538 - Un atterrissage en douceur sans accroc
Les actions, les obligations et les devises se sont engouffrées dans la brèche haussière ouverte mercredi par Jerome Powell dans la politique de resserrement monétaire américaine. La situation est un peu plus confuse au matin de la dernière séance de la semaine, car il faut digérer les gains récents. Mais les investisseurs semblent avoir trouvé suffisamment d'indices convergents pour juger que la Fed va assouplir sa position l'année prochaine, ce qui a réveillé leur appétit pour le risque.
537 - Habemus Pivotam ?
La dernière séance boursière du mois de novembre 2022 s'est terminée sur un feu d'artifice, grâce aux commentaires jugés positifs du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell. Un peu à contre-courant des derniers pronostics, il faut bien l'avouer. Dans le même temps, Pékin continue à envoyer des signaux d'assouplissement de sa politique sanitaire et l'inflation européenne a moins flambé que prévu. Les planètes semblent ainsi se réaligner : ce n'est pas la première fois cette année, mais est-ce que ce sera la bonne, se demandent les investisseurs ?
536 - La carotte ou le bâton ?
Ultime séance boursière du mois de novembre aujourd'hui, avec une grosse échéance à venir en soirée. Le patron de la Fed Jerome Powell prendra le micro pour un discours très attendu, à deux semaines de la dernière décision de politique monétaire américaine. Le cœur du marché balance entre un certain optimisme de fond et la multiplication des appels à la prudence de la banque centrale. Powell va encore se livrer à un exercice d'équilibriste au cours duquel il faudra manier la carotte et le bâton. En Chine, les derniers indicateurs montrent que la politique zéro-covid est aussi une politique zéro-vigueur économique.
535 - Jay envoie ses Faucons en chasse
Dans la volière monétaire, les faucons étaient nettement plus agités que les colombes lundi, ce qui explique le beau rouge garance arboré par les indices américains à la clôture hier. Des indices qui avaient été un peu brassés dès le début de la séance par la fronde anti zéro-covid en Chine. Pas par pur allocentrisme, évidemment, mais pour de basses craintes de désordres économiques. Examinons cela en détail.
534 - Chine, le ras-le-bol sanitaire
Tout augmente, ma bonne dame. Les indices boursiers, les obligations, l'or, l'euro et même la grogne en Chine ! Tout ? Non, pas le pétrole, qui se prend une gifle. Voilà à quoi ressemble le bilan hebdomadaire précédent. Pour démarrer cette semaine charnière entre novembre et décembre, quelques mots sur le comportement des marchés financiers, avant un passage en revue de l'actualité qui consacre une large place à la Chine, laquelle occupe une bonne partie de l'espace médiatique ce matin.
533 - A fond la forme
Lendemain de Thanksgiving = manque de repères pour les places boursières européennes. Wall Street rouvrira pour une demi-séance tout à l'heure, dans un contexte assez pauvre en nouveautés financières susceptibles d'agir sur les indices de façon déterminante. Du coup j'en profite pour vous parler de choses sérieuses comme l'impact des résultats d'entreprises sur le parcours des actions. Mais comme je suis sympa, je vais aussi vous donner le nom du futur vainqueur de la coupe du monde de football.
532 - La Fed nous refait le coup de la main de fer dans un gant de velours
Wall Street a mis un point d'honneur hier soir à clôturer sur une note positive avant la journée fériée de Thanksgiving. Les indices américains ont été bien aidés par la teneur des débats de la dernière réunion de la Fed, dont je dis quelques mots plus bas. J'essaie aussi d'expliquer en quelques lignes pourquoi le pétrole a décroché, tout en cherchant Brian et saluant Sam Bankman Fried.
531 - Trop de statistiques avant la dinde
En cette veille de Thanksgiving, les investisseurs vont avoir droit à une grosse série de statistiques en hors d'œuvre, histoire de disposer de nouvelles fraîches pour tenter de déterminer de quoi sera fait l'avenir économique. Après la clôture européenne, la publication des minutes de la dernière réunion de la Fed sera l'occasion de peaufiner les scénarios. L'ambiance au réveil a l'air plutôt détendue sur les marchés européens.
530 - Ça patine grave
Pendant que le pétrole fait le yoyo, que le dollar se réveille et que quelques pans du crypto-univers se dissolvent, les actions ne savent plus à quel saint se vouer. La technologie souffre, la Chine nous fait du stop and go et les Américains préparent une fin de semaine plutôt peinarde, avec Thanksgiving et shopping au menu.
529 - Le postérieur entre deux chaises
L'euphorie qui s'était emparée des marchés il y a dix jours a l'air de s'être estompée. La période est à la stabilisation, en attendant de nouveaux indicateurs susceptibles d'alimenter les théories dominantes qui s'opposent en ce moment : retour à une politique monétaire pro-business d'un côté et stagflation de l’autre. A Wall Street, la semaine sera tronquée par la fête de Thanksgiving jeudi.
528 - Un marché branché sur courant alternatif
Les investisseurs ont tellement attendu des signes de réduction de l'inflation aux Etats-Unis et de relance économique en Chine qu'ils ont presque l'air déçus maintenant qu'ils les ont obtenus. C'est un peu comme le Beaujolais nouveau : il y a beaucoup de battage médiatique autour mais quand il arrive, tout le monde est un peu déçu. Il en résulte une semaine boursière un peu étrange, légèrement baissière même à l'ouverture de la dernière séance hebdomadaire.
527 - Le marché a la conviction encore fragile
La banque centrale américaine a refait sortir ses cerbères et les investisseurs ont l'air d'avoir recommencé à douter. La séance de la veille s'est soldée par un reflux généralisé sur les marchés actions. Ce matin, c'est plus mitigé, hormis en Chine où la tendance est plus morose qu'ailleurs après la récente euphorie qui s'était emparée des valeurs technologiques et immobilières.
526 - OTAN en emporte la hausse ?
L'optimisme qui s'est réinstallé sur les marchés boursiers depuis quelques séances a été contrarié hier par une explosion survenue en Pologne en marge du conflit russo-ukrainien. L'avenir dira si c'est un feu aux poudres ou un feu de paille. A ce stade, les investisseurs continuent à regarder vers le haut après avoir décelé les premiers signes d'une décrue de l'inflation, en tout cas aux Etats-Unis. On parle ce matin d'OTAN, de Trump, d'indices boursiers, d'Elon Musk et de résultats d'entreprises.
525 - Toujours en attente du pivot
Les marchés actions oscillent entre le réveil de libido entrevu la semaine dernière grâce aux bonnes nouvelles en provenance de Chine et des Etats-Unis et des signaux moins encourageants. Ce matin, c'est un peu le même topo : le G20 de Bali ne tourne pas à la foire d'empoigne mais les statistiques venues de Tokyo et de Pékin sont anémiantes. Quelques mots là-dessus ce matin, après un bilan indiciel grossier et avant le cocorico du jour.
524 - Les planètes s'alignent à nouveau
Une inflation américaine moins stratosphérique que prévu et des mesures pro-relance de l'activité en Chine font le bonheur des investisseurs depuis quelques jours. Il faut dire que le marché voit ainsi se matérialiser coup sur coup deux des sources de rebond potentielles qu'il avait identifiées. Pendant ce temps, la gotha politique mondial prend ses quartiers d'automne à Bali et les cryptomonnaies traversent une crise majeure.
523 - Séance de gala à Wall Street
C'était la fiesta hier sur les marchés actions, surtout aux Etats-Unis où une inflation moins dingue que prévu a fait sortir du bois tous les investisseurs qui étaient en PLS depuis des mois. On en parle ce matin, en même temps que du "cas d'école" Teleperformance et de la politique sanitaire un peu schizophrène en Chine.
522 - Joyeux anniversaire, bitcoin ?
Une fois n'est pas coutume, je vais pas mal parler de cryptomonnaie ce matin, malgré mes compétences limitées en la matière, pour évoquer FTX, le dernier caillou dans la chaussure d'un secteur qui a une belle capacité à s'autodétruire. Tout juste un an après le record du bitcoin. En bourse, Wall Street a eu du mal à digérer hier une situation électorale confuse aux Etats-Unis. Le gros rendez-vous du jour avec l'inflation américaine d'octobre est prévu à 14h30.
521 - Election, Inflation, Hésitations
Après une séance passée dans le vert hier, les marchés retiennent leur souffle en attendant l'issue des deux principales échéances de la semaine, les élections de mi-mandat et les derniers chiffres de l'inflation américaines. Eh oui, ça tourne encore autour des Etats-Unis pour les marchés financiers. Je parle aussi ce matin d'un fiasco dans les cryptomonnaies, de résultats d'entreprises et même du Titanic.
520 - Trump en embuscade
C'est jour d'élection aujourd'hui aux Etats-Unis, et d'élection à enjeu avec ça. Les places européennes seront probablement fermées lorsque le verdict tombera, mais le scrutin va occuper l'espace médiatique sur la journée. Quant à ses conséquences, elles sont compliquées à prédire. Le marché boursier, pour sa part, donne des signes de stabilisation. Mais il reste à la merci de la réception jeudi des chiffres de l'inflation américaine par les investisseurs.
519 - Attention, fragile
Politique monétaire, économie chinoise et élections de mi-mandat aux Etats-Unis sont les principaux points d'intérêt pour les marchés financiers cette semaine. On reste dans un configuration où les investisseurs espèrent que le point bas boursier est passé, malgré le flou qui règne toujours sur les perspectives économiques, à cause des nombreux désordres de l'époque.
518 - Et la Chine surgit…
La Chine va peut-être sauver la fin de semaine neurasthénique des marchés boursiers. Un gros rebond a eu lieu à Hong Kong, à Shanghai et à Shenzhen sur fond de rumeurs, notamment sur l'allègement des restrictions liées à la pandémie. De quoi tracter des indices occidentaux qui ont toutes les peines du monde à trouver des raisons de regarder vers le haut.
517 - Powell siffle la fin de la récré
La Banque centrale américaine n'a pas dit au marché ce qu'il voulait entendre hier soir, si bien que les indices américains ont déprimé en clôture. Le message principal est que le cycle de taux n'est pas terminé, même si le rythme de la hausse pourrait se modérer. Les investisseurs s'attendaient à être un peu plus maternés. On décrypte ça ce matin pour comprendre les mécaniques à l'œuvre, avant de parler du programme assez touffu qui nous attend aujourd'hui.
516 - Le marché veut sa prophétie autoréalisatrice
Il y a beaucoup d'attente autour de la décision de politique monétaire de la Fed ce soir. Les investisseurs espèrent que la banque centrale américaine introduira un peu de souplesse dans le pilotage de sa politique monétaire. Comme c'est le principal carburant du rebond des quinze derniers jours, une confirmation serait la bienvenue pour éviter le double pas en arrière qui suit chaque pas en avant en 2022 en bourse.
515 - Octobre, le mois du Dow Jones
Les marchés financiers ne font pas relâche aujourd'hui, même si la journée est fériée dans quelques pays. Les places occidentales sont en position d'attente avant une importante réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine demain, pendant que les investisseurs ont brutalement décidé que les valeurs technologiques chinoises, infréquentables depuis des mois, méritent ce matin une frénésie acheteuse décérébrée. Le mode "risk on" qui domine depuis deux semaines reste globalement activé.
514 - La fièvre du mercredi soir
La charnière entre octobre et novembre est un moment-clef cette année aux Etats-Unis, avec dès cette semaine une décision de politique monétaire de la banque centrale américaine et dans huit jours les élections de mi-mandat. Deux événements qui vont avoir du retentissement sur les marchés financiers. En attendant, les investisseurs ont retrouvé un peu d'appétit pour le risque.
513 - Ça part dans tous les sens
Les marchés actions terminent la semaine pris en étau entre l'espoir de voir les banques centrales revenir à de meilleurs sentiments monétaires et les plongeons des stars de la technologie américaine, dont les résultats dépriment les investisseurs. L'ambiance est donc un peu curieuse ce matin, en attendant une vague de statistiques, une palanquée de résultats d'entreprises et une échéance importante pour la Fed la semaine prochaine.
512 - Wall Street lâché par ses vedettes
L'abattage des stars américaines de la technologie continue à Wall Street. Après les déceptions Microsoft et Alphabet, c'est Meta Platforms qui plonge à cause de résultats décevants. Des annonces qui contrarient un peu le rebond que les investisseurs sont en train d'essayer de bâtir à partir de prémonitions sur une inflexion de la politique monétaire à venir. On sent quand même que ça pousse derrière les actions.
511 - Don't fight the Fed
Les investisseurs sont en train de retrouver un peu d'appétit pour le risque et donc pour les actions, malgré des résultats d'entreprises plutôt mitigés. La raison principale, c'est qu'ils placent leurs espoirs de retour de la Fed à des meilleurs sentiments pro-marchés au-dessus de la dégradation économique. Ou plutôt, voient-ils dans la dégradation économique le signe que la politique d'austérité de la Fed fonctionne… ce qui signifie qu'elle pourrait en changer dans un avenir prévisible. Vous n'avez rien compris ? Moi non plus en me relisant. C'est donc que cela nécessite quelques éclaircissements.
510 - La Fed est-elle vraiment prête à appuyer sur pause ? (25/10/2022)
Les principales places financières ont poursuivi leur ascension hier, grâce au dernier tube à la mode parmi les investisseurs : la banque centrale américaine a des doutes sur la pertinence du maintien d'une politique monétaire punitive à haute densité et va commencer à songer à être plus docile. Enfin "aurait" des doutes plutôt que "a" des doutes et "pourrait" se montrer plus docile plutôt que "va" se montrer plus docile.
509 - A la recherche du point d'inflexion (24/10/2022)
Il s'est passé un truc vendredi sur les marchés. J'ignore si c'est durable ou pas, mais les investisseurs ont été sensibles à des prises de position à contrecourant de la flagellation monétaire actuelle. Je vais tenter de vous expliquer tout ça de façon synthétique. Pendant ce temps, Xi Jinping a renforcé son emprise sur la Chine, ce qui n'est pas vraiment du goût des indices boursiers locaux. Et c'est la semaine la plus pourrie de l'automne pour les gens dont le métier est de rédiger des commentaires de résultats de sociétés.
508 - Anarchy in the UK
Autant la semaine avait commencé sur les chapeaux de roues, autant elle s'achève dans un climat plus morose sur les marchés financiers. La brutale hausse des rendements obligataires américains, qui ont touché des niveaux oubliés depuis 2008, a rappelé aux investisseurs en actions que l'ère de l'argent gratuit est terminée. Le seul endroit où le marasme est supérieur s'appelle Londres, où les parlementaires se sont mis en quête d'une nouvelle patronne, ou d'un nouveau patron.
507 - 507: Et la Chine surgit ? (20/10/2022)
Les marchés ont perdu du terrain hier, alors que les publications trimestrielles d'entreprises commencent à tomber dru. Il y a de tout dans les chiffres, mais globalement une assez bonne résistance aux misères actuelles du monde. La séance se dirigeait vers une baisse pépère à l'ouverture, quand une rumeur en provenance de Chine a un peu modifié la donne et m'a forcé à réécrire une partie de cette causerie matinale. Reste à voir si c'est juste un feu de paille.
506 - 506: Après Netflix, avant Tesla (19/10/2022)
Les investisseurs sont restés en marche avant sur la séance de la veille, même si l'épaisseur du rebond n'avait rien à voir avec celle de lundi. Ils se nourrissent de résultats trimestriels qui montrent que les entreprises dopent leurs chiffres d'affaires à la hausse de prix. Une inflation qui est encore au cœur de l'actualité du jour avec des statistiques, des résultats et une digression sur le véhicule électrique.
505 - 505: Un marché toujours bipolaire (18/10/2022)
Autant la fin de semaine précédente était sinistre en bourse, autant le début de la nouvelle est euphorique. Les mécaniques à l'œuvre derrière tout cela sont toujours difficiles à saisir, en l'absence de véritable signal positif sur le front macroéconomique. Mais les investisseurs ont pris l'habitude depuis quelques mois de se raccrocher à ce qu'ils peuvent. Qu'il s'agisse de Jeremy Hunt ou des résultats d'entreprises.
504 - 504: La Tech en dépression (17/10/2022)
Les investisseurs sont toujours à la recherche de la formule magique qui fera réapparaître un plancher sous les actions. Si les indices ont plus ou moins tenu le choc en Europe la semaine dernière, les Etats-Unis ont encore souffert d'une nouvelle glissade des valeurs technologiques. En plus, ce lundi démarre avec le parti communiste chinois, Liz Truss et des indicateurs avancés qui baissent légèrement. Il y a des jours comme ça…
503 - 503: Réveil en fanfare (14/10/2022)
Après six séances consécutives de baisse, le vent de la révolte des investisseurs a soufflé sur Wall Street, où les indices ont clôturé en vive hausse après avoir tutoyé les bas-fonds de la cote boursière à l'ouverture. La composition du cocktail explosif à l'origine de la hausse n'a pas été dévoilée, c'est ballot. La semaine s'achève avec de la grosse financière américaine, une pointe de parti communiste chinois, un soupçon de rétropédalage british et l'avertissement qui va bien de Mamie Lucette.
502 - 502: Tel est prix qui croyait prendre (13/10/2022)
Ça ne respire pas la joie sur les marchés financiers en ce moment. Les dérèglements qui s'accumulent poussent les investisseurs à se tourner une fois de plus vers les banques centrales. Mais elles font la sourde oreille, trop occupées qu'elles sont à tenter de maîtriser le foutoire qu'elles ont probablement contribué à renforcer par leur passivité. Désolé, mais on va encore parler d'inflation. Et aussi de trucs en latin.
501 - 501: Le poids des mots (12/10/2022)
Les marchés actions poursuivent leur chemin de croix, en attendant qu'un événement suffisamment marquant parvienne à inverser cette spirale baissière. Le salut viendra-t-il des résultats des entreprises ? D'une accalmie sur le front de l'inflation ? Ou peut-être d'un geste des banques centrales ? Je parle ce matin du rôle de la Banque d'Angleterre, des premières publications trimestrielles et de toxicomanie.
500 - 500: Qui capitulera en premier ? (11/10/2022)
L'hémorragie a repris sur les marchés actions, qui peinent à trouver des arguments pour redresser la tête, entre politiques monétaires restrictives, désordres géopolitiques et tensions sur certains compartiments du système financier. Ce matin, place à des nuances de rouge, à des foyers d'incendie et à quelques explications sur le bazar qui règne sur le marché des Gilts. Sans oublier les âneries habituelles.
499 - 499: Un rebond hebdomadaire en trompe-l'œil (10/10/2022)
Les marchés boursiers sont toujours en quête de l'appui des banques centrales, qui leur ont tourné le dos pour se concentrer sur une basse besogne : s'occuper de la stabilité économique. Une tâche plus fondamentale et manifestement plus subtile que de faire tourner la planche à billets. La semaine démarre en baisse en Europe, en attendant les premières publications de résultats du troisième trimestre.
498 - 498: Saint Argent-Gratuit priez pour nous (07/10/2022)
L'omniprésence des débats sans fin sur l'inflation, les taux et plus généralement les politiques monétaires a un peu éclipsé les résultats des entreprises récemment. Ils font leur grand retour ce matin sur le devant de la scène, et pas dans la configuration la plus favorable. C'est ce dont on parle plus bas, après un point sur la grosse statistique du jour aux Etats-Unis et une séquence marijuana.
497 - 497: Le marché retrouve un peu de sa libido (06/10/2022)
Après un début de semaine tout feu, tout flamme, les marchés actions mondiaux ont ralenti hier, dans un contexte marqué par la remontée des cours pétroliers et les suites de la saga Musk / Twitter. L'attention se concentre en cette fin de semaine sur les données du marché de l'emploi aux Etats-Unis, un marqueur d'importance de la politique monétaire de la Fed.
496 - 496: Les planètes s'alignent au forceps (05/10/2022)
Nouveau trimestre, nouvel état d'esprit : les marchés boursiers ont confirmé hier les belles dispositions entrevues lundi en s'offrant un puissant rebond, qui signe le retour d'un certain appétit pour le risque chez les investisseurs. Les causes du rayon de soleil sont un peu bancales à ce stade, mais de nouvelles données attendues d'ici la fin de la semaine vont venir affiner les pronostics. Pendant ce temps, Elon Musk va quand même racheter Twitter.
495 - 495: Le marché essaie une nouvelle partition (04/10/2022)
Après avoir été bien brassés au premier semestre puis durant l'été, les investisseurs veulent croire que le dernier trimestre de l'année 2022 leur sera plus favorable. Ça n'a pas trop mal commencé d'ailleurs, comme en témoigne le gros rebond des indices américains hier, grâce à un mélange de données économiques, de déclarations, d'effet calendaire et d'un soupçon de méthode Coué.
494 - 494: Bye-bye Septembre (03/10/2022)
Il faut bien reconnaître que le dernier trimestre 2022 ne démarre pas sous les meilleurs auspices en bourse, après un mois de septembre qui a anéanti les espoirs de rebond des investisseurs. L'aversion au risque est toujours élevée, ce qui a renvoyé au tapis les actions jadis chéries par le marché. On démarre la semaine avec un mini-bilan plutôt désagréable et quelques éléments d'actualité.
493 - 493: Les investisseurs en PLS (30/09/2022)
Le mois de septembre est bien parti pour justifier sa réputation calamiteuse en bourse, puisque les pertes flirtent avec 8% en Europe et aux Etats-Unis à l'aube de la dernière séance mensuelle. Les investisseurs expriment ainsi leur pessimisme face à un contexte économique assombri par la flambée des prix et les politiques monétaires restrictives qui ont été décidées en réaction.
492 - 492: Ça s'emballe derrière la Banque d'Angleterre (29/09/2022)
Les places boursières ont rebondi hier, assez fortement même aux Etats-Unis, après une série baissière qui avait conduit certains indices sur des planchers datant de 2020. L'élément déclencheur est une intervention en urgence de la Banque d'Angleterre pour éviter les conséquences d'une dérive du marché obligataire britannique. Voilà qui mérite quelques éclaircissements.
491 - 491: KO debout (28/09/2022)
Les désordres en cours sur les marchés financiers sont loin d'être résorbés et les investisseurs ont pris un nouveau coup sur la tête hier avec un rebond avorté aux Etats-Unis, qui s'est traduit par une sixième séance de baisse du S&P500. La petite musique de la capitulation résonne dans les couloirs des places boursières. Le dollar flambe, le pétrole baisse et la finance déprime.
490 - 490: Dessine-moi un rebond (27/09/2022)
A l'approche de la fin du troisième trimestre 2022, c'est le scénario négatif qui s'est imposé à des investisseurs qui espéraient que le rebond démarré au début de l'été signerait la fin de leurs tourments boursiers. Mais l'inflation est un mal économique complexe, dont le traitement a été rendu difficile par un diagnostic mal posé il y a de cela plusieurs trimestres. L'ambiance a l'air un peu plus enjouée ce matin sur les marchés actions européens, mais tout cela reste fragile.
489 - 489: L'éléphant dans la pièce (26/09/2022)
C’est à nouveau le temps des grandes désillusions sur les marchés boursiers, qui viennent d’enchaîner une seconde semaine de forte baisse. L’indice MSCI World a enfoncé ses plus bas de l’année avec un passif qui atteint désormais -24,5% en 2022. Les indices américains et européens flirtent eux aussi avec leurs planchers annuels. La récession économique est l'éléphant dans la pièce : tout le monde a l'impression qu'elle est inévitable mais fait mine de ne pas la voir.
488 - 488: Ça va pas très fort (23/09/2022)
Cette semaine, les investisseurs qui pensaient que la banque centrale américaine allait sortir les actions du marasme en sont pour leur frais. La Fed a martelé que sa priorité va à la lutte contre l'inflation et pas au paternalisme pro-marché, ou quelque chose comme ça. Evidemment, ça n'a pas réchauffé l'ambiance.
487 - 487: Powell on ? Powell off ! (22/09/2022)
Les marchés boursiers ont perçu un léger durcissement dans le ton de la banque centrale américaine hier soir, alors qu'ils rêvaient en secret d'un retour du paternalisme auquel ils avaient été habitués entre 2008 et 2021. L'humeur est donc restée sombre, en attendant les premiers vrais signaux de détente sur les prix un peu partout sur la planète. En tout cas journée idéale pour les obsédés des banques centrales : la japonaise, la suisse, l'anglaise et la norvégienne sévissent aussi.
486 - 486: Le marché s'en remet encore à la Fed (21/09/2022)
En attendant l'automne, les banques centrales se ramassent à la pelle cette semaine. C'est l'Américaine qui suscite le plus d'intérêt, non pas à cause du complexe du corn-flakes mais parce que c'est celle qui donne les principales impulsions à l'économie mondiale (bon ok, c'est une forme de complexe du corn-flakes). La Fed se prononce donc ce soir sur ses taux, et les investisseurs aimeraient bien que son chaman Jerome Powell trouve les mots pour faire cesser la dérive des marchés actions.
485 - 485: Rien de neuf avant demain ? (20/09/2022)
Le compte à rebours est lancé avant la réunion de la Fed demain. Je pouvais difficilement faire une entrée en matière plus nulle, alors je la pimente en annonçant que la suite de ce bavardage matinal mêlera Paul Volcker, de la fondue et un slip. Mais pas de façon triviale. En tout cas, les investisseurs ont l'air de meilleure humeur ce matin qu'ils ne l'étaient la semaine dernière.
484 - 484: Et paf ! (19/09/2022)
Après une semaine compliquée sur les marchés financiers, une de plus, de nouvelles échéances vont venir rythmer les séances à venir. Après les adieux à la Reine Elizabeth II aujourd'hui, le monde économique se tournera vers la banque centrale américaine, qui doit mercredi poursuivre le relèvement de ses taux directeurs pour reprendre le contrôle des prix.
483 - 483: L'ombre des Sorcières et de la Fed plane sur les marchés (16/09/2022)
J'écrivais hier que le marché cherchait à se remettre la tête à l'endroit après la chute des indices américains mardi. Et bien c'est raté. Les places boursières ont à nouveau piqué du nez hier, toujours tétanisées par le cocktail entre une surinflation qui nécessite des hausses de taux et le ralentissement économique en cours.
482 - 482: Le marché se remet la tête à l'endroit (15/09/2022)
La fièvre baissière qui s'était emparée mardi des marchés américains après une hausse surprise de l'inflation s'est un peu calmée. Mais les investisseurs restent relativement nerveux à l'approche, la semaine prochaine, d'une nouvelle décision de hausse de taux de la Fed. Pour détendre l'atmosphère, je propose ce matin de réfléchir à ce que pourraient être des actions "mèmes" made in France.
481 - 481: Don't fight the Fed (14/09/2022)
Vous me pardonnerez j'espère le titre assez peu "terroir" du jour, qui fait référence à l'adage selon lequel il ne faut pas chercher à aller à l'encontre de la politique de la Fed au risque de se brûler. Hier, les marchés actions ont senti passer le vent du boulet après une statistique d'inflation qui a fait s'effondrer le scénario dominant. Voilà qui mérite quelques explications.
480 - 480: Rendez-vous à 14h30 (13/09/2022)
Les investisseurs ont lancé une nouvelle phase de rebond après les gros dégagements qui ont eu lieu sur la seconde moitié du mois d'août. Pour l'instant, c'est un pas en avant, deux pas en arrière en 2022 à ce petit jeu, mais le sentiment général semble s'améliorer. Oh, c'est juste un frémissement et c'est fragile. Avec un gros test de réalité dès cet après-midi : la publication de l'inflation américaine du mois d'août, un déterminant important de la politique monétaire de la Fed.
479 - 479: Ça va mieux ? (12/09/2022)
Il y a sept jours, l'ambiance était plutôt à la déprime en ouverture de la semaine. Cette fois, c'est mieux, même si le contexte n'a pas beaucoup varié. Les investisseurs sont revenus sur la pointe des pieds vers les actifs à risque, en attendant les habituelles échéances macro et monétaires : inflation américaine dès demain et décision de la Fed sur ses taux la semaine prochaine.
478 - 478: Christine and the Queen (09/09/2022)
Il y a eu pas mal de nervosité hier en bourse autour de la décision de la Banque centrale européenne sur ses taux puis des déclarations successives de Christine Lagarde de Jerome Powell. Puis tout est à peu près rentré dans l'ordre avec des indices qui ont généralement repris en bon ordre le chemin de la hausse. C'est le point de départ de la chronique du jour, avant quelques considérations plus profondes, enfin je crois.
477 - 477: Devine qui passe prendre le café ? (08/09/2022)
La Banque centrale européenne va brièvement voler la vedette à la Fed sous le feu des projecteurs aujourd'hui, en dévoilant sa politique monétaire de rentrée. Hier, c'est la vice-présidente de l'institution américaine qui a réveillé les indices à Wall Street. Son patron, Jerome Powell, s'exprimera à son tour dans l'après-midi, juste après Christine Lagarde. On l'aura compris, impossible d'échapper aujourd'hui à ces faiseurs de tendance.
476 - 476: Ça glisse (07/09/2022)
Pffffiou, ça ne rigole pas beaucoup en ce moment au niveau économique. Sous le vernis des statistiques macroéconomiques qui-se-dégradent-mais-bon-c'est-pas-la-cata, on voit bien que pas mal de trucs sont en train de se déglinguer en coulisses et que sans les amortisseurs publics, la situation serait nettement plus compliquée. D'où cette ambiance un peu curieuse. Sur les marchés financiers, la pente ascendante qui a duré deux mois entre la mi-juin et la mi-août s'est inversée. Les indices donnent l'impression de glisser doucement plutôt que de dévaler l'escalier sur les fesses, mais les baisses s'accumulent.
475 - 475: Sur la corde raide (06/09/2022)
La semaine boursière démarre véritablement aujourd'hui avec le retour des investisseurs américains après un jour férié. Hier, la tendance était plutôt baissière en Europe, où les soubresauts des prix de l'énergie continuent à faire des dégâts et brouillent les perspectives économiques. Les financiers ont ciblé la journée de jeudi comme point d'orgue de la semaine, puisque la BCE annoncera un relèvement de taux et de nouveaux éléments sur sa politique monétaire, juste avant que le patron de la Fed ne s'exprime. En attendant, les marchés ont toujours l'air d'être sur la corde raide.
474 - 474: L'Europe colmate les fuites (05/09/2022)
L'Europe revient au centre du jeu cette semaine, mais à son corps défendant alors que la crise de l'énergie est en train de prendre une ampleur considérable. D'ailleurs, les places boursières accusent à nouveau le coup maintenant qu'elles ont réellement pris conscience de la gravité de la situation. C'est dans ce contexte qu'interviennent la succession de Boris Johnson et une décision de politique monétaire de la BCE.
473 - 473: Wall Street sauve les meubles (02/09/2022)
La boussole des marchés est un peu moins affolée ce matin, même s'il est encore un peu tôt pour pointer vers le nord du côté des indices. Il y a une grosse échéance macroéconomique en vue cet après-midi avant de pouvoir partir en weekend. Mais avant cela, on parle un peu de marché obligataire, de couleur de marché et de Mamie Lucette.
472 - 472: Le blues de la rentrée ? (01/09/2022)
Clap de fin sur le mois d'août et probablement aussi sur les congés d'une grande partie d'entre vous. L'ambiance s'est considérablement alourdie en bourse après deux mois de rebond. La première quinzaine d'août avait démarré comme juillet s'était terminé, sur les chapeaux de roues. La seconde quinzaine fut nettement moins favorable, au point que le bilan mensuel est clairement négatif pour la plupart des marchés.
471 - 471: Tentative de reconnexion (31/08/2022)
Les places boursières ont empilé hier une nouvelle journée de baisse, mais le recul des prix de l'énergie a semblé fournir un terreau pour une reprise ce matin. La phase de flottement qui a démarré mi-août a l'air partie pour durer, en attendant les importantes échéances monétaires de septembre. Pour patienter, plusieurs statistiques sont au programme aujourd'hui, dont l'inflation européenne d'août.
470 - 470: L'énergie du désespoir (30/08/2022)
Après deux séances de baisses assez marquées les indices boursiers ont l'air d'être revenus dans une phase de doute. Les craintes sur la dynamique économique se font plus vives à mesure que les banques centrales font monter les taux directeurs à marche forcée. En Europe, la situation est compliquée par le chaos qui règne sur le marché de l'énergie.
