Podcast| Les 4 Vérités | Sybel

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Tous les matins, la journaliste Caroline Roux, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, s...voir plus

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101 - Geneviève Darrieussecq - 3 décembre 2022

Le 36e téléthon a permis de changer le regard que porté sur les personnes en situation d’handicap ou d’invalidité à cause de leur maladie. Celui-ci a mis l’accent sur certains types d’handicap : les maladies génétiques. « Tous les handicaps ne sont pas liés à des maladies génétiques, il en existe une grande diversité » explique Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée en charge des personnes en situation d’handicap.  « Ce qui est important, c’est que cela permet de montrer les difficultés que peuvent avoir dans la vie quotidienne les personnes en situation d’handicap » défend l’invitée des 4 Vérités qui explique la nécessité de l’inclusion de ces personnes dans notre société.  En 2021, 86 millions d’euros de dons exclusivement privés avaient été récoltés. À côté de cela, l’Etat participe au téléthon indirectement puisque les dons sont défiscalisés de 66%. De plus, de nombreux programmes de recherche en matière de santé seront poursuivis cette année.  Le budget de la sécurité sociale a définitivement été adopté par l’Assemblée Nationale ainsi que le budget consacré aux handicaps qui a été augmenté à 14 milliards d’euros. Cela permettra la revalorisation des personnels mais également la mise en œuvre d’actions concrètes.  L’aide à domicile dédiée aux personnes en grande dépendance bénéficie de spécificités « incomprises et négligées ». « Nous avons des difficultés de recrutement dans ces métiers parce que ce sont des métiers complexes quelques fois difficiles et insuffisamment rémunérés. Il est envisagé de poursuivre l’augmentation de la rémunération de ces métiers » annonce la ministre déléguée en charge des personnes en situation d’handicap. En effet, en 2023, le service d’aide à domicile passera à 23€ de l’heure et un service d’autonomie sera mis en place.  Un plan pour les aidants familiaux se termine en 2022, une stratégie a été relancée pour améliorer la conciliation entre le travail et la présence à domicile, le répit de ces aidants et leur inclusion dans les centres de loisir d'handicaps.  Ce téléthon 2022 coïncide avec la journée internationale des personnes handicapées. En France, environ 12 millions de personnes sont en situation d’handicap. Le combat de Geneviève Darrieussecq est l’inclusion de ces personnes dans le monde du travail. « Il y a une évolution importante » explique l’invitée des 4 Vérités. En 2017, le taux de chômage chez les personnes handicapées était de 19%, aujourd’hui il est à 13%. Paradoxalement, les recruteurs ont été contraints d’élargir leurs recherches et ont découverts des compétences chez des personnes en situation d’handicap qui, avec un peu de formation, deviennent des collaborateurs absolument efficaces. 

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101 - Anthony Blinken - 02 décembre 2022

Emmanuel Macron poursuit sa deuxième visite d’État aux États-Unis, aux côtés de Joe Biden. Arrivé à Washington le mardi 29 novembre dernier, dans la soirée, le chef d’État français achèvera son voyage ce vendredi 2 décembre depuis la Nouvelle-Orléans. Pour Joe Biden, il s’agit de la première visite d’État que reçoit le président américain depuis le début de son mandat. Ce jeudi 1er décembre, lors d’un fastueux dîner qui se tenait dans les jardins de la Maison Blanche, en présence de quelque 350 invités, les deux hommes d’État ont trinqué à « l’amitié franco-amécaine ». Néanmoins, l’histoire contemporaine des deux pays n’a pas toujours été simple. Pour Antony Blinken, secrétaire d'État américain, les relations entre la France et les États-Unis sont actuellement « excellentes ». « On ne regarde pas dans le rétroviseur. Nous constatons tous les deux que nous avons un intérêt profond à travailler ensemble sur les dossiers qui ont un impact sur la vie de nos concitoyens », a-t-il assuré au micro de Thomas Sotto, dans les 4 vérités, vendredi 2 décembre, sur France 2. Jeudi 1er décembre, dans la journée, les deux hommes se sont entretenus dans le cadre d’un entretien bilatéral, à huis clos dans le Bureau ovale, pendant un peu plus de deux heures. Parmi les sujets évoqués ? Le programme industriel américain, le « Inflation Reduction Act ». Emmanuel Macron juge cette politique trop protectionniste et « super agressive » vis-à-vis de la France et de l’UE et risque, selon lui, de « fragmenter l’occident ». « Nous avons les mêmes buts. (…) Il faut créer des emplois ici, mais pas au dépens de l’Europe. Nos deux présidents se sont mis d’accord pour proposer un travail avec l’Union européenne pour bien synchroniser nos approches », assure le secrétaire d’État. Guerre en Ukraine : tout dépend de Vladimir Poutine Alors que le conflit se poursuit en Ukraine, depuis maintenant plus de neuf mois, les deux pays ont conjointement condamné cette guerre et les crimes de guerre commis par la Russie sur le sol de l’Ukraine, réaffirmant leur soutien à Kiev. Les États-Unis ont récemment annoncé une aide américaine de 400 millions de dollars aux Ukrainiens. « Cette guerre pourrait s’arrêter demain si Vladimir Poutine arrête ce qu’il a commencé. Faute de ça, ce qu’il faut, et nos deux présidents sont d’accord, c’est de continuer notre soutien pour l’Ukraine et son peuple, à la fois au niveau de la sécurité, mais aussi économique et humanitaire », assure Antony Blinken, assurant que les États-Unis sont toujours « ouverts au dialogue », s’il y a un sérieux du côté russe ». « Le président Volodymyr Zelensky, a avancé un plan pour mener cette fin de guerre. Pour l’instant, Vladimir Poutine n’est pas de la partie. Tout dépend de lui », souligne-t-il. Faut-il entretenir des liens avec le Kremlin ? « Nous avons des contacts pour des moments importants », explique Antony Blinken qui évoque notamment la crainte de l’arme nucléaire, mais qui exclut formellement un élargissement du conflit. « On ne veut surtout pas de troisième guerre mondiale. Mais si on veut une paix, il faut que ce soit juste, avec les principes de la charte de l’ONU. Il faut que cela soit durable », déclare-t-il. Doit-on revenir aux frontières de l'Ukraine, avant le conflit de février 2022 ou celles de 2014. « C’est la décision de l’Ukraine », estime Antony Blinken. Parmi les autres sujets évoqués, lors de leur rencontre, la révolte en Iran, qui dure depuis la mort, en septembre, de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs et qui a finalement été tuée. Il y a quelques jours, les joueurs de l’équipe d’Iran se sont joints au combat en refusant d’entonner l’hymne national, lors de leur premier match de Coupe du monde au Qatar. « Nous voyons cette extraordinaire manifestation de la volonté du peuple iranien, menée par les femmes et les jeunes. Nous les soutenons, mais le sujet n’est pas nous, le sujet, c’est le peuple iranien, leur désir de s’exprimer librement », commente Antony Blinken, affirmant la « nécessité de faire face à ce défi ».

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101 - Stéphane Le Foll - 1er décembre 2022

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101 - Olivier Dussopt - 30 novembre 2022

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101 - Jordan Bardella - 29 novembre 2022

La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, a annoncé lundi 28 novembre, qu’elle démissionnait du gouvernement, après, selon elle, un désaccord avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui estime que sa déclaration de patrimoine était sous-évaluée. « Quand vous êtes élu, il y a un devoir de transparence. (…) Si on n’a rien à se reprocher, on ne démissionne pas », a réagi Jordan Bardella, invité des 4 vérités, ce mardi 29 novembre 2022. Jeudi 24 novembre, le Parquet national financier a annoncé ouvrir une enquête pour établir le rôle qu’aurait joué le cabinet de conseil américain McKinsey dans la campagne électorale d’Emmanuel Macron. Les trois juges d’instruction, chargés de l’affaire, cherchent à définir les conditions d’attribution de contrats publics. « Il y a en théorie un halo de corruption avec la question d’un renvoi d'ascenseur que le PNF va devoir trancher. (…) Depuis 2017, Emmanuel Macron a vendu la France à la découpe. (…) On sait qu’il est comme ça », estime le président de Rassemblement national. « Si l’enquête est ouverte dès maintenant, c’est que le PNF a un faisceau d’indices pouvant laisser croire qu’Emmanuel Macron participe de ces liquidateurs qui se succèdent à la tête de l’État depuis des années, qui ne gouvernent pas pour le peuple français, mais pour des intérêts privés », ajoute-t-il. En septembre 2021, soit huit mois après l’assaut du capitole, le groupe du RN au Parlement européen a envoyé deux élus aux États-Unis à la rencontre des conseils radicaux du Parti républicain, proches de Donald Trump. « Le Rassemblement national aspire à prendre la tête de l’État français. Il nous apparaît parfaitement normal de développer des liens, d’entretenir des relations, de dialoguer, avec l’ensemble des partis politiques patriotiques au monde », réagit le député RN européen. Alors que les Français sont préoccupés par l’inflation, la facture devrait particulièrement s’allonger pour les usagers des transports en commun en Île-de-France. À partir du 1er janvier 2023, le Navigo annuel doit passer de 75,20 euros à 90 euros. Le prix du ticket de métro à l’unité doit faire un bond de 1,90 à 2,30 euros, soit une hausse de 21%. Entre la présidente de région, Valérie Pécresse et le gouvernement, la responsabilité est renvoyée. « Les Français sont pris en étaux entre d’un côté, les prix des carburants qui sont devenus délirants et une politique toujours plus agressive depuis plusieurs années pour les automobilistes, et de l’autre, des transports en commun, devant lesquels on pourrait ériger une barrière tarifaire et les rendre quasiment innacessible. (…) Le sujet, aujourd’hui, est l’incapacité de l’État à maîtriser les prix de l’énergie », commente Jordan Bardella, également conseiller régional d’Île-de-France, qui estime que le marché européen du prix de l’électricité est une « aberration » et qui plaide pour une baisse de la TVA sur l’énergie. « La baisse de la fiscalité et le retour à la maîtrise des prix sont les seuls moyens qui pourront apporter des solutions à la hausse des factures pour les entreprises et les collectivités », ajoute-t-il. Après avoir occupé ce poste pendant plus d'un an par intérim, Jordan Bardella a finalement été investi à la tête du Rassemblement national, par les militants du parti, le 5 novembre dernier. Alors que Les Républicains doivent également élire leur chef, Jordan Bardella estime qu’il y a une « déconnexion entre les LR et un ancien électorat de droite orphelin à qui j’aimerais tendre la main », a-t-il souligné. 

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101 - Clémence Guetté - 28 novembre 2022

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101 - Marc Ferracci - 26 novembre 2022

Après le rejet d’une motion de censure, Elisabeth Borne, la Première ministre, a « dégainé » un nouvel article 49.3, c’est le 6e en 2 mois. Les 49.3 étant utilisés sur les budgets de l’Etat, la sécurité sociale car aucun des partis de l’opposition ne souhaite voter ces budgets, il était « obligé » de le déclencher. « Sur les textes ordinaires, ceux qui ne nécessitent pas de budget, on n’a jamais eu besoin de faire des 49.3 parce qu’on a toujours réussi à trouver des compromis (…) Je pense qu’on peut essayer de trouver un compromis » ajoute Marc Ferracci, député et vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale.  Jeudi 24 novembre, le groupe Renaissance a été accusé d’obstruction avec des amendements et sous-amendements pour faire obstacle à une proposition de loi sur la réintégration des soignants de la France Insoumise. « Le texte qui était proposé à l’examen de l’Assemblée est un texte profondément irresponsable » explique l’homme politique.  Le même jour, Aurore Bergé dénonce l’attitude d’une député de la France Insoumise, Sophia Chikirou, qui aurait menacé physiquement les camarades de Marc Ferracci. « Je m’attendais à des débats vifs, la ligne rouge c’est la menace et l’insulte. Cette ligne rouge a été franchie jeudi soir » défend le membre de la commission des affaires sociales. Ces menaces ont été reportées dans un compte rendu par les personnes ayant été présentes à l’Assemblée nationale.  Assurance chômage, ce qui va changer  Le 15 novembre, l’Assemblée a donné son feu vert à la réforme de l’assurance chômage. Cette réforme est controversée : à partir du 1er février 2023, les nouveaux entrants à Pôle emploi verront leur indemnisation baisser de 25% tant que le chômage sera inférieur à 9%. Celle-ci aurait pour but de faire face aux pénuries de recrutement que reconnaît la France, cette pénurie « pénalise » les français dans leur vie quotidienne.  Cependant, la grande majorité des personnes inscrites à Pôle emploi recherchent activement du travail. « Les sujets ce ne sont pas les gens mais les règles. Aujourd’hui, les règles sont plus favorables en France qu’elles ne le sont dans la plupart des autres pays. Il faut activer ses recherches » annonce l’invité du plateau des 4 Vérités. Malgré cela, il sera toujours possible de refuser des offres qui ne correspondent pas aux attentes de la personne concernée seulement si d’autres offres ont été proposées. McKinsey, une affaire politique ?  Emmanuel Macron est apparu plutôt serein sur l’enquête lancée par le parquet national financier à propos du rôle du cabinet McKinsey. « Je suis convaincu que le président n’a absolument rien à se reprocher (…) Être salarié de McKinsey ou toute autre entreprise, cela ne signifie pas que vous n’avez pas le droit de donner du temps militant pour une campagne » finit par défendre le député et vice-président du groupe Renaissance qui est certain que la justice établira qu’il n’y a rien de problématique lié à ce sujet. 

