de nombreuses polémiques et d’acerbes critiques. Censuré en Australie, il est envisagé dans Le Monde comme un moyen pour son auteur “de faire de l’argent en recourant à ce qui peut paraître relever de la pornographie la plus éhontée” (pour être tout à fait juste, la critique d’André Fontaine insiste ensuite sur la capacité de Roth à faire rire ainsi que sur son talent à mettre en scène “un mordant réquisitoire contre un certain type de famille et d’éducation judéo-américaines”).
Bref, Portnoy a fait parler de lui. Aujourd’hui il nous fait rire.
Interprété par Franck Jazédé.
Mis en son par Stéphane Marwal pour ctrlX
Joliment illustré par La Moustache de la dame, avec la complicité de @un.corps
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De Guillaume Dustan (1965-2005), Virginie Despentes a dit qu’il a “encapsulé les 90’s”. Ecriture sèche, sur le fil entre l’obscurité de la backroom et une énergie au souffle court, l’auteur de “Dans ma chambre”, “Je sors ce soir” et “Plus fort que moi”, rassemblés par POL dans une “Œuvres I” dont nous proposons ici un extrait, a connu le scandale, et la disgrâce.
Il faudra encore un peu de temps pour qu’il soit lu non plus seulement comme un scandaleux, mais comme un écrivain qui voulait “changer la littérature” et s’y est brillamment attelé.
Interprété par Olivier Thuillier.
Mis en sons par Philippe Guerrieri.
Illustration de Androscoped Men.
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Emmanuelle, on la connaît sous les traits de Sylvia Krystel, dans une mise en scène de Just Jaekin (1974). Mais avant de faire scandale à l’écran (et 100 millions de dollars de recette), Emmanuelle (1959) est un roman troublant d’Emmanuelle Arsan, pour lequel son éditeur Eric Losfeld fut condamné à de la prison. Le récit, d’une belle tenue littéraire, se diffusa longtemps sous le manteau.
ctrlX vous propose un moment avec Emmanuelle dans un vol long courrier dans une interprétation languissante de Charlotte Marquardt, mise en son Marc Pernet, joliment illustrée par Yoann Boinard.
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Attribués à l’écrivaine dada Renée Dunan (1892-1936), ces Caprices (1928), selon la préface originale les dénonçant comme l’oeuvre d’une certaine Louise de B., entendent nous “distraire” avec l’élégance d’une “oeuvre littéraire”.
Ils sont ici interprétés et illustrés par Renaud Barse, et réalisés par Marc Pernet.