469 - 469: Powell atomise la hausse d'août (29/08/2022)
L'ambiance s'est alourdie de quelques tonnes vendredi sur les marchés financiers, après un choc de réalité offert en mondovision par la banque centrale américaine. Son président, Jerome Powell, a rappelé que ceux qui pensent que l'inflation va s'évaporer sans faire de dégâts se fourrent le doigt dans l'œil. Ça s'agite aussi du côté de la BCE, qui a peut-être déjà gâché un temps précieux.
468 - 468: Jerome, un discours ! Jerome, un discours ! (26/08/2022)
Il me semble important ce matin d'apporter quelques éclairages sur le symposium de Jackson Hole, puisque cet événement tapisse les unes des médias financiers et remplit les flux de dépêches économiques. Mais on commence avec des éléments sur la séance boursière de la veille, qui s'est mieux terminée aux Etats-Unis qu'en Europe.
467 - 467: J-1 avant Jackson Hole (25/08/2022)
J-1 avant un discours important que doit prononcer le patron de la Fed vendredi, dans lequel les investisseurs espèrent détecter le prochain mouvement sur les taux qui sera réalisé par la banque centrale en septembre. Hier, les indices ont mollement rebondi après un début de semaine teinté de rouge. Je fais un focus sur l'inflation ce matin, à partir d'une expérience personnelle.
466 - 466: Spleen de rentrée ? (24/08/2022)
Ce n'est pas la grande forme cette semaine sur les marchés financiers, comme l'illustre la seconde séance de baisse généralisée qui a sévi hier de New York à Londres en passant par Tokyo et Sydney. Les variations ont toutefois été assez modestes. Les dernières statistiques macroéconomiques étaient mauvaises – j'en dis quelques mots plus bas – et la tentative de rebond de Wall Street fondée sur le principe du "bad news is good news" a fait pschitt.
465 - 465: L'ours montre les dents (23/08/2022)
Une mandale, une mornifle, un ramponneau, un bourre-pif, une talmouse… Je cherchais ce matin un bon mot pour illustrer le coup baissier asséné aux actions hier, mais je n'ai pas résisté au plaisir de mettre toute la liste. Vous l'aurez compris, voire probablement constaté vous-mêmes, ça n'allait pas très fort hier pour les indices boursiers. Nous allons voir pourquoi, avant d'aborder la question énergétique qui est partie pour hanter notre quotidien encore un moment, cela ne fait guère de doute.
464 - 464: La fête est finie ? (22/08/2022)
Le vernis du rebond boursier s'est un peu craquelé en fin de semaine dernière avec des baissiers qui sont à nouveau parvenus à faire plus de bruit que les haussiers, qui leur avaient coupé le sifflet depuis plusieurs semaines. Une seule séance de baisse marquée et tout est dépeuplé ? C'est qu'il a un peu les pieds en argile ce rebond. Pour démarrer la semaine, quelques mots sur l'ambiance générale, les dernières actualités macroéconomiques et un bout de calendrier sur les événements à venir.
463 - 463: Qui a peut des sorcières ? (19/08/2022)
Séance couperet aujourd'hui pour déterminer si le bilan hebdomadaire est positif pour les marchés actions. Elle coïncide avec la compensation mensuelle qui se tient le troisième vendredi de chaque mois en bourse, qui pourrait être un peu plus agitée qu'à l'accoutumée, compte tenu de la façon dont s'est construit le rebond estival. J'en dis quelques mots un peu plus bas. Mais auparavant, il vous faudra subir mes habituelles élucubrations sur le sentiment de marché.
462 - 462: Le pétrole à quitte ou double (18/08/2022)
Fin de série hier pour les marchés boursiers, qui ont viré au rouge à la clôture en offrant aux valeurs défensives une petite occasion de briller. Les commentaires de la banque centrale américaine n'ont pas apporté grand-chose de neuf. Je parle ce matin un peu plus de pétrole que d'habitude, parce que la baisse du prix du baril est un facteur important de l'équation inflationniste et qu'elle a plus d'importance aujourd'hui qu'hier aux yeux du marché.
461 - 461: Incorrigibles optimistes (17/08/2022)
C'est laborieux mais ça fonctionne : les marchés actions sont en train de réduire leurs pertes 2022 en faisant des sauts de puces, en l'absence de nouvelles économiques particulièrement enthousiasmantes. Une combinaison de statistiques macro et de résultats médiocres-mais-rassurants de grandes entreprises américaines de la consommation ont permis hier d'entretenir la flamme. Dans la catégorie sérieuse, il y aura encore des données à interpréter aujourd'hui. Et pour la détente, on peut toujours compter sur Elon Musk.
460 - 460: Dis-donc, ça baisse plus là (16/08/2022)
L'été 2022 a l'air d'avoir réconcilié les investisseurs avec la bourse. Même les mauvaises nouvelles ne parviennent pas à entamer leur confiance. On dirait bien que le grand ordre cosmique de la bourse a décidé de siffler la fin des atermoiements du premier semestre. Après l'épisode "dis-donc, ça monte plus là", nous voilà dans la phase "dis-donc, ça baisse plus là".
459 - 459: Le consommateur américain sur le gril (15/08/2022)
La semaine débute doucement sur un 15 août qui est férié dans certains pays, mais pas chômé en bourse. Les investisseurs sont parvenus à effacer peu ou prou la moitié des pertes accumulées en bourse depuis le début de l'année, grâce à un début d'été marqué par un regain d'appétit pour les actions, en dépit d'indicateurs économiques difficiles à dompter.
458 - 458: Petit manque d'énergie sur le marché (12/08/2022)
Depuis mercredi après-midi, les investisseurs pensaient que la fin de semaine serait tout feu, tout flamme pour les actions. Mais les belles promesses ont fait un flop hier, peut-être parce que les indices ont déjà pas mal rebondi depuis le début de l'été. Il reste cette séance de vendredi pour infirmer ou confirmer les tendances récentes, dans une actualité plutôt calme, assez caractéristique du milieu du mois d'août.
457 - 457: C'est toujours ça de prix (11/08/2022)
Les marchés boursiers ont poussé un soupir de soulagement hier à l'annonce d'une inflexion sur l'inflation américaine. Les actifs à risque, comme les actions technologiques, les cryptomonnaies et les recommandations d'investissement des influenceurs, en ont profité. La séance du jour n'hébergera pas de données couperet comme celle d'hier, mais les investisseurs garderont un œil sur la dernière statistique des prix à la production aux Etats-Unis.
456 - 456: L'inflation à quitte ou double (10/08/2022)
Le rouge a dominé les places boursières hier, où les actions cycliques et technologiques sont redevenues suspectes après avoir profité du début de l'été pour regagner en popularité. Un léger regain de prudence qui coïncide avec la publication cet après-midi aux Etats-Unis des chiffres de l'inflation du mois de juillet, qui vont constituer un important marqueur de l'évolution de la politique monétaire de la Fed. Je vais donc beaucoup écrire sur l'inflation ce matin, avec un crochet par EDF et Elon Musk.
455 - 455: Wall Street, la récession joyeuse (09/08/2022)
Les premiers échanges boursiers européens du jour s'annoncent dépassionnés, en attendant la principale péripétie de la semaine, l'annonce demain des chiffres de l'inflation de juillet aux Etats-Unis. Il y a quand même quelques résultats d'entreprises à se mettre sous la dent et un peu d'animation sur le marché obligataire, même si ces deux mots sonnent étrangement placés si près ensemble. Finalement le marché a peut-être la récession joyeuse ?
454 - 454: Lost in Inflation (08/08/2022)
L'économie américaine est plus ou moins en récession mais son marché du travail est toujours florissant et les prix flambent. Cette situation perturbe assez logiquement les investisseurs, qui se demandent jusqu'où devra aller la banque centrale pour y remédier. Le rebond estival a ralenti la semaine dernière pour cette raison. Les chiffres de l'inflation américaine de juillet, qui seront publiés mercredi, apporteront probablement de nouveaux enseignements.
453 - 453: Août sur la lancée de Juillet ? (05/08/2022)
Les indices boursiers mondiaux sont partis pour poursuivre le rebond entamé au mois de juillet. Il faudra quand même attendre de constater l'accueil réservé aux chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis, qui seront dévoilés en début d'après-midi. Quant aux résultats des entreprises, ils restent étonnamment vigoureux, signe que les consommateurs tiennent pour l'instant le choc de l'explosion des prix.
452 - 452: La "Tech" en a marre de baisser (04/08/2022)
Finalement, l'emballement autour de la visite de Nancy Pelosi à Taiwan n'a pas du tout contrarié les investisseurs hier. Pas plus que les commentaires toujours prudents des banquiers centraux américains ou que l'absence de véritable effort de l'Opep pour renforcer sa production. Wall Street a effacé son début de semaine poussif, allant même jusqu'à porter le Nasdaq 100 sur son meilleur niveau des trois derniers mois.
451 - 451: Pour la détente, il faudra repasser (03/08/2022)
Les investisseurs sont forcés de faire un peu de géopolitique-fiction au mois d'août, alors que les relations entre les Etats-Unis et la Chine se dégradent autour de la situation de Taiwan. La tension monte d'un cran mais on est très loin d'une peur-panique, comme le montrent les variations relativement contenues des indices depuis le début lundi.
450 - 450: Où l'on reparle de Taiwan (02/08/2022)
La visite de Nancy Pelosi à Taiwan a ravivé les tensions entre Washington et Pékin. Des tensions visibles dans les indices boursiers, car les investisseurs voient d'un mauvais œil cette nouvelle source de perturbations. Mais sans boule de cristal, il est impossible de connaître la tournure que prendront les événements ni la durée des désordres. A court terme, la volatilité va un peu remonter.
449 - 449: Feu d'artifice en juillet (01/08/2022)
Le début du mois sera encore intense en publications d'entreprises, avant la chute d'activité propre au milieu du mois d'août. Juillet, qui vient de s'achever a un peu réconcilié les investisseurs avec la bourse, en offrant aux actions une remontée inédite depuis l'année 2020. C'est ce dont on parle ce matin pour démarrer la semaine, avant l'habituel tour d'horizon de tout ce qui va se passer dans les jours à venir.
448 - 448: Mauvaise nouvelle ? Bonne nouvelle ! (29/07/2022)
Dernière séance boursière d'une semaine surchargée en résultats d'entreprises et en données macroéconomiques. Hier, un PIB américain faiblard a entraîné un rebond des indices, pour les raisons que je vais détailler juste en-dessous. En soirée, les résultats d'Apple et Amazon, sans être flamboyants, permettent aux indicateurs avancés de s'ancrer fermement dans le vert.
447 - 447: Rebondir d'abord, réfléchir ensuite (28/07/2022)
La banque centrale américaine a dégainé la hausse de taux prévue hier, mais les investisseurs ont cru déceler un début d'assouplissement du discours de la Fed, qui a alimenté un puissant rebond des actifs à risque. Pendant ce temps, à défaut d'être noyés sous les liquidités, les marchés sont noyés sous les publications de résultats d'entreprises.
446 - 446: On se contente de peu avant la Fed (27/07/2022)
Les résultats des entreprises ont généralement cessé d'être flamboyants, mais les investisseurs ont l'air mieux disposés pour accueillir les performances en demi-teinte. Ils pourront déblatérer sur le sujet tout au long d'une séance riche en annonces, en attendant la décision de la banque centrale américaine sur ses taux directeurs en soirée. D'ici là, l'ambiance sera un peu bizarre puisque Microsoft et Alphabet devraient rebondir après avoir manqué les prévisions des analystes et qu'Atos a confirmé ses objectifs.
445 - 445: Les résultats se ramassent à la pelle (26/07/2022)
A défaut de pluie, ce sont les résultats d'entreprises qui tombent dru actuellement sur les marchés financiers. C'est la tradition fin juillet : il faut solder les comptes avant la torpeur aoûtienne. L'agenda est déjà très étoffé ce matin en Europe, en attendant quelques baromètres post-clôture, en particulier LVMH, Microsoft et Alphabet.
444 - 444: Embouteillages estivaux (25/07/2022)
Grosse semaine en perspective sur les marchés financiers avec l'habituel embouteillage d'annonces qui précède la trêve aoûtienne. Les financiers attendent notamment une décision de politique monétaire de la Fed, le PIB américain du second trimestre et plus de 300 communiqués de résultats de grandes entreprises à travers le monde.
443 - 443: Hausse en marché baissier ou début de quelque chose ? (08/07/2022)
En attendant les performances financières des entreprises à mi-exercice, l'actualité est politique en cette fin de semaine sur les marchés financiers, avec le départ prochain de Boris Johnson, la tentative d'assassinat visant l'ancien premier ministre japonais Shinzo Abe et la décision de la Chine de relancer son économie en autorisant les collectivités locales à s'endetter. Les marchés boursiers sont dans une phase de rebond après avoir touché le fond en juin.
442 - 442: La Bourse aimerait un été en pente douce (07/07/2022)
Les marchés boursiers donnent l'impression de naviguer en eaux un peu plus calmes depuis le début du mois de juillet, surtout aux Etats-Unis. Mais les poussées de volatilité n'ont pas disparu pour autant, comme le montrent le coup de mou des valeurs européennes mardi ou le plongeon du pétrole mardi et mercredi. Les investisseurs retiennent leur souffle avant les résultats des entreprises.
441 - 441: L'équation se complique à nouveau (06/07/2022)
Il y a eu plusieurs avis de tempête hier sur les marchés financiers. Sur les actions européennes d'abord. Sur le pétrole et sur l'euro ensuite. Wall Street, qui était mal embarquée, a finit sur une note moins nerveuse mais sans avoir pu réconcilier le Dow Jones et le Nasdaq pour autant. Les craintes sur un ralentissement économique dominent toujours les débats. On parle aussi ce matin de Boris Johnson, de matières premières, de stratégie douanière et de politique énergétique.
440 - 440: Le retour du duty free ? (05/07/2022)
Pendant que les Etats-Unis fêtaient l'indépendance, et se retrouvaient confrontés à une nouvelle fusillade meurtrière, les places financières européennes ont fait preuve de l'attentisme qu'on leur connaît quand elles sont privées du baromètre Wall Street. Mais les investisseurs ont peut-être trouvé un peu de réconfort dans une détente de circonstance dans les relations entre Pékin et Washington, dont je dis quelques mots un peu plus bas.
439 - 439: Un peu de répit (04/07/2022)
La semaine a l'air de démarrer dans le calme et plutôt en hausse pour les bourses européennes, qui devront se débrouiller seules puisque Wall Street restera close pour le 4 juillet, la fête nationale américaine. Pour démarrer la semaine, je vais vous parler de Klarna comme d'un miroir des excès qui ont abouti à la situation dans laquelle se trouvent les marchés financiers. Et des quelques informations du weekend qu'il ne fallait pas rater.
438 - 438: Cette fois, c'est pas différent (01/07/2022)
A l'avenir, le 1er semestre 2022 figurera dans les livres de finance comme une période de correction historique des indices boursiers et d'une myriade d'autres actifs, des plus traditionnels aux plus exotiques. La tentative de sursaut de la seconde moitié du mois de juin a accouché d'une souris. Petit bilan semestriel donc ce matin, en essayant de rester constructif.
437 - 437: Clap de fin pour un premier semestre tout pourri (30/06/2022)
J'espère que vous me pardonnerez ce titre un peu enfantin, mais il résume assez bien le sentiment général. Dernière séance du semestre en bourse, dans un climat un peu morose, il faut bien le dire. Quand le terme "récession" fait partie des recherches les plus fréquentes sur Google, il n'est pas étonnant de retrouver les investisseurs sur des thématiques défensives. Les premiers résultats d'entreprises à mi-exercice, attendus dans deux semaines, permettront de préciser la toile de fond. D'ici là, il est temps de clôturer la première moitié de l'année 2022.
436 - 436: Le consommateur américain sous surveillance (29/06/2022)
L'ambiance a changé à nouveau hier après quelques séances d'euphorie en bourse. Le vocabulaire de la crainte, de l'incertitude et du marasme économique a fait son retour, manifestement en lien avec les doutes du consommateur américain. Quelques explications sur ce point ce matin, avec du contexte macro et un anniversaire en bonus.
435 - 435: Ça va mieux, mais c'est pas encore tout fait ça (28/06/2022)
La phase de reprise / stabilisation a l'air de continuer sur des marchés financiers un poil moins nerveux. Les investisseurs réussissent à se raccrocher à quelques signaux positifs tout en étant moins dévastés par les mauvaises nouvelles. L'édifice est encore bien bringuebalant. Dans l'actualité du jour, il est question de G7, de Chine, de dividendes bancaires américains et de bilan indiciel à l'approche de la fin du semestre.
434 - 434: La Fed surjoue, et ça fonctionne
Le moral des investisseurs s'est considérablement amélioré la semaine dernière, au point qu'ils ont recommencé à prendre quelques paris audacieux. La récession potentielle qui se profile effraie toujours, mais le bellicisme des banques centrales fait moins peur. Je fais un point ce matin sur ce qui a changé au cours de la semaine écoulée, sans tirer de conclusions hâtives pour autant.
433 - 433: Deux à la douzaine (24/06/2022)
L'ambiance a changé, positivement, cette semaine sur les marchés boursiers. Il faut dire que la violente chute des indices depuis le début du mois de juin a mis un nouveau coup de rabot aux valorisations, ce qui a un peu réveillé la libido des investisseurs. Cela coïncide avec des réactions plus mesurées au discours de fermeté de la Fed. Et si l'Europe est un peu à la traîne, Wall Street devrait afficher un bilan hebdomadaire assez robuste, le second seulement dans le vert en douze semaines.
432 - 432: La Fed joue toujours les équilibristes (23/06/2022)
Le discours prononcé hier par le président de la banque centrale américaine n'a pas remis une pièce dans la machine à faire baisser les indices boursiers, ce qui n'est déjà pas si mal. La ligne directrice, c’est-à-dire "les hausses de taux vont peser sur l'économie mais elles sont nécessaires" a l'air d'être mieux intégrée par les financiers. En Europe, les indices étaient moins solides hier, pénalisés par leurs entreprises cycliques sur fond de craintes de ralentissement économique.
431 - 431: Powell, c'est flou (22/06/2022)
Le président de la Fed Jerome Powell va devoir mettre une belle cravate aujourd'hui, puisqu'il tiendra le rôle de guest-star de la séance boursière avec un oral prévu cet après-midi au Capitole pour un point de politique monétaire avec les parlementaires américains. Il va devoir être sacrément convaincant pour sortir les investisseurs du flou dans lequel ils sont plongés. Ce qui n'a pas empêché hier, Wall Street de terminer en hausse marquée, même si les fondations du rebond restent plutôt fragiles. Voilà pour le résumé accéléré.
430 - 430: Tout va bien ! (21/06/2022)
Les investisseurs ont retrouvé un peu de leur appétit pour le risque cette semaine, dans une actualité économico-financière globalement inchangée. Les banquiers centraux cherchent à convaincre qu'ils ne casseront pas l’économie en mille morceaux en dopant leurs taux directeurs aux amphétamines. Parfois ça marche, comme cette semaine. Parfois non, comme pendant les quinze jours qui ont précédé. On va parler un peu de période calme ce matin, ça ne peut pas faire de mal.
429 - 429: Le pétrole et les métaux industriels lâchent (20/06/2022)
Le début de la semaine boursière européenne sera marqué par la fermeture de Wall Street pour un jour férié. L'actualité reste dominée par les banques centrales et les craintes de récession. Le doute des investisseurs transparaît depuis quelques jours dans les cours pétroliers, qui étaient immunisés contre la baisse jusqu'ici. Les cours des métaux, eux, avaient déjà commencé à corriger. J'aborde cette question ce matin entre un tour en vélo de Joe Biden et une assemblée nationale française qui renoue avec la pluralité.
428 - 428: Faute ou pas faute ? (17/06/2022)
Avec 4% de baisse hier, le Nasdaq américain accuse désormais une chute de 33% sur ses records de novembre, ce qui ressemble furieusement à un beau krach boursier. Le retour des banques centrales à l'orthodoxie monétaire à marche forcée épouvante les investisseurs, qui craignent un dérapage non-contrôlé de la dynamique économique. Il y aura quand même une tentative de sursaut pour clore la semaine.
427 - 427: Des banques centrales partout (16/06/2022)
Vous n'échapperez pas aux banques centrales aujourd'hui, elles sont partout. Cela me fournit une occasion d'expliquer un peu ce qui se passe cette semaine sur les marchés financiers. Hier, les places boursières ont rebondi assez fermement, notamment aux Etats-Unis, après une grosse série baissière. Mais les doutes ne se sont pas envolés pour autant et la reprise est fragile.
426 - 426: La quadrature du cercle (15/06/2022)
Les projecteurs vont se braquer ce soir sur la décision de la banque centrale américaine sur ses taux, et plus encore sur le discours qui va enrober cette décision. La problématique à laquelle la Fed est confrontée est presque insoluble et Wall Street redoute un faux-pas comme il y a pu en avoir d'autres dans l'histoire de la politique monétaire. Un sacré examen de passage pour Jerome Powell et son équipe.
425 - 425: Les ours sont lâchés (14/06/2022)
Ce matin, je me suis dit que vous auriez probablement plus besoin de sourire que de lire un énième commentaire déprimant sur l'orientation des marchés financiers. Je consacre donc une part minimaliste de la chronique à ce qui s'est passé hier avant de passer à quelque chose de plus léger et de plus futile.
424 - 424: Un bon coup derrière la tête (13/06/2022)
Qui c'est encore qui doit encore se fader la charrette de mauvaises nouvelles du lundi ? C'est bibi. C'est l'inconvénient de se lever tôt. Je vous rappelle à toutes fins utiles qu'on ne doit pas tuer le messager. D'ailleurs, les banques centrales pourraient faire d'excellentes victimes expiatoires, puisque l'humain est ainsi fait qu'il brûle souvent ce qu'il a adoré.
423 - 423: Tiens, les prix montent ! (10/06/2022)
La semaine financière se termine sur la publication des chiffres de l'inflation de mai aux Etats-Unis, qui donneront lieu à toutes sortes d'interprétations contradictoires. Hier, c'est la BCE qui occupait le terrain pour dire que, finalement, il va falloir se secouer un peu pour se débarrasser de l'inflation parce que la méthode Coué ne fonctionne pas. Les marchés actions n'ont pas tellement apprécié.
422 - 422: La BCE en mode Faucolombe (09/06/2022)
C'est jour de BCE aujourd'hui. Une BCE qui pourrait définitivement quitter son costume de colombe pour entrer dans celui du faucon, qui symbolise une banque centrale plus austère et plus orthodoxe. Ce matin, on parle de marchés boursiers qui stagnent, du poids des mots et des principales informations à ne pas rater en préouverture.
421 - 421: Vous reprendrez bien un peu de pétrole ? (08/06/2022)
Pour prendre une image qui vaut ce qu'elle vaut, les indices boursiers poursuivent leur déplacement en crabe sans parvenir à reprendre une tendance claire. Les marchés européens attendent de voir à quelle sauce ils vont être croqués par la BCE qui se réunit demain et qui se retrouve une fois de plus dans une situation plutôt inconfortable. Plus globalement, c'est encore un peu le foutoire dans les choix sectoriels des investisseurs, en panne de signaux directionnels
420 - 420: Les banques centrales crispent les marchés (07/06/2022)
Le retour des banques centrales sous le feu des projecteurs a tendance à stresser les investisseurs. Autant ils les adulaient quand elles déversaient des flots d'argent frais, autant ils les craignent depuis qu'elles ont commencé à chercher à récupérer le grisbi. Petite remontée de tension donc aujourd'hui avant d'importantes échéances pour les politiques monétaires, dans une actualité des sociétés plate comme une campagne législative française.
419 - 419: Invulnérable, le pétrole ? (06/06/2022)
Pendant que les investisseurs cherchent à savoir à quelle sauce ils vont être croqués par les banques centrales, les marchés ont perdu un peu en volatilité. La semaine sera marquée par une réunion de la BCE, les derniers chiffres de l’inflation aux Etats-Unis et les prévisions mises à jour de la Banque Mondiale et de l’OCDE. Pendant ce temps, la géopolitique maintient le pétrole en apesanteur.
418 - 418: Contre-intuitif (03/06/2022)
On sait depuis hier que le marché boursier est capable de résister à un avertissement de Microsoft. Cela revient à dire que la phase de peur-panique s'estompe, alors que les conditions macroéconomiques n'ont pas vraiment changé. Les indices américains sont en bonne voie pour enchaîner une seconde semaine dans le vert, après en avoir passé sept de suite dans le rouge.
417 - 417: Plus c'est gros, plus ça passe (02/06/2022)
Les marchés financiers sont en pause depuis deux jours, à la suite d'une vigoureuse remontée entamée à la fin du mois de mai. Les investisseurs ont toujours du mal à savoir si la Fed réussira son pari de faire plier l'échine à l'inflation sans casser la machine à croissance américaine. Pendant ce temps, les 70 ans de règne d'Elizabeth II mettent tout le monde en weekend au Royaume-Uni. Je consacre ce matin une large part de la chronique au pipeau, au baratin, au boniment, à la foutaise, au charlatanisme, bref, ce que les anglosaxons appellent du "bullshit"
416 - 416: Ça aurait pu être pire (01/06/2022)
Clap de fin sur un mois de mai qui aura eu deux visages, en débutant en plein marasme pour s'achever sur un rebond boursier conséquent aux Etats-Unis, même si la séance de la veille fut (modérément) baissière. Le bilan 2022 est négatif mais la volatilité est un peu retombée. En attendant quelques discours de banquiers centraux plus tard dans la journée, on sort la boule de cristal de Bank of America pour les années à venir.
415 - 415: L'Europe renonce (quasiment) au pétrole russe (31/05/2022)
Les actions européennes ont poursuivi leur ascension hier pendant que Wall Street profitait d'un weekend à rallonge. Les investisseurs espèrent toujours que les marchés ont touché le fond il y a dix jours, lorsqu'ils ont signé leur plus bas niveau depuis mars 2021. Pendant ce temps, l'économie réelle patauge dans les pénuries, le manque de main d'œuvre et la flambée des prix.
414 - 414: Ça va mal donc ça va bien (30/05/2022)
L'avant-dernière séance du mois de mai se présente bien sur les marchés financiers, qui seront orphelins de Wall Street où le weekend est rallongé par un jour férié. Un vigoureux rebond a pris forme la semaine dernière, alimenté par l'espoir de voir la Fed adoucir son discours. L'occasion de faire le lien pas vraiment intuitif entre des statistiques économiques moins favorables et un regain d'appétit des investisseurs.
413 - 413: Fin de série baissière ? (27/05/2022)
La vigueur des indices boursiers en fin de semaine pourrait leur permettre d'afficher un bilan hebdomadaire positif. Ce serait une première depuis mars aux Etats-Unis où le Nasdaq et le S&P500 viennent d'encaisser sept semaines consécutives de baisse pendant que le Dow Jones en était à huit de rang. On termine la semaine sur le fossé qui a l'air de se creuser entre consommateurs aux Etats-Unis, le réveil de la tech chinoise et quelques commentaires sur Elon Musk.
412 - 412: Calme plat pour l'ascension ? (26/05/2022)
Les marchés actions occidentaux ont rebondi hier, après avoir reculé la veille. Et progressé l'avant-veille. Ce mode montagnes russes est un peu la norme depuis des semaines, avec des phases de descente qui sont plus longues que les phases de montée pour l'instant. En ce jour d'ascension calendaire, l'ascension boursière n'est pas acquise. Il est question ce matin de politique monétaire, de statistiques américaines qui se dégradent et d'un mois d'avril qui a changé l'ambiance des résultats d'entreprise.
411 - 411: On brûle les idoles (25/05/2022)
Les investisseurs continuent à brûler leurs idoles aux Etats-Unis, pendant qu'une partie de la vieille économie prend sa revanche. Dans le même temps, la légère détente sur les taux obligataires montre que le marché entrevoit une banque centrale américaine moins agressive dans sa politique monétaire. Ça tangue toujours quand même pas mal dans la "tech".
410 - 410: Snap vs. la Chine ? (24/05/2022)
Les marchés financiers sont toujours englués dans leur phase cyclothymique, c’est-à-dire une alternance de périodes de hausses et de baisses aux déclencheurs plus ou moins sérieux. Comme le fond du récit est plutôt morose, les passages baissiers dominent. Mais ce n'était pas le cas hier, puisque la plupart des places occidentales ont clôturé dans le vert, tirées par les valeurs bancaires en particulier et par les secteurs liés à l'inflation sur une base plus générale. En Europe, les gains se situaient généralement entre 1 et 2% en fin de parcours.
409 - 409: Un point bas qui baisse (23/05/2023)
Les investisseurs sont toujours bombardés de données contradictoires. Mais comme ils ont un peu le moral dans les chaussettes, c'est la baisse qui l'a encore emporté la semaine dernière. Ça se présente un peu mieux ce matin avec des indices qui cherchent à repartir de l'avant dans des marchés qui restent très nerveux. On fait le point des principales informations de début de semaine, avec de la géopolitique, de l'analyste chartiste grotesque et une grosse rumeur d'OPA, ou plutôt une rumeur de grosse OPA.
408 - 408: La mini-planche de salut est chinoise (20/05/2022)
Les Américains vont devoir cravacher sur la séance du jour s'ils veulent éviter à leurs indices chéris d'enchaîner une septième semaine consécutive de baisse. La marche est moins haute pour les Européens. Cette séance des "trois sorcières", ainsi qu'un appelle la journée de compensation mensuelle sur les marchés, démarre sous de bons auspices grâce à une nouvelle venue d'Asie.
407 - 407: Un pas en avant, deux pas en arrière (19/05/2022)
Pendant que les marchés boursiers européens ont l'air de se livrer à une retraite ordonnée, le parcours de Wall Street est beaucoup plus tourmenté. Et ce n'est pas la séance d'hier qui va démontrer le contraire, puisqu'il s'agit tout simplement de la pire journée des actions américaines depuis la flash-krach pandémique de mars 2020. Un plongeon qui mérite quelques explications.
406 - 406: Powell n'a pas cassé l'ambiance (18/05/2022)
Les places boursières ont signé une seconde journée de hausse robuste et trois séances, ce qui permet d'entretenir la flamme chez des investisseurs échaudés par les remous récents. On pourrait même dire épouvantés, si l'on en croit la dernière enquête menée par Bank of America auprès des gérants professionnels. L'ambiance est plutôt calme ce matin en Europe, même si la Fed a réaffirmé son approche offensive sur la lutte contre l'inflation aux Etats-Unis.
405 - 405: A la recherche du point de bascule (17/05/2022)
Journée chargée en perspective pour les investisseurs, avec des interventions publiques de banquiers centraux, des statistiques économiques importantes et des résultats de grandes entreprises. Hier, Wall Street a souffert en fin de séance, partagée entre la poursuite d'un rebond opportuniste et des données de vigueur économiques pas vraiment rassurantes en Chine et, dans une moindre mesure, aux Etats-Unis.
404 - 404: Atterrissage brutal en Chine (16/05/2022)
Les temps sont toujours troublés pour les marchés actions. En dépit du sursaut de fin de semaine dernière, la visibilité reste mauvaise sur l'état de l'économie dans les trimestres à venir, et ce ne sont pas les statistiques chinoises publiées cette nuit qui vont faire changer d'avis les investisseurs. On démarre la semaine avec l'OTAN, Elon Musk, le blé indien et Jean-Luc Mélenchon.
403 - 403: Ça va piquer, mais on n'a pas le choix (13/05/2023)
Les investisseurs n'ont pas l'air de penser que ce vendredi 13 va leur porter malheur. Un rebond de fin de semaine est possible, comme cela s'est produit en Asie, après plusieurs séances éprouvantes pour les nerfs. Ce matin, je vous emmène une fois de plus sur les traces de Jerome Powell, mais en passant par la Norvège et le Portugal, tout en abordant les derniers sujets dont on cause sur les terminaux Bloomberg.
402 - 402: Folies (12/05/2022)
La débâcle des actifs risqués comme les entreprises technologiques sans modèle économique ou les cryptomonnaies continue à secouer les marchés financiers. L'indice chéri des investisseurs, le Nasdaq, en est à 27% de baisse sur l'année en cours. La détermination des banques centrales à courber une inflation débridée à grands coups de massue fait craindre un déraillement économique d'envergure. Le programme n'est pas folichon ce matin, même si les résultats publiés par les entreprises sont toujours bien orientés.
401 - 401: Pic ou pas pic ? (11/05/2022)
Si vous en avez marre de lire des trucs sur l'inflation, passez votre chemin. C'est le thème du jour, avec pour espoir collectif que le pire est passé aux Etats-Unis. Hier, les indices boursiers ont manqué de carburant pour conduire un rebond digne de ce nom jusqu'à la clôture. Ce matin, l'ambiance est un peu détendue par des frémissements positifs sur le front de la pandémie en Chine, du moins si l'on en croit les autorités à Pékin. Mais globalement, on reste dans le dur du côté des actions.