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101 - Isabelle Rome - 25 novembre 2022

Les chiffres sont toujours aussi inquiétants. Trois ans après le Grenelle des violences conjugales de 2019, les associations déplorent plus de 100 féminicides en 2022. Malgré l’arsenal de mesures mises en place par le gouvernement, le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint ne baisse pas. Selon les chiffres publiés par l’association Nous toutes, au 22 novembre 2022, on dénombrait 121 féminicides depuis le début de l'année 2022. « Ces chiffres sont inquiétants. Et ce, malgré des efforts sans précédent effectués depuis les cinq dernières années », réagit, Isabelle Rome, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, invitée des 4 Vérités, vendredi 25 novembre, sur France 2. « Des moyens inédits ont été mis en matière de formation, en termes d’outil de protection des victimes. Cela signifie que nous ne devons pas baisser les bras », précise-t-elle, favorable à plus de « formation et de spécialisation des acteurs ». La ministre doit se rendre à Dijon avec le président de la République et le garde des Sceaux, ce vendredi 25 novembre, journée de sensibilisation sur la cause, afin de parler du sujet. De leur côté, les associations demandent plus de moyens. « L’idée est de pouvoir trouver des solutions pour rendre la justice plus efficiente, plus réactive toujours dans un souci d’assurer la proximité avec les victimes. Ce qui compte, c’est de protéger au mieux la victime, d’avoir un parcours de protection intégral, comme en Espagne », assure Isabelle Rome. La ligne d’urgence ouverte depuis deux ans, 24 heures sur 24, a enregistré une hausse des appels, mais encore trop de cas passent sous les radars. « Tout au long de l’année, il faut informer et former davantage toutes les personnes qui peuvent être en contact avec les victimes et ne jamais les laisser isolées dans leur souffrance », explique la ministre. Dans ce contexte, de nouvelles accusations visent le député LFI, Adrien Quatennens. Accusé de violences par son épouse, en septembre dernier, ce dernier préparait son retour à l’Assemblée nationale, mais de nouvelles accusations semblent éloigner cette perspective. En effet, Céline Quatennens, a déclaré le 23 novembre dernier, à l’Agence France Presse, être victime de « violences physiques et morales » depuis « plusieurs années ». Ce que l’insoumis dément. De son côté, le parti a finalement annoncé qu’il attendrait la « décision de justice » pour décider « collectivement des suites à donner en son sein ». « Cette affaire est en cours et il faut attendre la décision de justice qui sera rendue en décembre », commente Isabelle Rome, qui ne souhaite pas que ces « affaires graves soient l’objet d’instrumentalisation politique ». « Donner une gifle à sa femme n’est jamais un acte anodin et doit interroger », souligne-t-elle. Avec 337 voix pour et 32 contre, l’Assemblée nationale a adopté, jeudi 24 décembre, une proposition de loi portée par la gauche et soutenue par la majorité présidentielle, visant à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution. Le texte doit désormais passer devant le Sénat, réputé plus conservateur, et fera l’objet d’un référendum. Se réjouissant de cette « victoire transpartisane », la ministre estime qu’il est « fondamental que ce droit soit protégé par les remparts de la Constitution afin que l’on ne puisse pas revenir dessus trop facilement ».

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101 - Emmanuelle Wargon - 24 novembre 2022

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101 - Amélie Oudéa-Castéra - 23 novembre 2022

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101 - Jean Philippe Tanguy - 22 novembre 2022

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101 - Hassan Al Thawadi - 21 novembre 2022

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101 - Laurent Jacobelli - 19 novembre 2022

A la veille de l’ouverture de la coupe du monde organisée au Qatar, beaucoup souhaitent boycotter l’événement. « Je regrette les conditions d’attributions de cette coupe du monde » explique l’invité du plateau des 4 Vérités, Laurent Jacobelli qui décrit les conditions sociales comme inacceptables envers les homosexuels, les personnes accusées d’adultère etc. Emmanuel Macron n’est pas en faveur de la politisation du sport quel que soit son niveau. « Emmanuel Macron est un peu hypocrite car dès qu’il y a une victoire de l’équipe de France il les reçoit à l’Élysée » annonce le vice-président du groupe Rassemblement national à l’Assemblée. Malgré cela, le président de la République reste « acteur » en prenant parti de cette coupe du monde : la France aurait envoyé 220 personnels de forces de l’ordre pour y assurer la sécurité à l’endroit même.  Ocean Viking, la justice débordée La justice, faute de moyens, n’a pas pu gérer tous les dossiers dans les délais attendus. La cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejeté le maintien des migrants en zone d’attente sur la presqu’île de Giens. Les migrations devraient débuter lundi 21 novembre. « Il faut un débat apaisé : 7 français sur 10 réclament une nouvelle politique de l’immigration et dans les grandes villes, un délinquant sur deux qui est arrêté est un étranger » s’exclame Laurent Jacobelli qui souhaite une meilleure gestion de l’immigration.  Beaucoup de sans-papiers travaillent illégalement. Gérard Darmanin, ministre de l’intérieur, présente une loi avec pour sujet principal les métiers en tension. « Il faut faire respecter le droit » défend le député de Moselle qui explique les métiers en tension par leur salaire inattractif. Au Royaume-Uni, le gouvernement a durci les règles d’immigration et d’accès au travail pour les étrangers. En conséquence, les restaurateurs ont augmenté les salaires de 9%.  En septembre dernier, Jordan Bardella, membre du Rassemblement national, parlait d’un référendum sur le même sujet. Dans ce texte, serait proposé la réforme du droit du sol, la réforme de la gestion de la demande d’asile et la réforme d’expulsion. « Quand on n’a pas les moyens d’accueillir un bateau de 234 migrants, on s’abstient. C’est ce qu’à fait l’Italie » proclame l’homme politique. Retraites, débat à risque Laurent Jacobelli ne souhaite pas durcir les règles d’accès à la retraite avec pour âge maximum de travail 62 ans et 42 annuités. Cependant, l’Union Européenne s’y oppose dans son plan de relance. Des manifestations sont attendues face à cette réforme. Des concertations sont en cours afin de trouver un accord.  Le pouvoir d’achat des français est mis à mal par l’inflation. Elisabeth Borne, Première ministre, affirmait le vendredi 18 novembre que la ristourne s’arrêterait notamment sur le prix de l’essence le 1er janvier 2023. Un chèque serait reversé à la moitié des ménages. « Il faut des mesures pérennes et baisser la TVA en la faisant passer de 20% à 5%. Cela permettrait à l’activité économique de la relancer » finit par expliquer l’invité du plateau des 4 Vérités. 

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101 - Sylvain Maillard - 18 novembre 2022

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101 - Olivier Véran - 17 novembre 2022

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101 - Christian Estrosi - 16 novembre 2022

Après un bras de fer diplomatique avec l’Italie qui a refusé d’accueillir l'Ocean Viking le 10 novembre dernier, la France a finalement accepté d'accueillir le bateau et ses 230 réfugiés à bord, sur le port militaire de Toulon (Var). Depuis, cette décision a provoqué de nombreuses réactions de la part des oppositions. Marine Le Pen a notamment accusé le ministre de l’Intérieur de « laxisme » sur la question migratoire. « Aurions-nous dû laisser mourir 57 enfants ? », lui a répondu Gérald Darmanin, invité du JT de 20 heures de TF1, jeudi 10 novembre. « Je ne suis pas sûr qu’accueillir l’Ocean Viking à Toulon, a envoyé le bon message, mais nous avions un devoir humanitaire, et nous l’avons accompli », explique Christian Estrosi, vice-président du parti Horizons, invité des 4 Vérités, mercredi 16 novembre 2022, sur France 2. Il estime que l’Union européenne « doit s’engager ». « Il y a urgence à trouver des solutions. (…) Il est temps de prendre des mesures », souligne le maire de Nice. L’élu plaide pour une adaptation du droit et de l’organisation administrative, mais aussi une révision du système européen. « Schengen est mort, on voit bien que cela ne marche pas. Il faut faire un petit Schengen à quatre ou cinq pays sur un périmètre restreint », précise-t-il. Ce mercredi 16 novembre, Eric Ciotti est visé par une enquête parue dans le journal Le Canard enchaîné, qui révèle que l’ex-épouse du député LR des Alpes-Maritimes, Caroline Magne, aurait cumulé plusieurs fonctions pendant des années, depuis 2007. À la fois assistante parlementaire, mais aussi directrice adjointe à la mairie de Nice et membre du comité de pilotage de la communauté urbaine, rapporte le journal satirique. Dans un communiqué, l’élu a démenti tout abus. Sur le sujet, le maire de Nice, ancien collaborateur d’Eric Ciotti, a refusé de faire tout commentaire. Faut-il interdire la corrida ? Ancien ministre de l’Industrie de 2009 à 2010, Christian Estrosi souhaite que la France retrouve une « vraie politique industrielle » afin de regagner sa place de « grande puissance industrielle ». Dans quelques jours, un projet de loi sur l’interdiction de la corrida sera débattu dans l’hémicycle à l’initiative du député LFI Aymeric Caron. « Je ne suis pas favorable à des choses qui peuvent paraître un peu barbares. Il faut trouver un juste équilibre pour défendre des traditions présentes sur un grand nombre de territoires en France et protéger les animaux de la souffrance », explique Christian Estrosi qui espère un débat sur le sujet. 

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101 - Eric Ciotti - 15 novembre 2022

À partir de mercredi 16 novembre, l’aide à la pompe proposée par le gouvernement passera de 30 centimes par litre d’essence à 10 centimes. Alors que l’inflation continue de sévir partout en Europe, un nouveau dispositif devrait être mis en place pour 2023. « Je conteste cette pression sur le pouvoir d’achat des Français pour limiter leur liberté », commente Éric Ciotti, invité des 4 vérités, mardi 15 novembre 2022, sur France 2. Pour le député des Alpes-Maritimes et candidat à la présidence du parti Les Républicains, le moyen de redonner du pouvoir d’achat aux Français est de « baisser puissamment les taxes » et notamment de « supprimer la TVA sur la taxe ». Certains prônent également une aide plus ciblée à destination des ménages les plus modestes, notamment à travers un système de chèque. Pour Éric Ciotti, cette logique est « un cercle vicieux ». « Les chèques, les ristournes, c’est provisoire. Cela ne peut pas durer. Ce n’est pas vertueux. Il faut baisser les dépenses publiques pour pouvoir baisser les impôts », affirme l’élu. 720 signalements d’atteinte à la laïcité ont été recensés dans les 59 260 établissements scolaires (école, collèges et lycées) sur le mois d’octobre 2022, a fait savoir un communiqué du ministère de l'Éducation nationale, paru mercredi 09 novembre 2022, via Franceinfo. Ce chiffre est en hausse par rapport à celui du mois de septembre, où 313 signalements ont été enregistrés. Ces signalements sont rendus publics tous les mois depuis l'arrivée de Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation. « Il faut de la fermeté de la part du ministère de l’Éducation nationale, elle n’y est pas », réagit Éric Ciotti, qui appelle à la « fermeté » pour « soutenir les enseignants menacés » et arrêter avec le « pas de vague ». « Il faut sanctionner et exclure ceux qui provoquent la République », assure le député. Et d’ajouter : « La République ne négocie pas avec l’islamisme ». Éric Ciotti se dit favorable à un retour de l’uniforme à l’école. « Sur ces questions, on ne doit pas céder », martèle-t-il. Certains politiques, notamment Aurélien Pradié, également candidat à la présidence des Républicains, réfléchissent à une interdiction totale du voile dans les espaces publiques. « Comment soutenir les femmes en Iran et soutenir le port du voile ? Il faut mettre un coup d’arrêt », souligne l'invité des 4 vérités. Il réclame une neutralité religieuse pour les usagers des services publics. Ocean Viking : comment allier « autorité » et « humanité » Après plusieurs semaines d’errance, le navire Ocean Viking et plus de 230 personnes à bord, ont finalement accosté sur les côtes de Toulon. « Ce bateau aurait dû retourner vers ses ports de départ. En Libye ou en Tunisie », estime Éric Ciotti. Pour lui, le « gouvernement a perdu tout sens de la raison », a-t-il écrit dans un tweet. « Les Français sont en colère et ne supportent plus aujourd’hui, le coût de cette immigration et ses conséquences sur la délinquance », estime-t-il. « La fermeté sera gage d’humanité », renchérit-il. Sur l’affaire qui oppose actuellement l’animateur Cyril Hanouna et le député LFI Louis Boyard, Éric Ciotti estime que c’est « beaucoup de buzz ». « Pour être respecté, il faut être respectable. Je crois que ce n’est pas le cas de monsieur Boyard », lâche le député LR.