400 - 400: Ambiance bien lourde sur les marchés (10/10/2022)
Beurk, les marchés actions sont assez moches en ce moment, après avoir cru jusqu'au dernier moment à l'évaporation miraculeuse de l'inflation. Finalement, les prix s'assagiront peut-être, mais à grands coups de tours de vis monétaires et de réduction de l'argent frais disponible. C'est contrariant, mais pas vraiment inattendu. Quelques réflexions avec la complicité de Mamie Lucette, dont l'avis n'est pas pire qu'un autre.
399 - 399: Grosse fatigue (09/05/2022)
La nouvelle semaine boursière ne démarre pas mieux que la précédente s'est achevée. Un vent mauvais souffle sur les actions depuis que la Fed a durci le ton contre l'inflation et précisé son calendrier de retour à davantage d'orthodoxie monétaire. La volatilité reste forte, tandis que la meilleure cachette du moment reste le pétrole, donc les valeurs caracolent en tête des palmarès boursiers.
398 - 398: Don't Look Up (06/05/2022)
Wall Street a très lourdement rechuté hier, emporté par ses ex-valeurs stars, après que la Fed a officiellement enterré mercredi l'ère de l'argent gratuit qui dominait depuis 2008. L'Europe a l'air de faire de la résistance. Ce matin, je vous parle évidemment de cette actualité mais aussi du pouvoir de la narration sur le secteur financier.
397 - 397: Jerome a un incroyable talent (05/05/2022)
Il a quand même un sacré talent, Jerome Powell. Le patron de la Fed, parfois surnommé "Boucle d'Or" parce qu'il arrive à servir un discours ni trop chaud, ni trop froid, juste parfait, a mis le marché dans sa poche hier soir tout en lui annonçant qu'il allait lui couper une partie de ses vivres. Première réaction boursière très positive donc après un double tour de vis monétaire. Voyons pourquoi.
396 - 396: Fed, à fond la forme ? (04/05/2022)
La grand-messe de la décision de politique monétaire de la Fed est pour ce soir. La banque centrale américaine s'apprête à adopter sa posture la plus stricte depuis plus de 20 ans à cause du retour d'une inflation débridée. Le cérémonial qui entoure ces décisions a tout pour plonger n'importe quel observateur extérieur dans un abîme de perplexité. Mais c'est comme un débat présidentiel d'entre-deux tours : la forme a bien plus d'importance que le fond.
395 - 395: Gros doigt et compte à rebours (03/05/2022)
Les marchés européens ont souffert hier, mais ont remonté la pente après un "flash-krach" matinal dont je vous dis quelques mots ce matin. Aux Etats-Unis, la première séance de mai s'est soldée par un rebond après un mois d'avril catastrophique pour les actions. Le tic-tac de la pendule de hausse de taux de la Fed se fait de plus en plus audible, à la veille d'une décision un peu couperet de la banque centrale américaine.
394 - 394: En avril, ne te découvre pas d'un fil (02/05/2022)
Le mois d'avril ne restera pas dans les annales boursières au chapitre des bons souvenirs, surtout aux Etats-Unis où les indices ont lourdement corrigé. La première semaine de mai sera probablement marquée par l'accélération du cycle de hausse de taux directeurs de la banque centrale américaine, qui annoncera sa décision mercredi. En attendant, la nervosité est au rendez-vous, même si les entreprises délivrent une saison des résultats trimestriels plus que correcte.
393 - 393: La Chine en renfort ? (29/04/2022)
A moins d'une dernière séance monstrueuse, le mois d'avril se soldera par une baisse pour les marchés boursiers, même si l'ambiance de fin de semaine est moins lourde que celle du début. Le gros rebond des valeurs technologiques américaines hier n'y est pas étranger. Les stars de la cote soufflent pourtant le chaud et le froid, avant le couperet de la hausse de taux de la Fed, programmé mercredi prochain.
392 - 392: La vengeance pour Meta, la dépréciation pour TotalEnergies (28/04/2022)
Les places européennes ont l'air de se réveiller du bon pied ce matin, en dépit d'indices américains qui se sont retrouvés hier englués entre les bonnes et les mauvaises nouvelles. Ça coince toujours au niveau des valeurs technologiques à Wall Street, où le Nasdaq n'a trouvé que six fois le chemin de la hausse sur les vingt dernières séances. On en parle ce matin sous l'angle de la valorisation, pendant que les publications d'entreprises tombent dru, entre un retour en grâce de Meta Platforms et une grosse perte comptabilisée par TotalEnergies sur ses actifs russes.
391 - 391: Le moral dans les chaussettes (27/04/2022)
Après une courte accalmie lundi, Wall Street a replongé hier, sonné par ses valeurs technologiques et cycliques. Comme souvent depuis le début de l'année, les investisseurs sont allés chercher refuge dans le secteur énergétique, à nouveau électrisé par la décision russe de cesser sa livraison de gaz à la Pologne et à la Bulgarie. Mais les cachettes se font rares et les sources d'optimisme aussi.
390 - 390: Musk réveille (un peu) le Nasdaq (26/04/2022)
Les investisseurs américains ont mis fin hier à l'hémorragie des indices à Wall Street, où une grosse acquisition encore improbable il y a quelques semaines a été scellée : le rachat de Twitter par Elon Musk. Mais les convictions restent cabossées par l'inflation, la guerre en Ukraine, la lutte chinoise contre le coronavirus et la désorganisation des chaînes d'approvisionnement, à laquelle je consacre ce matin une anecdote post-électorale.
389 - 389: Une bonne gueule de bois (25/04/2022)
Eh oui, ce titre aurait pu servir en d'autres circonstances… Mais il ne sera pas ici question d'élection. Les investisseurs, qui ont pas mal abusé de liquidités à défaut de liquides dernièrement, ont le réveil un peu douloureux. Notamment aux Etats-Unis, où c'est le bazar depuis plusieurs séances, avec la prise de conscience que la Fed va chercher à rattraper son retard sur l'inflation en sortant la grosse Bertha, et plusieurs fois s'il le faut. Le rétropédalage tardif et stupéfiant de la banque centrale américaine sur l'inflation n'arrange rien à l'affaire.
388 - 388: Jerome Powell spoile l'épisode du 4 mai (22/04/2022)
Le patron de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a tué le suspense ou presque quant à la décision de politique monétaire du 4 mai prochain : il y aura une hausse de taux de 50 points de base. Bon, c'était cousu de fil blanc, mais il a fallu le marteler longtemps. La réaction des marchés actions est négative, comme s'ils avaient cru jusqu'au bout à un invraisemblable retournement de situation qui aurait permis de continuer à faire couler l'argent à flots. Et pardon d'avoir dit "spoiler" et pas "divulgâcher", mais ça sonnait mieux dans le titre.
387 - 387: Le temps des grosses variations (21/04/2022)
La tectonique des indices boursiers est un peu compliquée à suivre en ce moment, d'autant que ça bouillonne pas mal du côté des variations de cours de certaines entreprises emblématiques, on l'a encore vu avec Netflix ou Meta hier. La période est toujours riche en publications d'entreprises, avec des annonces toujours plutôt favorables, notamment des taux de croissance de chiffres d'affaires qui impressionnent et des résultats qui ne subissent toujours pas la morsure de l'inflation ni de la désaffection des consommateurs.
386 - 386: Le Nasdaq se rebiffe, Netflix coule (20/04/2022)
J'ai souvent écrit que les résultats d'entreprises du 1er trimestre 2022 risquaient de réserver quelques mauvaises surprises, mais ce n'est pour l'instant pas le cas, au contraire. Aux Etats-Unis, ils ont même réveillé les indices hier. Bon il faudrait voir à ne pas trop s'enflammer, mais le constat est assez clair : les sociétés ont l'air de bien gérer l'environnement inflationniste, pour l'instant.
385 - 385: Réveil embrumé pour les actions européennes (19/04/2022)
La semaine boursière reprend après le week-end de Pâques, l'une des trêves les mieux respectées dans le monde sur la planète finance. Ce matin, je vous résume les dernières informations à ne pas rater, au milieu de divagations sur l'énergie, le prix du pain et les commentaires du banquier central américain James Bullard.
384 - 384: Une pointe d'optimisme sino-américaine (14/04/2022)
C'est la dernière séance boursière de la semaine pour plusieurs places occidentales, avant la coupure pascale. Une journée qui démarre sous de bons auspices pour les indices, revigorés par une petite inflexion sur les chiffres de l'inflation américaine et par la perspective d'un coup de pouce monétaire de Pékin pour limiter l'impact des reconfinements en cours dans le pays. A la mi-journée, la BCE fera le point sur sa politique monétaire.
383 - 383: Le grand bazar de l'inflation (13/04/2022)
Les signaux contradictoires sur l'inflation américaine en mars ont donné du fil à retordre aux investisseurs hier. La baisse l'a finalement emporté, mais une baisse très modeste. Les entreprises commencent à publier leurs résultats du 1er trimestre. C'était encore très bon pour LVMH, en attendant les chiffres des financières américaines à la mi-journée.
382 - 382: Le village gaulois (12/04/2022)
Derrière la résistance de façade de la Bourse de Paris hier, le tableau est bien plus sombre. Les valeurs technologiques américaines broient même du noir en enchaînant les baisses. Au milieu du débat sur l'impact des hausses de taux à venir sur la croissance, les entreprises commencent à communiquer leurs performances financières du 1er trimestre avec toutes la même rengaine : hausse de prix.
381 - 381: La bourse reste en zone de turbulences (11/04/2022)
La semaine reprend dans une certaine confusion pour les marchés actions, d'autant que l'Europe et les Etats-Unis n'ont pas terminé dans le même sens vendredi. Guerre en Ukraine, politique monétaire, covid en Chine et premier tour de l'élection présidentielle française dominent l'actualité. Pour le réveil du jour, j'ajoute Atlas, Bill Dudley et de la choucroute.
380 - 380: Le moral remonte (un peu) avant le weekend (08/04/2022)
Les investisseurs marchent sur des œufs en ce moment. La bonne tenue de Wall Street en fin de parcours hier permet aux indices européens de redresser la tête. Le bilan hebdomadaire reste négatif au matin de la séance de vendredi, parce que la banque centrale américaine a martelé tout au long de la semaine et à plusieurs voix sa détermination à sabrer l'inflation en taillant dans sa politique accommodante le plus vite possible.
379 - 379: Le marché perd sa libido (07/04/2022)
La Fed sera-t-elle capable de garantir un atterrissage économique en douceur à l'économie américaine ? C'est la question qui taraude les investisseurs depuis longtemps déjà. Mais elle prend plus de poids à mesure que d'importantes échéances se rapprochent et que la détermination de la banque centrale se confirme. Le marché comprend vite, mais il faut lui expliquer longtemps. Les actions font grise mine cette semaine.
378 - 378: Dura Lex, Fed Lex (06/04/2022)
Quand les banquières centrales de la Fed haussent le ton, les marchés tremblent. C'est ce qui s'est passé hier, avec une correction marquée pour le Nasdaq, qui a effacé sa hausse de lundi. En Europe, la séance est partie un peu dans tous les sens, avec un marché français qui s'est subitement tendu à l'annonce de sondages plus serrés pour l'élection présidentielle.
377 - 377: Le Nasdaq se fait muskéiser (05/04/2022)
Manifestement, les marchés financiers sont toujours dotés d'une dynamique propre qui leur permet de poursuivre leur rebond. Les gains ont été tirés hier par la consommation cyclique et la technologie, qui ont l'air d'amorcer un semblant de revanche après un début d'année raté. Aux Etats-Unis, quand sept des huit plus grosses capitalisations de la cote gagnent entre 1,8 et 5,6%, tout va mieux. Cela me donne l'occasion d'expliquer le lien entre le gain de 27% de Twitter et celui de 5,6% de Tesla.
376 - 376: "Nos matières premières, votre problème" (04/04/2022)
Le début du mois d'avril 2022 est plutôt calme sur les marchés boursiers, qui continuent à gommer les pertes accumulées en janvier et en février. Le contexte économique et géopolitique atteint pourtant des niveaux de complexité rarement vus sur les dernières décennies. La guerre en Ukraine et les politiques monétaires sont toujours à l'avant-scène. En attendant la semaine prochaine, déjà, le retour des résultats trimestriels des grandes entreprises, qui donneront de nouvelles indications sur leurs perspectives dans ce contexte heurté.
375 - 375: Poutine joue avec les nerfs européens (01/04/2022)
Le poisson d'avril du matin chez Zonebourse, c'était la coupure de toutes nos connexions internet à mon arrivée au bureau à 5h45 ce matin. Du coup, pas le temps de rédiger quelque historiette navrante du genre "Google et Spotify fusionnent pour créer Goofy". Mais un état des lieux bêtes et méchant des marchés financiers, pendant que de gros flocons tombent sur Annecy.
374 - 374: L'inflation fond sur l'Europe (31/03/2022)
La guerre en Ukraine donne toujours le tempo aux marchés actions, moins fringants hier qu'ils ne l'étaient mardi après des espoirs un peu naïfs de règlement rapide du conflit. La journée sera rythmée par de nombreux indicateurs macroéconomiques et une réunion de l'Opep+ qui ne devrait pas changer grand-chose. Pendant ce temps, l'inflation fait des dégâts.
373 - 373: Acheter au son du clairon (30/03/2022)
Les investisseurs retrouvent le goût du risque en achetant des actions dans l'espoir d'un cessez-le-feu en Ukraine, après un round de négociation qualifié de positif hier par les deux camps. En général, il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon. Mais le vieil adage boursier a du mal à trouver sa place dans le contexte actuel.
372 - 372: Le verre à moitié plein (29/03/2022)
Le vert continue à dominer les marchés actions, plus préoccupés par les rachats après la correction que par les signaux de prudence envoyés par certains pans de l'économie. Alors aujourd'hui, je propose de confronter quelques arguments dans une liste qui comprend à la fois Margareth Thatcher, la Fed, Pékin, l'Ukraine et une enclume.
371 - 371: Biden se lâche (28/03/2022)
Bon an, mal an, les marchés actions sont en train de refaire leur retard du début de l'année. Enfin surtout aux Etats-Unis et au Japon, parce que l'Europe marque à nouveau le pas. La guerre qui continue en Ukraine maintient les matières premières à haut niveau et fait craindre une aggravation des pénuries. On démarre la semaine sur un bilan global, un Joe Biden un peu trop volubile et des marchés obligataires qui partent dans tous les sens.
370 - 370: Du gaz ami à la place du gaz ennemi (25/03/2022)
Les marchés actions ont poursuivi leur remontée aux Etats-Unis et au Japon, mais l'Europe a toujours du mal à envisager sereinement l'avenir avec la guerre à ses portes. Mais tout bien pesé, les investisseurs font preuve d'un caractère bien trempé pour résister aux désordres de l'époque. Pour terminer la semaine, je parle d'indifférence, de gaz de schiste, de découplage et d'effet papillon.
369 - 369: La cavalerie arrive (24/03/2022)
Après de copieux rebonds sur la dernière quinzaine, les indices boursiers font une pause sur fond de poursuite de la flambée des prix énergétiques, qui complique singulièrement la tâche des gouvernements et des autorités monétaires, déjà englués dans une inflation hors de contrôle. Il se passe beaucoup de choses sur le théâtre géopolitique à partir d'aujourd'hui, à commencer par l'arrivée de Joe Biden en Europe. Je vous parle aussi du "monde d'après" en Europe à la sauce Bank of America.
368 - 368: Le marché remet sa cape d'invincibilité (23/03/2022)
Le retour de l'appétit des investisseurs pour les actions se confirme avec une poursuite du rebond entamé le 7 mars dernier, en dépit d'un contexte plutôt anxiogène. Je trouve cet optimisme toujours aussi louche mais je n'ai pas l'intention de me mettre en travers du train en marche, alors je vous parle plutôt ce matin d'absence d'alternative, du poids des certitudes, d'Elon Musk, de diesel et de Joe Biden.
367 - 367: Docteur Powell et Mister Jay (22/03/2022)
Il y a eu hier un curieux décalage entre le discours offensif du patron de la banque centrale américaine sur la lutte contre l'inflation – comprendre des hausses de taux agressives – et la relative indifférence des marchés actions. Les obligations ont plus franchement réagi puisqu'elles sont mécaniquement concernées. Ce matin, j'aborde justement les valses-hésitations de la Fed et deux ou trois autres sujets d'actualité sur les marchés.
366 - 366: GI Joe en Europe cette semaine (21/03/2022)
C'est le printemps depuis hier. Pas à Marioupol ni dans le reste de l'Ukraine. Sur les marchés financiers, la dernière semaine de l'hiver a coïncidé avec un retour des flux acheteurs qui a permis de gommer une partie de la glissade du début de l'année. Et tant pis si les perspectives économiques sont aussi fiables qu'un programme de candidat à l'élection présidentielle.
365 - 365: Attention, fragile (18/03/2022)
La dernière séance de la semaine s'ouvre sur une tendance mitigée, mais les marchés actions affichent un bilan hebdomadaire très positif à ce stade. La décision de politique monétaire de la Fed mercredi n'a pas entamé le rebond, au contraire. La poursuite des combats en Ukraine et les escarmouches diplomatiques entre les protagonistes et leurs alliés n'ont pas provoqué de regain de volatilité ces derniers jours. Pour terminer la semaine, quelques réflexions sur les dettes publiques et les trajectoires de taux.
364 - 364: La Chine et la Fed tractent le marché (17/03/2022)
Les investisseurs ont l'air d'avoir retrouvé leur goût du risque depuis hier et le réveil de la Chine. La Fed a fait ce que le marché attendait d'elle, ni trop belliciste, ni trop molle. Pendant ce temps, le pétrole reflue. En Ukraine, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent et les pourparlers se déroulent toujours à l'ombre des combats. Quand on mélange tout ça, on se retrouve avec des indices actions en hausse.
363 - 363: La Fed, taux ou tard (16/03/2022)
C'est jour de décision de politique monétaire pour la Fed, et de frénésie acheteuse sur les marchés chinois, qui ont l'air d'être brutalement sortis de leur dépression. Hier, Wall Street a fortement rebondi avec la poursuite de la détente sur les prix de l'énergie. Le point de marché du jour est consacré à une date-anniversaire, aux banques centrales et aux gestionnaires d'actifs et à des marmottes.
362 - 362: Le gros spleen de la Tech (15/03/2022)
C'est la veillée d'armes avant la décision de politique monétaire que la Fed doit annoncer demain, qui constitue le point d'orgue économique de la semaine. La volatilité domine toujours les débats, ce qui revient à dire que les investisseurs sont nerveux. Et les nombreux dysfonctionnements du moment n'arrangent en rien la situation. Les regards restent tournés vers l'Ukraine et la chimère d'un cessez-le-feu rapide.
361 - 361: Point de bascule monétaire (14/03/2022)
La guerre en Ukraine occupe toujours le centre du jeu pour démarrer la semaine, mais l'actualité politico-financière s'enrichit de nouvelles variables : la décision de politique monétaire que la banque centrale américaine doit prendre mercredi et la résurgence du coronavirus en Chine. Car pendant que la France se démasque, des millions de personnes ont été reconfinées à Shanghai et Shenzhen.
360 - 360: Des marchés un peu déboussolés (11/03/2022)
A ce stade et grâce à une journée boursière mémorable mercredi, les bourses européennes évoluent en territoire positif sur la semaine. Mais la reprise est fragile et les investisseurs suivent avec prudence l'évolution de la situation en Ukraine et la poursuite de l'envolée des prix. Ce matin, on parle de banque centrale, de guerre, d'inflation et de nickel.
359 - 359: Les acheteurs se rebiffent (10/03/2022)
L'appétit pour le risque a fait un retour remarqué hier sur des marchés actions qui traînaient leur spleen depuis plusieurs jours. Ce sont des signaux positifs, enfin relativement positifs, en provenance d'Ukraine qui ont inversé la tendance. Tout cela reste terriblement fragile, alors que se profilent aujourd'hui plusieurs événements importants, à la fois politiques (sommet de l'UE, rencontre diplomatique Russie-Ukraine) et économiques (réunion de la BCE, inflation américaine).
358 - 358: Le yoyo continue (09/03/2022)
Les marchés ont des velléités de rebond ce matin en Europe, à condition que la volatilité ambiante n'inverse pas la tendance entre le moment où j'écris ces lignes et l'ouverture. La situation n'a pas l'air de beaucoup s'améliorer en Ukraine, mais l'ouverture de corridors humanitaires et les propos du président Zelensky sur le fait que son pays n'insiste plus pour adhérer à l'OTAN ont provoqué une sorte de détente, malgré les nouvelles mesures de rétorsion décidées par les Etats-Unis.
357 - 357: L'Ukraine résiste, les marchés capitulent (08/03/2022)
Les marchés boursiers ont poursuivi leur correction lundi. Comme souvent, l'élément déclencheur du mouvement de baisse était brutal, inattendu et hors des menaces clairement identifiées par les investisseurs. L'invasion de l'Ukraine par la Russie est en train de faire monter en température le prix de la plupart des matières premières, ce qui entraînera probablement des bouleversements considérables.
356 - 356: Le pétrole affole les compteurs (07/03/2022)
Il n'y a pas si longtemps, on discutait atterrissage en douceur de l'économie américaine avec un changement de politique monétaire ferme mais bienveillant, réduction des goulets d'étranglement logistiques mondiaux et disparition progressive du coronavirus. C'était il y a deux semaines. Depuis, tout a été bouleversé par l'invasion russe de l'Ukraine. Les marchés financiers continuent à payer un réveil tardif.
355 - 355: Terreur nucléaire (04/02/2022)
Le rouge est de mise pour terminer la semaine sur les marchés boursiers, toujours épouvantés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Une parenthèse macroéconomique est en vue cet après-midi avec la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis, une variable qui entre dans l'équation de la Fed pour déterminer sa politique monétaire.
354 - 354: Des marchés prisonniers de la narration (03/03/2022)
Le conflit en Ukraine reste omniprésent dans les médias et continue à agiter les marchés financiers de soubresauts. Les indices actions se sont repris hier, dans l'espoir d'une issue négociée entre belligérants. Mais les désordres que cette guerre a engendrés risquent d'être durables, en particulier par l'entremise de la poursuite de la flambée des prix des matières premières, qu'elles soient énergétiques, agricoles ou industrielles.
353 - 353: L'Europe a peur (02/03/2022)
L'Europe a peur et cela se voit dans la trajectoire de ses indices boursiers, qui ont lourdement décroché hier. Le monde craint que l'invasion de l'Ukraine par la Russie ne dégénère en une sale guerre, et/ou qu'un Kremlin acculé par les sanctions internationales ne cherche à jouer son va-tout par des décisions catastrophiques pour le monde. Pour l'heure, les contre-attaques économiques contre la Russie sont de plus en plus lourdes.
352 - 352: Haro sur la Russie (01/03/2022)
Le mois de février se solde par un parcours baissier pour des marchés actions secoués par l'inflation et par l'attaque de l'Ukraine par la Russie. La note est un peu moins lourde qu'en janvier, mais renforce un début d'année compliqué pour les actions. Les investisseurs ont encore du mal à jauger l'impact du conflit en cours à l'Est de l'Europe, d'autant que son issue est toujours incertaine. Ce qui est sûr en revanche, c'est que Moscou se retrouve frappé par une avalanche de mesures de rétorsion d'une ampleur probablement inédite.
351 - 351: La riposte s'organise (28/02/2022)
L'Ukraine est toujours au centre du monde à l'aube de la dernière journée du mois de février 2022. Après avoir utilisé la force brute pour faire tomber le régime de son voisin, Vladimir Poutine doit composer avec une offensive militaire qui piétine et une avalanche de sanctions occidentales. Pendant ce temps, les marchés financiers sont repassés sur courant alternatif. Quelques éclairages pour commencer la semaine, pour autant qu'ils soient encore valables entre le temps où je les écris et le temps où vous les lirez.
350 - 350: Wall Street prend la tangente (25/02/2022)
Le jeudi noir promis en bourse après l'invasion de l'Ukraine par la Russie aura été un jeudi vert à Wall Street. Contrairement à l'Europe, les indices américains ont redressé la tête, pour des raisons que je vais détailler un peu plus bas. Mais ne nous y trompons pas, les lignes d'équilibre du monde sont à nouveau en train de bouger, ce qui aura bien évidemment des conséquences économiques profondes.
349 - 349: Le raid de Poutine sur l'Ukraine culbute les marchés (24/02/2022)
La nuit du 23 au 24 février 2022 restera dans les annales comme celle de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui se défend toujours de vouloir occuper le pays. Pour les marchés financiers, cette agression est une source additionnelle de tensions. Elle complexifie aussi la problématique inflationniste en ajoutant une variable à l'équation, et pas vraiment dans le sens de l'atténuation de la flambée des prix. Attachez vos ceintures.
348 - 348: Même pas peur ? (23/02/2022)
Sourd aux menaces de l'Occident, Vladimir Poutine a choisi de dérouler sa stratégie en Ukraine, par une invasion insidieuse plutôt que frontale. Les gesticulations de l'Europe et des Etats-Unis n'ont pas l'air de beaucoup effrayer le Kremlin. Ni les marchés financiers, qui s'étaient préparés à un retour de manivelle plus violent. Je n'irai pas jusqu'à dire que les investisseurs sont rassurés et encore moins confiants, mais ça aurait pu être pire.
347 - 347: Poutine entre en Ukraine par effraction (22/02/2022)
Je ne vais pas être bien original ce matin en parlant de l'escalade des tensions à la frontière ukrainienne, frontière repoussée sur le papier par la reconnaissance de deux régions sécessionnistes par Moscou. Les marchés actions ont piqué du nez et les actifs réputés sûrs ont pris la pente ascendante… Mais l'indice de volatilité VIX reste plutôt stoïque. Les débats du jour vont porter sur les sanctions économiques qui vont frapper la Russie dans les jours à venir.
346 - 346: Comment dégonfler la crise ukrainienne ? (21/02/2021)
Les marchés financiers restent suspendus à l'évolution de la situation à la frontière ukrainienne. L'ambiance s'est un peu détendue cette nuit après une proposition de rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine orchestrée par la France. Un sommet accepté sur le principe par la Maison Blanche et le Kremlin, qui a permis aux indicateurs boursiers de se remettre dans le sens de la marche. Mais tout ça est encore bien fragile.
345 - 345: Des marchés branchés sur courant alternatif (18/02/2022)
Il faut avoir le cœur bien accroché en ce moment pour suivre les marchés boursiers. La séance de jeudi l'a encore démontré, notamment aux Etats-Unis où les indices ont lourdement décroché en fin de parcours. Les indications sont un peu plus favorables ce matin avec une esquisse de détente sur le front géopolitique. Il y aura pas mal de choses à suivre aujourd'hui, avec des résultats de sociétés, des banquiers centraux volubiles, les secousses pétrolières et même quelques sorcières.
344 - 344: La cacophonie en Ukraine met les nerfs des investisseurs à vif (17/02/2022)
Les indices américains se sont rattrapés aux branches de la Fed hier, mais ce sont bien les tensions à la frontière ukrainienne qui constituent la plus grosse épine dans le pied des investisseurs à court terme. La cacophonie orchestrée par le Kremlin fonctionne à merveille. Pendant ce temps, ça débat toujours sur la lutte contre l'inflation, pendant que tombe une nouvelle série de résultats de grandes entreprises.
343 - 343: L'ours russe fait moins peur au taureau boursier (16/02/2022)
Vous lirez le terme désescalade un peu partout ce matin au sujet de la crise ukrainienne, donc je l'emploie aussi, même si je crois peu aux signaux envoyés par un Kremlin qui a repris le contrôle de la narration, comme l'écrit ce matin "Le Temps". Les marchés boursiers, avec leur inclinaison naturelle à l'optimisme, en profitent pour rebondir assez vigoureusement, tout en gardant un œil sur l'inflation et ses conséquences.
342 - 342: Un éléphant dans la pièce (15/02/2022)
La nervosité est palpable sur des marchés financiers qui ont encaissé à la fois le choc d'une inflation galopante aux Etats-Unis et la peur des conséquences d'une invasion de l'Ukraine par la Russie. Les maigres signaux de détente entre Moscou et l'Occident peinent à rassurer au lever du soleil. J'aborde ce matin ce bras de fer par le biais de la dépendance énergétique, l'un des facteurs qui limite la marge de manœuvre des négociateurs.
341 - 341: Bruits de botte (14/02/2022)
Les marchés européens ont chancelé vendredi dernier à la clôture, mais Wall Street a fait pire en prenant conscience de l'absence de progrès, au contraire même, dans la tentative d'apaisement de la crise ukrainienne. La géopolitique s'invite à nouveau dans la somme des risques actuels aux côtés de la dérive inflationniste et de ses conséquences, dérive qu'elle alimente d'ailleurs par le truchement de la flambée des prix énergétiques. Début de semaine pesant en vue.
340 - 340: Le rouleau compresseur inflationniste déferle sur la Fed (11/02/2022)
Et patatras, les indices boursiers sont retombés hier aux Etats-Unis après la sortie des chiffres de l'inflation, qui ouvrent la voie à une remontée agressive des taux directeurs américains. La bonne tenue des résultats d'entreprises n'y peut pas grande chose. Le rendement de la dette américaine à dix ans est remonté à plus de 2%, son niveau le plus élevé depuis juillet 2019. La fin de semaine s'annonce heurtée en bourse.
339 - 339: Des prix toujours sous stéroïdes ? (10/02/2022)
Le vert est la couleur de la semaine sur des marchés boursiers qui retrouvent le sourire après les émois de janvier. Les résultats des entreprises entretiennent le rebond, en attendant cet après-midi une indication importante pour la politique monétaire aux Etats-Unis : l'inflation du mois de janvier, qui pourrait encore crever un plafond qui remonte au mois de juin 1982, quand Ronald Reagan officiait à la Maison Blanche et que les charts avaient consacré Ebony & Ivory https://youtu.be/fXAlfh6QKQs"> dans la chanson et E.T. l'Extraterrestre au cinéma.
338 - 338: Où l'on parle de hausse des marchés, de blockchain et d'un crocodile (09/02/2022)
La tension est manifestement redescendue d'un cran sur les marchés boursiers, qui tentent d'aligner deux séances de rebond après une période plutôt agitée. La solidité des résultats des entreprises et un creux dans l'actualité macroéconomique et monétaire favorisent les repositionnements des investisseurs sur des dossiers maltraités, à tort ou à raison, dernièrement. Au programme du jour, une embellie, un croco et une digression sur la blockchain.
337 - 337: Les investisseurs doivent rebrancher leur cerveau (08/02/2022)
En l'absence de données macroéconomiques, la séance du jour sera placée sous le signe des résultats d'entreprises, notamment BNP Paribas ce matin, et des opérations financières comme la promesse d'une introduction en bourse du groupe de design de semiconducteurs Arm après l'échec de son rachat par Nvidia. On parle aussi ce matin de Meta Platforms, encore, de souveraineté technologique et d'investissement "tactique".
336 - 336: Moins de banques centrales, mais toujours autant de résultats (07/02/2022)
Les marchés boursiers sont convalescents, mais la volatilité est en train de baisser et la grande purge des valeurs technologiques ralentit. Après 15 jours d'émotions liées aux banques centrales et à leurs politiques moins maternantes, les publications de résultats d'entreprises vont se poursuivre, en particulier sur le vieux continent, sur fond de tensions à l'est de l'Europe et de prix de l'énergie toujours haut perchés.
335 - 335: Christine met son costume de faucon (04/02/2022)
Une fois n'est pas coutume, la BCE a provoqué des remous hier à l'issue de sa réunion de rentrée. Côté actions, la séance a surtout été marquée par la chute du géant Meta Platforms, dont les performances financières toujours indécentes ont été assombries par une somme de contrariétés inhabituelle. La nuit dernière, Amazon a toutefois rappelé aux investisseurs que la tech américaine a du répondant. Entre ces feux multiples, les marchés actions ne savent pas bien sur quel pied danser. En tout cas ce matin, c'est plutôt le sens de la marche qui domine, même si la nervosité ambiante remonte un peu.