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101 - Laurent Berger - 14 novembre 2022

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101 - Thomas Ménagé - 12 novembre 2022

Depuis jeudi 10 novembre, le Rassemblement National ne cesse de critiquer l’Ocean Viking, une campagne de sauvetage au large des côtes lybiennes. Grâce à cette campagne, la France aurait sauvé des vies humaines dont celles de 44 mineurs non accompagnés. Malgré cela, l’invité du plateau des 4 Vérités ne souhaite pas accueillir ces personnes sauvées sur le territoire français : « On a toujours eu une position qui s’appuie sur deux axes : un axe d’humanité (…) et les renvoyer dans leur port d’origine » annonce-t-il. En 2018, Gérard Collomb, ancien ministre de l’intérieur, condamne cette décision. C’est une « volte-face » de la part d’Emmanuel Macron qui parle de « cynisme absolu » au sujet de ces bateaux. Thomas Ménagé reproche à la France et pays européens de les accueillir. « Il y a d’autres ports, les ONG jouent sur les droits maritimes et mettent pression sur la France » défend le député du Loiret.  Gérard Darmanin parle de décision « exceptionnelle » quelques jours après son annonce d’une nouvelle filière d’immigration. « Notre modèle social ne permet plus d’accueillir, les français ont envoyé un signal très clair (…) nous ne pouvons plus les accepter sur notre territoire » annonce l’homme politique. La nouvelle Première ministre italienne, Giorgia Meloni, considère que la France est aggressive dans cette affaire et rappelle que son pays a accueilli 90000 migrants depuis le début de 2022. L’Europe n’en a accueilli que 117000. « Moi, je dénonce les propos honteux de Gérard Darmanin, des propos qui ne sont pas dignes des relations que nous devrions avoir avec l’Italie. Nous partageons le choix qui a été fait par les italiens de stopper cette immigration massive et c’est ce que nous nous souhaitons faire en France » explique le porte-parole du Rassemblement National.  Rassemblement National, une nouvelle ligne ? Quelques jours après l’arrivée de Jordan Bardella, le nouveau président du rassemblement National, certains dénoncerait un potentiel virage identitaire à droite. « La ligne de Jordan Bardella est celle de Marine Le Pen : une jambe sociale sur les questions de santé et une jambe identitaire, immigration et sécurité » affirme le député du Loiret Les propos jugés racistes de Grégoire de Fournas par l’Assemblée Nationale lui a valu 15 jours d’exclusion. « Il n’a pas été condamné par l’Assemblée Nationale pour racisme, (…) les faits n’ont pas été avérés. Il a été condamné par un tribunal politique composé d’opposants au Rassemblement National. Ces personnes ont tout intérêt de le condamner » défend l’invité du plateau des 4 Vérités qui serait tout à fait en phase avec le fond des paroles de de Grégoire de Fournas. Le Rassemblement National souhaite présider le groupe d’étude sur l’antisémitisme qui sera installé à l’Assemblée Nationale. Cette décision en aurait choqué plus d’un surtout ceux venant de la communauté juive. « Nous avons choisi le groupe d’antisémitisme parce que c’est un sujet majeur, aujourd'hui nous considérons que nous sommes les seuls à défendre nos compatriotes juifs » conclut Thomas Ménagé. 

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101 - Sébastien Lecornu - 11 novembre 2022

Les soldats de la Grande Guerre en mémoire... Le 104e anniversaire de l’armistice de 1918 s’ouvre sur la cérémonie de commémorations annuelles, présidée par Emmanuel Macron. Mais cette année, le 11-Novembre a une saveur  amère et nous rappelle les tensions grandissantes qui menacent la paix en Europe. Entre la France et l’Italie, les relations diplomatiques ne semblent pas au beau fixe. Depuis plusieurs semaines, pas moins de 234 migrants sont bloqués en mer au large des côtes italiennes. Après une fin de non recevoir et un refus catégorique des autorités italiennes, le bateau a finalement pris la direction de la France et s’apprête à accoster dans le port militaire de Toulon. Il n’en fallait pas plus raviver la crise diplomatiques entre la France et l’Italie et nourrir une polémique politique à l’Assemblée nationale. Cette décision qualifiée de laxiste par le Rassemblement National est soutenue par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, invité des 4 vérités ce vendredi 11 novembre 2022 : « C’était la seule décision à prendre puisque malheureusement, ces femmes, ces hommes et ces enfants à bord auraient été promis à une mort certaine. Ceux qui polémiquent notamment sur la scène politique intérieure sont cela même que s’il y avait eu une catastrophe, avec le même cynisme, nous auraient reproché de ne pas avoir réussi à convaincre le gouvernement italien de changer de position » souligne-t-il. Il dénonce avec la même ferveur le gouvernement italien qui n’a pas respecté sa parole en matière de droit international et les accords qui régissent l’Union Européenne. « L’Italie s’isole par cette décision. Elle est en train de s’exposer davantage à des flux de migrants » poursuit Sébastien Lecornu qui invite l’Italie à reconsidérer leur position.  Défense : la nouvelle stratégie française  En cette journée spéciale, tous les combattants sont misent à l’honneur. Pas seulement ceux de 14-18, mais également ceux blessés lors des opérations extérieures. Le Parlement souhaite que le 11-Novembre soit la journée de « tous les morts pour la France ». « On est une armée d’emploi, c’est une armée qui combat, qui s’expose notamment beaucoup dans la lutte contre le terrorisme en Afrique donc on a beaucoup de blessés » explique le ministre qui soutient la forfaitisation de la charge de la preuve pour simplifier l’accès aux soins des blessés de guerre. À la veille de cette journée de commémoration, Emmanuel Macron a annoncé entre les lignes une nouvelle stratégie des armées françaises avec la fin officielle des opérations extérieures en Afrique et notamment de l’opération Barkhane. La lutte contre la menace terroriste n’est donc plus la priorité numéro 1 des armées françaises ? « Si, mais différemment. On tire des conclusions de ce qui s’est passé au Mali […] si on veut la lutte contre le terrorisme fonctionne il faut que les États africains prennent leurs responsabilités » affirme notre invité qui garde un œil sur la situation géopolitique en Afrique. « On va faire quelque chose de nouveau avec aussi beaucoup plus d’approches sportives, culturelles, francophonie, éducation. Il faut qu’on ait un agenda africain beaucoup plus complet d’autant plus parce que les russes ont compris que l’Afrique était devenue une zone de compétition […] c’est un enjeu de sécurité majeure pour les Européens et la France » lâche-t-il. Aujourd’hui, la menace russe pèse sur l’Europe. La guerre en Ukraine qui se poursuit depuis plusieurs mois a fragilisé la stabilité du continent. Emmanuel Macron a d’ailleurs rappelé les risques face à l’escalade d’un conflit qui semble inépuisable. Pour contrer la menace Poutine, Sébastien Lecornu brandit la carte de la dissuasion nucléaire, un dispositif militaire instauré par Charles de Gaulle. « Cette dissuasion nucléaire crée une voûte, une dorsale de protection et de défense du territoire nationale pour les agressions extérieures » affirme le président du conseil départemental de l’Eure. Quels sont les ressorts de la France pour réduire le champ de guerre et protéger nos frontières malgré le manque de munitions et de moyens fréquemment soulignés par les experts ? « On a besoin d’une armée conventionnelle, de se déployer dans le cadre de nos alliances. On a besoin d’aider la Roumanie par exemple dans le cadre du renforcement du flanc oriental de l’OTAN à dissuader déconventionnellement la Russie » explique le ministre qui souhaite rassurer sur la transformation majeure des armées avec un budget record jamais déployé depuis la Seconde Guerre Mondiale.   En Ukraine, la situation évolue légèrement avec le retrait des troupes russes à Kherson. Est-ce le signe tant attendu d’une trêve et d’un recul net des russes ou au contraire, une tactique purement stratégique comme le redoute les Ukrainiens ? « A court terme, c’est une défaite russe. Une défaite tactique et surtout une défaite politique […] ce qu’il faut comprendre c’est qu’on va rentrer dans l’hiver et que malheureusement la zone de front va se figer en attendant la sortie de l’hiver. On va avoir beaucoup de frappes en profondeur avec des enjeux sur les missiles et les bombardements » analyse notre invité.  Parmi les menaces que le Président de la République souhaite combattre à bras le corps, les cyber-attaques fragilisent la sécurité des entreprises françaises. Le géant français Thalès vient d’être victime de ces pirates virtuels qui sévissent et qui ont publié des données confidentielles sur internet. Est-ce une menace pour la sécurité nationale ? « On va renforcer considérablement nos structures et nos réseaux en matière de cyber. C’est un enjeu clé pour la défense, pour les hôpitaux, pour les services publics et pour les collectivités territoriales » conclut Sébastien Lecornu.

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101 - Bruno Le Maire - 10 novembre 2022

La Commission européenne a appelé mercredi 9 novembre au « débarquement immédiat au port sûr le plus proche » des 234 migrants à bord de l'Ocean Viking, dernier des quatre navires humanitaires bloqués en Méditerranée, afin d’éviter une « tragédie humanitaire ». Ce dossier fait l’objet d'un bras de fer entre la France et l’Italie. « Je souhaite que la règle européenne soit respectée et que l’Italie accueille ce bateau dans un de ses ports  », a réagi ce jeudi 10 novembre Bruno Le Maire sur le plateau des 4 vérités, sur France 2. « Cela n’exclut pas de faire preuve d’humanité et de veiller sur la situation heure par heure », précise le ministre de l’Économie des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.  Mardi 08 novembre sur RMC/BFMTV, le patron de Leclerc, Michel-Édouard Leclerc a tiré la sonnette d’alarme concernant la hausse des prix. Il appelle à anticiper un « tsunami » d’inflation en 2023 car selon lui, la hausse des prix (estimée à 6,2% par l’Insee) n’est pas « passagère » et pourrait même « atteindre deux chiffres » l’année prochaine, notamment dans le secteur alimentaire. « Il faut savoir garder son sang-froid », réagit Bruno Le Maire. « La réalité est que l’inflation à deux chiffres est déjà présente sur un certain nombre de produits alimentaires. Nous sommes à un niveau très élevé et cela ne va pas baisser dans les semaines qui viennent. (…) Mais nous n’anticipons pas d’inflation à deux chiffres sur l’ensemble des produits de consommation en France d'ici la fin de l’année 2022 », explique le ministre qui se veut optimiste sur l’évolution de la situation. Si les semaines qui viennent restent encore difficiles, « d’ici quelques mois, nous devrions voir un reflux de l’inflation, courant 2023 », a-t-il affirmé, avant d'alerter : « Arrêtons de jouer avec la peur des Français ».  Pour pallier la hausse des prix, le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire, notamment sur l’électricité, le gaz et l’essence. Néanmoins aucune aide n’est prévue concernant les produits alimentaires. « Nous avons fait le choix d’alléger les factures énergétiques. (…) L’État a massivement protégé les ménages et continue à le faire car c’est difficile pour beaucoup de nos compatriotes. Environ 55% du coût de l’inflation est supporté par l’État, 40% par les entreprises et 5% par les ménages », explique le ministre. Face aux difficultés budgétaires de la ville de Paris, Anne Hidalgo a récemment annoncé une augmentation de plus de 50% de la taxe foncière dans la capitale, pour l’année prochaine. Une décision vivement condamnée par Bruno Le Maire qui se veut très ferme. « La réalité c’est que, c'est la gestion calamiteuse de Paris qui explique l’augmentation des impôts décidée par Anne Hidalgo et certainement pas l’action de l’État qui est toujours en soutien à Paris et aux Parisiens », a-t-il vivement lâché au micro de Thomas Sotto. « C’est vraiment se moquer des Parisiennes et des Parisiens », renchérit-il.  Nouvelle journée de grève pour les salariés  Ce jeudi 10 novembre est marqué par un nouveau mouvement de grève, à l'appel des syndicats, notamment pour réclamer une hausse des salaires. « J’ai demandé à toutes les entreprises qui le peuvent d’augmenter les salaires, parce que c’est légitime, que c’est juste. Cela a été suivi puisque nous avons une augmentation des salaires de 4,4%. Cela continue à augmenter », commente Bruno Le Maire.  Sur le plan de la transition énergétique, le gouvernement prévoit également d’investir cinq milliards d’euros pour aider les entreprises les plus émettrices de gaz à effet-de-serre à réduire drastiquement leurs émissions. « Nous avons fait de l’énergie le premier sujet de l’économie française et européenne pour les années qui viennent », assure Bruno Le Maire. « Le choix d’accélérer la décarbonation des entreprises est bon pour la planète, pour le climat, et bon pour la relocalisation des entreprises », estime le ministre, qui se dit « lucide » sur l’avenir de l’industrie française. 