334 - 334: Métalenvers (03/02/2022)
La série de quatre hausses consécutives de Wall Street va-t-elle s'interrompre aujourd'hui sous les coups de boutoir de Meta ? L'ex-Facebook a publié des résultats et des perspectives qui ont provoqué la chute de l'action en soirée. J'y consacre ce matin un large volet puisque le reste est moins enthousiasmant en particulier le compte à rebours avant les décisions de politique monétaire de la BCE et de la Banque d'Angleterre à la mi-journée.
333 - 333: Le marché retrouve son Mojo (02/02/2022)
Les (bons) résultats publiés par les entreprises, doublés de perspectives ambitieuses, ont contribué à faire oublier leurs petits misères à des investisseurs pétrifiés par un début d'année boursier raté. En d'autres termes, les bénéfices ont pris le pas sur les craintes inflationnistes, sur les politiques monétaires moins généreuses et sur les tensions à l'Est de l'Europe. Entre les résultats d'Alphabet hier soir et la réunion de deux banques centrales du vieux continent demain, je vous propose une collection de stéréotypes financiers en période de tensions boursière.
332 - 332: La tête à l'endroit ? (01/02/2022)
Déjà un mois de passé en 2022 et nous voilà le 1er février. Boursièrement parlant, cette date n'a pas de saveur particulière, sauf à trouver un rapport entre le jour de naissance de Cloclo et de Stéphanie de Monaco et les marchés financiers. Wikipédia m'apprend aussi que le 1er février rime (pas vraiment très bien) avec Imbolc, une fête druidique synonyme de purification. Là, on tient peut-être quelque chose. Les marchés actions ont-ils été purifiés par la phase de contraction des indices qui a secoué le mois de janvier ?
331 - 331: Clap de fin sur un mois de janvier éprouvant (31/01/2022)
Toujours nerveux, les marchés actions européens vont profiter ce matin de la nette remontée des indices américains vendredi soir pour éviter un nouveau "blue monday", un lundi déprime comme ce fut le cas la semaine précédente. Les investisseurs manquent toujours de confiance face aux incertitudes comme l'inflation et son pendant la politique monétaire, mais aussi la géopolitique, avec l'agressivité russe à la frontière ukrainienne. Pour débuter la semaine, notre tour d'horizon parle de rebond, de banques centrales, de résultats d'entreprises et de nouvel an lunaire.
330 - 330: Et Apple et LVMH surgirent (28/01/2022)
Après une prise de position un peu plus musclée que prévu de la Fed sur la trajectoire de la politique monétaire, les investisseurs se tournent vers les résultats des entreprises pour trouver du réconfort. Notamment ceux d'Apple et LVMH, qui ont sorti des performances haut de gamme. Avant cela, les valeurs technologiques américaines avaient signé une 8e journée de baisse en 10 séances. La dernière matinale de la semaine parle de performances indicielles, d'aristocrates de la cote et, encore, de banque centrale américaine.
329 - 329: Oops ! He did it again ? (27/01/2022)
En regardant la clôture de la bourse américaine ce matin, je me suis dit que la banque centrale américaine avait su ménager la chèvre et le chou hier soir. Hausse de 0,17% pour le Nasdaq 100 et baisse de 0,15% pour le Dow Jones, rien de bien violent. En réalité, ça bouillonne pas mal en dessous de ces variations indigentes. Quelques explications à chaud.
328 - 328: Besoin d'un coup de pouce ? (26/01/2022)
Wall Street a rechuté hier, en particulier les valeurs technologiques, en attendant le verdict de la banque centrale américaine sur sa politique monétaire ce soir. L'Europe a mieux tenu le choc et se dirige vers une bonne tenue ce matin, après les résultats de Microsoft ou de Texas Instruments. Mais la volatilité reste forte et la teneur du discours de la Fed ce soir aura une grande importance pour la planète finance.
327 - 327: Ça balance pas mal à Paris (25/01/2022)
Eh ben mes cocos, ça dynamite, ça disperse, ça ventile, ça éparpille par petits bouts façon puzzle, pour paraphraser Raoul Volfoni. Les indices boursiers européens ont encore pris une grosse claque hier. Pas de celles à classer dans un livre des records, mais de celles qui sont quand même à ranger dans la catégorie "mémorables". Surtout quand elles interviennent après une série baissière déjà bien entamée. Après avoir pris la même pente, Wall Street a sonné la révolte pour terminer dans le vert au forceps. Mais les indicateurs avancés américains sont à nouveau installés dans le rouge à l'heure où j'écris ces lignes.
326 - 326: Le marché face à ses démons (24/01/2022)
Ça pique pas mal sur les marchés actions depuis le début de l'année. Le grand ménage d'hiver dans les valeurs technologiques américaines, surreprésentées à Wall Street, fait des dégâts considérables dans certains portefeuilles. La rotation vers des cieux plus austères, en l'occurrence les actions les moins bien valorisées, ne suffit pas à juguler une glissade amorcée par l'approche d'une politique monétaire moins paternaliste de la banque centrale américaine.
325 - 325: Le Nasdaq n'y arrive plus (21/01/2022)
La mauvaise passe des actions américaines se confirme avec une nouvelle séance de rebond avortée. Les valeurs technologiques ont encore pris une gifle et la volatilité s'accroît à l'heure où la perspective d'une hausse des taux directeurs américains prend le pas sur la plupart des autres risques. On discute aussi ce matin de l'insolente vigueur du marché pétrolier, comme un camouflet permanent à la finance verte.
324 - 324: Le Nasdaq déprime, le luxe se pavane, la Chine s'agite (20/01/2022)
La purge des valeurs technologiques américaines continue, après un rebond raté, ce qui a entraîné Wall Street dans le rouge. L'Europe s'arc-boute sur un duo paradoxal luxe / valeurs décotées. En Asie, la Chine éveille l'espoir avec un nouveau coup de pouce de la banque centrale en faveur du financement de l'économie. L'état des lieux du jour comprend aussi un chapitre sur les nouvelles habitudes des investisseurs.
323 - 323: Un mariage et quatre enterrements (19/01/2022)
Comme les gamins qu'ils sont parfois, les investisseurs ont l'air de s'être réveillés en sursaut après avoir éteint trois fois le réveil pour ignorer l'arrivée d'une politique monétaire plus restrictive de la Fed. Maintenant qu'il est à peu près clair que la banque centrale va mettre le paquet pour lutter contre l'inflation (qu'elle a largement contribué à alimenter, c'est cocasse), les réactions sont exacerbées et la rotation entre actifs est brutale, surtout parce qu'elle passe par une purge des valeurs technologiques chéries du marché.
322 - 322: Wall Street revient dans la danse (18/01/2022)
Les marchés boursiers européens ont enregistré un rebond solide hier, après deux séances de contraction, grâce aux valeurs cycliques et à la santé. Un rebond intervenu en l'absence de Wall Street, qui profitait d'un weekend à rallonge grâce à la journée fériée consacrée à Martin Luther King. Au programme du jour, quelques mots sur "l'effet jour férié" et "l'effet janvier" et un point sur les prix élevés du pétrole et sur la hausse des rendements obligataires.
321 - 321: La Chine à contre-courant ? (17/01/2022)
La semaine boursière démarre sans les Etats-Unis qui font relâche pour un weekend à rallonge. Et par le contraste entre les banques centrales occidentales, plutôt parties pour réduire leur soutien à l'économie, et la banque centrale chinoise, qui a l'air d'appuyer sur l'accélérateur. Il est question ce matin de résultats d'entreprises, de croissance en Extrême-Orient et de d'appétit pour les actions.
320 - 320: Good cop, bad cop (14/01/2022)
Séance boursière difficile hier aux Etats-Unis, où Wall Street a gommé le rebond du début de la semaine via une nouvelle purge des valeurs technologiques. Après avoir fait trois pas en avant, le Nasdaq a fait un grand pas en arrière. Les marchés ont l'air un peu déboussolés par la perspective d'un retour à un cycle de politique monétaire plus austère… tout en rêvant que tout cela soit réversible. Quelques éclairages à ce propos.
319 - 319: Prêt pour le monde d'après ? (13/01/2022)
Les marchés financiers ont accueilli hier avec flegme les chiffres de l'inflation américaine galopante du mois de décembre - +7% sur un an – même s'ils ont l'air synonymes de confirmation d'un cycle de resserrement monétaire rapide. Dans le même temps, le monde commence à s'interroger sur la nouvelle phase dans laquelle le coronavirus semble être entré. Quelques réflexions à ce propos, en lien avec l'économie et les marchés financiers.
318 - 318: Jerome ressort sa baguette magique (12/01/2022)
Quand ils ont le moral dans les chaussettes, les investisseurs savent qu'ils peuvent compter sur leur dose de Réserve Fédérale pour aller mieux. Et tant pis si des grincheux malmènent un peu Jerome Powell. La magie a encore opéré hier. Les indices sont repartis de l'avant après leur première semaine boursière 2022 chahutée. Retour sur les déclarations de Powell et crochet par la pépite européenne de la technologie.
317 - 317: Le Nasdaq évite in extremis une bonne correction (22/01/2022)
La séance boursière était sacrément mal partie aux Etats-Unis, avec une poursuite de la purge des valeurs technologiques. Mais le retour des acheteurs sur la seconde moitié de la journée a permis de recouper les pertes. Le Nasdaq a même terminé sur un léger gain, aidé par quelques poids lourds et par des valeurs de la santé. La poussée de normalisation de la Fed, bien que fléchée depuis des mois, continue à provoquer des remous.
316 - 316: Hausses de taux à gogo ? (10/01/2022)
Une fois encore, le coeur des marchés boursiers va battre depuis les Etats-Unis cette semaine, avec, une fois encore, une actualité centrée sur la banque centrale et les développements économiques. Les valeurs technologiques américaines sont sous surveillance après avoir perdu 4,5% en moyenne sur la première semaine de l'année 2022. Ce matin, passage en revue des enjeux hebdomadaires.
315 - 315: L'ombre d'un doute (07/01/2022)
L'année boursière 2022 avait semblé démarrer sur les chapeaux de roues, avant qu'un brutal coup d'arrêt ne vienne changer la donne. Un ixième début de rotation sectorielle a mis les valeurs technologiques à genoux, dans un contexte où les investisseurs s'organisent enfin sérieusement pour adapter leurs positions à un environnement de taux directeurs en hausse. Pour terminer la semaine, je vous propose quelques réflexions sur ce qui est légitime ou pas en bourse.
314 - 314: Le Nasdaq digère mal la galette (06/01/2022)
La Fed s'est rappelée au bon souvenir des investisseurs hier soir, via le compte-rendu de sa dernière réunion qui montre que la banque centrale a le tournevis monétaire qui la démange. Plus que la galette, c'est la perspective d'un rythme de hausse de taux directeurs plus intense que prévu qui a assommé le Nasdaq et le reste de la cote américaine. On se doutait un peu que c'était possible, mais le voir écrit noir sur blanc a plombé l'ambiance. Explications.
313 - 313: La baisse cherche à emmerder la hausse (05/01/2022)
Bien malin celui qui pourra dire avec certitude si le coronavirus est sur la voie de l'extinction. En tout cas alors que les contaminations flambent un peu partout et ne devraient pas tarder à envahir l'Asie, les marchés boursiers restent stoïques, au point même de privilégier les valeurs du tourisme. La séance du jour s'annonce un peu plus heurtée : il paraît que les investisseurs viennent de dessaouler en se rappelant que les politiques monétaires tendent vers davantage d'orthodoxie. Mais cela suffira-t-il à bousculer leur indécrottable optimisme ? Rien n'est moins sûr.
312 - 312: Début d'année en fanfare (04/01/2022)
Les marchés financiers sont entrés dans l'année 2022 du bon pied, en pulvérisant au passage leurs récents pics. C'est le cas par exemple en France pour le CAC40 ou aux Etats-Unis pour le Dow Jones et le S&P500. Ce ne sont pas les seuls records du jour, puisqu'il faut ajouter à cela Apple, qui a franchi momentanément le cap des 3 000 milliards de dollars de capitalisation. Nous verrons un peu plus bas à quoi cela peut correspondre. Autre record atteint : 1 million de diagnostics covid positifs aux Etats-Unis sur la seule journée d'hier !
311 - 311: Dans les starting-blocks (03/01/2022)
Difficile d'échapper aux bilans en début d'année. Mais promis, il n'y en aura qu'un dans les lignes qui suivent. 2022 débute avec une nouvelle vague de coronavirus, des indices boursiers au plus haut et des investisseurs qui font croire qu'ils sont prudents mais qui sont toujours bouillants à l'intérieur. La peur de rater quelque-chose (FOMO) et l'absence de placement plus enthousiasmant que les actions (TINA) ont toujours l'air plus fortes que les craintes sanito-inflationnistes.
310 - 310: Et surtout, la santé (31/12/2021)
Dernière séance boursière de l'année pour les marchés occidentaux, avec une séance écourtée en Europe sur les marchés Euronext, dont Paris, et à Londres. L'actualité est modeste, comme il se doit, mais toujours dominée par le coronavirus, qui joue les prolongations. Pour cette dernière matinale 2021, les remises de prix continuent.
309 - 309: A la Saint Roger, les marchés sont anesthésiés (30/12/2021)
L'avant-dernière séance boursière de l'année démarre sur des records boursiers aux Etats-Unis. A moins d'un cataclysme d'ici demain soir, le millésime 2021 s'annonce encore exceptionnel pour les actions, malgré la nouvelle vague de coronavirus qui sévit actuellement. Faute d'une actualité florissante pour cette Saint Roger, j'attaque prématurément une mini-rétrospective avec des satisfecit pour l'équipe Zonebourse.
308 - 308: En quête d'apothéose (29/12/2021)
La fin de l'année boursière 2021 coïncidera avec celle de l'année civile cette année. Beaucoup d'indices sont au plus haut ou presque, malgré la nouvelle vague de coronavirus qui s'étend actuellement. La question qui se pose désormais n'est pas "y'aura-t-il de la neige à Noël" (il pleut d'ailleurs des cordes à Annecy ce matin, saleté de réchauffement climatique) mais plutôt "y'aura-t-il encore le covid à Noël 2022 ?". Paradoxalement, les investisseurs auront encore connu une année faste : il suffisait de suivre le troupeau pour afficher des performances exceptionnelles.
307 - 307: Déjà la trêve des confiseurs (22/12/2021)
Les doutes qui avaient assailli les investisseurs à la fin de la semaine dernière n'ont pas duré sur les marchés actions, qui sont repartis de l'avant. C'est la même chanson depuis des semaines. Les rendements obligataires sont un peu remontés, mais pas suffisamment pour inquiéter le marché. La tension a l'air de redescendre à mesure que Noël approche, ce qui est conforme aux schémas traditionnels. On évoque ce matin les poids-lourds indiciels et les idées reçues.
306 - 306: Buy the dip (21/12/2021)
Les nerfs des investisseurs sont soumis à rude épreuve en fin d'année, avec des hauts et des bas dictés par la teneur des nouvelles pandémiques. Fort heureusement, les indices restent suffisamment haut perchés pour que l'exercice ne soit pas trop douloureux. Après la baisse du lundi, le rebond du mardi se profile. Ce matin, on parle de banques centrales (mais pas trop) et d'une action trop chère depuis 20 ans mais qui fait le bonheur de ses actionnaires.
305 - 305: Choc frontal (20/12/2021)
Le violent télescopage entre des banques centrales moins généreuses et le regain de vigueur de la pandémie de coronavirus gâche l'apothéose boursière prévue pour la fin de l'année 2021. Pour ne rien arranger, le second volet du plan d'investissement de la Maison Blanche a du plomb dans l'aile. L'ambiance est lourde pour démarrer cette pénultième semaine de l'année.
304 - 304: Retour de manivelle (17/12/2021)
L'excellent accueil réservé mercredi à une politique monétaire plus austère de la Fed s'est inversé hier aux Etats-Unis, par l'entremise des valeurs technologiques. Pendant que les investisseurs font la balance entre trop d'inflation et un retour à l'orthodoxie monétaire, les autres classes d'actifs frémissent sans pour autant sortir de leurs bornes récentes. Le dollar baisse un peu, l'or monte un chouia et les rendements obligataires stagnent.
303 - 303: C'était Jerome Power (16/12/2021)
La vigueur de la hausse des indices américains hier soir à la clôture montre que la banque centrale américaine a réussi son dernier examen de passage de l’année 2021. Dans ce genre de configuration, il faut toujours attendre que la poussière retombe pour avoir une vision plus subtile, mais force est de constater que la première impression est très positive. Le S&P500 et le Nasdaq ont gagné respectivement 1,63% et 2,35% à la clôture.
302 - 302: Captain Powell America à la rescousse ? (15/12/2021)
Après cinq séances consécutives de baisse en Europe, les investisseurs et nous autres médias financiers attendons servilement la grand-messe du soir, organisée par la banque centrale américaine. Sera-ce un petit soir ou un grand soir pour les actions ? Mystère, même si l'on voit mal comment la Fed pourra encore s'esquiver face à des conditions économiques qui nécessitent de resserrer les boulons.
301 - 301: A quelle sauce la Fed croquera-t-elle le marché ? (14/12/2021)
Les marchés actions sont toujours englués dans la phase de stagnation entamée voilà quelques semaines, les rebonds succédant aux coups de mou. Hier, les indices ont reflué, parfois assez nettement comme sur le Nasdaq (-1,5%) ou le CAC40 (-0,7%), en attendant d'importantes échéances monétaires à compter de demain et la fin du "mois boursier" vendredi, quand aura lieu la dernière compensation de l'année, que l'on se plaît à appeler la "séance des quatre sorcières".
300 - 300: Il va y avoir du sport (13/12/2021)
Ça va bouger cette semaine sur les marchés financiers, avec des rendez-vous fixés par quatre banques centrales, dont la Fed dès mercredi. Vendredi dernier, l'inflation américaine record est passée comme une lettre à la poste. La semaine va débuter en hausse malgré le compte-à-rebours monétaire. Ce matin, on parle de Chine, de marché du travail en fusion et de Peloton Interactive
299 - 299: Covid et inflation pour terminer la semaine (10/12/2021)
Les regards se tournent vers les chiffres de l'inflation américaine de novembre pour clôturer la semaine. Ils seront publiés à 14h30. En attendant, les craintes sur les conséquences du retour de la pandémie continuent à secouer les marchés, un peu comme les arbres que je vois s'agiter de la fenêtre de mon bureau à Annecy ce matin, en plein blizzard. Hier, les actions américaines ont perdu du terrain, en particulier les technologiques et les cycliques, tandis que la vieille garde économique a maintenu le Dow Jones à flots.
298 - 298: Grand flou sur les prévisions 2022 (09/12/2021)
Les places financières sont un peu plus hésitantes depuis hier, après s'être employées à gommer les pertes accumulées précédemment. Le réveil du coronavirus a l'air d'être revenu dans la catégorie des risques gérables. Les investisseurs se tournent désormais vers les décisions des banques centrales attendues la semaine prochaine, avec une étape demain par les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis. Ce matin, sortez les boules de cristal, ça va prophétiser sévère.
297 - 297: Tout feu, tout flamme (08/12/2021)
Il n'y a pas grand-chose à dire sur ces séances boursières à +3%, si ce n'est qu'elles sont aussi peu rationnelles que celles à -4%, comme nous en avons vécue une il y a dix jours. Et qu'elles regonflent à bloc le moral des investisseurs. Comme je le disais hier et avant-hier – je n'aurai pas la palme de l'originalité cette semaine – le contenu du récit a changé autour du variant Omicron du coronavirus, qui est passé de redoutable a peu impactant.
296 - 296: Le club des incorrigibles optimistes (07/12/2021)
La nouvelle vague de coronavirus est venue bouleverser les marchés financiers. Hier, l'optimisme l'a emporté au motif que les craintes étaient peut-être excessives concernant les nouveaux variants. Mais tout cela reste fragile et les gouvernements, comme les financiers, naviguent à vue. Mais les seconds gardent le moral, peut-être parce qu'ils savent qu'ils peuvent encore compter sur les banques centrales pour leur sauver la mise.
295 - 295: Ça s'en va et ça revient (06/12/2021)
"Un pas en avant, deux pas en arrière", "jeu du chat et de la souris", "montagnes russes"… Mon vivier d'expressions commence à sérieusement se tarir pour décrire la zone du turbulence traversée par les marchés financiers depuis que le spectre de nouvelles restrictions sanitaires nous menace une fois encore. D'où l'idée d'invoquer Claude François dans le titre, même si je ne suis pas sûr que ce soit le refrain dont vous rêviez pour démarrer la semaine.
294 - 294: Le verre à moitié plein ? (03/12/2021)
Les marchés européens et américain jouent au chat et à la souris depuis quelques jours, pendant que l'Asie s'enfonce doucement mais sûrement. On pourrait résumer ainsi les dernières séances boursières, toujours marquées par un regain de volatilité lié au variant Omicron du coronavirus. Hier soir, Wall Street est reparti de l'avant, au motif que la dernière mouture du covid-19 serait plus contagieuse mais moins grave que certaines versions antérieures. Ce qui reste à prouver, évidemment.
293 - 293: Un pas en avant, deux pas en arrière (02/12/2021)
En bourse, l'arrivée du variant Omicron du coronavirus a semé la zizanie et provoqué une poussée de volatilité inédite depuis plusieurs mois. Les indices s'enflamment ou se recroquevillent au gré des annonces à l'emporte-pièce des spécialistes, des gouvernements et des profanes. En parallèle, la banque centrale américaine a sifflé la fin de la récréation, ou du moins a menacé de le faire. Un beau bazar, quoi.
292 - 292: Jerome, ce grand fou (01/12/2021)
Il s'est passé pas mal de choses lors de la dernière séance boursière du mois de novembre, mais c'est le patron de la banque centrale américaine, Jerome Powell, qui a tenu la vedette. Peut-être galvanisé par sa confirmation à la tête de l'institution pour un second mandat, il a durci le ton sur la politique monétaire, en prenant de court les investisseurs. Ses annonces se sont télescopées avec le grand bazar engendré par l'arrivée du variant Omicron du coronavirus. Mais ce matin, tout n'a pas l'air perdu pour les marchés actions.
291 - 291: Qui croire ? (30/11/2021)
En commençant tôt ce matin à écrire cette chronique, j'expliquais que marchés boursiers avaient l'air d'avoir un peu repris le dessus après le plongeon de vendredi lié à l'apparition du variant Omicron du coronavirus. Mais c’était compter sans l'interview de Stéphane Bancel, le patron de Moderna, publiée par le Financial Times à l'aube et titrée "Le chef de Moderna prévoit que les vaccins existants auront du mal avec Omicron". Du coup, il a fallu recommencer. Merci Stéphane.
290 - 290: Nervous breakdown (29/11/2021)
Les marchés boursiers ont brutalement perdu leur sang-froid vendredi, épouvantés par l'apparition d'un nouveau variant du coronavirus dont on sait encore peu de choses. L'indice de volatilité VIX est remonté sur ses niveaux du début du mois de février à mesure que les gouvernements empilaient les restrictions d'urgence à la libre-circulation des individus. Ce matin, un rebond se met en place, sur des bases encore fragiles, du moins en Europe parce que l'Asie pique encore du nez.
289 - 289: B.1.1.529 fait tanguer les marchés (26/11/2021)
On se couche avec le sentiment que les marchés financiers se sont stabilisés après une période de flottement de quelques séances, et on se réveille avec du rouge vif un peu partout. Manifestement, les bourses asiatiques ont pris nettement plus au sérieux que les bourses européennes la découverte d'un nouveau variant du coronavirus particulièrement virulent en Afrique du Sud. Bilan des courses, Tokyo, Hong Kong ou Séoul piquent sévèrement du nez et contaminent les places européennes ce matin.
288 - 288: Thanksgiving et faux-semblants (25/11/2021)
Les indices boursiers sont partis un peu dans tous les sens hier, mais sans gros gadin, ce qui a eu pour effet de rassurer les investisseurs, après deux séances un peu trop volatiles à leur goût. En France, le CAC40 a perdu quelques points – 5e baisse consécutive quand même – tandis qu'en Allemagne, le DAX cédait un peu plus de terrain. En revanche, Londres, Milan, Amsterdam et Bruxelles sont reparties de l'avant. Mais sans faire injure à toutes ces places, c'est le marché américain qui préoccupe réellement les investisseurs.
287 - 287: Pluie de données avant la dinde (24/11/2021)
Ça brasse un peu sur les marchés financiers à la fin du mois de novembre, entre le retour du coronavirus et un compte à rebours désormais bien avancé en vue de la réduction du soutien des banques centrales. Les anticipations inflationnistes renforcées ont conduit à une mini-purge sur les valeurs technologiques, notamment les mieux valorisées. La séance sera marquée par une batterie de statistiques économiques américaines avant la coupure de Thanksgiving.
286 - 286: La Fed ne guérit pas le Covid (23/11/2021)
Les marchés financiers ont attaqué la semaine de Thanksgiving sur une note fébrile, visible notamment aux États-Unis où les valeurs technologiques ont perdue du terrain hier, après avoir signé des records en fin de semaine dernière. Il faut toutefois relativiser car l'indice large S&P500 n'a perdu que 0,3%. Pendant ce temps en Asie, le Japon profite d'un jour férié et la Chine continue à tourmenter ses champions technologiques.
285 - 285: Coronavirus versus Black Friday (22/11/2021)
La nouvelle irruption de la pandémie de coronavirus en Europe a fait resurgir le spectre des restrictions, que l'on pensait définitivement enterrées. Sur les marchés, cela s'est traduit par des réponses mécaniques telles que la chute du pétrole, la baisse des rendements obligataires ou le report vers des actions "covid-proof". On démarre la semaine avec cette problématique en tête et un test majeur de consommation dans les jours à venir.
284 - 284: Nasdaq en feu et Alibaba en berne (29/11/2021)
En dépit d'un très modeste coup de mou hier sur les marchés européens, les investisseurs ont l'air déterminés à clôturer sur une performance hebdomadaire positive. La journée mensuelle de compensation qui se tient aujourd'hui ne devrait rien changer à l'affaire, en l'absence d'indicateurs macroéconomiques importants. Focus ce matin sur deux indices et sur les derniers résultats d'entreprises de la semaine.
283 - 283: Y'aura-t-il de la consommation à Noël ? (18/11/2021)
Les indices boursiers américains ont connu hier un petit coup de mou avec des dégagements sur les financières. Le reste de la cote a plutôt bien tenu. Il paraît qu'il faut blâmer le retour des craintes sur l'inflation. Comme si elles avaient disparu juste avant… En Europe, les écarts ont été faibles avec des gains en France, en Suisse et en Allemagne et des replis au Royaume-Uni et en Espagne. Mais l'ambiance reste très largement positive, à la limite de l'euphorie.
282 - 282: Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel mais on est haut là, non ? (17/11/2021)
Les marchés actions ne connaissent toujours aucune limite et poursuivent leur ascension 2021 en volant de cimes en cimes. Les investisseurs conservent une confiance aveugle dans la capacité des banques centrales à éliminer tous les obstacles qui se dresseront devant eux. Pendant ce temps, les économies restent dynamiques et soutiennent des niveaux de valorisation élevés sur une partie de la cote.
281 - 281: Biden et Xi passent une partie de la nuit ensemble (16/11/2021)
C'est le calme plat sur les marchés financiers en dépit d'une légère remontée des rendements obligataires hier. Pas illogique puisque l'actualité des sociétés se fait moins dense et que les indicateurs macroéconomiques sont clairsemés. Il faut toutefois noter que Joe Biden et Xi Jinping ont eu une longue discussion cette nuit, comme prévu, sans que ces "vieux amis" ne devient "bons amis". Je vous propose aussi ce matin un curieux palmarès des bénéfices générés chaque seconde par les sociétés.
280 - 280: On dirait que la Chine se réveille (15/11/2021)
Ils montent, ils montent, les marchés actions, et rien n'a l'air de pouvoir les contrarier. Dans une actualité macroéconomique et monétaire qui a tendance à s'alléger cette semaine, la Chine refait parler d'elle à l'extérieur de ses frontières, à l'approche d'un mini-sommet prévu la nuit prochaine entre Joe Biden et Xi Jinping. Il reste quelques publications trimestrielles de grandes entreprises à écluser, en particulier celles des deux mastodontes du commerce physique américain, Walmart et Home Depot.
279 - 279: Le marché garde sa cape d'invincibilité (12/11/2021)
Rien n'a l'air d'avoir prise sur les marchés actions, en tout cas rien de négatif. Même ce qui est censé être la préoccupation majeure des investisseurs en ce moment, une inflation débridée, en particulier aux Etats-Unis. Pas plus d'ailleurs que le regain de tensions à l'est de l'Europe ou la chronique d'un fiasco annoncé pour la COP26. L'actualité des sociétés est minimaliste en France au lendemain du 11 novembre, ce qui n'est pas le cas sur les autres marchés vous allez le voir.
278 - 278: OK boomer (11/11/2021)
Les marchés américains ont accusé le coup d'une nouvelle poussée d'inflation en octobre aux Etats-Unis. Mais les autres places financières ont l'air d'en prendre leur parti, comme le montre le parcours des actions asiatiques ce matin. En Europe, le réveil devrait être hésitant en cette journée fériée mais non chômée en bourse. Ce matin, je vous propose quelques réflexions sur le choc de générations et la nécessité de ne pas rester enfermé dans le passé.
277 - 277: Le mercredi, c'est hausses de prix ? (10/11/2021)
Les festivités de la semaine précédente – une avalanche de records boursiers sur les places occidentales – sont suivies d'une phase de consolidation qui a entraîné hier la plupart des indices à la baisse. Certains ont plus souffert, à l'image d'un Nasdaq plombé par la chute de 12% de Tesla après la dernière pitrerie d'Elon Musk sur Twitter. Au programme du jour, des résultats d'entreprises, des données sur l'inflation et une séquence détente avec un point sur le marché du cannabis aux Etats-Unis.
276 - 276: Le péril jeune ? (09/11/2021)
Les marchés actions digèrent manifestement les gains récents qui les ont portés sur des records, comme le montrent les évolutions très modestes des principaux indices hier, à la hausse comme à la baisse. La séance de mardi démarre sur un biais plus prudent alors que les investisseurs continuent à spéculer sur les banques centrales. Sur leurs intentions en matière de politique monétaire bien sûr, mais aussi sur l'identité du futur patron de la plus puissante d'entre elle, la Fed américaine. Qui pourrait être une patronne d'ailleurs, comme nous le verrons un peu plus loin.
275 - 275: Musk délègue sa gestion de patrimoine à Twitter (08/11/2021)
Les indices boursiers occidentaux volent toujours de records en records avec une saison des résultats trimestriels très favorable, des banques centrales en roue libre et le retour de statistiques solides aux Etats-Unis. L'Asie est toujours à la traîne. Pour débuter la semaine, nous parlerons de nouvelles pratiques d'investissement, d'Elon Musk, d'inflation et de parti communiste chinois.
274 - 274: Apple et Amazon, les petits joueurs (29/10/2021)
Les indices boursiers ont poursuivi hier leur ascension sous un déluge de publications d'entreprises. Mais la dernière séance de la semaine pourrait être moins favorable à cause de chiffres décevants d'Apple et d'Amazon, qui pèsent à eux deux 4 300 milliards de dollars, presque deux fois plus que toutes les valeurs du CAC40 réunies. Il y aura aussi une belle série d'indicateurs macroéconomiques des deux côtés de l'Atlantique pour pimenter tout ça.
273 - 273: Vae Victis (28/10/2021)
Les marchés actions ont lâché du lest hier, dans une actualité toujours marquée par la multiplication des publications de résultats d'entreprises, résultats globalement très solides. Notamment au niveau des valeurs technologiques, ce qui a d'ailleurs permis au Nasdaq américain d'endosser le rôle d'exception qui confirme la règle hier, puisqu'il a terminé en légère hausse de 0,25%, bien aidé par les gains supérieurs à 4% des deux mastodontes Microsoft et Alphabet, qui continuent à tout écraser sur leur passage cette année. Aujourd'hui, la "macro" fait son retour avec des histoires de banques centrales.
272 - 272: Microsoft brille, l'Europe suit (27/10/2021)
Nous allons parler de chiffres ce matin. Des chiffres allant du très grand au trop petit. L'ambiance reste bonne sur les marchés financiers où les résultats des entreprises ont porté plusieurs indices, dont le S&P500 américain, en terra incognita, pour le plus grand bonheur des investisseurs. L'Europe a suivi le mouvement et revient elle aussi à proximité de ses pics du début du mois de septembre.