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101 - Fabien Roussel - 09 novembre 2022

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101 - Aurélien Pradié - 08 novembre 2022

Près de 200 dirigeants politiques du monde entier sont réunis depuis lundi 7 novembre, à Charm el-Cheikh, en égypte, dans le cadre de la COP 27. L’enjeu ? Renforcer concrètement leurs engagements pour le climat. En ouverture de session, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté sur l’accélération du « KO climatique », pointant du doigt l’inaction politique. « L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif », a-t-il déclaré, appelant à la création d’un « pacte historique entre les économies développées et en développement, un Pacte de solidarité collective ». « On doit mener la bataille, la mener pour de vrai », commente, Aurélien Pradié, candidat à la présidence du parti Les Républicains, invité des 4 vérités, mardi 8 novembre, sur France 2. « On ne gagnera pas la bataille environnementale si nous dressons constamment, comme certains militants politiques veulent le faire, certains Français contre les autres », précise le député du Lot. Ce mardi 8 novembre, le président français Emmanuel Macron réunit les représentants des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France afin de leur imposer d'accélérer leur décarbonation en doublant leur « rythme de réduction dans le quinquennat qui vient ». Pour Aurélien Pradié, la France a « sous-investi » dans l’innovation. « Nous sommes en train de devenir dépendants d’autres pays dans le monde. (…) Je refuserai toujours que ce soit l’environnement contre notre développement. On peut associer et réussir les deux », estime-t-il. Début décembre, les adhérents des Républicains auront le choix entre trois noms : Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau, pour élire leur futur président de parti, après les revers électoraux essuyé par la droite, notamment lors de la dernière élection présidentielle. « C’est une famille politique malade qui a échoué, depuis dix ans, à toutes les élections », déplore Aurélien Pradié qui souhaite retrouver le chemin « d’une droite populaire ». « Une droite qui parle à tous les Français, et qui parle de tous les sujets », précise-t-il. Alors que les concertations sur la réforme des retraites ont débuté il y a quelques semaines, l’élu se dit opposé à la réforme proposée par le gouvernement, notamment sur l’allongement de l’âge légal du départ à la retraite. « Je souhaite que ceux qui ont commencé à travailler tôt, finissent tôt et que ceux qui ont commencé à travailler tard, finissent tard », commente-t-il, déplorant « l’hypocrisie » du système actuel. « Quand on respecte le travail, on respecte ceux qui travaillent dur », assure Aurélien Pradié qui ne votera pas la réforme proposée par l’exécutif. « Je ferai une contre proposition, notamment sur la durée de cotisation », ajoute-t-il. Une alliance avec la majorité est-elle possible ? Une alliance avec les macronistes est-elle envisageable, comme l’a laissé sous-entendre Emmanuel Macron, et comme le souhaite Nicolas Sarkozy ? « Non. Pas avec moi. Je ne suis pas macroniste, je ne le deviendrai pas », affirme Aurélien Pradié. « Son projet politique n’est pas le mien, la manière dont il a fracturé le pays est pour moi, une faute coupable », précise-t-il. Le député souhaite aujourd’hui reconstruire la droite. « Il y a besoin qu’une nouvelle génération s’y colle ». Concernant la proximité avec le Rassemblement national, qui vient d’élire officiellement Jordan Bardella comme nouveau chef, le secrétaire général des LR est ferme : il n’y aura aucun dialogue. « Je serai un des adversaires résolus du Rassemblement national comme je l’ai toujours fait », conclut Aurélien Pradié, qui se dit prêt à « tenir tête » à Jordan Bardella. Sur le front de l’éducation, Aurélien Pradié s’est dit favorable au retour de l’uniforme. « Je souhaite que nous refondions une école de la République. Nous avons besoin de réarmer nos écoles », assure l’élu. « Ce n’est pas une idée ringarde, c’est une idée qui permet de dire que dans l’école de la République, il y a une neutralité, un espace sacré auquel on ne touche pas ». 

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101 - François Braun - 07 novembre 2022

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101 - François-Xavier Bellamy - 5 novembre 2022

Jeudi 3 novembre dernier, à l’Assemblée nationale, le député du Rassemblement national Grégoire de Fournas a tenu des propos jugés racistes. « Qu’il retourne en Afrique ! », c’est la phrase que ce dernier a proposé durant une allocution de Carlos Martens, député La France Insoumise. Trois jours après cet incident qui avait conduit à la suspension de la séance sans reprise, la sanction est tombée. Le député RN est exclu de l’hémicycle pendant 15 jours et son indemnité sera divisée par deux pour les deux prochains mois.  Pourtant, François-Xavier Bellamy, député européen LR est « effaré par le fait que depuis deux jours la totalité de notre débat public se concentre sur ce qui manifestement apparaît comme une accusation infondée ». En effet, pour l’ancien conseiller municipal de Versailles, ce n’est pas le fond du débat. « Je n’aurais pas employé l’expression qu’il a utilisée. (…) Je ne m’exprimerai pas comme cela sur un sujet aussi délicat que les questions migratoires. (…) Mais, on ne peut pas nous faire croire à la lecture du compte rendu que ce député parlait de son collègue. Si on dit que des migrants illégaux doivent retourner là d’où ils sont partis, ça n’est pas raciste. Si on n’a plus le droit de dire cela, c’est qu’on n’a plus le droit de se doter d’une politique migratoire. Or, c’est ça le fond ! », déclare François-Xavier Bellamy. Le député européen rappelle que le bateau Ocean Viking « est toujours en mer avec 284 personnes » secourues des eaux méditerranéennes à son bord. « Ces migrants sont les victimes de l’irresponsabilité des pays européens qui incitent littéralement les gens à partir depuis le continent africain vers l’Europe parce qu’il est parfaitement clair pour tout le monde que si vous arrivez à mettre le pied illégalement sur le continent européen vous pouvez vous y établir durablement », ajoute-t-il.   Il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et le ministre du Travail, Olivier Dussopt ont fait une proposition très claire : créer un titre de séjour « métier en tension ». L’invité des 4 vérités de ce samedi 5 novembre ne valide pas cette idée. « En vérité, derrière ce projet de loi, il y a une manière de tenter de façon incroyablement paresseuse de résoudre le problème de la France aujourd’hui qui est que nous n’arrivons plus à travailler assez pour produire ce dont nous avons besoin, tout en créant une nouvelle filière d’immigration illégale. (…) Permettre d’augmenter les flux de migrants illégaux en France pour pouvoir faire en sorte que les entreprises qui n’arrivent plus à recruter puissent compter sur cette main d’œuvre bon marché » conteste-t-il. Le députée européen ajoute également que « les gens qu'on fait venir en France ne sont pas que des travailleurs. Ils viennent avec leurs cultures, leurs modes de vie, leurs visions du monde et ceci constitue la situation migratoire ingérable (…) qui crée toutes les tensions que la société traverse ».  Achat de gaz en Azerbaïdjan : « C’est révoltant ! »  Depuis le début des attaques de la Russie en Ukraine, l’Europe cherche à diversifier ses approvisionnements énergétiques, notamment en gaz. Alors que le robinet russe est coupé, l’Europe a acheté 30% de gaz en plus à l’Azerbaïdjan au moment même où ce pays est en plein conflit avec l’Arménie. « C’est révoltant ! », fustige François-Xavier Bellamy, député européen. « Je le dis depuis des mois. Nous avons publié une tribune avec nos collègues de plusieurs bords politiques pour dénoncer cette situation. (…) Il y a quelques semaines, la dernière attaque s’est accompagnée de crimes de guerre absolument scandaleux. On n’a pas le droit, aux motifs qu’on veut se priver du gaz russe, d’aller chercher dans une autre dictature qui mène des guerres inhumaines en commettant des crimes de guerre, de quoi se sortir de notre dépendance russe ».  Au moment de la signature de ses accords, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, avait utilisé le terme de « partenaire fiable » pour parler de l’Azerbaïdjan. « C’est scandaleux ! », s’indigne l’ancien conseiller municipal de Versailles. « Quand on sait que l’Azerbaïdjan vient de menacer de mort ceux qui osent s’opposer au régime de Monsieur Aliyev, jusqu’à notre sol ». François-Xavier Bellamy affirme que « Mahammad Mirzali, dissident azéri qui a le statut de réfugié politique en France, est menacé en France et a été attaqué en France par les milices de Monsieur Aliyev (président de l’Azerbaïdjan) ». L’invité des 4 vérités conclut se disant « écœuré, avec tout le peuple arménien qui souffre de l’insécurité profonde dans laquelle il se trouve, (…) que la Commission européenne n’est pas eu aujourd’hui le moindre mot pour dénoncer ce qu’il s’est passé. La présidente de la Commission n’a toujours pas pris la parole depuis cette dernière agression ». 

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101 - Thierry Breton - 04 novembre 2022

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101 - Marine Le Pen - 03 novembre 2022

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101 - Édouard Philippe - 02 novembre 2022

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101 - Clément Beaune - 01 novembre 2022

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101 - Philippe Juvin - 31 octobre 2022

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101 - Sacha Houlié - 29 octobre 2022

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101 - Laurent Marcangeli - 28 octobre 2022

Lundi 24 octobre 2022, les députés du Rassemblement national ont voté la motion de censure de la Nupes. Un revirement de situation fermement réprimandé par Emmanuel Macron qui accuse le coup. Au micro de Caroline Roux sur France 2, le président de la République a dénoncé le « cynisme et le désordre » avec lequel  Jean-Luc Mélenchon poursuit sa rafle sur l’Assemblée nationale. De son côté, le chef de file de la Nupes a tenu à répondre aux propos du chef de l’État et a démenti toute alliance entre la nouvelle union de la gauche et le Rassemblement national. « La réalité c’est que la Nupes et le RN ont voté ensemble […] monsieur Mélenchon dit ‘je veux renverser le gouvernement’. C’est son objectif. Et pour le faire, il aura besoin du RN » souligne Laurent Marcangeli, invité des 4 vérités ce vendredi 28 octobre. Depuis sa défaite à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon n’a pas perdu de vue son objectif de mobiliser la gauche pour contrer le gouvernement en place. Mais l’ancien député européen compte aujourd’hui ratisser plus large en invitant Les Républicains. « Le cynisme c’est lui, ce n’est pas le président de la République », fustige le président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale.  Horizons : fronde dans la majorité  En réaction à l'hostilité ambiante de l'opposition, Élisabeth Borne a fait à nouvel usage de l’article 49.3 pour faire adopter le budget de la sécurité sociale qui comporte un amendement sur les déserts médicaux. Alors que le parti d’Édouard Philippe souhaitait déposer une proposition de loi pour réglementer l’installation des médecins dans les grandes villes, la Première ministre a piétiné cet amendement, sortie du set de réformes. « On ne va pas quitter la majorité pour ça mais on ne va pas lâcher cet amendement car je pense qu’il a du bon sens » tempère le député qui continue de défendre la couverture médicale pour tous. « C’est une source d’injustice pour beaucoup de Français qui le témoignent en votant pour les extrêmes » lance l’ancien conseiller à l’Assemblée corse qui souligne que 87% du territoire français est concerné par cette absence d’accès aux soins. Face à Caroline Roux, Emmanuel Macron a rouvert le débat.  Il propose que les médecins qui partent à la retraite puissent continuer de travailler en cumulant leur retraite et leur salaire sans payer de cotisations retraite. Alors bonne idée ou vaste mascarade ? « Ça peut être une bonne solution » concède notre invité.  D’ici quelques semaines, le sujet brûlant de la réforme des retraites sera soumis aux députés de l’Assemblée nationale. Bien qu’ils fassent partie du groupe de la majorité, les députés Horizons vont-ils s’aligner du côté gouvernement ou au contraire déposer un amendement pour amener l’âge de départ à la retraite à 67 ans comme le préconise leur chef de file, Édouard Philippe ? « Nous ne déposerons pas d’amendement de ce type parce que nous considérons aujourd’hui qu’il ne faudrait pas que cette réforme des retraites tourne seulement autour de l’âge de départ » explique Laurent Marcangeli qui souhaite se concentrer sur « les 1100€ pour un pensionné ».  Parmi les propositions très concrètes sur lesquelles planchent les députés, Emmanuel Macron a déclaré vouloir protéger les enfants de la violence sur les réseaux sociaux. Quelle réponse peut apporter le groupe Horizons ? « Il va falloir qu’on fasse en sorte que sur internet les réseaux sociaux, cet anonymat soit mis à mal et qu’on soit obligé à un moment donné de donner son identité […] je crois que l’accès à un réseau social à un enfant est trop simple. Si l’on veut être libéral, il faut fixer une limite. Je crois qu’il faut qu’on parle aujourd’hui d’une majorité numérique pour accéder à un réseau social » défend notre invité.