271 - 271: Tesla et Facebook en mode chassé-croisé (26/10/2021)
Autant les marchés actions européens ont gambergé hier, autant leurs homologues américains se sont posés moins de questions. Après une dernière séance de la semaine précédente manquée, Wall Street est repartie de l'avant assez vigoureusement, dopée à l'énergie et aux gains époustouflants de Tesla, qui s'est envolée de 10% en bourse après une série de bonnes nouvelles sur le front commercial. Le constructeur américain a suffi à lui seul à faire décaler tout le compartiment des valeurs cycliques.
270 - 270: Du pain sur la planche (25/10/2021)
Des résultats de cadors du marché comme s'il en pleuvait, des banques centrales, des annonces de PIB… La semaine 43 de l'année s'annonce particulièrement dense en actualités financières. Les marchés actions s'en sortent plutôt bien jusqu'ici, même s'ils se sont un peu embourbés au cours des dernières semaines. En toile de fond, l'inflation reste au centre du jeu. Mais tant que les résultats d'entreprises suivent, les investisseurs ne s'alarment pas outre mesure.
269 - 269: Grandeur et décadence de la Tech (22/10/2021)
A force d'accumuler les sauts de puce, les indices américains reviennent sur leurs meilleurs niveaux, pendant que l'Europe boursière n'arrive pas à sortir de sa torpeur. C'est le secteur technologique qui a permis au S&P500 d'accrocher son 55e record de l'année. Un secteur dont nous allons beaucoup parler dans cette édition matinale, en partant des déboires de Snap, qui a connu une nuit compliquée.
268 - 268: Pendant que PayPal épingle Pinterest, Evergrande réapparaît (21/10/2021)
Un sujet léger ce matin avec un focus sur les réseaux sociaux, parce que l'actualité s'y prête et qu'une courte nuit me contraint à limiter mes ambitions rédactionnelles pour choisir la solution de facilité. Il sera donc question de PayPal et de Pinterest, mais vous aurez aussi droit à des nouvelles de Donald Trump et au retour de feuilleton China Evergrande. Quant aux marchés actions, ils se portaient plutôt bien hier mais un peu moins ce matin.
267 - 267: Où il est question de résultats d'entreprises, de bitcoin et de Métavers (20/10/2021)
Pour préparer cette chronique le matin, je commence en général par lister les événements importants qui se sont produits après la clôture européenne de la veille, histoire de prendre la température des marchés pour éviter de vous raconter n'importe quoi au saut du lit. Aujourd'hui, ma liste est plus longue qu'à l'accoutumée, presque trop pour pouvoir tout aborder en fait. Pour autant, j'ai l'impression que l'on peut ranger à peu près tout en deux catégories. Grosso modo, on a d'un côté les résultats trimestriels des entreprises qui jouent le rôle de locomotive que l'on supputait. Ou du moins qui était espéré, parce que l'accumulation des petites contrariétés commençait à peser sérieusement. Et de l'autre, un patchwork d'événements sans corrélation entre eux mais impossibles à passer sous silence puisqu'ils constituent des sources potentielles de volatilité.
266 - 266: Tout le monde se lève pour Danone ? (19/10/2021)
Les marchés actions sont partis un peu dans tous les sens hier, grevés par une croissance chinoise qui a ralenti dans des proportions importantes, sans prendre pour autant par surprise les économistes. Aux Etats-Unis, la bonne tenue des valeurs technologiques a permis aux indices d'afficher des gains, hormis pour le Dow Jones qui a légèrement reculé à cause du secteur de la santé et de Walt Disney.
265 - 265: La grand-messe des résultats repart de plus belle (18/10/2021)
Les marchés occidentaux ont rebondi la semaine dernière, grâce à la force de traction des premiers résultats trimestriels des entreprises. Un appui bienvenu dans une atmosphère toujours alourdie par les indicateurs macroéconomiques en dent de scie et par l'emballement du prix de certains actifs, à commencer par ceux de l'énergie. La semaine démarre avec une série de statistiques chinoises et la flambée de l'équipe qui gagne en 2021, le couple pétrole / bitcoin.
264 - 264: Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possible (15/10/2021)
La fin de semaine sera-t-elle radieuse pour les marchés actions ? Cela en prend le chemin ce matin en tout cas, dans une actualité qui a revigoré des investisseurs qui paraissent moins accablés qu'en début de semaine par les tarifs du gaz, les prix à la pompe, les secousses chinoises ou les queues de porte-containers aux portes des terminaux portuaires. Cette séance de compensation – nous sommes déjà le 3e vendredi du mois – démarre sous de bons Auspices.
263 - 263: LVMH, SAP et BlackRock ont fait le job (14/10/2021)
Les marchés actions ont retrouvé le moral hier et ont l'air de vouloir le conserver ce matin, grâce aux premiers résultats trimestriels d'entreprises. En arrière-plan, il est toujours question de pénuries et de flambée des prix, une situation qu'illustrent très bien le transport maritime et les dernière données économiques publiées aux Etats-Unis et en Chine. Nous ferons aussi un crochet ce matin par le marché des introductions en bourse.
262 - 262: L'énergie flambe, les actions pas trop (13/10/2021)
Les actions américaines ont enchaîné hier une troisième séance consécutive de baisse, baisse modérée mais baisse quand même, qui illustre bien l'attentisme actuel qui prévaut sur les bourses mondiales. Les investisseurs dopés aux performances sous stéroïdes sont un peu désorientés car les stratégies dominantes des derniers mois ne fonctionnent plus très bien, sauf celles qui font la part belle à la banque et aux énergies fossiles. L'énergie dont nous allons largement parler ce matin, puisqu'elle revient au centre du jeu économique.
261 - 261: Acheter le creux ou rester en PLS ? (12/10/2021)
Il était vraiment plus facile d'investir au 1er semestre : tout montait ou presque. Désormais, les marchés actions alternent les hauts et les bas, faute d'une visibilité suffisante sur les perspectives économiques. Nouvelle illustration cette semaine avant l'arrivée des résultats trimestriels des entreprises qui sont considérées comme les baromètres des tendances futures. En Europe, les maigres gains de la veille vont être gommés à l'ouverture.
260 - 260: Des résultats à l'épreuve de l'inflation et des pénuries (11/10/2021)
La dernière performance hebdomadaire des indices boursiers occidentaux était positive, sans pour autant gommer les pertes de la semaine précédente. Dans les jours qui viennent, les controverses sur l'évolution des prix vont rester au centre des débats, avec l'arrivée des premiers résultats d'entreprises du 3e trimestre et la poursuite des tensions sur les tarifs énergétiques. De l'inflation et encore de l'inflation dans l'actualité en somme.
259 - 259: Mitch et Vlad sauvent le monde (08/10/2021)
La semaine a l'air de mieux s'achever qu'elle n'avait commencé, grâce à Vlad et Mitch en improbables sauveurs des marchés financiers. Les actions européennes ont nettement rebondi hier, sur fond de rachat – présumés – à bon compte, tandis que les indices américains enchaînaient la passe de trois. Les taux obligataires sont toujours sur la pente ascendante en attendant les dernières statistiques de l'emploi aux Etats-Unis.
258 - 258: Tout va mieux ! (07/10/2021)
Ne vous fiez pas au recul des marchés européens hier à la clôture, ce sont les Etats-Unis qui donnent le ton ce matin. Wall Street a rebondi hier après des propos rassurants en politique interne. D'autres annonces porteuses ont eu lieu depuis, qui permettent aux indices européens de renouer avec une belle couleur verte ce matin. Les déclarations sur le front des prix de l'énergie ont notamment eu un fort impact sur le moral des troupes. Mais pas d'angélisme, il en faudra sûrement un peu plus pour rassurer vraiment les investisseurs.
257 - 257: Ça s'en va et ça revient (06/10/2021)
Les places boursières ont l'air incapables d'enchaîner deux séances de hausse consécutives depuis quelques temps. Confirmation ce matin avec des indicateurs avancés qui dépriment au lendemain d'un rebond marqué. La reprise de la hausse des rendements obligataires, qui sonne comme une confirmation de lendemains monétaires moins favorables à cause de la hausse des prix, pèse à nouveau.
256 - 256: Marre de la Tech ? Essaie le pétrole (05/10/2021)
Le rouge était encore de mise hier sur les marchés financiers, à de rares exceptions près. Le mois d'octobre démarre dans la douleur après un mois de septembre pénible, qui a pleinement justifié sa mauvaise réputation en bourse. Pour les amateurs de vaticination calendaire, octobre est au contraire statistiquement favorable, très favorable même puisqu'il est le dauphin du mois d'avril, qui dépasse tous les autres en performances sur l'histoire récente.
255 - 255: Pendant qu'Evergrande dégraisse, Biden Caviarde (04/10/2021)
Le rebond des marchés américains vendredi en fin de parcours a atténué la facture baissière des séances précédentes, sans pour autant dissiper les craintes automnales des investisseurs. Les prix de l'énergie restent haut perchés et les grandes manœuvres ont l'air d'avoir démarré en Chine autour d'Evergrande, pour le meilleur ou pour le pire. Aux Etats-Unis, les démocrates ont toutes les peines du monde à faire avancer leurs projets de dépenses.
254 - 254: La mauvaise réputation (01/10/2021)
La plupart des indices actions a terminé le mois de septembre dans le rouge, en particulier aux Etats-Unis où la dynamique de rattrapage des mois de juillet et août s'est brutalement évaporée. La somme des incertitudes a l'air un peu lourde à porter actuellement, même s'il ne faut pas oublier que les marchés financiers ont toujours besoin de phase de respiration, surtout après une période aussi longue d'apnée haussière.
253 - 253: Un été pour rien ? (30/09/2021)
Après une grosse séance de purge mardi, les bourses mondiales ont rebondi hier, assez vigoureusement en Europe mais dans des proportions beaucoup plus mesurées aux Etats-Unis, où les valeurs technologiques ont largement amputé les gains indiciels. Plus qu'amputé même ceux du Nasdaq, qui a signé une 3e séance consécutive de baisse. Croyez-le ou non, l'ambiance est à une poursuite du rebond ce matin en Europe, malgré les pénuries, l'inflation, la crise énergétique et les soucis des démocrates aux Etats-Unis.
252 - 252: Les taux sabrent à nouveau les indices (29/09/2021)
-2,9% pour le Nasdaq, -2,2% pour le CAC40 et pour le STOXX Europe 600… La séance de la veille a été saignante en bourse, notamment pour les grandes stars de l'année 2021. Les investisseurs ont l'air d'avoir pris tardivement conscience que le contexte macroéconomique ne suivra pas le scénario "ciel bleu" qui était prévu. Alors que les gains boursiers de l'année sont toujours largement supérieurs à la moyenne, les catalyseurs viennent à manquer pour justifier une poursuite du mouvement.
251 - 251: Des flambées de prix et des pénuries mais pas d'inflation (28/09/2021)
Les marchés ont terminé en ordre dispersé hier, plombés par la technologie et la santé. Les perspectives de hausses de taux et de hausses de prix ont remis en selle la banque et l'énergie des deux côtés de l'Atlantique. Les investisseurs ne savent plus trop sur quel pied danser avec l'arrivée d'une nouvelle problématique sur les prix de l'énergie, qui ne cessent de croître. Le baril de Brent est remonté à 80 USD.
250 - 250: Power Crunch ? (27/09/2021)
Le weekend a été riche en événements et la semaine le sera tout autant. Les tensions qui apparaissent çà et là dans l'économie mondiale n'ont pas l'air de perturber outre-mesure des marchés actions qui regardent vers le haut ce matin. Pour démarrer la semaine, cap sur les élections allemandes, les prix de l'énergie, la saga Evergrande et le calendrier des événements importants des jours à venir.
249 - 249: Evergrande, un crépuscule sans fin (24/09/2021)
Après deux journées de vive hausse, qui pourraient permettre aux marchés actions de renouer avec une performance hebdomadaire positive, la séance de vendredi apparaît un peu plus hésitante à l'ouverture. Peut-être parce que les catalyseurs du rebond ne sont pas aussi robustes que prévu, je pense par exemple à Evergrande, ou peut-être parce qu'il faut intégrer les dernières annonces de la banque centrale américaine.
248 - 248: Il paraît que la Fed a parlé (23/09/2021)
Une décision de la Fed qui passe comme une lettre à la poste et des nouvelles un peu plus rassurantes en provenance de Chine ont permis aux marchés actions de bien se comporter hier. Aux Etats-Unis, les indices ont mis fin à une série baissière peu habituelle ces derniers mois. Si vous faites une overdose d'indicateurs macroéconomiques, arrêtez tout de suite de lire parce qu'il en sera beaucoup question aujourd'hui.
247 - 247: Evergrande détend (un peu) l'atmosphère avant la Fed (22/09/2021)
Il se passe beaucoup de choses aujourd'hui sur les marchés. Par exemple, China Evergrande a l'air d'avoir remis la main sur des liquidités pour honorer un paiement obligataire. Ensuite, l'attente fébrile démarre dès ce matin en vue de la décision de la banque centrale américaine sur sa politique monétaire ce soir. Elle sera accompagnée de nouvelles projections macroéconomiques très attendues.
246 - 246: Attention fragile ! (21/09/2021)
Les marchés actions ont échappé de peu hier à un mouvement de vente panique, mais pas à une sévère correction. Alors que la période de transition des politiques monétaires a démarré, le ralentissement économique chinois et la sulfureuse affaire China Evergrande ont fait grimper la prime de risque. Les investisseurs semblent désormais attendre un geste de Pékin aussi bien concernant le risque de faillite du promoteur immobilier que la relance de l'activité.
245 - 245: L'Asie en eaux troubles (20/09/2021)
Un début de semaine morose se profile sur les marchés financiers. Une épithète qui masque à peine la nervosité croissante des investisseurs face à des événements qui ont mis un terme à la routine, haussière cela va de soi, des derniers mois. Et si les précédentes séances étaient déjà empreintes de nervosité, celle de lundi a tous les ingrédients pour faire monter la tension d'un cran.
244 - 244: Même pas peur des quatre sorcières (17/09/2021)
Les marchés actions évoluent toujours en mode alternatif depuis le début du mois. Ils flirtent néanmoins avec leurs records aux Etats-Unis, mais sont un peu plus à la peine en Europe. Les toutes dernières statistiques américaines ont surpris à la hausse, notamment les ventes de détail hier, ce qui a propulsé le dollar vers haut, l'or dans les choux et refait gagner quelques points de probabilité au scénario d'un allègement des mesures de soutien monétaires.
243 - 243: Infréquentable, la Chine ? (16/09/2021)
Pendant que Wall Street se remettait la tête à l'endroit, le spleen des marchés actions européens s'est confirmé hier. La Chine occupe toujours une bonne part du paysage économico-médiatique entre la déconfiture du groupe immobilier China Evergrande et les coups de sabre portés à des secteurs tels que la technologie, l'éducation et plus récemment les casinos. A qui le tour, se demandent les investisseurs, de moins en moins rassurés par la tournure prise par les événements.
242 - 242: Nous voilà bien avancés (15/09/2021)
Une inflation moins forte que prévu aux Etats-Unis est-elle une bonne ou une mauvaise chose ? La réponse dépendra probablement des intérêts de votre interlocuteur, mais dans l'absolu, cette modération est plutôt une bonne nouvelle car les excès ne sont jamais bons en économie comme dans d'autres domaines. Mais l'inflation s'est presque fait voler la vedette hier par les soubresauts de l'économie chinoise. Quand Pékin éternue, la planète finance peut s'enrhumer.
241 - 241: Trois, deux, inflation (14/09/2021)
En attendant la publication en début d'après-midi des dernière statistiques sur l'inflation aux Etats-Unis, les places financières ont l'air moins tendues ce matin, avec la légère décrue d'une volatilité qui s'était à nouveau invitée dans les débats. En Asie, Tokyo signe un nouveau record. Ce matin, nous faisons le point sur les indices avant d'évoquer la stratégie "value" et un handicap majeur dans le contexte de marché actuel.
240 - 240: Des marchés en panne de carburant (13/09/2021)
La fin de l'été est compliquée pour les marchés actions, qui peinent à trouver l'énergie nécessaire pour améliorer des gains déjà copieux en 2021. Plusieurs indices stagnent autour d'une hausse de 20%, à l'image du S&P500, du Nasdaq ou même du CAC40. Je me souviens d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître qui aurait trouvé ce genre de progression à deux chiffres parfaitement satisfaisant. Mais à l'heure de la fuite en avant permanente et des hausses d'actifs à trois chiffres, cet enchaînement de cinq séances de baisse à Wall Street est presque aussi incongru qu'un multimilliardaire sans vaisseau spatial.
239 - 239: Biden cherche à reprendre la main (10/09/2021)
Les marchés actions sont partis un peu dans tous les sens hier, en particulier en Europe où la réunion de la BCE a accouché d'un verdict sans grande surprise, dont nous reparlerons un peu plus bas. A Wall Street, l'indice large S&P500 enchaîne une 4e séance de baisse modérée, alimentée par les doutes sur la vigueur de la croissance aux Etats-Unis. Les investisseurs semblaient jusque-là craindre par-dessus tout une réduction du généreux soutien monétaire de la Fed dans un contexte de forte croissance et d'inflation marquée. Ils se rendent compte que se retrouver avec une croissance chancelante dans un contexte inflationniste est peut-être le pire des scénarios.
238 - 238: Des faucons, des colombes et Lagarde en arbitre
Les marchés actions européens ont l'air de continuer à être adeptes du principe "un pas en avant, deux pas en arrière" qui prévaut depuis le début de l'été. Des phases entrecoupées de périodes d'optimisme qui permettent aux indices de stagner plus ou moins depuis plusieurs semaines. Il faut dire qu'après avoir gagné 20% dès le premier semestre sur la promesse de rebond des résultats, promesse tenue soit dit en passant, il faut trouver du carburant pour aller voir plus haut. Ce carburant existe sous la forme de la poursuite d'une forte croissance économique, et c'est là que ça commence à coincer un peu.
237 - 237: Les marchés s'embourbent (08/09/2021)
Les marchés stagnent toujours en Europe, en attendant le verdict de la réunion de la BCE demain, lequel pourrait d'ailleurs ne pas apporter grand-chose au débat sur les politiques de soutien. Les rendements obligataires remontent et font repasser l'OAT française en territoire positif sur 10 ans. Aux Etats-Unis, les valeurs cycliques ont souffert hier, pendant que le Nasdaq battait des records, une situation dont nous allons un peu discuter ce matin, avant de nous pencher sur le retour en grâce de la star Apple.
236 - 236: L'Europe se reprend, l'Amérique se réveille, l'Asie se rebiffe (07/09/2021)
Le magnifique parcours 2021 des marchés actions occidentaux a repris hier en Europe, en attendant la réouverture de Wall Street, qui profitait d'un weekend à rallonge pour cause de fête du travail hier aux Etats-Unis. Entre deux discussions sur les politiques que nous réservent les banques centrales, ce sont les marchés asiatiques qui profitent de la seconde moitié de l'été pour commencer à rattraper leur retard.
235 - 235: Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? (06/09/2021)
Les marchés actions européens ont été nettement plus affectés vendredi que leurs homologues américains par les statistiques décevantes sur le marché de l'emploi aux Etats-Unis. Le début de semaine s'annonce poussif, d'autant que Wall Street fait relâche pour le "Labor Day". Jeudi, la Banque centrale européenne fera le point sur sa politique monétaire, un rendez-vous important pour les investisseurs à l'approche du dernier trimestre de l'année.
234 - 234: Un matin pour rien (03/09/2021)
Normalement, vous êtes censé(e)s pouvoir aller à la pêche, faire du shopping, récupérer d'une soirée un peu arrosée ou je ne sais quoi d'autre d'ici 14h30 sans risquer de rater grand-chose sur les marchés financiers. C'est à ce moment-là que sera publié le rapport mensuel sur l'emploi américain, dont je reparlerai un peu plus bas. Mais vous avez peut-être d'autres chats à fouetter pour le moment.
233 - 233: La BCE, de la mitrailleuse au bistouri ? (02/08/2021)
Tout va toujours bien pour les marchés actions. Le Nasdaq enfile les records comme des perles et le CAC40 est sorti de sa torpeur avec le réveil de sa locomotive LVMH. Les banques centrales commencent à s'agiter, même la BCE, pour profiter de la fenêtre de tir économique favorable à un refroidissement de la mitrailleuse à liquidités. Au programme du jour, encore de la politique monétaire et quelques évolutions dans les grands indices européens.
232 - 232: Soutien, quand tu nous tiens (01/09/2021)
Clap de fin sur un mois d'août qui n'a pas joué les étés meurtriers pour des marchés financiers, lesquels ont poursuivi leur ascension, même si plusieurs places européennes se sont contentées d'un saut de puce. Le mois de septembre sera probablement riche en débats sur les politiques de soutien, avec les réunions de rentrée de la BCE, dans une semaine, et de la Fed, plus tard dans le mois. En attendant, le moteur industriel chinois a des ratés mais les marchés actions n'en ont cure.
231 - 231: Les GAFAM vous saluent bien (31/08/2021)
Si j'en crois mes tablettes, l'indice S&P500 affiche depuis hier soir une performance très légèrement supérieure (+20,57%) à celle du CAC 40 en 2021. Cela illustre le surplace d'un certain nombre d'indices européens depuis le début de l'été, alors qu'ils bénéficiaient jusqu'à la mi-juin d'une confortable avance sur leurs homologues américains. Le palmarès de l'indice large américain à la cloche hier soir est assez éloquent, puisqu'on retrouve en haut de l'affiche des dossiers comme Apple, Microsoft, Amazon ou Facebook. Des valeurs sûres qui n'ont jamais été loin des premiers choix des investisseurs ces derniers mois, malgré leurs passions ponctuelles pour les valeurs cycliques, les cryptomonnaies ou les matières premières.
230 - 230: Business as usual (30/08/2021)
La plupart des indices actions ont gagné du terrain la semaine dernière, après la séquence hebdomadaire négative de la mi-août. Les craintes entourant les annonces de la banque centrale américaine, vendredi, se sont évaporées. Dans le même temps, les investisseurs continuent à s'accommoder des remous liés au coronavirus, à la géopolitique ou aux catastrophes naturelles. Quand un indice occidental ne signe pas un record, c'est qu'il s'apprête à le faire. Notez que la Bourse de Londres est fermée aujourd'hui.
229 - 229: Rendez-vous avec vous savez qui (27/08/2021)
Préparez-vous à passer une mauvaise journée si vous êtes allergiques aux banquiers centraux. Ils seront partout. Les spécialistes voient deux moments charnière dans les semaines venir pour les marchés financiers, made in USA, forcément : le discours de Jerome Powell lors du symposium de Jackson Hole aujourd'hui et la prochaine décision de politique monétaire de la Fed le 22 septembre. Nous voilà donc au matin de la première échéance, censée paver le terrain pour la seconde.
228 - 228: Powell-on ou Powell-off ? (26/08/2021)
Le discours que doit prononcer demain Jerome Powell, le président de la banque centrale américaine, lors du symposium de Jackson Hole cristallise l'attention des investisseurs, même s'il pourrait finalement accoucher d'une souris. Nous restons d'ailleurs dans le domaine animalier pour démarrer cette chronique, avant d'évoquer l'un des maux du moment, le greenwashing des produits financiers, qui a l'air parti pour durer.
227 - 227: Prérentrée studieuse pour la Fed (25/08/2021)
Il va y avoir un peu de redite dans les lignes qui suivent, parce que les marchés financiers ont vite repris leurs habitudes récentes après avoir joué à se faire peur. Plusieurs indices continuent à explorer la ligne de crête en attendant les prochaines échéances de politique monétaire, dont un avant-goût sera servi dès l'entame du weekend depuis la traditionnelle réunion de Jackson Hole, aux Etats-Unis, qui réunira – encore virtuellement cette année - plusieurs banquiers centraux du monde.
226 - 226: Le verre à moitié plein (24/08/2021)
Les indices actions se sont rapidement remis dans le sens de la marche, avec une nouvelle séance haussière hier. La seconde consécutive en Europe, mais la troisième aux États-Unis pour le Nasdaq 100 et le S&P500, qui ont clôturé sur des nouveaux records, le 48e je crois de l'année. Tout porte à croire que les marchés se sont désormais bien appropriés la nouvelle théorie en vogue concernant la politique monétaire de la banque centrale américaine. La Fed dont on vous rebat les oreilles – mi y-compris – depuis des semaines, ou plutôt des mois (les plus anciens lecteurs savent bien qu'en réalité, ça fait des années).
225 - 225: Prochain arrêt Jackson Hole, Wyoming (23/08/2021)
Les marchés européens ont des envies de rebond après la claque subie la semaine dernière, claque relative au regard du parcours des indices depuis des mois. Ça discute toujours politiques de soutien des banques centrales, variant delta du coronavirus et perspectives macroéconomiques en Chine, en attendant la publication des indicateurs PMI, qui mesurent la confiance des directeurs d'achats de grandes entreprises, pour les principales économies du monde.
224 - 224: Les marchés frôlent la correctionnelle (20/08/2021)
Les investisseurs ont l'air d'avoir le moral dans les chaussettes cette semaine, après la confirmation d'une politique moins généreuse de la part de la banque centrale américaine et des remous économico-politiques en Chine. La séance de la veille a été riche en émotions et en corrections, même si Wall Street a bien terminé la journée après avoir connu des hauts et des bas.
223 - 223: Le changement c'est bientôt (19/08/2021)
Cette semaine boursière de la mi-août est plutôt compliquée pour les marchés actions, à mesure que se rapproche une inflexion majeure de la politique monétaire aux Etats-Unis. La Fed va s'employer à assurer une transition en douceur, mais les investisseurs jugeaient plus doux de continuer à jouir de l'abondance de liquidités qui est la norme depuis plusieurs années. Focus également sur le secteur du luxe, qui a coûté pas mal de points au CAC40 français hier et plus généralement depuis le début de la semaine.
222 - 222: Quand les investisseurs ont le pied sur la pédale de frein (18/08/2021)
Le risque géopolitique, ou du moins la dimension géopolitique, douloureusement illustré par l'Afghanistan, a fait son retour sur une scène financière qui avait perdu l'habitude d'empiler les signaux adverses. Les incertitudes liées à la pérennité de la générosité des banques centrales et des statistiques macroéconomiques moins flamboyantes viennent compléter le tableau pour justifier une passe indicielle un peu plus heurtée. Mais le tout à proximité immédiate des records, il ne faut pas l'oublier.
221 - 221: La Fed prépare déjà sa rentrée (17/08/2021)
La séance a été compliquée en Europe hier, mais très légèrement positive aux Etats-Unis, où l'indice S&P500 – c'est presque incroyable - a désormais doublé par rapport aux planchers enregistrés en mars 2020 au début de la tempête pandémique. Je m'en excuse par avance auprès de celles et ceux qui font une overdose de banques centrales, mais un large volet de la chronique du jour est consacré à la Fed, parce que c'est un déterminant majeur des mois qui viennent en bourse.
220 - 220: Des stats macros moins favorables (16/08/2021)
A deux semaines de la fin du mois d'août, les indices montent toujours par la ligne de crête. Un parcours qui va rapidement se télescoper avec les décisions que les banques centrales, la Fed en particulier, vont devoir adopter pour adapter leurs politiques monétaires. Et qui coïncide avec des indicateurs macroéconomiques moins favorables, que nous allons évoquer dans les lignes qui suivent.
219 - 219: Même pas peur (13/08/2021)
Les marchés actions n'avancent pas très vite, mais ils ont renoncé à la marche arrière au cœur de l'été. Les records continuent par conséquent à s'empiler. Par esprit de contradiction, nous allons voir ce matin qu'il existe au moins un secteur infréquentable en ce moment en bourse, même si le bon sens le classe parmi les compartiments à fort enjeu à l'avenir. Pour le reste, la dynamique économique l'emporte toujours sur les doutes sanitaires.
218 - 218: Les prix flambent (un peu) moins aux Etats-Unis (12/08/2021)
Les sauts de puce indiciels continuent sur les marchés actions, les investisseurs n'y trouvant rien à redire car ils sont toujours orientés dans la bonne direction. Le couperet hebdomadaire, l'inflation américaine de juillet, est tombé hier sans faire de dégâts. Ce matin, je vous parle justement de prix à la consommation, mais aussi de cartel pétrolier, de Wanadoo et même de Lionel Jospin.
217 - 217: L'inflation, c'est stop ou encore ? (11/08/2021)
Les investisseurs ont pris acte du regain de vigueur de la pandémie, mais n'y voient pas encore une menace. C'est l'enseignement à tirer du début de semaine en bourse, alors que se profile la principale échéance macroéconomique hebdomadaire, le chiffre de l'inflation américaine du mois de juillet. Cap ce matin sur les stratégies boursières et les dépenses fédérales américaines, avec un crochet par l'identité du prochain patron de la banque centrale américaine, qui pourrait être une patronne.
216 - 216: La pandémie s'invite à nouveau dans l'été (10/08/2021)
L'actualité n'est pas folichonne cette semaine, entre le rapport du GIEC, les catastrophes naturelles et la nouvelle dégradation de la situation sanitaire dans plusieurs pays. Les marchés n'en ont cure pour l'instant, abreuvés par les résultats des entreprises, les statistiques macroéconomiques, les dépenses fédérales américaines et la bienveillance des banques centrales. Mais un biais un peu plus conservateur se dessine dans les allocations. Au cas où.
215 - 215: Des résultats presque parfaits (09/08/2021)
La période la plus calme de l'été démarre sur des records pour de nombreux indices boursiers, après l'avalanche de très bons résultats semestriels en provenance des entreprises. Les marchés n'en sonnent pas creux pour autant, même si les volumes vont se réduire dans les quinze jours qui viennent. Pour démarrer la semaine, pass sanitaire, GIEC, métaux précieux en berne et jour férié sont au programme.
214 - 214: The Endless Summer (06/08/2021)
L'été sans fin des marchés actions se poursuit début août avec de nombreux indices qui défrichent des terres vierges, preuve que la planète finance tourne plus rond que la planète sanitaire en ce moment. Les derniers résultats trimestriels de grandes entreprises européennes tombent ce matin, avant l'annonce en début d'après-midi des chiffres mensuels de l'emploi américain, qui animeront la toute fin de semaine boursière.
213 - 213: Dernière salve de trimestriels avant la trêve (05/08/2021)
Les variants du coronavirus ne font pas le poids face aux résultats trimestriels des entreprises en bourse. Ni la fougue autoritariste de la Chine sur les secteurs que Pékin peine à contrôler. A l'heure où les entreprises vont glisser dans la torpeur aoûtienne, le bilan est toujours bon pour les indices, même si les investisseurs gardent un œil sur les soubresauts du marché du travail aux Etats-Unis.
212 - 212: Un rebond poussif nourri aux résultats d'entreprises (21/07/2021)
L'Europe boursière n'a pas effacé le trou d'air de lundi, mais elle s'est remise dans le sens de la marche hier. La campagne de résultats de la première moitié de l'année 2021 bat son plein avec une majorité de bonnes surprises jusqu'ici, qui viennent contrebalancer la hausse de la circulation du coronavirus dans le monde. L'agenda se charge, aussi bien au niveau des entreprises que de la macroéconomie.
211 - 211: Le coronavirus contamine à nouveau les indices (20/07/2021)
Oubliez l'inflation, le marché a une autre préoccupation depuis quelques jours. L'année dernière à pareille époque, l'insouciance dominait largement grâce à la réouverture des économies après un douloureux confinement. Un an après, le monde n'est pas débarrassé du coronavirus ni des restrictions qui l'accompagnent, malgré la vaccination d'une partie de la population. Cela crée un décalage perturbant entre le programme imaginé par les investisseurs et la réalité.
210 - 210: Le plan ne se déroule pas tout à fait comme prévu (19/07/2021)
Il y a dans l'air un petit vent de prudence sur les marchés, depuis qu'il semble évident que le coronavirus ne s'est pas carapaté avec la trêve estivale et qu'il a l'air de vouloir participer à la rentrée de septembre. Les indices boursiers ont perdu du terrain avant trois semaines intenses aux plans macroéconomique et microéconomique, qui vont à coup sûr contribuer à façonner le second semestre 2021.
209 - 209: Des sentiments contradictoires (16/07/2021)
Wall Street et l'Europe ont encore un peu divergé hier à la clôture, avec des baisses voisines de 1% sur plusieurs marchés du vieux continent, où l'on a digéré la nouvelle politique que l'UE veut mettre en place pour combattre le réchauffement climatique et quelques autres nouvelles mitigées. Aux Etats-Unis, les valeurs technologiques ont plombé l'ambiance, mais le Dow Jones a terminé sur un petit gain alors que se profile deux semaines intenses en résultats d'entreprises.