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101 - Éric Coquerel - 27 octobre 2022

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101 - Robert Badinter - 26 octobre 2022

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101 - Gabriel Attal - 25 octobre 2022

Les trois motions de censure débattues, lundi 24 octobre, à l’Assemblée nationale ont finalement été rejetées. En effet, elles avaient été déposées par le RN et la Nupes après le recours à l'article 49.3 par le gouvernement afin de faire passer le budget 2023. Bien que ces motions n’avaient quasiment aucune chance d’être adoptées, car aucune d’entre elles ne pouvait, en théorie, recueillir la majorité absolue (289 voix), l’examen de ces textes a donné lieu à des débats houleux dans l’hémicycle. Le score s’est ainsi avéré plus serré que prévu. En effet, le Rassemblement national porté par Marine Le Pen a finalement décidé de voter en faveur d’une des deux motions de censure déposée par la Nupes, qui a alors atteint 239 votes favorables, un score insuffisant mais relativement élevé. Les deux autres motions déposées par le RN et a Nupes ont respectivement obtenu 90 et 150 voix favorables. « C’est un moment de bascule. (…) Les députés socialistes et écologistes font du blanchiment de votes extrêmes. On le savait avec l’extrême gauche et la France insoumise et on l’a découvert avec l’extrême droite et le Rassemblement national », commente Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, invité des 4 vérités, mardi 25 octobre, sur France 2. « Les électeurs pensaient que la gauche allait continuer à creuser des digues contre l’extrême droite, ils se sont rendus compte, hier, qu’elle construisait des ponts », renchérit-il, réfutant toute fragilisation du gouvernement. « Il n’y a pas eu de majorité alternative pour renverser le gouvernement. Le plus important, c’est que le budget soit adopté. Il comprend des mesures qui permettent de protéger les Français face à la hausse des prix de l’énergie », estime l’ancien porte-parole du gouvernement. C’est dans ce contexte qu’est actuellement débattu le projet de loi de réforme du financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Ne disposant que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale et le 49.3 n’était pas possible pour cette mesure, le texte risque fortement d’être rejeté. « On a besoin de stabilité, de cohérence », assure Gabriel Attal. « Nous chercherons toujours à dialoguer avec l’ensemble de ceux qui sont prêts à travailler au service de l’intérêt des Français ». Dans un contexte international extrêmement perturbé, et en pleine crise énergétique et d’inflation, les dernières prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI) sont pessimistes. « Il y aura toujours des nuages au-dessus de nous et de l’ensemble des pays du monde. (…) Il n’y a pas lieu aujourd’hui de revoir notre prévision de croissance. Nous avons une économie qui résiste, des Français qui travaillent, des entreprises qui investissent et un gouvernement qui prend des mesures pour protéger les Français », affirme Gabriel Attal. Le gouvernement devrait, dans les prochains jours, dévoiler des nouvelles mesures pour soutenir les entreprises qui font face à l’explosion des prix de l’énergie. « L’objectif, c’est d’accompagner toutes les entreprises et de permettre à notre économie de tenir », ajoute-t-il. Inflation : « pas d’argent magique » Face à la hausse des prix de l’énergie, le gouvernement a prolongé l’aide de 30 centimes par litre d’essence à la pompe jusqu’au 15 novembre. Elle passera ensuite à 10 centimes jusqu’au 31 décembre. Sur le sujet, le ministre n’exclut pas de continuer à « accompagner les Français », mais « de manière plus ciblée ». « On ne peut pas se payer une ristourne à vie (…) En termes de coût financier, ce n’est pas soutenable sur le long terme », assure-t-il. Sur l’inflation, alors que la France jouit d’un des taux les plus bas d’Europe, notamment grâce au bouclier tarifaire, l’exécutif promet d’aider la population tant que « cela est nécessaire », tout en avertissant qu’il n’y a pas « d’argent magique ».

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101 - Sandrine Rousseau - 24 octobre 2022

La journée s’annonce mouvementée à l'Assemblée nationale. Les députés examinent, ce lundi 24 octobre, les motions de censure déposées par la Nupes et le Rassemblement national, suite à l’usage du 49.3 par le gouvernement afin de faire passer la première partie du budget 2023. Néanmoins, étant toutes minoritaires, aucune de ces motions de censure n’a véritablement de chance d’être adoptée et donc de renverser le pouvoir en place. « Cela sert à mettre un carton jaune gouvernement. C’est incroyable ce qu’il s’est passé, tous nos amendements ont été rejetés », réagit, Sandrine Rousseau, invitée des 4 vérités, lundi 24 octobre 2022, sur France 2. Les Républicains, seul parti à pouvoir véritablement coaliser les oppositions, ont de leur côté décidé de s’abstenir et de ne voter aucune des motions de censure déposées par la gauche ou le RN. Une décision saluée par le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal. « Ceux qui déposent des motions de censure proposent d'ajouter de la crise à la crise », a déclaré l’ancien porte-parole du gouvernement, sur France Inter, dimanche 23 octobre 2022. « On n’a jamais eu de dialogue avec le gouvernement. (…) On donne à Emmanuel Macron et Élisabeth Borne les clés de l’État pendant un an, en 49.3, sans débat parlementaire, c’est d’une brutalité politique sans nom », commente la députée Europe Écologie-Les Verts (EELV). « On nous demande d’obéir à leurs volontés. On n’a pas été élu pour ça », poursuit-elle, se disant prête à travailler avec l’exécutif sur certains « amendements structurants ». Si la situation s’améliore peu à peu dans les stations-essence, le climat social reste tendu. Mais pour l’heure, la contagion du mouvement social voulue par la Nupes et certains syndicats semble contenue. « On est dans une situation inédite et le seul leitmotiv du gouvernement, c’est la casse sociale. C’est scandaleux ce qui se passe », estime Sandrine Rousseau. C’est dans ce contexte que le gouvernement commence également les concertations politiques sur la réforme des retraites. Cette réforme devrait prévoir un allongement progressif de l’âge légal du départ à la retraite. Sandrine Rousseau souhaite, elle, un départ à 60 ans. « Il n’y a pas d’urgence à réformer le système de retraite », déclare-t-elle. Meurtre de Lola : « aucune récupération politique » C’est ce lundi que se tiennent également les obsèques de la jeune Lola, adolescente de 12 ans, violée et assassinée, vendredi 14 octobre, à Paris. Depuis, cette affaire a pris une tournure définitivement politique. Les oppositions de droite et d’extrême droite dénoncent la politique migratoire du gouvernement. « Ses proches ont demandé à ce qu’il n’y ait aucune récupération politique. C’est un meurtre effroyable et je respecte leur volonté », réagit Sandrine Rousseau. 

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101 - Jean-Christophe Combe - 22 octobre 2022

Jusqu’à juillet dernier, Jean-Christophe Combe dirigeait la Croix Rouge française après sa nomination au gouvernement. Parmi ses sujets traitants se trouve la loi du financement de la sécurité sociale a été proposé avec l’article 49.3. « C’est une partie de la loi de financement de la sécurité sociale qui pour l’instant a fait l’objet du 49.3 » explique l’invité du plateau des 4 Vérités, une discussion sur la quatrième partie de cette loi qui est celle des dépenses de la vie quotidienne aura lieu très prochainement. Les discussions des deux premières parties auraient été « difficiles » puis rejetées par l’opposition. « On doit pouvoir répondre à l’urgence et aux problèmes du quotidien des français » annonce Jean-Christophe Combe.  Les effectifs dans les crèches et aides à domicile ont chuté, le recrutement est compliqué car celui-ci n’est pas assez attractif. « Il faut donner envie aux jeunes de s’engager dans ces métiers » défend l’homme politique. Un mouvement social en début de mois d’octobre a eu lieu avec des travailleurs qui protestaient contre des revenus très bas. Malgré l’investissement de Jean-Christophe Combe, le salaire des personnels des crèches et aides à domicile ne bouge toujours pas. « Il appartient aux partenaires sociaux, aux employeurs de travailler pour augmenter les salaires (…) l’Etat apportera et financera ces augmentations » explique le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées. Dans près de 50% des EHPAD controlées par la direction générale de la repression des fraudes ont lieu des pratiques commerciales trompeuses. « On sera très attentifs à ce que les opérateurs concernés soient sanctionnés et que les choses puissent évoluer dans le bon sens » annonce l’invité du plateau des 4 Vérités.  Avant la crise ORPEA, chaque établissement était en moyenne controlé une fois tous les 20 ans. Aujourd’hui, l’homme politique souhaite faire contrôler ces établissements tous les deux ans. Jean-Christophe Combe a pour projet de mettre en place le paiement des prestations sociales à la source, une mise en place pourrait se faire en 2024 pour les concernés. « Je suis très favorable à cette réforme dans toutes ses dimensions, mon combat c’est de faire en sorte que les personnes puissent sortir de cette situation » défend Jean-Christophe Combe avant d’ajouter : « Aujourd’hui, beaucoup trop de personnes sont encore au RSA avec 50% d’entre-elles qui le sont depuis plus de 5 ans ». Cette réforme viserait à mieux accompagner ces personnes. Cependant, de nombreuses personnes qui sont au RSA ne souhaitent pas travailler et/ou retrouver une activité professionnelle. 

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101 - Olivier Marleix - 21 octobre 2022

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101 - Yaël Braun-Pivet - 20 octobre 2022

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101 - Mathilde Panot - 19 octobre 2022

L’enquête sur le meurtre de Lola, collégienne de 12 ans, retrouvée vendredi 14 octobre, à Paris, se poursuit. La principale suspecte ? Une ressortissante algérienne de 24 ans. Elle a été mise en examen, lundi 17 octobre, par le juge d’instruction pour « meurtre » et « viol aggravé » puis écrouée. La jeune femme était entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour d’étudiant. En raison d'un défaut de titre de séjour, elle fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire, "mais pas immédiatement", a expliqué Éric Dupond-Moretti. Depuis, la classe politique s’empare de cette affaire. Mardi 18 octobre, les députés de droite et d’extrême droite ont vivement attaqué la politique migratoire du gouvernement. Les débats se sont échauffés. Interpellée par Marine Le Pen sur cette affaire, Élisabeth Borne a appelé la députée du Rassemblement national à « un peu de décence ». « Je ne suis pas d’accord pour que l’on instrumentalise un crime abominable pour essayer d’en tirer des choses », commente, mercredi 19 octobre, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, invitée des 4 vérités, sur France 2. Elle tient à « respecter la volonté de la famille » de la victime. La journée s’annonce également agitée dans l'hémicycle dans le cadre du vote du budget 2023. Ne disposant pas de la majorité, le gouvernement s’apprête ainsi à saisir le 49.3 pour l’adopter. « La macronie a perdu sa majorité absolue. Ils ne sont pas obligés de gouverner à coup 49.3, (…) de continuer avec un fil autoritaire qui brutalise l’ensemble de la société et dont la seule réponse est la répression », réagit Mathilde Panot, qui dénonce un passage en force. Depuis plusieurs jours, certaines oppositions menacent de brandir une motion de censure, qui, si elle était adoptée ferait tomber le gouvernement. « Avec la Nupes, oui, nous déposerons une motion », assure-t-elle. Néanmoins, peu de chance qu’elle se concrétise en raison de la division des oppositions. Grèves, la CGT va-t-elle trop loin? Alors qu’un accord sur l’augmentation des salaires a été trouvé entre syndicats et direction de TotalEnergies, la CGT continue de bloquer certaines raffineries et certains dépôts du groupe. « Nous soutenons cette grève, qui est d’intérêt général. Elle s’étend à d’autres secteurs. La grève est un droit constitutionnel. J’ai une pensée très forte pour les personnes qui dépendent de leur voiture pour aller travailler. Mais il y a plein de choses à faire pour les soulager. (…) Tout le monde a besoin d’augmentation de salaire dans ce pays », estime Mathilde Panot. Sous le coup d’une plainte pour violences conjugales, après avoir reconnu avoir giflé sa femme, le député La France Insoumise, Adrien Quatennens est en arrêt-maladie depuis maintenant plusieurs semaines. Il a néanmoins pu voter par délégation à l’Assemblée nationale. « C’est le règlement. (…) Ça ne me choque pas », commente la responsable LFI. 