208 - 208: Business as usual (15/07/2021)
La Fed n'a manifestement pas l'intention de muscler son jeu trop rapidement, ce qui satisfait amplement les marchés financiers. Les investisseurs gardent quand même une pointe d'inquiétude face à la flambée du prix de certains produits. Mais tant que les entreprises améliorent leurs résultats, ils se laissent porter. Des résultats qui vont commencer à tomber dru dans les jours qui viennent.
207 - 207: Powell sur le gril (14/07/2021)
Les derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis ont confirmé que la tâche de la banque centrale américaine se complique et que les jours de la grosse Bertha à liquidités sont comptés. Face à ce constat, les investisseurs sont restés stoïques, en attendant de pouvoir analyser la situation et d'obtenir plus d'information. Et ça tombe bien, puisque le patron de la Fed doit passer sur le gril d'une commission parlementaire plus tard dans la journée.
206 - 206: Les marchés envoient toujours du bois (13/07/2021)
Après deux séances de rebond, cette journée de mardi accueille le lancement des publications de résultats de grandes entreprises aux Etats-Unis. Le variant delta du coronavirus bouleverse le scénario de réouverture des économies, mais personne ne sait encore à quel point. J'aborde en plus ce matin deux incongruités de marché sans rapport entre elles, du moins je crois : le prix du bois de construction et le prix d'un ancien premier ministre britannique.
205 - 205: Attention semaine chargée (12/07/2021)
Après un petit frisson en milieu de semaine dernière, les indices boursiers se sont vigoureusement repris malgré les interrogations sur l'impact du variant delta du coronavirus sur l'activité économique, dans l'immédiat et à moyen terme. La semaine qui s'ouvre est très chargée pour le monde financier, qui va prendre connaissance des premiers résultats semestriels et de plusieurs indicateurs macroéconomiques importants, dont la croissance chinoise et l'inflation américaine.
204 - 204: Le coronavirus n'est pas soluble dans l'été (09/07/2021)
Le spectre d'un coronavirus toujours présent entre en contradiction avec les scénarios macroéconomiques les plus consensuels, ce qui a provoqué hier un retour d'aversion au risque sur les marchés actions. A Paris, on a plus baissé qu'ailleurs parce que les stars du luxe seraient pénalisées par le maintien d'un tourisme mondial durablement anémié. La fin de semaine est marquée par un regain de nervosité, source de volatilité.
203 - 203: La fin d'une inflation "inférieure à, mais proche de 2%" ? (08/07/2021)
La séance boursière du jour sera marquée par les banques centrales. Celle des États-Unis a confirmé, dans un document publié hier soir, une approche pragmatique de la normalisation de sa politique monétaire. Quant à la BCE, elle pourrait revoir son dogme sur l'inflation au terme d'une revue stratégique qui rendra son verdict à la mi-journée. Les indices mondiaux, eux, ont gagné du terrain hier.
202 - 202: La tech vous salue bien (07/07/2021)
L'accumulation d'indicateurs contradictoires sur la croissance, les taux, les plans de relances, les trajectoires de résultats, la dette ou l'inflation complique singulièrement la tâche des investisseurs, qui ne savent pas vraiment où donner de la tête. A moins que le secteur technologique ne vienne encore mettre tout le monde d'accord ? Les indices ont marqué le pas hier, en attendant le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed ce soir, et les premières publications de résultats trimestriels la semaine prochaine.
201 - 201: Quand l'OPEP s'écartèle (06/07/2021)
Les marchés actions européens ont gagné un peu de terrain hier, privés de leur baromètre Wall Street, fermé pour un weekend à rallonge. L'animation est venue du marché pétrolier, sur lequel le baril a dépassé ses récents pics à la faveur d'une querelle entre pays du Golfe Persique sur les futurs quotas de production. La brouille est-elle passagère ou durable au sein de l'Opep+ ? Une question à 2 millions de barils par jour.
200 - 200: Vers l'infini et au-delà (05/07/2021)
Les indices boursiers ont poursuivi leur bonhomme de chemin la semaine dernière, chemin plat pour l'Europe et chemin en légère montée pour les Etats-Unis. Les investisseurs attendent la salve de publications de résultats de grandes entreprises à mi-année pour partir en congés estivaux. Elle débutera la semaine prochaine et sera quasiment achevée à l'issue de la première semaine d'août. Ce matin, je vous parle de pitreries, d'investisseurs insatiables et de fête nationale.
199 - 199: Des milliardaires et des indices dans l'espace (02/07/2021)
La journée est largement dédiée à la macroéconomie, avec deux échéances importantes pour le pétrole et l'économie américaine. Hier soir, un accord que l'on peut qualifier d'historique sur la taxation mondiale des entreprises a été signé dans le cadre de l'OCDE. Reste à savoir si la collecte sera aussi historique que la signature. Malgré la propagation du variant delta du coronavirus, les investisseurs ont toujours le moral au beau fixe.
198 - 198: Les marchés démarrent juillet haut perchés (01/07/2021)
Même si la dernière séance boursière du mois de juin s'est terminée en eau de boudin en Europe, les indices paradent autour de leurs sommets sur de nouveaux gains semestriels copieux. La première partie de l'année s'est soldée par des hausses à deux chiffres de Francfort à New York et de Milan à Zurich en passant par Paris. L'Asie est un peu à la traîne, sans pour autant glisser en zone rouge.
197 - 197: Je vous l'avais dit ! (30/06/2021)
Les places boursières sont toujours ivres de sommets alors que se profile la séance finale du mois de juin et du premier semestre 2021. La volatilité apparue ces derniers jours a l'air de retomber un peu, alors que les investisseurs s'interrogent sur la stratégie à adopter maintenant que le pic du cycle a l'air d'être passé. L'occasion de rappeler comment se comportent les actions pendant et après ces phases économiques.
196 - 196: Comme un air de déjà-vu (29/06/2021)
| | Les interrogations sur la propagation du variant delta du coronavirus ont entraîné un retour en grâce des valeurs les plus sûres – mais souffraient-elles vraiment de disgrâce ? – et une désaffection pour les entreprises liées à toute forme de divertissement collectif. Des mouvements à relativiser puisqu'aux Etats-Unis, cela n'a pas empêché le S&P500 et le Nasdaq de signer de nouveaux records hier soir.
195 - 195: Le S&P500 sur son 31 avant le couperet de l'emploi (28/06/2021)
Les marchés boursiers ont enregistré une performance hebdomadaire positive la semaine dernière, ce qui n'était pas écrit d'avance au regard la décision de la banque centrale américaine de préparer les investisseurs à une inflexion de politique monétaire. Dix jours après la réunion de la Fed, et en dépit d'un petit réveil de la volatilité, l'indice large américain S&P500 a signé un nouveau plus haut vendredi en clôture, pour la 31e fois de l'année apparemment.
194 - 194: Insubmersible (25/06/2021)
Les vendeurs de peur qui avaient dégainé un peu vite, il y a quelques jours, leur fameux "je vous l'avais dit" en sont pour leurs frais en fin de semaine, alors que les principales places boursières reviennent tutoyer leurs sommets. Pour certains indices, qui avaient pris un peu de retard en début d'année, ce sont même de nouveaux pics qui ont été atteints, en particulier aux États-Unis. La bourse continue d'avoir l'air insubmersible, en trouvant chaque semaine de nouveaux motifs d'optimisme. Dans de telles conditions, le rôle du commentateur est assez ingrat, car il devient répétitif. Pour éviter d'endormir tout le monde, je vais donc vous emmener au fond de l'océan et vous faire chausser des baskets, mais pas en même temps.
193 - 193: Comment passer l'été au chaud ? (24/06/2021)
Hier, les marchés actions européens ont clôturé en baisse relativement marquée pour la seconde fois en quatre séances, sur un petit retour de volatilité. De son côté, Wall Street a plutôt joué la carte du surplace. Les investisseurs hésitent sur les stratégies qui leur permettront d'éviter de passer sous les fourches caudines d'un été imprévisible. Ils ont l'air un peu moins cycliques et un peu plus portés sur le tout-terrain, au bénéfice des - inévitables - gros dossiers technologiques.
192 - 192: Happy Brexit to you (23/06/2021)
Les marchés financiers évoluent toujours dans le sillage de la nouvelle donne monétaire de la Fed, sans trop de heurts pour l'instant. Les indices sont sur un plateau à très haute altitude, en misant toujours sur la solide dynamique économique. Une batterie d'indicateurs est attendue aujourd'hui pour confirmer que les conditions restent favorables, alors que quelques doutes ont émergé sur la solidité du cycle actuel.
191 - 191: Dilemme estival (22/06/2021)
Les indices actions ont effacé hier une partie de leurs pertes de vendredi, qui avaient fait craindre le début d'un mouvement de correction. C'est flou, c'est court-termiste et c'est un peu plus nerveux que lors des dernières semaines : bienvenue dans l'été 2021. Cela n'empêche pas les indices de continuer à évoluer à proximité de leurs sommets, dans un contexte économique qui reste globalement favorable.
190 - 190: L'équation se complexifie (21/06/2021)
Finalement, la fin du mois de juin sera plus rock'n'roll que prévu sur les marchés financiers, après le changement de cap de la banque centrale américaine. La séquence de la semaine écoulée était curieuse, parce que les investisseurs ont mis un peu de temps pour digérer la nouvelle d'une Fed moins accommodante à l'avenir. Le marché savait que la banque centrale allait resserrer la vis, mais dans sa candeur habituelle, il préférait fermer les yeux le plus longtemps possible.
189 - 189: On rebat (déjà) les cartes ? (18/06/2021)
Si les places européennes ont cédé hier à une certaine apathie, Wall Street a connu une séance agitée qui s'est soldée par un retour en grâce du Nasdaq. Alors que la Fed va démarrer une nouvelle phase de sa politique monétaire, les investisseurs sont retournés auprès de leurs chères valeurs technologiques. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps et les mouvements constatés hier doivent encore être considérés avec prudence.
188 - 188: La Fed dévoile une partie de son jeu (17/06/2021)
Tout le monde l'attendait mais personne n'avait envie de l'entendre : la Fed a ajusté le calendrier de sa politique monétaire pour faire en sorte d'éviter une surchauffe économique. Les indicateurs sont au vert selon l'institution, qui va progressivement troquer sa mitrailleuse à liquidités pour un radar de contrôle des excès de vitesse. Cela aboutira-t-il à une période moins faste pour les marchés ou, pire, à un retournement ? C'est la question que tout le monde se pose.
187 - 187: Pour la Fed, l'importance d'être constante (16/06/2021)
Les places financières européennes ont poursuivi hier leur ascension, mais Wall Street a connu un petit accès de faiblesse, alimenté par des dégagements sur le Nasdaq, au lendemain d'un nouveau pic historique pour l'indice technologique américain. Tous les regards sont désormais braqués sur la Fed, puisque la banque centrale américaine doit se prononcer ce soir sur sa politique monétaire et fournir des indications que les investisseurs espèrent les moins perturbantes possibles.
186 - 186: Aller plus haut, aller plus hauuuut (15/06/2021)
Navré pour la bande son du réveil. Mais les marchés financiers sont inarrêtables et se mettent en belle position pour faire mentir les statistiques, qui font de juin un mois boursier particulièrement médiocre en général. Les craintes inflationnistes ont l'air d'avoir déserté le paysage. Les prix n'ont pas arrêté de monter du jour au lendemain, mais les investisseurs en prennent désormais leur parti.
185 - 185: Vous reprendrez bien un peu d'inflation ? (14/06/2021)
Tous les projecteurs sont braqués sur la journée de mercredi 16 juin cette semaine, date à laquelle la banque centrale américaine fera le point sur sa politique monétaire. Le marché parie que les vannes à liquidités resteront ouvertes en grand et que le discours sur une inflation vigoureuse mais temporaire restera d'actualité. Malgré quelques anicroches, il s'en accommode fort bien, au vu de la trajectoire des indices en 2021.
184 - 184: Tout ça pour ça (11/06/2021)
On en fait des tonnes et il ne se passe pas grand-chose au final. Voilà comment résumer à peu près la journée d'hier dans un monde financier qui a l'air de s'assoupir un peu plus chaque jour à l'approche de la période estivale. Pendant ce temps, les membres du G7 se réunissent à la pointe sud-ouest du Royaume-Uni pour la première grande sortie internationale de Joe Biden.
183 - 183: Revoilà le cocktail banque centrale et inflation (10/06/2021)
Va-t-on assister à une journée charnière pour les marchés financiers à l'approche de l'été ? C'est un peu la question que les investisseurs professionnels se posent, puisque deux échéances majeures cohabitent aujourd'hui, d'une part la décision de la Banque centrale européenne sur sa politique monétaire et d'autre part les chiffres de l'inflation aux États-Unis en mai. En réalité, il pourrait tout aussi bien ne rien se passer du tout et les indices pourraient continuer à évoluer dans des bornes étroites. A l'image d'un CAC 40 qui a signé hier sa 14e séance consécutive de variation inférieure à 0,8% à la hausse comme à la baisse.
182 - 182: Une veillée d'armes un peu léthargique (09/06/2021)
La séance du jour risque de se retrouver écrasée par les enjeux de celle de jeudi, au cours de laquelle la Banque centrale européenne doit communiquer sur sa politique monétaire, juste avant que les États-Unis ne publient le très attendu chiffre de l'inflation du mois de mai. Une forme de stase s'est déjà emparée hier des marchés. Quand la variation la plus exotique de la séance est celle du SMI suisse et qu'elle atteint 0,23%, autant dire qu'il ne se passe pas grande chose. La journée n'a pas été dénuée d'enseignements pour autant. Ou plutôt de confirmations.
181 - 181: La pente est faible, mais la route est droite (08/06/2021)
La période qui précède la publication des résultats semestriels des entreprises en juillet est souvent un peu creuse en bourse, du moins en ce qui concerne l'actualité des sociétés. C'est encore vrai cette année, même si des sources de volatilité viennent animer des marchés qui semblent bien décidés à ne pas repasser la marche arrière. Après ce titre en forme de raffarinade inversée, je vais vous parler de pirates, d'une biotech américaine, de Warren Buffett et même du FBI.
180 - 180: Le grand soir fiscal des multinationales ? (07/06/2021)
Sur les marchés financiers, la semaine écoulée s'est soldée par un bilan positif, en particulier aux Etats-Unis où les valeurs technologiques ont largement accéléré vendredi. Les places boursières mondiales poursuivent leur ascension graduelle, bien assise sur la reprise économique. Les vents contraires perceptibles restent peu nombreux, à l'exception de la menace inflationniste. Pendant ce temps-là, le G7 impulse une nouvelle donne fiscale mondiale, dont on peut espérer qu'elle n'accouchera pas d'une souris.
179 - 179: Emploi et realpolitik aux Etats-Unis (04/06/2021)
Le rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, prévu à 14h30, sera probablement le déterminant de la couleur des indices ce soir. Reste à savoir comment il sera interprété, puisque des chiffres trop solides feraient hurler les loups au changement de politique monétaire prématuré. Les actions ont continué à évoluer dans des bornes relativement étroites, à l'exception de certains titres du Nasdaq qui ont pris une pente plus franchement rouge.
178 - 178: Tout est sous contrôle ? (03/06/2021)
Le début du mois de juin donne l'impression que les planètes boursières sont assez bien alignées : des indicateurs positifs, des situations sanitaires qui se décantent, des banques centrales qui veillent au grain et des poches d'exubérance qui n'ont pas l'air de chiffonner grand monde. Comme dirait l'autre, c'est dans ces moments-là qu'il faut être le plus vigilant. Mais force est de constater que le moral des troupes est sur la pente ascendante, ce qui constitue un puissant terreau pour l'expansion économique.
177 - 177: La fête n'est pas encore finie (02/06/2021)
Les principaux indices mondiaux continuent à regarder vers le haut, même si la séance américaine a été contrariée hier par de lourds dégagements sur les valeurs de la santé et, dans une moindre mesure, sur quelques dossiers technologiques. Ce matin, nous parlons de deux nouveaux épisodes bizarres sur les marchés, de pétrole et de réaccélération des valeurs cycliques.
176 - 176: Londres et New York reviennent dans le jeu (01/06/2021)
Stop ou encore ? Les marchés démarrent le mois de juin après quatre mois de hausse et des gains conséquents pour les principaux indices, soutenus par la reprise économique. Les marchés actions, qui évoluent sur la ligne de crête des records, vont se retrouver confrontés à de nouvelles équations macroéconomiques. Mais force est de constater qu'ils ont su, depuis plus d'un an, tourner toutes les situations à leur avantage. Si bien que la nervosité n'est pas si élevée en bourse.
175 - 175: La bourse reçue quatre sur cinq (31/05/2021)
Un quatrième mois consécutif de gains se dessine pour les bourses de New York, Londres, Paris ou Francfort. Le mois de mai se termine aujourd'hui hors la présence des investisseurs anglo-saxons, qui bénéficient d'un jour férié. Le tableau est inchangé : la forte dynamique économique constatée des deux côtés de l'Atlantique entretient l'optimisme, à peine entamé par les craintes de surchauffe.
174 - 174: L'industrie se rebiffe (28/05/2021)
Les marchés ont l'air d'être sortis de leur torpeur. Le réveil est venu des valeurs cycliques, qui souffraient d'un petit passage à vide depuis plusieurs séances. Pour clôturer la semaine, les regards seront tournés vers l'annonce du budget fédéral américain, qui promet d'être celui de tous les superlatifs. De quoi renforcer la confiance dans la croissance économique. Et probablement aussi de reparler d'inflation, puisque le débat n'a jamais vraiment quitté l'espace financier depuis le début de l'année.
173 - 173: La sieste n'a pas l'air finie (27/05/2021)
En mai, les marchés ne font pas toujours ce qui leur plaît. Sauf s'il s'agissait de s'assoupir, auquel cas c'est réussi. Surplace, apathie, léthargie, inertie, stagnation, électroencéphalogramme plat… Les pauvres commentateurs matinaux comme moi rivalisent de vocabulaire déprimant pour vous sortir du lit. Heureusement, si la torpeur a saisi les indices, c'est à haut niveau. Pour pimenter un peu le début de séance, nous parlons stratégies actions et industrie automobile.
172 - 172: Panne de volatilité (26/05/2021)
La marche suivante a l'air un peu haute à court terme en bourse, où l'on consolide les gains obtenus depuis un an. Les banques centrales ont fait leur possible pour rassurer sur les trajectoires monétaires avec un certain succès. Comme le souligne un gérant, plus on avance dans l'année, plus il sera difficile de surprendre positivement sur le front macroéconomique. Les trajectoires de résultats offrent toutefois une bonne assise aux marchés actions.
171 - 171: Des sauts de puce à la place des bonds de géant (25/05/2021)
Il y a des jours comme ça où il n'y a pas grand-chose à dire sur le cap pris par les marchés. Pour les amateurs de données, sachez que les 21 plus grosses capitalisations du Nasdaq ont toutes progressé hier, permettant à l'indice technologique de reprendre son rôle de locomotive et de propulser plusieurs marchés mondiaux sur des pics. Les variations ne sont pas aussi spectaculaires qu'elles l'étaient jusqu'à une date récente, mais la hausse continue.
170 - 170: La recherche de catalyseurs haussiers patine (24/05/2021)
Les marchés européens font du surplace en mai, pendant que les autres places financières restent branchées sur courant alternatif. Les valeurs technologiques américaines ont terminé sur une performance hebdomadaire symboliquement positive après quatre semaines consécutives dans le rouge. Il est toujours facile de trouver de la volatilité sur les cryptomonnaies et sur les matières premières. Le début de semaine s'annonce légèrement haussier en bourse.
169 - 169: Toutes les nouvelles sont bonnes à prendre (21/05/2021)
Les bourses européennes ont repris de la hauteur hier, aidées après la mi-séance par la bonne orientation de Wall Street. Initialement bien ancrés dans le rouge, les futures US se sont subitement retournés, soutenus par… (roulement de tambours) de mauvais chiffres économiques.
168 - 168: Où l'on reparle de risque (20/05/2021)
La volatilité a fait son retour cette semaine sur des marchés qui pantouflaient tranquillement depuis quelques temps. Les actifs à valorisation exubérante en ont fait les frais, en particulier les cryptomonnaies qui ont frisé le cataclysme hier, avant de limiter la casse. L'appétence renaissante des investisseurs pour les actifs plus sécurisants conduit à une légère inflexion des allocations.
167 - 167: Ça plafonne (19/05/2021)
Cette mi-mai est une période charnière sur plusieurs plans, en particulier au niveau sanitaire. Sur les marchés aussi, où les stratégies gagnantes qui dominent les portefeuilles depuis six mois ont l'air d'avoir besoin d'un second souffle, à l'heure où l'on note chez les investisseurs un goût un peu plus prononcé pour les actifs de qualité, alors qu'ils étaient moins regardants dernièrement. Ce frémissement reste à confirmer, mais il est déjà visible dans certaines allocations.
166 - 166: Trois mariages et un enterrement (18/05/2021)
Les opérations financières importantes dominent ce début de semaine sur les places boursières, avec l'annonce de trois mariages et l'enterrement des ambitions des géants des télécoms dans les contenus. Les indices, eux, sont toujours dans une phase de consolidation à haut niveau après avoir épuisé bon nombre de catalyseurs haussiers. Mais le début de séance s'annonce positif ce matin.
165 - 165: Les actions tiennent, les cryptomonnaies décrochent (17/05/2021)
Les points de tension actuels, comme le réveil de la pandémie en Asie, les débats sur l'inflation, la chute des cryptomonnaies et la dégradation de la situation au Proche-Orient glissent sur les marchés financiers. A défaut des gains flamboyants de 2020 et du début 2021, les indices boursiers se stabilisent, en se focalisant sur la réouverture des économies et son pouvoir accélérateur sur la croissance.
164 - 164: Des bourses à géographie variable (14/05/2021)
Le rebond de Wall Street a apaisé les investisseurs américains, qui ont paru beaucoup plus nerveux que leurs homologues européens cette semaine. Mais le bilan hebdomadaire a toutes les chances d'être négatif en bourse, car l'accélération de l'inflation aux Etats-Unis a fait renaître le débat sur la durée de la politique monétaire accommodante de la banque centrale américaine. Et les discussions sont loin d'être finies. Ce qui n'empêche pas la séance du jour d'être teintée de vert à l'ouverture.
163 - 163: Les actions privées d'Ascension (13/05/2021)
La journée est fériée mais pas chômée sur les principales places financières, ce qui me vaut ce matin cette présence parmi vous. La semaine est intéressante au niveau financier, avec une nouvelle sanction visant les acteurs technologiques et une confirmation de l'accélération de l'inflation en avril aux Etats-Unis, au-delà de ce qui était anticipé, qui renforce ce que les anglosaxons appellent le "reflation trade", c’est-à-dire la rotation vers les actifs permettant de profiter ou de se protéger de l'inflation.
162 - 162: Vous reprendrez bien un peu de crispation ? (12/05/2021)
Comme ce fut le cas mi-février dernier, les marchés financiers ont l'air d'avoir besoin d'une pause après une nouvelle série de records. Les résultats des entreprises sont toujours aussi bien orientés, mais le retour en force de l'inflation dans l'équation, retour médiatique pour l'instant, modifie un peu la donne, comme la situation sanitaire en Asie, où la pandémie joue aussi les prolongations.
161 - 161: Trop vite, trop loin, trop fort ? (11/05/2021)
Le débat sur la surchauffe économique due à la multiplication des promesses de soutien aux Etats-Unis prend de l'ampleur et vient secouer les valeurs de croissance américaines. Faut-il laisser filer l'inflation pour permettre à l'économie d'effacer le traumatisme de 2020 ? La banque centrale américaine répond par l'affirmative en misant sur un épisode temporaire. Ses détracteurs jugent la posture risquée, surtout si de nouvelles brouettes de dollars viennent submerger le pays.
160 - 160: Remue-ménage autour des chiffres de l'emploi américain (10/05/2021)
La semaine dernière, les places financières sont reparties de l'avant après une quinzaine de surplace. Pour les amateurs de statistiques, sachez que les principaux indices ont connu onze performances hebdomadaires positives sur les quatorze semaines qui ont démarré début mars. La dynamique haussière des résultats d'entreprises et la réouverture des économies maintiennent le vent arrière en bourse.
159 - 159: Si tu relèves pas tes objectifs 2021, t'as raté ta vie (07/05/2021)
Les résultats d'entreprises continuent à s'empiler sur les marchés financiers, avec des objectifs largement révisés à la hausse. Pendant ce temps, plusieurs secteurs pâtissent d'une désaffection brutale et marquée des investisseurs. Les statistiques macroéconomiques restent porteuses et la situation de l'Inde inquiète, sans faire dérailler l'optimisme ambiant.
158 - 158: Tout augmente, mon pauvre monsieur (06/05/2021)
Pendant que les actions touchent des sommets, les matières premières s'envolent et les observateurs se demandent comment le pic d'inflation que tout le monde attend pourra se résorber dans un contexte de forte croissance économique. Dans le commentaire du jour, il est question de gros chiffres un peu partout, jusque chez Berkshire Hathaway, probable source de cauchemars pour le patron de l'informatique du Nasdaq.
157 - 157: Les idoles dégustent (05/05/2021)
Les marchés ont flanché hier, emportés par une nouvelle vague de dégagements sur les valeurs technologiques, les titres dits-Covid et les énergies renouvelables. Une petite phrase de Janet Yellen a contribué à faire renaître la volatilité, qui était portée disparue depuis quelques temps. En parallèle, les résultats des entreprises ne faiblissent pas et les matières premières poursuivent leur ascension.
156 - 156: Du rififi chez les Gates (04/05/2021)
Les marchés actions gardent le moral alors que se profile une nouvelle série de publications de résultats trimestriels d'entreprises. Hier, les valeurs technologiques ont à nouveau été délaissées au profit de sociétés un peu plus corrélées à la pente des PIB. On parle aussi de divorce ce matin, mais pas n'importe lequel puisqu'il n'implique pas que la garde du chat et la répartition d'un livret A.
155 - 155: SPAC, Robinhood, Bitcoin, inflation : qu'en pense Warren Buffet ? (03/05/2021)
La dernière séance d'avril a été marquée par des prises de profits, mais la performance mensuelle des indices boursiers est restée positive. Les résultats d'entreprises sont bons. Je consacre ce matin une large place à Warren Buffett et à son sentiment sur les grands événements de marché du moment, puisqu'il s'est montré très bavard ce weekend, lors de la grand-messe annuelle de sa société.
154 - 154: Pas de poison d'avril sur les marchés (30/04/2021)
Le mois se termine sur une note positive pour les marchés boursiers, à moins que cette dernière séance hebdomadaire ne nous réserve des surprises. Mais cela n'a pas l'air d'être le cas. Les entreprises cotées sont gonflées à bloc et les résultats réalisés en début d'année sont source d'optimisme. La douce euphorie continue donc en bourse, alors qu'une grosse série d'indicateurs macroéconomiques va venir égayer la séance.
153 - 153: Pour la Fed, il est urgent d'attendre (29/04/2021)
Les vannes de la Fed restent grandes ouvertes pour soutenir la reprise économique et le retour au plein emploi aux Etats-Unis. C'est ce que les investisseurs ont retenu du point presse de la banque centrale hier. Ils n'attendaient pas autre chose, ni à de mauvaises nouvelles du côté des bénéfices d'Apple, de Facebook ou de Qualcomm. Ils ont été servis. Aujourd'hui, les résultats d'entreprises tombent encore dru des deux côtés de l'Atlantique.
152 - 152: La peur de la normalisation à marche forcée (28/04/2021)
Il y aura probablement de l'attentisme aujourd'hui durant la séance boursière, dans l'attente de la grand-messe monétaire d'avril. La banque centrale américaine doit poursuivre son exercice d'équilibriste de la communication, en faisant passer le message qu'elle connaît à l'avance le scénario macroéconomique et qu'elle est en capacité de le contrôler à court comme à moyen terme. Une poigne de fer dans un gant de velours, en quelque sorte.
151 - 151: Séance marathon pour les résultats, en attendant Microsoft et Alphabet (27/04/2021)
La séance de la veille fut globalement calme sur les marchés, si l'on excepte l'agitation de certaines valeurs cycliques, en particulier celles liées au tourisme, après les annonces de Bruxelles sur les règles qui entreront en vigueur pour les congés estivaux. Les investisseurs attendent de pied ferme les résultats des stars de la technologie, après une mise en bouche concoctée par Tesla hier soir. Plus tard dans la semaine, la Fed et le PIB américain du 1er trimestre prendront le relais.
150 - 150: Techno-parade sur les marchés (26/04/2021)
C'est une semaine importante qui démarre aujourd'hui sur les marchés financiers. Les sept entreprises qui pèsent le plus lourd en bourse aux États-Unis doivent publier leurs résultats. La Fed fera un point de politique monétaire. Et les discussions seront intenses autour du projet de taxation des plus-values de Joe Biden, que certains disent mort-né. Pour parfaire le décor, il faut ajouter à cela quelques indicateurs macroéconomiques importants, le coronavirus et la fascination que continuent à exercer les cryptomonnaies.
149 - 149: Impôts, Climat, Biden passe à la vitesse supérieure (23/04/2021)
Il s'en est passé des choses hier. Il a été question de fiscalité et de politique environnementale aux États-Unis, de stratégie monétaire en Europe et d'avalanche de publications d'entreprises un peu partout sur la planète. Les marchés financiers ont terminé en ordre dispersé, pendant que les cryptomonnaies piquaient du nez. La dernière séance de la semaine s'ouvre sur de nouvelles annonces de résultats, des puces d'Intel au ciment de LafargeHolcim en passant par les véhicules de Daimler.
148 - 148: Biden, Lagarde et un déluge de publications (22/04/2021)
Les marchés financiers ont gommé hier une partie de leur indigestion de début de semaine. Et si les pics récents n'ont pas été ralliés, ils restent très proches. La séance sera encore marquée par une masse impressionnante de résultats d'entreprises, dont plusieurs membres du club des capitalisations supérieures à 100 milliards, notamment le suisse Nestlé, l'américain Intel et le français Hermès. La BCE et un sommet environnemental sont aussi au programme.
147 - 147: Coup de semonce (21/04/2021)
Les marchés européens ont enregistré un coup de semonce, à défaut d'un coup de tabac, lors d'une séance du 20 avril qui s'est soldée par un net repli des indices, eux qui évoluaient sur des records. Pour se remettre la tête à l'endroit, rien de tel qu'une grosse série de publications de résultats d'entreprises ce matin sur le vieux continent, avec en fers de lance Roche, ASML, Kering, Ericsson ou Heineken.
146 - 146: Les marchés baissent aussi, parfois (20/04/2021)
Il sera question de résultats d'entreprises aujourd'hui sur les marchés, si toutefois les opérateurs arrivent à se détourner de leur préoccupation numéro un : y'aura-t-il bientôt une ligue de football fermée en Europe ? La baisse de la veille, qui a épargné le CAC40, met un petit coup de frein à la douce euphorie ambiante, sans qu'il soit possible d'en tirer quelque conséquence que ce soit.
145 - 145: En bourse, les arbres montent-ils jusqu'au ciel ? (19/04/2021)
Du vert, du vert et encore du vert. Rien ne contrarie la marche en avant des marchés actions, qui restent focalisés sur la reprise économique. Force est de constater que les premiers résultats des sociétés cotées vont dans le sens d'une belle dynamique, qu'il faudra confirmer cette semaine avec plusieurs entreprises phares de leur secteur. Pendant ce temps, les poches d'exubérance continuent à alimenter la volatilité.
144 - 144: La croissance chinoise s'invite chez les sorcières (16/04/2021)
Avril sera un mois à deux chiffres, qu'on se le dise. Croissance à deux chiffres pour l'économie chinoise, progression à deux chiffres des ventes et des bénéfices des grandes entreprises. Ces signaux positifs continuent à alimenter la marche en avant des indices boursiers, qui alignent un peu partout des pics historiques en attendant la fin des confinements espérée pour les semaines à venir.
143 - 143: Des entreprises gonflées à bloc (15/04/2021)
Avec onze séances de hausse sur les quatorze dernières journées boursières, le CAC40 illustre assez bien la dynamique positive qui anime les marchés depuis le début de l'année. Sur des sauts de puce, mais qui permettent à l'indice parisien d'approcher 12% de gains depuis le 1er janvier. Les autres places occidentales sont au diapason. La montée en puissance des publications de résultats d'entreprise va probablement réveiller un peu la volatilité.
142 - 142: LVMH, Coinbase et les banques américaines au révélateur (14/04/2021)
Impossible de ne pas se répéter d'un jour à l'autre en ce moment : l'accélération de la croissance économique porte toujours des marchés boursiers qui sautent de pics en pics en attendant l'été et la levée des restrictions sanitaires. Pour donner un peu de piment à cette séance, Wall Street accueille la plateforme de négociation de cryptomonnaies Coinbase. Hier, le renforcement de l'inflation américaine n'a pas contrarié les places financières.
141 - 141: Où l'on reparle d'inflation US (13/04/2021)
La séance du jour est marquée par l'arrivée des premiers résultats du 1er trimestre de grandes entreprises, mais encore au compte-goutte. Et par les chiffres de l'inflation de mars aux Etats-Unis. On sait que les investisseurs deviennent un peu nerveux et perdent facilement leur sang-froid dès qu'il s'agit de statistiques qui pourraient influer sur la politique monétaire de la Fed.
140 - 140: Renaissance anglaise et pause indicielle (12/04/2021)
Il se passe pas mal de choses cette semaine au niveau économique. Tenez, il est par exemple à nouveau possible de se faire servir un steak en terrasse à Londres, ce qui n'est pas rien dans le contexte actuel. LVMH, L'Oréal ou Goldman Sachs vont annoncer leurs performances financières du début de l'année, comme la Chine, qui doit annoncer son PIB sur la période, avec une croissance mécaniquement explosive en vue.
139 - 139: Eaux calmes et léger vent arrière (09/04/20021)
Une métaphore marine pour commencer la journée. Les marchés boursiers évoluent toujours dans un environnement porteur, qui permet aux indices de continuer à voler de plus hauts en plus hauts. Le grand projet Biden d'harmonisation de la fiscalité à l'échelle mondiale pour les multinationales est au centre du jeu mais reste sans réel impact pour le moment sur des places financières qui en ont vu d'autres.
138 - 138: Moral toujours au beau fixe sur les marchés (08/04/2021)
Le mois d'avril est traditionnellement doux pour les marchés actions et le climat (enfin, pas à Annecy ce matin, où il valait mieux ne pas se découvrir d'un fil). Il n'empêche, le répit est en général de courte durée avant l'arrivée des résultats des entreprises au 1er trimestre. Ça démarre d'ailleurs dès la semaine prochaine avec les banques américaines, LVMH ou L'Oréal. D'ici là, les bourses mondiales devraient continuer à se laisser porter par la reprise économique et l'espoir d'un retour à un quotidien plus normal, synonyme de réouverture de nouveaux pans d'activité.
137 - 137: La fiscalité fait son come-back (07/04/2021)
La fiscalité vient d'envahir le paysage médiatique et par ricochet l'environnement boursier, concerné au premier chef puisque les bénéfices des entreprises servent à les valoriser et à rémunérer les actionnaires. Ce débat (re)naissant ne contrarie pas particulièrement des places boursières lancées sur une belle trajectoire haussière par le renforcement de la croissance économique.
136 - 136: Le mois d'avril démarre fort (06/04/2021)
La coupure pascale prend diverses formes sur les marchés. Un très long weekend comprenant le vendredi saint et le lundi de Pâques en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie ou en Suisse. Un weekend un peu plus court aux Etats-Unis, qui profitent du vendredi mais pas du lundi. Je pourrais aussi citer l'absence de jour férié au Japon, par opposition à Hong Kong où la bourse fait relâche du jeudi soir au mercredi matin.
135 - 135: Des marchés boursiers inébranlables au 1er trimestre (01/04/2021)
Les marchés boursiers ont poursuivi leur marche en avant au 1er trimestre, en slalomant entre la révolte des petits actionnaires contre les vendeurs à découvert, les déconfitures de Greensill ou Archegos ou les ratés de la campagne vaccinale européenne. Ces événements n'ont pas grippé le moteur de la hausse, c’est-à-dire la perspective d'une croissance mondiale qui va accélérer et permettre de panser les plaies économiques de la pandémie.
134 - 134: Biden ressort son carnet de chèques (31/03/2021)
Une Europe qui monte et une Amérique qui hésite, ainsi pourrait-on résumer le parcours des actions hier. Les marchés attendent le plan d'investissement Biden dans les infrastructures en comptant les points dans le dossier Archegos. Je partage avec vous ce matin quelques réflexions sur le télétravail, qui touche de près ou de loin pas mal d'entre nous.
133 - 133: Un parfum de fin de trimestre (30/03/2021)
Les marchés actions ont clôturé la séance de la veille en ordre dispersé mais dans une volatilité réduite. L'actualité a été dominée par la reprise du trafic dans le canal de Suez après la remise à flot du porte-conteneurs qui l'obstruait et par ce qu'il convient désormais d'appeler l'affaire Archegos, du nom de ce family office dont la débâcle a coûté quelques milliards à des banques peu regardantes sur les risques qu'il avait pris.
132 - 132: Un appel de marge qui pique un peu (29/03/2021)
Pour démarrer la semaine, quelques mots sur la bonne tenue des indices à trois séances de la fin du trimestre, avant de partir en Egypte avec le déblocage du canal de Suez, tôt ce matin, grâce à la remise à flot du porte-conteneurs qui s'était échoué. Cap sur les Etats-Unis ensuite où les déboires d'un hedge fund ont forcé des banques d'affaires à déboucler en urgence des positions, provoquant une belle pagaille.
131 - 131: Le vendredi, c'est l'embellie (26/03/2021)
Sur les marchés financiers, la semaine a l'air de mieux se terminer qu'elle n'avait démarré, avec des indices en quête de redressement après les remous de la mi-mars. Le bulletin de vaccination de l'UE est le déterminant court-termiste majeur du moment. Il continuera à l'être dans les jours et les semaines qui viennent. Ce matin, les marchés regardent vers le haut en Europe.
130 - 130: Sommet de l'UE, technoblues et papier toilette (25/03/2021)
C'est le printemps, le soleil brille (enfin ici) et l'on ne sait toujours pas à quelle sauce les économies européennes vont être croquées par la troisième vague de coronavirus qui déferle actuellement sur la France, sur l'Allemagne, sur la Belgique, sur l'Italie et ailleurs. Le problème, c'est que tout le monde imaginait, ou espérait secrètement, un retour à la normale au mois d'avril.
129 - 129: Quelques bonnes corrections en cours (24/03/2021)
La pause se poursuit sur les marchés financiers, en attendant d'y voir plus clair sur la croissance économique 2021. Les Etats-Unis ne donnent pas de signes de faiblesse, à l'inverse de l'Europe. En Asie, le marché japonais si robuste dernièrement se prend un retour de manivelle sévère, avec une quatrième séance de baisse consécutive. Le pétrole subit aussi quelques attaques après avoir été très tendance dernièrement.
128 - 128: Besoin d'une pause ? (23/03/2021)
Ils ont eu les vaccins, les plans de relance et le printemps : les investisseurs attendent maintenant surtout le retour à la normale, le vrai retour à la normale pourrait-on dire. Il semble relativement proche aux Etats-Unis. Un peu moins en Europe. Les marchés financiers sont sur un plateau élevé et ont l'air d'avoir besoin de souffler. Peut-être en attendant des nouvelles positives en provenance des secteurs les plus fragilisés par la crise, comme le tourisme et l'événementiel, parents pauvres de l'embellie. La journée boursière démarre sur une note hésitante.
127 - 127: L'Amérique accélère, l'Europe s'enlise (22/03/2021)
Sur les places boursières, la semaine risque de démarrer comme s'était achevée la précédente, c’est-à-dire dans le rouge. Si l'Europe boursière se comporte bien en 2021, ce sont les Etats-Unis qui sont en train de gagner le match vaccinal. En parallèle, les investisseurs ont besoin d'un peu de temps pour intégrer la trajectoire d'inflation qui se dessine, aussi fondée économiquement soit-elle.
126 - 126: Le Nasdaq prend sa petite cartouche hebdomadaire (19/03/2021)
Le Nasdaq a repris une grosse claque hier, ce qui lui arrive au moins une fois par semaine depuis son record du 16 février. Mais il n'était pas la seule victime du jour, puisque le pétrole et les valeurs cycliques ont aussi indirectement fait les frais du sentiment selon lequel les banques centrales sont prêtes à laisser "filer" l'inflation, momentanément espèrent-elles. La fin de semaine s'annonce nerveuse, d'autant qu'elle coïncide avec la "journée des quatre sorcières", qui marque la liquidation mensuelle et trimestrielle des produits dérivés.
125 - 125: Pour la Fed, tout est sous contrôle (18/03/2021)
La grosse échéance monétaire du mois de mars, la réunion de la banque centrale américaine qui s'est tenue mardi et mercredi, n'a pas provoqué de tensions particulières sur des marchés financiers qui continuent à regarder vers le haut. La Banque d'Angleterre entre à son tour dans l'arène aujourd'hui. Pendant ce temps, la nouvelle administration américaine rouvre le dialogue avec la Chine à Anchorage, en Alaska. Pas forcément le meilleur endroit pour réchauffer les relations diplomatiques. Mais les deux puissances le souhaitent-elles vraiment ?
124 - 124: Le funambule Powell remonte en première ligne (17/03/2021)
Les bonnes dispositions des places boursières se sont confirmées hier, même si certains indices ont repris leur souffle. La séance risque d'être dominée par un certain attentisme puisque tous les regards sont tournés vers les commentaires de la Fed sur sa politique monétaire, attendus ce soir à 19h30. Il faudra quand même garder un œil sur le secteur des semiconducteurs, alors que les pénuries d'offre ont l'air de se renforcer, au grand dam des industries utilisatrices.
123 - 123: L'Europe se raccroche à la locomotive américaine (16/03/2021)
L'optimisme macro-économique des États-Unis est toujours contagieux, à la veille d'une importante échéance monétaire pour la Réserve Fédérale. Heureusement, parce que l'Europe a l'air de vouloir continuer à se mettre des bâtons dans les roues, histoire de retarder un peu plus encore la sortie de crise sanitaire. La journée est marquée par quelques résultats d'entreprises et une batterie d'indicateurs en Allemagne, en France et aux Etats-Unis.
122 - 122: Les investisseurs espèrent que Powell saura trouver les mots (15/03/2021)
Il sera difficile en ce début de semaine d'échapper aux pronostics sur la teneur de la décision de politique monétaire de la banque centrale américaine prévue mercredi. Les financiers espèrent que Jerome Powell trouvera les mots pour que la hausse des actions se poursuive et que le marché obligataire se calme. Autant dire que la tâche de la Fed est complexe. En France, c'est un Emmanuel qui fait les gros titres, mais pas celui de l'Elysée, celui de Danone.
121 - 121: Renaître un 4 juillet ? (12/03/2021)
La fin de semaine se présente sous de bons auspices, à défaut d'être les meilleurs possibles. Joe Biden a signé le plan de relance qu'il avait promis tout en donnant en précisant le calendrier de sortie de crise des Américains. La Banque centrale européenne se montre un peu plus proactive que prévu. Et le marché obligataire a atteint un palier. Les marchés financiers, eux, tutoient les sommets.
120 - 120: Les planètes se réalignent avant Christine (11/03/2021)
Les planètes se sont alignées cette semaine pour permettre aux marchés financiers de poursuivre leur ascension, ou de la reprendre pour ceux qui avaient été secoués dernièrement. L'effet de la détente sur les taux obligataires a été renforcé par des statistiques d'inflation plus modérées que prévu aux Etats-Unis et par la validation du plan Biden. Le Dow Jones signe un nouveau record. Le CAC40 s'en approche.
119 - 119: Comme au spectacle (10/03/2021)
Le Nasdaq s'est rebellé hier en rebondissant de 4%. Tesla a même gagné 20%. On respire pour le patrimoine d'Elon Musk. L'histoire de fond reste inchangée : les investisseurs jouent la reprise économique en guettant les signes de surchauffe ou les mouvements trop brusques dans certains compartiments du marché. Les échéances proches sont l'adoption du plan Biden et la réunion de la Banque centrale européenne.
118 - 118: Si t'as de la tech, t'as raté ta vie (09/03/2021)
Quand le CAC40 gagne 2% pendant que le Nasdaq perd 3%, c'est qu'il se passe quelque chose d'original sur les marchés. C'est exactement le scénario qui s'est produit la veille, avec une poursuite de la purge dans le secteur technologique, qui catapulte l'indice préféré des investisseurs dans la catégorie des grands perdants du début 2021. Pendant ce temps, le reste de la cote progresse, même si la disgrâce technologique masque un peu le mouvement aux Etats-Unis.
117 - 117: Le plan Biden au menu, en attendant Lagarde (08/03/2021)
La seconde semaine de mars débute avec des prix du pétrole qui ont le vent en poupe et des débats sans fin sur la nouvelle passion des marchés, les taux obligataires. Pendant ce temps, l'administration Biden est à deux doigts de déployer son plan de relance XXL, les relations commerciales transatlantiques s'apaisent et la BCE se prépare à on ne sait trop quoi jeudi. Oh, et rien ne va plus dans la famille royale britannique, ce qui a l'air d'être important puisque même le Wall Street Journal en parle.
116 - 116: Secoue-toi un peu, Jerome ! (05/04/2021)
Si l'on cherchait une confirmation du rôle de sauveur en dernier recours de la banque centrale américaine, illustration en a encore été donnée hier. Les marchés veulent tout et tout de suite, notamment que la Fed contrôle l'inflation mais si possible sans relever ses taux, il ne faudrait pas exagérer. Et si les investisseurs se sont longtemps satisfaits du ton accommodant de Jerome Powell, ils le trouvent maintenant trop passif face à la remontée des taux obligataires.
115 - 115: Un secteur technologique de (sur)poids (04/03/2021)
Après avoir été bercés par quelques semaines de douce euphorie haussière, les marchés financiers sont à nouveau entrés dans une phase "action / réaction", durant laquelle certains signaux sont surinterprétés, ce qui aboutit à une volatilité accrue sur les indices. Les victimes expiatoires sont toutes trouvées : les grandes valeurs technologiques. Pendant ce temps, une partie de la cote boursière en profite pour revenir dans les petits papiers des investisseurs.
114 - 114: Des vaccins et des dates (03/03/2021)
Après des parcours disparates hier en séance entre l'Europe et les Etats-Unis, les marchés actions affichent ce matin de bonnes dispositions des deux côtés de l'Atlantique. La problématique des taux obligataires est repassée au second plan derrière les nouvelles positives sur le front vaccinal. Pour démarrer la journée, quelques résultats d'entreprise et un focus sur l'action Hertz.
113 - 113: Cycliques, Technologiques, tout grimpe (02/03/2021)
Les marchés sont restés branchés sur courant alternatif au début du mois de mars, puisque les valeurs technologiques se sont rebiffées hier après avoir été malmenées la semaine dernière. Mais ce sont toujours les valeurs cycliques qui mènent la danse, avec la multiplication des indicateurs macroéconomiques favorables, les promesses de dépenses publiques aux Etats-Unis et le renforcement de l'arsenal vaccinal.
112 - 112: Mars attaque (01/03/2021)
La dernière semaine de février a confirmé les tendances récentes sur les marchés financiers : les investisseurs ont de l'appétit pour les valeurs maudites, particulièrement pour les financières et les pétrolières. Le réveil du marché obligataire a conforté cette rotation et entraîné de sévères dégagements sur le compartiment technologique. Par conséquent, s'il ne fallait retenir qu'une seule variation hebdomadaire et un seul indice, ce serait le -5% du Nasdaq, en dépit du modeste sursaut constaté vendredi.
111 - 111: Les taux mettent le feu à la Tech (26/02/2021)
La fin du mois de février n'est pas de tout repos sur les marchés, occupés à immoler quelques-unes de leurs icones récentes. Le feu de paille se transformera-t-il en grand incendie, voilà l'une des questions qui se posent actuellement. Personne n'a la réponse, ce serait trop facile. Pendant ce temps, les valeurs décotées retrouvent du poil de la bête grâce à la belle vigueur des financières, qui, elles, sont revigorées par l'épisode de hausse des rendements obligataires. La dernière séance de la semaine et du mois sera chaude.
110 - 110: Powell double la mise, l'Europe croûle sous les publications (25/02/2021)
Les angoisses de début de semaine ont l'air de s'être un peu estompées sur des marchés revigorés par les propos du patron de la Fed. Jerome Powell est revenu à la charge hier après avoir déjà mardi apaisé les investisseurs sur les intentions de la banque centrale. Pendant ce temps, la mitraillette à publication de résultats se déchaine en Europe, pendant que les financiers se ruent sur les valeurs cycliques et/ou décotées.
109 - 109: C'était Jerome Power (24/02/2021)
La séance américaine était bien mal embarquée hier, jusqu'à ce que les commentaires du président de la Fed ne viennent rassurer les investisseurs, toujours avides de signaux monétaires positifs. Les rendements obligataires se sont détendus (un peu) et le bitcoin a rebondi (beaucoup), mais cela n'a pas suffi à empêcher le Nasdaq 100 d'afficher une 6e séance consécutive dans le rouge. Ni aux investisseurs de quitter leur humeur maussade.
108 - 108: Ça tourne, action ! (23/02/2021)
Que l'on appelle cela "reflation trade", "rotation" ou "arbitrages", les marchés financiers sont en train de s'agiter autour de flux d'investissements qui sont en passe d'être réorientés. Cela va-t-il durer ? Telle est la question. Le contexte économique et sanitaire donne indéniablement plus d'arguments aux partisans d'une nouvelle donne qu'ils n'en avaient il y a quelques semaines et a fortiori quelques mois.
107 - 107: Surchauffe ou pas surchauffe (22/02/2021)
Hausse hebdomadaire en Europe et en Asie, baisse à Wall Street : les investisseurs sont hésitants devant la progression du rendement de la dette américaine à 10 ans. Ce réveil un peu trop brutal à leur goût remet au goût du jour quelques scénarios macroéconomiques qui avaient été enfouis bien profond par la pandémie. Pendant ce temps, l'exubérance reste la norme pour certains actifs, tandis que l'on pourra admirer la queue de comète des publications d'entreprises.
106 - 106: Des PMI et des sorcières pour terminer la semaine (19/02/2021)
Le rouge domine les places financières cette semaine, un peu comme le vert était majoritaire la semaine précédente. L'un dans l'autre, les marchés font du surplace en attendant le prochain signal positif. C'est peut-être le bon moment pour partir en week-end anticipé parce qu'il ne se passera probablement rien de transcendant aujourd'hui. Dans une ambiance de retour des questionnements existentiels sur l'inflation et les taux directeurs, la lumière viendra de la vaccination et du plan de relance du nouveau président américain Joe Biden. Mais aux Etats-Unis, l'heure est toujours aux règlements de comptes.
105 - 105: Prix, rendements obligataires, la crainte d'une remontée trop rapide (18/02/2021)
La période de flottement se prolonge sur les marchés financiers, qui piaffent d'impatience en attendant la grande réouverture post-covid, synonyme de reprise économique et de retour à la vie des secteurs d'activité les plus sinistrés. La route risque d'être un peu plus longue que prévu, ce qui n'empêche pas le réveil du débat sur l'inflation et ses conséquences sur les politiques monétaires en cas de surchauffe économique.
104 - 104: "La seule raison d'être baissier, c'est qu'il n'y a pas de raison d'être baissier" (17/02/2021)
En surface hier, l'attentisme a dominé sur les marchés. Mais des poches d'animation continuent à rythmer la cote, entre un bitcoin à 50 000 USD, une obligation d'Etat américaine dont le rendement monte à 1,3% sur 10 ans, les derniers arbitrages de Warren Buffett ou la folie des SPAC. Et bien sûr les publications des entreprises avec quelques têtes d'affiche comme Kering ou Rio Tinto à l'heure du petit-déjeuner.
103 - 103: Londres et Paris dopées aux vaccins, aux cycliques et à Vivendi (16/02/2021)
La semaine boursière est censée démarrer réellement aujourd'hui avec le retour des investisseurs américains après un weekend à rallonge. Mais l'Europe n'a pas attendu Wall Street pour se parer de vert hier, avec une nouvelle accélération des valeurs cycliques, nourries aux vaccins et aux plans de relance. Le début de matinée pourrait être un peu plus calme, malgré l'apport de quelques résultats d'entreprises et la nouvelle tentative du Bitcoin de casser les 50 000 USD.
102 - 102: Pluie de milliards en attente (15/02/2021)
Plusieurs marchés importants seront fermés aujourd'hui pour cause de jour férié, en particulier New York, Shanghai et Hong Kong, ce qui tronquera le début de semaine. L'orientation positive des résultats d'entreprises, l'accroissement de la jauge des vaccinations dans le monde et les centaines de milliards en attente de déblocage contribuent à entretenir le climat positif, qui se traduit par la poursuite de l'ascension des indices, à un train de sénateur.
101 - 101: Attrape-moi si tu peux (12/02/2021)
On sent une certaine apathie sur les marchés financiers en fin de semaine. Trop de résultats d'entreprises ? Pas assez d'avancées sur le plan de relance américain ? Le début de séance s'annonce hésitant. Pendant ce temps, les autorités américaines sont bien embêtées avec les flambées spéculatives allumées par les traders en herbe, faute d'une réactivité suffisante et d'un arsenal vieillissant. C'est notre focus de fin de semaine.
100 - 100: Premier coup de fil entre Joe Biden et Xi Jinping (11/02/2021)
La séance du jour sera encore dominée par une vagues de résultats d'entreprises, presque un raz-de-marée en fait. Les places financières ont commencé à reprendre leur souffle hier et devraient continuer ce matin. Pendant ce temps, Joe Biden et Xi Jinping ont eu leur première conversation téléphonique. Les relations entre les deux pays constituent, cela n'aura échappé à personne, un enjeu majeur des années à venir.
99 - 99: Calme en surface, bouillonnant en dessous (10/02/2021)
Il ne s'est pas passé grand-chose hier à la surface des marchés, comme le montrent les variations inférieures à 0,2 % affichées par plusieurs indices, notamment le STOXX Europe 600, le CAC40 ou le Nasdaq. En dessous en revanche, régnait une intense activité alimentée par de nombreux résultats d'entreprises et des opérations financières à gogo.
98 - 98: Tout augmente, ma pauvre dame (09/02/2020)
Les actions montent, le pétrole monte, le platine monte, le Bitcoin monte, le niveau du lac d'Annecy monte… Le moral reste bon sur les marchés financiers à l'heure où il faut juger Donald Trump et où le plan de relance démocrates est sévèrement débattu. Les résultats des entreprises rassurent et Tesla fait son cryptoshow.
97 - 97: Imperturbables, les actions poursuivent leur ascension (08/02/2021)
L'appétit des investisseurs pour les actions ne se dément pas, sous l'effet d'une baisse notable des contaminations au coronavirus aux Etats-Unis et du "girl power" de Janet Yellen et Christine Lagarde. La semaine s'ouvre sur des perspectives favorables, avant une nouvelle série de résultats d'entreprises cotées, en attendant la concrétisation d'un plan de relance aux Etats-Unis et le procès de destitution post-mandat de Donald Trump.
96 - 96: Au beau fixe (05/02/2021)
Les petites misères de la semaine dernière ont l'air d'être de l'histoire ancienne pour les marchés financiers, qui s'apprêtent à s'offrir un joli rebond hebdomadaire. Dopé aux résultats d'entreprises supérieurs aux attentes, le Nasdaq et son gros contingent de valeurs technologiques signe de nouveaux records, pendant que les autres places mondiales tiennent le rythme. Pour terminer la semaine, focus sur un secteur automobile qui s'agite.
95 - 95: Des marchés en pause sous un déluge de résultats (04/02/2021)
Les indices boursiers sont partis un peu dans tous les sens hier, sauf le CAC40 qui a prudemment opté pour le statu quo après deux séances de net rebond. La volatilité a baissé d'un ton pendant que les entreprises continuaient à déverser des tonnes de résultats sur les marchés. Ce matin, l'ambiance est visiblement plus hésitante, pendant que l'avalanche de publications d'entreprises se poursuit des deux côtés de l'Atlantique et en Asie, avec des bonnes surprises mais aussi quelques déceptions.
94 - 94: A tous les coups elles gagnent (03/02/2021)
La belle dynamique entrevue lundi sur les marchés financiers s'est poursuivie hier, permettant aux indices de revenir au contact de leurs meilleurs niveaux récents. Les publications d'entreprises n'y sont pas pour rien, avec des performances globalement meilleures que prévu, en tout cas dans des proportions inattendues. Les grandes entreprises de l'économie numérique prouvent une fois encore leur agilité dans l'environnement actuel.
93 - 93: En février, c'est vaccins, short-squeeze et résultats (02/02/2021)
Les marchés remontent après leur creux de fin de semaine dernière. Les premiers jalons symboliques atteints par la vaccination aux Etats-Unis et au Royaume-Uni n'y sont pas pour rien. Pendant ce temps, les entreprises poursuivent leurs publications avec quelques pontes du secteur technologiques aux Etats-Unis ce soir. En toile de fond, l'affaire wallstreetbets continue à passionner les investisseurs.
92 - 92: Choc(s) de réalité (01/02/2021)
Après une semaine de baisse assez marquée, les indices boursiers ont des velléités de rebond ce matin. Le contexte reste troublé par les signaux qui montrent que la bonne grosse reprise économique globale ne sera pas forcément aussi bonne, aussi grosse et aussi globale que prévu. Si l'on ajoute à cela l'irruption de traders sociaux dans le jeu boursier, qui secoue les habitudes de l'establishment financier, le curseur du goût du risque est en train de refluer.
91 - 91: Retour de manivelle (29/01/2021)
Le yoyo risque de continuer sur les marchés avec une dernière séance de la semaine qui démarre dans le rouge après le rebond de la veille. Les projecteurs sont toujours braqués sur les publications d'entreprises, qui se sont encore multipliées depuis hier soir, et sur les suites des mouvements spéculatifs liés à la désormais fameuse "affaire Gamestop", qui occupe toujours l'espace médiatique et qui commence même à glisser sur le terrain politique.
90 - 90: Robin des bois ou moutons de panurge ? (28/01/2021)
Le train-train des marchés financiers est perturbé depuis la semaine dernière par des hordes de traders qui s'amusent à faire le peau aux fonds spécialisés dans la vente à découvert. Une situation inédite qui soulève un paquet de questions. Pendant ce temps, le finance traditionnelle se demande de quoi demain sera fait après les commentaires tièdes de la banque centrale américaine.
89 - 89: La tension (re)monte d'un cran en bourse (26/01/2021)
Ils ont l'air un peu nerveux, les investisseurs. Le début d'année positif sur les marchés financiers est en train de se télescoper avec une situation sanitaire toujours hors de contrôle, malgré l'appui des vaccins. Le monde espérait démarrer 2021 sur les chapeaux de roues en oubliant rapidement le coronavirus, mais il lui faudra patienter avant de retrouver une vie normale.
88 - 88: Apple, LVMH et Tesla au (copieux) menu de la semaine (25/01/2021)
La quatrième semaine de l'année fera la part belle aux résultats des grandes entreprises cotées. En particulier celles qui sont citées dans le titre, mais aussi une trentaine d'autres dont la capitalisation dépasse 100 Mds$. Des publications qui interviennent dans un climat de regain de tensions parce que la vaccination est en train de perdre sa course contre la montre, synonyme d'un troisième reconfinement en Europe. Dans ce contexte, retenez bien la question que se poseront les marchés : alors, c'est qui le plus fort, le plan de soutien US ou le coronavirus ?
87 - 87: La technologie reprend le pouvoir (22/01/2021)
Cette troisième semaine de l'année, qui avait été cerclée de rouge par les investisseurs, s'achève avec un nouveau président aux États-Unis et des incertitudes persistantes sur l'évolution de la pandémie. Le monde vise désormais le point de bascule vaccinal, tandis que les financiers vont se tourner vers les résultats et les prévisions des entreprises pour essayer de déterminer de quoi 2021 sera fait.
86 - 86: Wall Street déroule le tapis rouge à Joe Biden (21/01/2021)
Les places financières ont réagi très positivement hier à l'investiture de Joe Biden, en misant sur une présidence moins imprévisible que la précédente aux Etats-Unis. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche a déjà annoncé plusieurs décisions de rupture avec son prédécesseur. Mais cela n'a pas échaudé Wall Street, au contraire, puisque les indices américains ont signé de nouveaux records hier.
85 - 85: Le jour de Joe Biden (20/01/2021)
Encore une journée américano-centrée aujourd'hui, et pour cause, puisque Joe Biden va s'installer à la Maison Blanche pour quatre ans. Pour l'Europe, ce début de mandat sera l'occasion de mesurer la volonté des Etats-Unis de recréer le lien privilégié préexistant, mis à mal par la politique internationale sans fioritures de Donald Trump. En bourse, la période de flottement qui a caractérisé le début d'année se poursuit, en attendant les premières annonces de Biden et les signes positifs de la vaccination.
84 - 84: Wall Street revient dans la danse avec une pointe d'optimisme (19/01/2021)
La semaine boursière démarre formellement aujourd'hui, après un weekend à rallonge aux Etats-Unis pour cause de lundi férié. A la veille de la passation de pouvoir présidentielle aux Etats-Unis, la popularité de fin de mandat de Donald Trump est descendue au niveau de celle de George W. Bush ou de Jimmy Carter, ce qui n'est pas peu dire. Il est aussi question ce matin de résultats d'entreprises et de pari stupide.
83 - 83: Hello, Goodbye (18/01/2021)
Les Etats-Unis restent sur le devant de la scène. C'est la semaine de la passation de pouvoir entre Trump et Biden. Le premier va aussi faire face à une procédure de destitution a posteriori, pendant que le second va multiplier les annonces, et probablement enterrer certaines décisions de son prédécesseur. "Réparer le pays" demandera plus que des déclarations d'intentions. La semaine démarre par un jour férié outre-Atlantique, chargé en symboles puisqu'il honore un certain Martin Luther King. Pendant ce temps, la Chine nargue le reste du monde.
82 - 82: Washington, morne plaine (15/01/2021)
Jeudi, les indices européens ont légèrement progressé, avant que les indices américains ne reculent dans des limites modestes. Le plan de relance Joe Biden a été dévoilé hier soir, mais personne n'en doutait vraiment, ce qui explique probablement le manque d'enthousiasme constaté ce matin sur les marchés avec une dernière séance de la semaine qui démarre avec prudence, en attendant une série de résultats de valeurs financières aux Etats-Unis.
81 - 81: L'inflation revient au centre du jeu (14/01/2021)
Les principaux indices mondiaux ont connu hier une nouvelle séance attentiste, à l'image d'un CAC40 qui évolue depuis la fin novembre dans la zone des 5500 à 5700 points. L'investiture de Joe Biden dans moins d'une semaine devrait lancer le début d'un nouveau cycle politique, économique et géopolitique, qui soulève de nombreuses questions, notamment celle de l'inflation, qui intéresse au plus haut point les investisseurs.
80 - 80: Washington attend la curée (13/01/2021)
La fin de règne de Donald Trump focalise toujours l'attention sur les marchés financiers, même si l'on s'éloigne de plus en plus de considérations économiques. Il va falloir solder l'addition pour que les investisseurs passent à autre chose et se penchent à nouveau sur les perspectives macroéconomiques mondiales. Les entreprises fourbissent leurs armes avant la première grande vague de publications de résultats annuels, la semaine prochaine.
79 - 79: Mais qui tire les ficelles ? (21/01/2021)
Petit coup de mou sur les actions hier, en attendant d'en savoir plus sur le sort de Donald Trump et sur les développements de la pandémie sur la ligne de front, en particulier au Royaume-Uni. Ce matin, quelques éléments de contexte sur la politique américaine et un peu de réflexion sur les stratégies boursières et sur de nouveaux centres de décision d'investissement.
78 - 78: La bourse reste hermétique au déclin de Trump (11/01/2021)
Besoin d'une pause ? Les places financières vont reprendre leur souffle en ce début de semaine, après un début d'année solide. Vaccins, liquidité illimitée et plans de relance sont les piliers de la hausse des marchés actions, pour contrer virus, incertitude économique et crise politique aux Etats-Unis. La semaine sera marquée par les premières publications de résultats 2020 pour les grandes entreprises, notamment dans le domaine bancaire.
77 - 77: Donald Trump s'efface, pour le moment (08/01/2021)
Quelle semaine ! Plusieurs indices boursiers ont effacé leurs records récents. C'est le cas aux États-Unis, alors que l'actualité politique a rarement été aussi dramatique à Washington, même si apparemment tout à l'air de rentrer dans l'ordre aujourd'hui. Les marchés financiers démarrent 2021 sur les chapeaux de roues en misant sur un apaisement politique et sanitaire dans les semaines à venir.