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101 - Olivier Véran - 18 octobre 2022

Journée noire en perspective. Ce mardi 18 octobre, la CGT et plusieurs autres syndicats, appellent à la grève générale, réclamant notamment des hausses de salaire. Après le secteur de l'énergie (raffineries et centrales nucléaires), celui des transports, de l'éducation et la fonction publique sont également concernés. Cela fait maintenant deux semaines que le mouvement de grève dans les raffineries et les dépôts à commencer. Depuis, près de 30% des stations-services du pays sont en difficulté d’approvisionnement de carburant. Si la situation s’améliore petit à petit, lundi 17 octobre, en fin de journée, 28,1% des stations-service connaissaient encore des difficultés, avec une rupture sur au moins un produit, selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Dans la foulée, Emmanuel Macron a assuré vouloir que cette crise  « se règle le plus vite possible ».  « Nous faisons le maximum pour résoudre cette galère », promet Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, invité des 4 vérités, mardi 18 octobre 2022, sur France 2. Alors que l’exécutif a procédé aux réquisitions de certains salariés dans certaines raffineries, quand peut-on prévoir un retour à la normale ? « Dans certaines régions, des progrès sont notables. (…) On continue d’activer toutes les voies de camion pour y arriver », explique Olivier Véran, qui espère un retour à la normale « le plus tôt possible partout ». Selon l’ancien ministre de la Santé, le gouvernement veille « heure par heure » l’évolution de la situation. Lundi 17 octobre, de nouvelles réquisitions ont été annoncées aux dépôts de Dunkerque et Feyzin. L’objectif ? Alimenter les stations-service des Hauts-de-France, d'Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne-Franche-Comté. Olivier Véran l’assure : « Il y a aura autant de réquisitions que nécessaire », espérant une amélioration d'ici demain soir.  Ce mardi est également un jour de grève, notamment dans la fonction publique, l’éducation, les transports, l’agroalimentaire pour revendiquer une hausse des salaires. « Nous avons procédé à une hausse des salaires cet été », explique Olivier Véran. « Nous faisons des choix pour protéger les Français de l’inflation. Nous devons faire des choix et, en responsabilité, mettre l’accent sur le travail », poursuit-il. Dans le secteur privé, « nous sommes à l’écoute », mais « en interaction avec les uns et les autres, pour nous assurer que les conditions du dialogue sont respectées ». Budget 2023, le 49.3 pour demain ?  Dans ce contexte de tension sociale, le débat sur le budget 2023 se poursuit à l’Assemblée nationale. Ne disposant que d’une majorité relative, l’exécutif n’exclut pas un recours au 49.3, « d’ici la journée de demain », confie Olivier Véran, qui se félicite néanmoins des « débats de qualité » dans l’hémicycle. Néanmoins, dans ce contexte, le gouvernement exclut tout report du calendrier de la réforme des retraites. 

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101 - Laurent Nuñez - 17 octobre 2022

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101 - Olivier Faure - 15 octobre 2022

Depuis quelques semaines, des grèves ont lieu suite aux hausses des prix dans les stations services en France. Sur le seul premier semestre de l’année, TotalEnergies a fait 19 milliards de profit et ne paye pas un seul centime d’euros de profit expliquant la colère de ceux qui participe à l’enrichissement de l’entreprise.  Olivier Faure serait d’accord avec la CGT qui considère que les augmentations proposées par TotalEnergies ne sont pas suffisantes. « Aujourd’hui il y a des motifs importants et pas seulement chez Total, vous avez des entreprises partout qui ont profité de la crise et qui continuent à verser des dividendes extraordinaires aux actionnaires, pendant ce temps là, les salariés ne voient rien venir. Il y a légitimité. » défend Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste. Les réquisitions qui ont été décidées par le gouvernement seraient considérées comme « justes » par l’invité du plateau des 4 Vérités. Des syndicalistes auraient fait le choix de réglementer partiellement les pompes en stations services : « Il faut trouver un équilibre » explique l’homme politique en ajoutant « La raison pour laquelle ce conflit s’éternise, c’est parce que le gouvernement n’a pas agit ». Mardi 18 octobre aura lieu une grève interprofessionnelle organisée par des salariés qui veulent faire valoir leur point de vue. « Je soutiens celles et ceux qui se battent pour qu’on reconnaisse la valeur du travail » défend Olivier Faure. Il y a quelques jours, Jean-Luc Mélenchon avait comparé la marche contre la vie chère à un épisode de la révolution française. Malgré cela, Olivier Faure participera à cette marche. « Plutôt que de chercher à se diviser, il faut se battre ensemble pour les salariés de ce pays (…) il y a volonté de l’augmentation des salaires, je souhaite une conférence pour qu’on puisse réviser l’échelle salariale » explique l’homme politique.  Fabien Roussel, Yannick Jadot et d’autres personnalités politiques seront absents pour cette manifestation. « Je cherche à faire entendre le point de vue de millions de français » annonce le premier secrétaire du parti socialiste. Olivier Faure demande à mettre les querelles de côté afin que chacun se batte ensemble pour cette cause. Cependant, l’homme politique ne défilera pas avec la France Insoumise. L’assassinat de Samuel Paty par un terroriste islamiste il y a 2 ans a bouleversé la France entière, l’invité rendra hommage à l’enseignant sur le lieu qui a été créé à son nom. « Il y a peut être des gens qui ont eu des propos qui ont parfois été ambiguës, l’occasion demain aurait été de rappeler le rattachement à ces valeurs républicaines (…) je suis là pour rassembler et avancer pour que les français soient entendus » finit par expliquer l’invité du plateau des 4 Vérités. 

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101 - Franck Riester - 14 octobre 2022

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101 - Clémentine Autain - 13 octobre 2022

Invité de l’émission L’Evenement, mercredi 12 octobre, sur France 2, Emmanuel Macron a notamment été interrogé sur la pénurie de carburant, qui paralyse le pays depuis plusieurs semaines, alors que les salariés de certaines raffineries poursuivent leur mouvement de grève. Le président de la République a promis un retour à la normale dans « le courant de la semaine qui vient ». Néanmoins, il n’exclut pas de « réquisitionner », si « le dialogue social n’aboutit pas dans les prochaines heures ». « Je suis très heureuse qu’il y ait des grèves dans les raffineries pour contester cette indécence de profits faramineux avec des salaires qui stagnent », commente, ce jeudi 13 octobre 2022, Clémentine Autain, sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2. « C’est une manière pour le président de se rassurer, mais je ne crois pas que ce soit l’ambiance du pays aujourd’hui », ajoute-t-elle. Mercredi 12 octobre, la Première ministre Élisabeth Borne a demandé la réquisition des personnels des raffineries d’Esso-ExxonMobil, afin d'approvisionner les stations-service. Dans la foulée, la députée écologiste Sandrine Rousseau a réagi sur Franceinfo, espérant que ce serait « l'étincelle qui déclenchera un mouvement de grève générale ». « Je souhaite qu'il y ait une mobilisation à la fois de forces syndicales, de forces politiques et une mobilisation citoyenne. C’est ça qui va empêcher que nous continuions à aller dans le mur », réagit Clémentine Autain, estimant que cette situation « n’est pas inéluctable ». L’élue plaide pour la mise en place d’une taxe sur les superprofits. « Le gouvernement s’obstine dans une logique d’austérité, dans un certain nombre de secteurs, notamment tout ce qui relève des services publics de bien commun », ajoute Clémentine Autain. Selon elle, le bouclier tarifaire mis en place par l’exécutif « ne marche pas ». « Il faut bloquer les prix de produits de première nécessité, augmenter le Smic et taxer les profits afin de faire rentrer de l’argent », affirme-t-elle. C’est l’heure du bras de fer La CGT prépare actuellement une grande journée de grève générale. « On sera à leurs côtés », assure Clémentine Autain, estimant qu’il faut « unir » les forces. « Notre responsabilité commune, c’est de faire grandir la contestation pour faire reculer le gouvernement », poursuit-elle. En attendant, une marche « contre la vie chère et l’inaction climatique » à Paris, sera organisée par la Nupes, dimanche 16 octobre. Aucune confédération syndicale ne s’est associée directement à l’événement. « L’heure du bras de fer est venue », affirme la députée. Concernant la situation dans sa famille politique et dans le sillage de l’affaire d’Adrien Quatennens, Clémentine Autain assure qu’il n’y a pas « de problème Mélenchon ». « Notre mouvement ne peut pas se résumer à simplement de savoir quelle est la relation avec Jean-Luc Mélenchon », conclut-elle.

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101 - Rai - 12 octobre 2022

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101 - Jordan Bardella - 11 octobre 2022

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101 - Marc Ferracci - 10 octobre 2022

Les tensions autour du carburant se poursuivent. Dimanche 9 octobre, près de 30% des stations-service étaient en difficulté d'approvisionnement sur au moins un carburant, selon le ministère de la Transition énergétique. Cela fait maintenant plus de dix jours que les salariés de plusieurs raffineries et dépôts de carburant sont en grève, pour réclamer une hausse de 10% des salaires.  De son côté, la Première ministre, Élisabeth Borne, a promis une amélioration de la situation « tout au long de la semaine ». « Nous avons libéré des stocks stratégiques » de carburants « pour alimenter les stations-service », a-t-elle annoncé, dimanche 9 octobre, en marge de son déplacement en Algérie. Alors que les salariés de TotalEnergies et d'ExxonMobil ont reconduit leur mouvement de grève, la direction de TotalEnergies propose, de son côté, une avancée des négociations. « Un esprit de responsabilité doit entrer en vigueur », réagit lundi 10 octobre, Marc Ferracci, député, vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2. « Il faut que les négociations s’engagent très vite. (…) Il faut surtout que la grève s’arrête ou s’allège, car cela pénalise les Français très lourdement », affirme-t-il. Alors que les géants énergétiques réalisent des superprofits records ces derniers mois, bénéficiant « assez directement de la situation internationale et de l’augmentation des prix », le responsable se dit favorable à un « juste partage de la valeur ». « La demande d’augmentation est légitime », estime-t-il. Néanmoins, la situation devrait rapidement s’améliorer, notamment grâce à la libération de stocks stratégiques de carburant, annoncée par la cheffe de l’exécutif. Pour éviter une dégradation de la situation et des mouvements sociaux de plus grande ampleur, Marc Ferracci l’assure : « il faut mettre la pression sur les pétroliers ». Mardi 5 octobre, le projet de loi sur l’assurance-chômage a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Le vote solennel sur l'ensemble du texte est prévu le 11 octobre 2022, avant qu’il ne soit étudié au Sénat, le 25 octobre. Cette réforme prévoit notamment d’adapter la durée d’indemnisation selon le régime. « On ne touchera pas au montant de l’indemnisation », assure Marc Ferracci, également rapporteur de cette loi à l’Assemblée nationale. « En revanche, la durée, les conditions d’éligibilité feront l’objet de concertations », explique-t-il. Cette réforme touchera les personnes qui « s’inscrivent et se réinscrivent au chômage ». Parmi les chantiers à revoir ? Les freins périphériques comme la garde d’enfants, la mobilité, le logement… « Tout cela sera pris en compte », affirme Marc Ferracci. Travailler plus longtemps Autre sujet brûlant de cet automne, la réforme des retraites. Si le gouvernement reste encore flou sur le calendrier, les rumeurs sur son contenu alimentent déjà les polémiques. Vendredi 7 octobre, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe effectuait sa rentrée politique, dans le cadre des journées parlementaires de son parti, Horizons, à Fontainebleau. Réaffirmant son soutien à Elisabeth Borne sur le sujet, il s’est lui-même dit favorable à un allongement de la durée du travail « jusqu’à 65, voire 67 ans », a-t-il déclaré. « « 67 et 66 ans ne sont pas des projets du gouvernement », nuance Marc Ferracci. « Les questions de calendrier seront débattues dans les jours qui viennent, ainsi que toutes les mesures d’accompagnement », conclut-il. Parmi elles, l'embauche des séniors de plus de 50 ans.  Sur la réforme du budget, qui sera également étudiée à l'Assemblée nationale cette semaine, le gouvernement n'exclut pas un recours au 49.3. « Je veux qu'il y ait un débat parlementaire. (...) Mais le 49.3 fait partie de notre Constitution. La crise est là. Dans le contexte actuel, cette mesure existe légalement et permet de débloquer des situations », estime Marc Ferracci. 