76 - 76: Jusqu'à la lie (07/01/2021)
Qu'ils sont stoïques, ces marchés financiers, face à la dégradation de la situation politique à Washington ! Wall Street semble avoir balayé les remous du mercredi 6 janvier pour se concentrer sur l'avenir, qui devrait s'écrire en bleu aux Etats-Unis, où les démocrates vont finalement contrôler les deux chambres. Cela n'empêchera pas une fin de présidence Trump à l'image du reste du mandat : rageuse et imprévisible.
75 - 75: Du rififi aux Etats-Unis pour l'Epiphanie (06/01/2021)
Le chassé-croisé a continué hier entre les places financières européennes et américaines, les premières reculant pendant que les secondes gommaient une partie de leurs pertes de la veille. Pendant que les dégâts de la pandémie persistent en arrière-plan, la caméra s'est à nouveau déplacée sur les élections américaines. Cette journée de mercredi revêt une importance politico-économique considérable pour deux raisons.
74 - 74: Boris confine, Donald trompe (05/01/2021)
La première séance de l'année à Wall Street a un peu plombé l'ambiance boursière hier. L'incapacité d'une majorité de pays à reprendre le contrôle de l'épidémie de coronavirus et la journée électorale décisive qui se profile aujourd'hui aux Etats-Unis pour le contrôle du Sénat ont poussé les investisseurs à la prudence. La navigation à vue continue, dans une actualité déjà dense pour les entreprises.
73 - 73: Georgia on my mind (04/01/2021)
Les agapes à peine achevées, l'actualité financière fait son retour avec une semaine déjà chargée au niveau politique et économique. Au programme, vaccination et confinement(s), élections sénatoriales américaines, dernière étape du mariage entre PSA et Fiat Chrysler et indicateurs manufacturiers. Et en ligne de mire dans un peu plus de deux semaines la passation de pouvoir entre Donald Trump et Joe Biden aux Etats-Unis.
72 - 72: Clap de fin pour un millésime boursier 2020 déroutant (31/12/2020)
Nous y voilà, c'est la dernière séance boursière de l'année, qui s'achèvera à 14h00 en ce qui concerne la Bourse de Paris. Il y a tellement à dire sur l'année 2020 que tout bilan est condamné au petit bout de la lorgnette. Dans cette ultime chronique de l'année, il est question de valeurs européennes qui gagnent, de nouvelle économie et de quelques faits saillants des mois écoulés.
71 - 71: A l'heure du bilan, Donald Trump veut marquer contre son camp (30/12/2020)
C'est la dernière séance complète de l'année à la Bourse de Paris, puisque celle de demain sera écourtée pour la Saint-Sylvestre. L'année 2020, si atypique, s'achève dans un calme relatif, bien qu'encore animée par les tractations politiciennes aux Etats-Unis et les nouvelles poussées pandémiques. Ce matin, il est question de bilan, de très grosses entreprises, de guerres intestines et même de la 7e compagnie.
70 - 70: L'ivresse des sommets (29/12/2020)
Rien ne semble pouvoir contrarier la marche en avant des indices boursiers pour cette antépénultième séance de l'année 2020. Le monde reste confronté au problème du coronavirus, mais les autres difficultés du moment ont été aplanies et la vaccination a commencé, ce qui a renforcé l'optimisme des investisseurs. Les lutins du père-noël ont pulvérisé les grincheux. Heureusement que je suis là pour vous parler taxes, impôts et fiscalité.
69 - 69: De guerre lasse (28/12/2020)
Deux des plus importants verrous identifiés par les investisseurs ont finalement sauté. Celui du Brexit d'abord, grâce à l'accord scellé entre le Royaume-Uni et l'Union européenne la veille de Noël. Celui du plan de soutien aux Etats-Unis ensuite, puisque Donald Trump a cédé en signant cette nuit l'accord négocié par les parlementaires. En toile de fond, c'est toujours le chassé-croisé vaccination-contamination qui domine.
68 - 68: Des sorcières, des dragons et des pirates (18/12/2020)
Ni la seconde vague de coronavirus, ni les atermoiements du Congrès sur le plan de relance, ni les interrogations sur la vigueur de la reprise économique n'affectent la bourse américaine, qui a signé un énième triple record hier, avec Dow Jones, S&P500 et Nasdaq 100 au sommet. On voit mal ce qui pourrait faire dérailler la dernière compensation de l'année, puisque nous sommes le 3e vendredi du dernier trimestre 2020.
67 - 67: La Fed réussit sa "der" de l'année (17/12/2020)
Surtout, surtout, que rien ne change : c'est ce que les investisseurs espéraient hier de la réunion de la banque centrale américaine, et c'est à peu près ce qu'ils ont obtenu. La bienveillance de la Fed aide à surmonter les "tracas" du moment, c’est-à-dire essentiellement la résurgence du coronavirus et le retard accumulé dans le vote d'un second plan de soutien aux Etats-Unis. Pendant ce temps, le Brexit se rapproche(rait). Quant aux GAFA, ils se chicanent entre eux et se font taper dessus, mais Facebook est là pour protéger l'internet libre. Ouf.
66 - 66: Une dernière soirée avec la Fed (16/12/2020)
La journée sera animée sur des places financières qui ne savent plus où donner de la tête avant l'accalmie des fêtes de fin d'année. Les investisseurs, ces incorrigibles optimistes, continuent à porter des indices dont certains volent de records en records. Alors, surchauffe ou pas ? Ce sera probablement l'une des grandes thématiques du début de l'année 2021.
65 - 65: Trump, Brexit, par ici la sortie (15/12/2020)
Epilogue de l'année 2020, épilogue de la présidentielle américaine, épilogue du plan de soutien aux Etats-Unis, épilogue du Brexit… Pendant que les investisseurs attendent, les marchés financiers font du surplace. La semaine sera riche en événements macroéconomiques, à défaut d'une actualité débordante du côté des entreprises. Ce matin, j'aborde quelques records incroyables avec la complicité des spécialistes des données de Bank of America.
64 - 64: Pas de Brexit, pas de plan US, mais des vaccins (14/12/2020)
Il reste l'équivalent de douze séances de bourse, en comptant les deux demi-journées des 24 et 31 décembre largement désertées par les intervenants, pour clôturer 2020. Une année qui pourra prétendre à un classement assez élevé dans le palmarès des millésimes les plus pourris de l'histoire moderne sur de nombreux critères, mais pas pour les marchés financiers, un paradoxe dont la recherche académique s'emparera probablement une fois que la poussière sera retombée.
63 - 63: Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt (11/12/2020)
La fin de semaine s'annonce plutôt calme sur les marchés et plutôt agitée sur les fronts du Brexit et du plan de soutien aux Etats-Unis. Hier, la BCE a "fait le job" sans faire rêver des investisseurs qui n'ont d'yeux que pour les introductions en bourse sur le Nasdaq. A défaut de savoir si tout cela est bien raisonnable, cela confirme la supériorité des indices technologiques cette année.
62 - 62: Encore raté ! (10/12/2020)
Circulez, il n'y a rien à voir. Le Brexit joue toujours les prolongations et les élus américains sont toujours incapables de s'entendre sur un plan de soutien. On se croirait revenus plusieurs jours en arrière. Il y aura pourtant des nouveautés aujourd'hui, au moins au niveau de la Banque centrale européenne à la mi-journée. Hier, les actions ont hésité, à l'exception du compartiment technologique qui a subi un nouveau trou d'air qui me donne l'occasion d'aborder la situation des fameux GAFA.
61 - 61: Un dîner presque parfait ? (09/12/2020)
Les marchés financiers continuent à évoluer dans des bornes étroites, en attendant de très importantes échéances sur cette seconde moitié de semaine. Plans de soutien aux Etats-Unis et en Europe, appui de la BCE, Brexit, introductions en bourse importantes : beaucoup d'événements vont animer une cote un peu endormie mais toujours optimiste, comme l'ont démontré les nouveaux plus hauts touchés à Wall Street.
60 - 60: Boris traverse la Manche (et il n'est pas content) (08/12/2020)
Le Royaume-Uni redevient un peu le centre du monde cette semaine, en faisant se télescoper la petite et la grande histoire. Pendant ce temps, les Etats-Unis se débattent avec leur seconde vague de coronavirus, ce qui infléchit légèrement l'appétit des investisseurs pour le risque et les pousse à nouveau vers leurs bonnes vieilles recettes 2020. Le début 2021 sera peut-être moins flamboyant que prévu.
59 - 59: La BCE vient passer la seconde couche (07/12/2020)
La semaine 50 de l'année 2020 sera-t-elle celle de tous les stimulus ? C'est possible, puisqu'une conjonction inédite d'événements économiques porteurs est susceptible de se produire dans les jours qui viennent aux Etats-Unis et en Europe. Ils n'empêchent pas une certaine prudence sur les marchés financiers ce matin, alimentée par une poursuite de la montée des cas de Covid-19 aux Etats-Unis.
58 - 58: Réunionite aigüe à tous les étages (04/12/2020)
Et si la semaine financière se clôturait sur un accord de relance aux Etats-Unis et une fumée blanche sur le Brexit ? On peut toujours rêver, mais les centaines d'heures de palabres (sûrement les milliers d'ailleurs concernant le Brexit) sont sur le point d'aboutir. Reste à savoir à quoi. Sur les marchés, le temps des grandes envolées à l'air révolu, mais il faut rester vigilant car il reste quelques séances avant la coupure de fin d'année.
57 - 57: Au revoir 2020 ? (03/12/2020)
Le carburant vient à manquer sur les marchés financiers, qui ont besoin de souffler après le rythme effréné imposé en novembre. Les investisseurs ont une idée sur ce qui pourrait débloquer la situation, mais on sent bien que l'époque est plutôt à la réorganisation des portefeuilles qu'à la recherche d'un surcroît de performance à court terme. Boursièrement parlant, 2020 s'annonce contre toute attente comme un bon millésime. Enfin pas partout.
56 - 56: Des milliards tout neufs en approche (02/12/2020)
La seconde vague de coronavirus en occident est toujours sans impact sur les marchés financiers, qui s'appuient sur le triptyque plans de soutien, vaccins et reprise asiatique pour nourrir leur optimisme. Les annonces à plusieurs centaines de milliards attendues dans les jours à venir ne devraient pas infléchir la tendance. Pendant ce temps, Donald Trump voit ses derniers espoirs contestataires partir en fumée. Voilà pour l'ambiance ce matin.
55 - 55: C'était Moovember (01/12/2020)
Novembre 2020, mois de l'avènement de Joe Biden et des victoires vaccinales contre la Covid-19. C'est sans doute ce que retiendront les livres d'histoire, même si les deux événements sont encore à confirmer. Le premier parce que le locataire actuel de la Maison Blanche n'a pas encore concédé sa défaite. Le second parce qu'il faudra que la vaccination soit suffisamment large pour être efficace, ce qui n'a pas l'air acquis partout, puisque certaines populations se montrent rétives, notamment les Américains et les Français.
54 - 54: Le soleil se lève à l'Est (30/11/2020)
Aujourd'hui, dernière séance boursière d'un mois de novembre radieux pour les marchés financiers, qui ont appris coup sur coup l'alternance politique aux Etats-Unis et l'arrivée prochaine de vaccins efficaces contre le coronavirus. Reste maintenant à trouver le catalyseur qui va permettre de boucler 2020, une annus horribilis sur le plan sanitaire et social mais pas sur le plan boursier. Mais peut-être existe-t-il déjà : la reprise asiatique.
53 - 53: En bourse, pas de promos sur les indices (27/11/2020)
Si tout se déroule aussi calmement que prévu aujourd'hui, la semaine boursière devrait se solder par une quatrième performance hebdomadaire positive de rang en Europe, alors que se profile le "Black Friday" aux Etats-Unis et un peu partout ailleurs. La course vers les fêtes de fin d'année est lancée avec un bon gros weekend de consommation effrénée. Aujourd'hui, on parle d'indices, de banque centrale et de naïveté.
52 - 52: Dinde, Black Friday et devinette au programme
En cette journée de Thanksgiving, la fête la plus typique des Etats-Unis, les places européennes vont devoir se débrouiller sans les indications de Wall Street. Le traditionnel repas familial, à peine contrarié semble-t-il par le coronavirus, lance aussi la période des achats de fin d'année. Mieux organisés qu'une escouade de Stormtroopers, les consommateurs masqués se préparent à fondre sur les magasins.
51 - 51: Le grand pari de la normalisation (25/11/2020)
En novembre, les investisseurs se sont mis à accepter des prises de risques qu'ils n'auraient même pas imaginées possibles il y a encore quelques semaines. Ils misent sur une prochaine normalisation politique et sanitaire sous l'oeil bienveillant des banques centrales. La rotation sectorielle gagne en vigueur, en profitant aux secteurs avec les leviers les plus importants, un mouvement qui oblige les professionnels comme les particuliers à repenser leurs approches. Au boulot donc.
50 - 50: "Je n'ai pas perdu, mais…" (24/11/2020)
La situation institutionnelle qui se décante aux Etats-Unis rassure des marchés financiers qui ne goûtent jamais les incertitudes politiques. En parallèle, l'arrivée prochaine des vaccins a réduit l'inconnue sanitaire. L'appétit des investisseurs pour les valeurs laminées au printemps ne se dément pas : les pétrolières ont explosé hier et les technologiques ont à nouveau piqué du nez.
49 - 49: Thanksgiving et Covid ne font pas bon ménage (23/11/2020)
Les mesures restrictives liées au coronavirus n'empêchent pas les marchés financiers de continuer à progresser grâce à une actualité optimiste sur la vaccination et à des signaux convergents en faveur d'une officialisation de la victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle américaine. Dans un registre plus léger, je démarre la semaine avec quelques anniversaires, alors que se profilent les PMI Flash de novembre et la plus mauvaise semaine de l'année pour les dindes.
48 - 48: Le plan de relance redevient tendance aux Etats-Unis (20/11/2020)
Le chassé-croisé s'est poursuivi hier entre les actions américaines et les actions européennes, avec une baisse enregistrée sur le vieux continent, tandis que Wall Street rebondissait. Le contraire de la veille en somme. Ce matin, on parle de plan de relance aux Etats-Unis, des méchants champions de l'évasion fiscale et de sorcières.
47 - 47: La 2e vague fond sur les Etats-Unis (19/11/2020)
Les bonnes nouvelles sur le front vaccinal ont été assombries aux Etats-Unis par la poursuite de l'augmentation des cas de contamination au coronavirus, alors que Thanksgiving et la période des achats de fin d'année se rapprochent. Wall Street ne sait trop sur quel pied danser entre privilégier les bonnes vielles recettes et miser sur la disparition de la pandémie dans les mois qui viennent.
46 - 46: Les marchés attendent leur shoot de vaccin et de liquidités (18/11/2020)
Les marchés financiers ont repris leur souffle hier, avec des variations globales qui sont rentrées dans le rang, à la hausse comme à la baisse d'ailleurs. A Wall Street, le S&P500 et le Dow Jones ont perdu un peu d'altitude après les cimes vierges atteintes lundi soir. Le Bitcoin est le dernier actif dont on cause, depuis que les institutionnels lui trouvent des vertus.
45 - 45: Alors, on rebat les cartes ? (17/11/2020)
L'indice large américain S&P500 évolue depuis hier sur de nouveaux sommets, comme le Dow Jones, qui postule au cap symbolique des 30 000 points. Les bonnes nouvelles sur le front vaccinal et les vannes grandes ouvertes des banques centrales permettent aux marchés financiers de progresser et à l'économie mondiale de combler les brèches ouvertes par la pandémie.
44 - 44: Covid, Croissance, Stratégie : à la croisée des chemins (16/11/2020)
La semaine 46 du calendrier aura été riche en événements et très positive pour les marchés financiers, qui ont surfé sur les premiers indicateurs positifs sur le front du vaccin contre le coronavirus et sur la probable arrivée aux affaires de Joe Biden. L'indice large américain S&P500 en a même profité vendredi pour signer un nouveau record en clôture, à 3585 points. Dans le même temps, la presse américaine s'émeut d'un coronavirus hors de contrôle dans une bonne partie du pays, même s'il est moins meurtrier qu'au printemps.
43 - 43: La différence entre un vaccin et une baguette magique (13/11/2020)
L'ambiance de fin de semaine est moins euphorique qu'elle ne l'était lundi et mardi. En effet, les financiers sentent bien qu'il peut encore se passer pas mal de choses sur le front du coronavirus entre la mi-novembre et le moment où les vaccins auront écarté tout risque de chaos de type déconfinement / reconfinement. Pour autant, la semaine devrait être très positive boursièrement parlant, et très négative "contaminationellement" parlant.
42 - 42: Les investisseurs hésitent à tout miser sur le vaccin (12/11/2020)
Les valeurs technologiques ont pris leur revanche hier, après deux séances compliquées, pendant que des prises de bénéfices opportunes intervenaient sur les actions à fort effet de levier dopées lundi et mardi par l'actualité positive sur les premiers vaccins Covid-19. En attendant une immunité collective aidée par la science, les Etats-Unis entrent dans le dur de la seconde vague du coronavirus.
41 - 41: Stop ou encore ? (11/11/2020)
Les marchés européens ont, pour la plupart, poursuivi hier leur ascension, portés par les gains à deux chiffres des actions qui avaient le plus souffert depuis le début de la crise de la Covid-19. Une révolte rendue possible par la perspective de l'arrivée d'un premier vaccin d'ici la fin de l'année, qui dope les valeurs du transport, de l'énergie et de la finance.
40 - 40: Les derniers seront les premiers (10/11/2020)
Quelle séance hier ! Le CAC40 s'est envolé de 7,6%, grâce à la révolte des grands perdants de 2020, les Unibail, les Société Générale, les Airbus, à l'annonce de résultats prometteurs du vaccin développé par BioNTech avec le soutien de Pfizer. Les autres places riches en actions à fort effet de levier sont au diapason. A Wall Street, l'euphorie était un peu moindre, à cause des dégagements constatés sur le compartiment technologique.
39 - 39: Le lundi, on est bleu (09/11/2020)
Ça y est, les Etats-Unis ont un 46e Président, qui entrera en fonction en janvier. Mais comme le 45e ne fait jamais les choses comme les autres, il refuse sa défaite électorale. Jusqu'à quel point ? L'avenir nous le dira même s'il se murmure que son entourage, dont son épouse, le pousse à passer à autre chose. Sur les marchés financiers, la victoire Démocrate est accueillie positivement. Les bourses ont même enregistré la hausse la plus forte jamais vue lors d'une "semaine électorale".
38 - 38: Les marchés s'en fichent, vraiment ? (06/11/2020)
Est-ce que Trump peut gagner dans un tribunal ce qu'il semble avoir perdu dans les urnes ? Voilà sans doute la question qui va dominer les débats politiques aux Etats-Unis dans les jours voire plus probablement les semaines à venir. Les marchés financiers, eux, ont enchaîné quatre séances de vif rebond cette semaine, mais ont l'air plus prudents ce matin.
37 - 37: Insoutenable (05/11/2020)
Grosse journée en perspective : on connaîtra peut-être le nom du prochain Président des Etats-Unis, la Banque d'Angleterre pourrait passer en taux négatif et la Réserve Fédérale doit se prononcer sur sa politique. Le tout agrémenté d'une nouvelle salve de résultats trimestriels d'entreprises. On parle aussi d'Ant Group, le géant chinois qui aurait dû entrer en bourse aujourd'hui avant que Pékin n'en décide autrement.
36 - 36: Coucou, me revoilou (04/11/2020)
Evidemment, il aurait été plus facile d'écrire quelque chose ce matin en connaissant l'identité du prochain président des États-Unis. Mais on sent bien que les choses ne se sont pas passées comme elles étaient censées se dérouler. Comme quoi, les pronostics… Au-delà du débat sur la personnalité de l'un ou l'autre des candidats, les marchés financiers sont capables de s'accommoder des deux scénarios, pourvu que l'autre soit clairement écarté.
35 - 35: Rien ne va plus, les jeux ne sont pas encore faits (03/11/2020)
Après une fin octobre éprouvante pour les marchés financiers, novembre a mieux démarré. C'est aujourd'hui que les Etats-Unis élisent leur Président, avec deux propositions radicalement différentes qui illustrent bien les fêlures actuelles du pays. Tout le monde va retenir son souffle, en espérant que l'apnée ne durera pas trop longtemps.
34 - 34: L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai (02/11/2020)
J'avais d'abord pensé écrire quelque chose sans évoquer une seule fois l'élection présidentielle américaine. Mais c'est un échec. Pour débuter cette semaine charnière pour la tectonique des plaques géopolitiques, place donc au fameux scrutin et à une statistique impressionnante en Chine, qui reprend manifestement le leadership économique mondial.
33 - 33: Les GAFA ne guérissent pas tous les maux (30/10/2020)
La BCE a confirmé hier qu'elle jouera les pompiers de service de l'économie européenne, mais uniquement à partir du mois de décembre. En attendant, les gouvernements s'emploient à protéger des structures hospitalières qui sont éreintées, d'un afflux trop massif de patients atteints du coronavirus. Et les marchés financiers se dirigent vers leur pire semaine depuis le printemps. Bienvenue pour cette dernière séance d'octobre 2020. Enfin, si l'on peut dire.
32 - 32: Christine, délivre-nous du mal ! (29/10/2020)
La semaine, qui avait mal commencé pour les marchés boursiers mondiaux, a pris un tour franchement inquiétant hier avec un décrochage généralisé des indices sur fond de seconde vague de Covid-19. La Banque centrale européenne et sa présidente Christine Lagarde parviendront-elles à ramener un peu de sérénité aujourd'hui, à coups de milliards ? C'est l'une des interrogations d'une séance riche en événements.
31 - 31: Où l'on reparle de confinement et de papier toilette
La torpeur qui régnait sur les indices depuis quelques semaines s'est muée depuis lundi en angoisse, entraînant hier une seconde séance de forte correction en Europe. Le retour des mesures de confinement semble imminent sur le vieux continent, avec toutes les conséquences que cela implique pour l'activité économique et la vie quotidienne.
30 - 30: Peur sur la reprise (27/10/2020)
Le coronavirus fait à nouveau peur aux investisseurs, avec la montée en puissance d'une seconde vague de contaminations des deux côtés de l'Atlantique. Les indices occidentaux ont accusé le coup hier, plus que les places asiatiques d'ailleurs. Il faut dire que le virus a l'air d'être devenu un problème bien plus important à l'ouest qu'à l'est, d'où il était pourtant parti voilà à peu près un an.
29 - 29: Seconde vague (26/10/2020)
C'est reparti pour une semaine de seconde vague de coronavirus, de compte à rebours avant l'élection présidentielle américaine et d'embouteillage de publications d'entreprises. Les marchés tiennent plutôt bon en attendant, mais la tension monte évidemment d'un cran et les regards se tournent vers les secteurs économiques déjà fragilisés par la crise, qui n'ont que les aides d'Etat pour survivre.
28 - 28: Les résultats et les couvre-feux se ramassent à la pelle (23/10/2020)
Les places européennes ont gommé leurs pertes de séance hier, pour clôturer à l'équilibre, tandis que la situation était contrastée aux Etats-Unis. Une forme d'attentisme domine assez logiquement à l'approche d'importantes échéances, tandis que pleuvent les résultats de sociétés, plutôt meilleurs que prévu. Mais tout est relatif, n'est-ce pas ?
27 - 27: La peur du reconfinement (22/10/2020)
Le coronavirus s'invite à nouveau dans les prévisions économiques et sur les marchés boursiers, en pleine saison des publications de résultats d'entreprises. L'Europe tremble derechef mais les Etats-Unis n'ont pas de raisons de pavoiser. Plan de relance américain, avalanche de publications d'entreprises, montée du coronavirus en Europe et dernier débat Biden / Trump sont les événements majeurs du jour.
26 - 26: Déjà pliée, cette élection ? (21/10/2020)
Les investisseurs misent sur une "vague bleue" électorale, c’est-à-dire Démocrate, aux Etats-Unis et s'en accommodent très bien. Ils n'en restent pas moins suspendus aux négociations qui ont lieu à Washington sur un plan de relance, et surtout sur la probabilité qu'il soit négocié avant le scrutin. En Europe, la nouvelle dette communautaire à rémunération négative a attiré la foule des grands jours.
25 - 25: Bazar XXL à la Bourse de Paris (20/10/2020)
La séance de la veille a été marquée par une contraction assez marquée des indices américains. En Europe, ce sont surtout les problèmes techniques d'Euronext qui ont animé la journée, avec des échanges qui sont partis dans tous les sens et un opérateur boursier qui a dû annuler une partie des négociations. J'essaie dans les lignes qui suivent de vous expliquer pourquoi sans froisser les actionnaires d'Eiffage et en rassurant ceux de BioMérieux. Enfin si j'ai tout compris.
24 - 24: 15 jours (19/10/2020)
Les soubresauts finaux de l'élection présidentielle américaine, les publications trimestrielles d'entreprises et les décomptes de contaminations au coronavirus vont continuer à dicter leur moral aux investisseurs. Quant au Brexit, la pantalonnade continue. La semaine dernière, l'Europe boursière a généralement fait du surplace, grâce à un vigoureux rebond vendredi, favorisé par les résultats rassurants de quelques entreprises emblématiques.
23 - 23: L'Europe se recroqueville (16/10/2020)
Que faut-il retenir de la séance boursière d'hier ? Probablement que Wall Street a bien mieux tenu la distance que les places européennes, en clôturant sur un recul modéré (-0,72% pour le Nasdaq) à très modéré (-0,15% pour le S&P500). Sur le vieux continent, les contractions ont dépassé 2% à peu près partout.
22 - 22: En bourse, retour à la cote d'alerte ? (15/10/2020)
Personne ne veut d'un second confinement, mais il va falloir faire des efforts considérables dans les semaines à venir pour éviter que la situation ne dégénère. Les places boursières semblent avoir entendu le message et adoptent une approche plus prudente en ce milieu de semaine. La multiplication des inconnues pèse assez logiquement sur la tendance.
21 - 21: Soubresauts cliniques (14/10/2020)
Les places boursières ont mis fin hier à plusieurs séances consécutives de progression, après des contretemps apparus dans la course au traitement du coronavirus. La séance de mardi a accueilli la première série de publications de résultats du 3e trimestre aux Etats-Unis, en particulier en provenance d'institutions financières prudentes, qui ont joint leurs voix à celle de la Fed pour réclamer un plan de soutien fédéral.
20 - 20: La Tech se rebiffe (13/10/2020)
Le nouvel accès de fièvre des valeurs technologiques américaines a dopé la cote hier à Wall Street, où les trimestriels des entreprises sont censés être le prochain catalyseur haussier. L'avance accumulée par Joe Biden sur Donald Trump à trois semaines du scrutin présidentiel, la conférence Apple sur les iPhones 5G et le lancement des "Prime Day" d'Amazon sont les derniers sujets à la mode.
19 - 19: La Vieille Europe bouge encore (12/10/2020)
Bon an, mal an, les marchés ont poursuivi leur ascension vendredi, sur fond d'espoir de compromis politique aux Etats-Unis sur un plan de relance. Espoirs déçus au cours du weekend avec un nouveau revirement de situation. Un jeu du chat et de la souris qui risque de se prolonger jusqu'au 3 novembre, date du scrutin présidentiel.
18 - 18: Ils ont un plan, mais toujours pas le même (09/10/2020)
La saga du plan de soutien économique américain tient toujours en haleine les marchés financiers. Dans le dernier épisode, Donald, peut-être sous l'emprise des médicaments, a oublié qu'il avait dit la veille qu'aucun accord n'était possible avant l'élection présidentielle. Mais Nancy a continué à faire les yeux doux à Steven, qui n'est pas insensible à ses avances mais a du mal à interpréter les consignes de Donald. Pendant ce temps, Gretchen échappe à une tentative d'enlèvement. Bienvenue aux Etats-Unis.
17 - 17: Tu veux ou tu veux pas ? (08/10/2020)
Wall Street a rebondi assez fermement hier, pendant que les places européennes clôturaient en ordre dispersé. Les volte-face de la Maison Blanche sur la question du plan de soutien bipartisan n'aident pas vraiment à apaiser le climat pré-électoral aux Etats-Unis. Ce matin, on parle aussi de la Chine et de sa "golden week", une semaine fériée propice à un grand brassage de population.
16 - 16: Trump se réapproprie brutalement le calendrier politique (07/10/2020)
Après une séance européenne singulière hier, qui a fait la part belle aux laissés-pour-compte de la cote boursière, attention à la gueule de bois après une nouvelle sortie musclée de Donald Trump, qui semble décidé à reprendre le contrôle du calendrier électoral, même si cela doit déstabiliser Wall Street.
15 - 15: The show must go on (06/10/2020)
Trois petits jours et puis s'en va. Donald Trump n'aura passé que trois jours à l'hôpital à cause de la Covid. A son retour à la Maison Blanche, il s'est employé à montrer que la chance n'a rien à voir avec sa victoire contre la maladie. Wall Street a apprécié et l'Europe a suivi. Aujourd'hui, c'est Jerome Powell qui est attendu au tournant.
14 - 14: La Bourse suspendue aux bulletins de santé de Donald Trump (05/10/2020)
La Maison Blanche a fusionné bien malgré elle l'actualité électorale avec l'actualité sanitaire en fin de semaine dernière, avec la contamination de plusieurs membres de l'administration américaine, dont le Président lui-même. Les marchés financiers vont désormais évoluer au gré des bulletins de santé de Donald Trump, à moins d'un mois d'une élection présidentielle qui s'annonçait déjà comme l'une des plus clivantes de l'histoire du pays.
13 - 13: Trump positif à la Covid-19 ! (02/10/2020)
La fin de semaine s'annonçait assez calme sur les marchés financiers, qui se dirigeaient tranquillement vers un bilan positif. Mais ça, c'était avant la nouvelle tombée autour de 7h00 : Donald Trump a annoncé avoir été testé positif au coronavirus. Pour quelles conséquences ? Impossible à dire à ce stade, mais le degré d'incertitude lié à l'élection présidentielle américaine vient encore, s'il était possible, de grimper.
12 - 12: Le Capitole, c'est capital (01/20/2020)
Ce matin, je ne vais pas m'étendre sur les performances chiffrées des indices même si la fin d'un trimestre est propice aux bilans : des dizaines d'articles sont déjà disponibles sur le sujet. En revanche, cette date est aussi charnière pour l'économie américaine, qui a besoin d'un coup de pouce pour éviter la "trajectoire en W" redoutée par les investisseurs. C'est l'un des enjeux majeurs de ce mois préélectoral.
11 - 11: Circulez, il n'y a rien à voir (30/09/2020)
Le premier débat en direct télévisé entre Donald Trump et Joe Biden – il y en aura deux autres – a eu lieu cette nuit dans l'Ohio. Il en sera beaucoup question dans les lignes qui suivent, car cette élection américaine est, avec la Covid, la principale source d'incertitude pour les investisseurs dans les semaines à venir.
10 - 10: La révolte des mal-aimés (29/09/2020)
Hier, c'était la vengeance des affreux, des sales et des méchants sur les marchés financiers : l'automobile, l'aéronautique, le tourisme et même la banque et les foncières se sont offerts de gros rebonds. Ça change des valeurs technologiques, qui vont toujours bien, merci pour elles. On en parle d'ailleurs ce matin, des valeurs technologiques, en espérant enfin un réveil de la vieille Europe.
9 - 9: Secret de polichinelle (28/09/2020)
On attaque la dernière semaine d'un mois de septembre éprouvant pour les investisseurs, marqué par des signaux contradictoires et un retour en force de la pandémie en Europe. Sur les marchés, les opérations de fusions-acquisitions continuent à animer la cote, pendant que les Américains attendent que leurs parlementaires s'accordent sur de nouvelles mesures de soutien. Le New York Times pimente notre lundi par des révélations sur les impôts payés par Donald Trump au cours des vingt dernières années.
8 - 8: L'espoir d'un plan de relance US plus fort que le virus (25/09/2020)
Il faudrait une sacrée hausse des indices aujourd'hui en Europe pour empêcher la performance hebdomadaire d'être négative. Aux Etats-Unis, la marche est moins haute. Les investisseurs restent tiraillés entre d'un côté la remontée du coronavirus en Europe et les indicateurs économiques médiocres et de l'autre, la perspective de nouvelles mesures de relance aux Etats-Unis.