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101 - Cyrielle Chatelain - 8 octobre 2022

La pénurie de carburant en France se fait de plus en plus ressentir : environ 15% des stations-service sont concernées par un manque d’un ou plusieurs carburants. Cette pénurie est liée à un mouvement de grève de la part des salariés de l’entreprise TotalEnergies qui demandent une augmentation des salaires et des meilleures conditions de travail des travailleurs. Une situation qui détonne en situation de crise :  l’entreprise double ses bénéfices et verse 2,6 milliards de dividendes à ses actionnaires. « Moi je pense que tout travail mérite salaire, on peut augmenter le salaire de ceux qui font la richesse de l’entreprise » déclare Cyrielle Chatelain. Le carburant pèse de plus en plus dans le budget des ménages, « C’était un des moteurs de la crise des Gilets jaunes » explique la présidente EELV à l’Assemblée nationale et d’ajouter : « l’augmentation du carburant se fait sentir depuis des mois, on a des gens qui sont amenés à faire des demi-pleins parce qu’ils ne peuvent plus se payer le plein complet ». Aujourd’hui, la voiture n’est pas « indispensable » pour beaucoup de Français. « Il y a des villes comme les villes en montagne où la voiture est indispensable mais la question est :  que mettons-nous en place pour qu’elle le devienne moins ? (…) il faut un changement » explique l’invitée du plateau des 4 Vérités. Lors de l’élection présidentielle, le président avait annoncé une planification écologique ; quelques mois plus tard, celle-ci dépend encore des ménages. Dans le cadre de la rénovation thermique, 12 millions de Français mettent déjà des pulls ou coupent le chômage par manque de budget. « Bien sûr qu’il faut réduire notre consommation de chauffage mais que met en place le gouvernement pour permettre la sobriété énergétique ? » défend la députée de la deuxième circonscription de l’Isère. À l’Assemblée nationale, un amendement a été proposé par le groupe LR visant à réduire les moyens des associations antispécistes comme Green Peace ou le groupe L214. Ces associations reçoivent des menaces face à leur actions « assez directes ». « Ces associations mettent des informations d’intérêt général sur la place publique, (…) cela fait des années qu’elles se battent pour ça et on cherche à les criminaliser » dénonce Cyrielle Chatelain. J. Bayou / S. Rousseau, EELV à l’épreuve Le 19 septembre, sur le plateau de C à vous sur France 5, Sandrine Rousseau une des figures de la gauche écologique, avait déclaré que Julien Bayou avait eu un comportement "de nature à briser la santé morale des femmes". L'ancien patron des Verts a de son côté nié ces accusations. « Aujourd’hui, nous avons tourné la page (…) notre objectif c’est de faire face à la plus grande crise climatique qu’on est en train de vivre » annonce la présidente EELV de l’Assemblée nationale. En 2018, le mouvement #MeToo a été créé pour montrer l’ampleur des violences sexistes et sexuelles, une commission a été mise en place pour y répondre. Malgré cela, Julien Bayou n’a jamais été reçu par cette commission. « Notre responsabilité c’est que tout le monde puisse militer sereinement et en sécurité » explique l’invitée du plateau des 4 Vérités même si le projet d’une cellule d’écoute étant toujours en cours, Julien Bayou n’a pas entendu le projet lié à ces problèmes. Le système judiciaire n’aurait pas les « moyens » de faire face à l’ampleur des choses. « Les victimes ne se sentent pas entendues (…) je vais marcher le 16 octobre, je serai là contre l’inaction climatique, pour défendre les retraites, on est là pour demander une action extrêmement forte » finit par expliquer la présidente EELV à l’Assemblée nationale. 

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101 - Stanislas Guerini - 07 octobre 2022

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101 - Pr Brigitte Autran - 06 octobre 2022

Alors que le nombre de cas de Covid-19 repart à la hausse en France et en Europe, le Covars, Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, (qui remplace le conseil scientifique NDLR), réfléchit à des nouvelles mesures sanitaires pour contenir cette vague automnale. « On est dans la phase croissante de la huitième vague, je ne sais pas jusqu’où elle ira », commente la présidente du Covars, la professeure Brigitte Autran, invitée des 4 vérités, jeudi 6 octobre, sur France 2. Elle souhaite néanmoins rassurer : « Il n’y a pas de façon de s’inquiéter de façon majeure », affirme-t-elle. Depuis le 3 octobre, une nouvelle campagne de vaccination a été lancée par le ministère de la Santé. Les personnes de plus de 80 ans, résidents d’Ehpad ou immunodéprimés peuvent ainsi être revaccinés, trois mois après leur dernière injection ou infection. Il faut attendre six mois après la dernière injection, pour les 60 à 79 ans, les personnes avec comorbidité et l’entourage des personnes vulnérables. Trois mois après, si une infection a eu lieu entre-temps. Dans les hôpitaux ? « Il n’y a pas encore d’inquiétude de saturation ». Le comité étudie actuellement la possibilité de rendre à nouveau le masque obligatoire dans certains espaces, « avec différents modèles », notamment dans les établissements scolaires. « On est en train de calculer quels seraient les bénéfices d’un port de masque obligatoire par rapport à un port du masque recommandé. Pour l’instant, on est encore sur le port du masque recommandé », assure Brigitte Autran. Elle exclut un retour aux jauges ou au pass sanitaire. « Ce n’est pas d’actualité ». Elle souhaite avant tout rassurer : « Le virus décroît dans sa gravité, mais pas dans sa capacité d’infecter ». Faut-il craindre une alliance de la grippe et du Covid-19 ? « La grippe va arriver cet hiver. Toute personne éligible doit se faire vacciner », préconise la professeure. Alors que 21 millions de volailles ont été abattus en raison de la grippe aviaire cet hiver et ce printemps, les éleveurs sont en alerte. « On voit l’hécatombe que provoque la grippe aviaire en France et en Europe. (…) Il faut vraiment avancer vers une stratégie de vaccination », assure Brigitte Autran. Le « nouveau Conseil scientifique » Le Covars a été créé en 2022 afin de venir remplacer le Conseil scientifique, créé pendant la crise sanitaire pour accompagner le gouvernement pendant l'épidémie de Covid. « Le Conseil scientifique était focalisé uniquement sur le Covid. Aujourd’hui, les missions sont plus larges puisque ce sont tous les risques infectieux qui peuvent toucher l’homme, en passant par l’animal. Et aussi les risques liés à l’alimentation, la pollution et le changement climatique », explique Brigitte Autran. Un des principaux enjeux ? L’éco-anxiété, notamment chez les jeunes. « Nous y travaillons et il faut que nous travaillions tous sur ces questions-là », affirme-t-elle.

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101 - Karim Khan - 05 octobre 2022

Cela fait près de huit mois que la Russie a entamé son invasion en Ukraine. Depuis, la Cour pénale internationale (CPI), de La Haye enquête pour remonter la chaîne des responsabilités et punir les crimes de guerre commis sur le territoire ukrainien. Bombardements sur des zones civiles, exécutions, tortures, mauvais traitements de prisonniers, violences sexuelles… L’immense majorité des exactions sont imputées aux forces russes. « Nous essayons de déterminer la vérité. Cela nécessite de nous pencher sur des informations et vérifier si elles sont véridiques », explique le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, invité des 4 Vérités, mercredi 5 octobre 2022 sur France 2. « Nous avons des informations qui nous laissent penser que des crimes de guerre ont été commis », assure-t-il. Sur la question des responsabilités, l’avocat se montre ferme : « Généraux, chefs de gouvernement, soldats sur le terrain… Toutes personnes pouvant utiliser une arme à feu pourraient être tenues de rendre des comptes », affirme-t-il, tenant à faire respecter le Traité de Rome et rappelant l’indépendance des juges. En attendant la décision finale qui sera prise par les juges de la Cour pénale internationale, les enquêteurs s’attachent donc à regrouper tous les éléments et « séparer la fiction et les rumeurs de la vérité », explique Karim Khan soulignant l’importance de travailler avec les différentes parties. « Mon but est de travailler avec les autorités ukrainiennes. J’essaye aussi de travailler avec la Fédération de Russie mais ils ne répondent pas. Mes appels sont restés lettre morte », confie-t-il. « Il n’y aura pas d’impunité » De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky demande la création d’un tribunal spécial pour punir les crimes d’agression. « Le crime d’agression a été défini par les États. La définition qui est convenue doit être appliquée », affirme Karim Khan. Il martèle : « Toutes les parties ont des responsabilités clairement établies ». Pour l’heure, les combats se poursuivent. Tous les crimes seront-ils punis ? « Il faut avoir confiance dans le système de justice internationale. Il est solide et fiable », plaide-t-il, appelant à un effort de tous. « Le droit est entre nos mains », alerte-t-il. « Il n’y aura pas d’impunité », ajoute-t-il, qui souhaite associer son travail à de la coopération.

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101 - Pap Ndiaye - 04 octobre 2022

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101 - Laurent Fabius - 03 octobre 2022

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101 - Sylvie Bermann - 1er octobre 2022

Vendredi 30 septembre, Vladimir Poutine, le président de la Russie, tient un court discours à Moscou afin d’officialiser la signature des décrets de rattachement de quatre régions d’Ukraine à la Russie. Suite à cela, c’est avec hostilité qu’il dénonce son mécontentement face à l’Occident et les Etats-Unis. « Le style est assez comparable au discours du 24 février au moment où il lance la guerre » explique Sylvie Bermann, invitée du plateau des 4 Vérités. Pour le président russe, c’est une « trahison » de la part de l’Occident désormais renommé « l’empire du mensonge ». Vladimir Poutine dénonce le libéralisme, valeur de l’Occident « dégénérée », opinion qui pourrait être partagée par l’église orthodoxe russe et le patriarche. « C’est une société extrêmement conservatrice mais c’est assez obsessionnel dans l’église orthodoxe et chez lui » ajoute la diplomate.  « Dans les circonstances actuelles, la signature des annexions montre un signe de faiblesse » dénonce l’ancienne ambassadrice de France en Russie qui ajoute « ça a été fait dans la précipitation en dehors du fait que ce soit illégal ». Cette annexion permettrait alors aux citoyens ukrainiens de devenir des citoyens russes « pour toujours » selon Vladimir Poutine, ce qui ne changerait rien sur le plan militaire. Le président russe aurait alors accès à tous les moyens à disposition pour le défendre y compris l’arme nucléaire. Cependant, celui-ci n’aspire pas à la reconstitution de l’URSS. « Ce n’est pas sa référence » explique Sylvie Bermann qui rappelle l’obsession du président face aux territoires peuplés par des russes et non pas l’union soviétique.  Malgré les précautions économiques et énergétiques prises par l’Occident telle que l’opposition de l’Hongrie, cela ne dissuade pas la Russie. « Ce qui intéresse Vladimir poutine c’est la géopolitique et pas le niveau de vie de la population » dénonce la diplomate avant d’ajouter « Il faut continuer d’aider l’Ukraine à exercer son droit à la légitime défense et donc des armements ». Royaume-Uni, Liz Truss dans la tourmente  La proposition de nouvelles mesures budgétaires avec des baisses d’impôts pour les prêts aux revenus non financés met Liz Truss, Première ministre britannique, sur un piédestal : plus d’un britannique sur deux souhaite déjà son départ. « Ça ne m’étonne pas puisque le processus d’élection a aboutit à nommer quelqu’un qui n’était pas nécessairement majoritaire dans l’opinion publique (…) son rival était sans doute plus compétent » explique l’ancienne ambassadrice de France en Russie. De grosses critiques remettent en question cette décision qui pourrait mener à la crise du pays. « Le parti conservateur lui même a demandé à Boris Johnson de partir (…) mais Il n’est pas exclu qu’il se présente aux élections 2024 » finit par expliquer l’invitée du plateau des 4 Vérités. 

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101 - Olivier Klein - 30 septembre 2022

C’était la première mobilisation de l’automne. Jeudi 29 septembre, au moins 40 000 personnes se sont rassemblées à Paris dans le cadre de la journée de grève générale, pour manifester contre la réforme des retraites et la hausse des salaires, rapportent les syndicats organisateurs. Au moins 200 rassemblements ont été tenus partout en France, alors que le gouvernement annonce vouloir faire voter le texte de la retraite d’ici la fin de l’hiver. Mercredi 28 septembre, le président de la République a réuni autour d’un dîner les responsables de la majorité ainsi que les ministres concernés. Il s’est montré ferme sur le sujet. « J'ai un mandat électoral, on ne peut pas tergiverser (...) Je suis là pour faire les réformes et je les ferai », a-t-il déclaré, d’après le site Franceinfo. Emmanuel Macron va plus loin et n’exclut pas une dissolution si cette loi ne passe pas à l’Assemblée nationale, où le gouvernement ne dispose que d’une majorité relative. « Cette réforme est nécessaire et elle avait été annoncée par le président de la République depuis son premier mandat. Nous allons vers un déficit très important du système des retraites par répartition. Il faut une réforme concertée, juste, qui prenne en compte la pénibilité des métiers et la durée du travail », commente le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement, Olivier Klein, invité des 4 vérités sur France 2, vendredi 30 septembre. Depuis plusieurs semaines, deux lignes s’affrontent au sein même de la majorité concernant ce dossier épineux. Celle d’une réforme rapide, soutenue notamment par Bruno Lemaire, Gabriel Attal ou encore Aurore Bergé, et celle qui « s’oppose à un passage en force », prônée par François Bayrou, Franck Rester ou encore Olivier Dussopt. « On verra ce que donne la concertation », affirme l’ancien socialiste au micro de Jeff Wittenberg. « Il y a des métiers pénibles, il faudra que cette réforme en tienne compte », précise-t-il.  Dans un contexte de tension sociale et de crise du pouvoir d’achat, une dissolution de l’Assemblée nationale pourrait-elle porter l’extrême droite au pouvoir ? « Il faut toujours le Rassemblement national, mais il faudrait expliquer pourquoi c’est un danger. Le président de la République s’est fait élire sur un programme. S’il ne se sent pas en capacité de mettre en œuvre ce programme, il prendra les décisions qui sont les siennes », réagit le maire de Clichy sous bois, souhaitant que « la concertation aille jusqu’au bout ». La 82e édition du congrès HLM de Lyon s’est tenue du 27 au 29 septembre 2022, sur fond d’inflation et de crise énergétique. « Nous devons être tous citoyens pour notre pouvoir d’achat et pour la planète », explique le ministre, alors que le gouvernement appelle à la sobriété. Néanmoins, « il y a des gens qui souffrent, et on ne va pas rajouter de la souffrance à la souffrance », assure-t-il.

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101 - Philippe Martinez - 29 septembre 2022

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101 - Éric Dupond-Moretti - 28 septembre 2022

Lundi 26 septembre, Julien Bayou a officiellement démissionné de ses fonctions de secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), dont la charge était devenue « intenable », a expliqué son avocate. En cause ? Les accusations de « violences psychologiques » envers une ex-compagne, révélées par Sandrine Rousseau, également membre d'EELV, en direct sur le plateau de C à Vous, sur France 5. Des « faits de nature à briser la santé morale des femmes », précisait l’écoféministe. Mardi 27 septembre, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a dénoncé la « justice de droit privé » dans le cadre de ces affaires, une semaine après l’affaire Adrien Quatennens, jugeant qu’il était « temps de siffler la fin de la récréation ». « Il faut prendre en considération la parole des plaignantes. Ne rien négliger, ouvrir des enquêtes. Mais si cette parole doit être libérée, elle ne peut pas être confisquée à des fins politiciennes », a réagi ce mercredi 28, le garde des Sceaux, sur le plateau des 4 vérités, sur France 2, rappelant l’importance du « contradictoire et de la présomption d’innocence ».  Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée, aucune enquête n’a été ouverte dans cette affaire, révélée pour la première fois en juillet dernier, lorsque la cellule interne du parti écologiste de lutte contre les violences et harcèlements sexuels, avait été saisie. « Créer une justice parallèle est extrêmement inquiétant », estime l’ancien avocat. « Au regard des règles qui sont les nôtres, à partir de l’État de droit, on tire des conclusions, mais pas dans ces espèces de cellules », ajoute-t-il dénonçant les « petites tambouses » politiciennes. « Madame Rousseau n’est pas procureure générale de la nation. (…) Quand elle s’érige en autorité supérieure, je dis non. Si elle a des éléments, je l’invite à les transmettre au procureur de la République, comme le stipule l’article 40 du code de procédure pénale », poursuit-il. La semaine dernière, c’est Adrien Quatennens qui a démissionné de ses fonctions au sein du parti La France Insoumise, après avoir reconnu avoir « giflé sa femme » et autres épisodes de violences, dans le cadre d’un « divorce compliqué ». Une enquête a été ouverte. « Je n’ai pas à réagir sur des affaires en cours », commente Éric Dupond-Moretti. Depuis juillet 2021, le ministre de la Justice, est, lui-même, mis en examen pour prise illégale d’intérêt dans le cadre de ses fonctions. Abandonnera-t-il ses fonctions s’il est condamné ? « Cette mise en examen ne m’a jamais entravée dans mon travail », commente le principal intéressé, qui se dit serein sur le renvoi du procès. « Je m’expliquerai en long, en large, en travers au moment voulu », renchérit-il. Budget : 9,6 milliards pour le ministère de la Justice Le gouvernement a présenté, lundi 26 septembre, son budget 2023, d'un montant de 22 milliards d'euros, répartis entre tous les ministères. Comme depuis les trois dernières années, le ministère de la Justice a obtenu une hausse record, avec un budget de 9,6 milliards d’euros. Néanmoins, ne disposant pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale, et face aux oppositions, le gouvernement n’exclut pas un recours au 49.3 pour son adoption. « Cela montre à quel point le président de la République et la Première ministre sont attachés à faire évoluer la Justice et lui donner les moyens dont elle a besoin », explique le garde de Sceaux, qui souhaite que « le budget soit adopté ». Peut importe la manière ? 

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101 - Frédéric Veaux - 22 septembre 2022

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101 - Eric Woerth - 26 septembre 2022

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101 - Prisca Thevenot - 24 septembre 2022

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101 - Alexis Corbière - 23 septembre 2022

Le ton est monté d’un cran. Dans une allocution télévisée, mercredi 21 septembre, Vladimir Poutine a annoncé le renfort de 300 000 réservistes, et a, une nouvelle fois, menacé l’occident d’un recours à l’arme nucléaire. Alors que les soldats russes essuient des revers militaires importants face à la vaste contre-offensive des forces ukrainiennes ces dernières semaines, le dirigeant russe se dit déterminé à « défendre l’intégrité territoriale de la Russie ». « C’est très inquiétant, je désapprouve ce que fait M. Poutine », commente Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, sur le plateau des 4 Vérités, vendredi 23 septembre 2022, sur France 2. Pour freiner la menace et éviter une spirale guerrière, il se dit ouvert à la discussion avec le président russe. « La menace nucléaire, c’est une réalité. Il est temps qu’il y ait du sang-froid, de la fermeté, mais aussi des initiatives diplomatiques », estime le député. Depuis plusieurs jours, le parti de La France Insoumise est dans la tourmente. Après avoir reconnu avoir « giflé sa femme » et autres épisodes de violences, dans le cadre de disputes, le député la France Insoumise, Adrien Quatennens, a annoncé, dimanche 18 septembre, se retirer de ses fonctions au sein de son parti. Une enquête judiciaire a été ouverte. Dans la foulée, Jean-Luc Mélenchon a réagi à ses déclarations dans un tweet, saluant « le courage » et la « dignité » de son poulain. Un premier tweet très controversé, même au sein de son propre camp. « Jean-Luc Mélenchon n’est pas soupçonnable de ne pas avoir une position claire sur le combat des violences faites aux femmes. Qu’il ait fait deux tweets montre que Jean-Luc Mélenchon a considéré qu’il fallait compléter, pour que les choses soient claires », réagit Alexis Corbière. Interrogé sur le sujet, jeudi 22 septembre, par un journaliste de l’émission « Quotidien », Jean-Luc Mélenchon a assumé ses tweets et assuré qu’il « pesait ses mots tout le temps ». Il a ensuite glissé une tape sur la joue du journaliste. « C’est taquin », estime le vice-président du groupe parlementaire Insoumis. « Si le journaliste a vécu cela comme une menace, je pense que Jean-Luc Mélenchon lui dira volontiers qu’il ne voulait pas le menacer », précise-t-il. Dans ce contexte, Adrien Quatennens peut-il continuer à siéger à l’Assemblée nationale ? « Nous en avons discuté avec les autres députés. Personne ne demande à ce qu’Adrien Quatennens démissionne de son mandat de député », clarifie-t-il. Retraites : « Nous sommes radicalement contre » C’est le sujet brûlant de cette rentrée. La réforme des retraites. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement émet la possibilité de faire intervenir cette réforme via un amendement du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), dont le texte sera étudié le 26 septembre prochain, en Conseil des ministres. « Ils ne savent pas quoi faire. Il faut qu’il y ait un débat. Nous sommes radicalement contre. Ce serait une régression sociale », estime Alexis Corbière, qui souhaite créer un rapport de force parlementaire et social à travers de vastes mobilisations. « Il est hors de question que nous avancions vers des reculs sociaux qui amèneraient à ce qu’on travaille plus longtemps et que nous ayons des gens encore plus pauvres quand ils sont vieux », affirme le député. Dans ce cadre, la gauche a d’ores et déjà annoncé un grand mouvement social le 16 octobre prochain. Sur la Coupe du monde organisée par le Qatar, qui débutera en novembre prochain, Alexis Corbière appelle le gouvernement à ce qu'aucun représentant français ne se rende sur place.

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101 - Energie, inflation… l’hiver sera long - 22 septembre 2022

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101 - Gérard Larcher - 22 septembre 2022

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101 - Bruno Le Maire - 21 septembre 2022

Face à la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement a annoncé un nouveau plafonnement de l’augmentation des prix à hauteur de 15% pour le gaz et l’électricité à partir de début 2023. Mais les Français s’interrogent sur la durée de cette mesure. « Cela dépendra des prix de l’électricité et du gaz. Nous nous battons pour faire baisser les prix. Nous protégeons les Français depuis 16 mois avec un bouclier qui a permis de geler le prix du gaz et de plafonner le prix de l’électricité à 4% », explique le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, invité des 4 Vérités, mercredi 21 septembre 2022, sur France 2. Sur le carburant, le gouvernement a également mis en place une prime à la pompe, qui passera à 10 centimes par litre à partir de fin octobre, contre 30 centimes actuellement. « Aujourd’hui, le prix du baril est à la baisse. Si les choses continuent comme cela, alors il n’y aura pas de raison de continuer à apporter des aides supplémentaires à partir du 1er janvier. Mais si demain (...) les prix devaient flamber, nous avons à notre disposition un mécanisme de soutien », assure le ministre. Pour les personnes se chauffant au fioul, le gouvernement réfléchit également à un dispositif. « Les arbitrages ne sont pas encore rendus, mais cela s’ajoute à la palette des dispositifs qui sont là pour faire un bouclier efficace, durable et ciblé sur ceux qui en ont le plus besoin », précise l’ancien membre des Républicains. Concernant les entreprises, « il y a urgence pour un certain nombre d’entre elles qui sont exposées à l’explosion de leur facture énergie », alerte Bruno Le Maire. Dans ce cadre, le ministre travaille à une révision du marché européen et souhaite notamment faire baisser les prix en découplant le prix du gaz et le prix de l’électricité. Le ministre annonce également l’augmentation et la simplification des subventions pour les entreprises. « Nous devons gagner ce combat. Il en va de la survie d’entreprises qui sont stratégiques pour l’économie française », affirme l’ancien ministre de l'Agriculture de 2009 à 2012, qui souhaite « protéger l’outil de production français ». Sur l’inflation, Bruno Le Maire reste prudent. « Il reste des mois difficiles. Les prix de l’énergie sont encore élevés, les prix alimentaires ont également augmenté. J’espère que d’ici le printemps 2023, le plus dur sera passé », explique-t-il, excluant tout blocage des prix sur certains produits alimentaires. Néanmoins, le ministre reste optimiste sur la croissance française. « Je vous garantis qu’on fait le maximum pour créer des emplois et avoir une croissance positive en 2023. Bien entendu, il peut y avoir des situations géopolitiques qui affectent notre croissance ». La réforme des retraites votée à l’automne ? Depuis plusieurs semaines, le gouvernement laisse planer le doute sur l’éventualité de faire passer la réforme des retraites à travers le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté le 26 septembre, en Conseil des ministres. L’opposition craint un passage en force. « Je souhaite que, quel que soit le moyen législatif et démocratique, nous ayons une réforme des retraites qui entre en vigueur à l’été 2023, comme l’a indiqué le président de la République », déclare Bruno Le Maire confirmant la revalorisation des pensions de retraite à partir du mois de janvier.

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101 - jean-François Copé - 20 septembre 2022

Face à la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement a annoncé la prolongation du bouclier tarifaire jusqu’en 2023, de limiter la hausse des prix du gaz et de l’électricité à 15%, d’accorder un chèque énergie pour près de 12 millions de foyers, mais aussi de réfléchir à une aide pour les ménages qui se chauffent au fuel. L’objectif ? Contenir les factures énergétiques des Français à l’approche de l’hiver. « Le gouvernement n’a pas le choix. C’est ce que tout gouvernement responsable ferait à sa place », commente Jean-François Copé, invité des 4 vérités, mardi 20 septembre 2022, sur France 2. Le maire Les Républicains de Maux fustige la décision de fermer progressivement les réacteurs nucléaires, sous le mandat de François Hollande. « Emmanuel Macron devrait simplement rappeler que sur ce sujet, il faut d’urgence changer d’orientation et revenir sur ce qui fait l’indépendance de la France », a-t-il lancé au micro de Thomas Sotto, estimant que l’actuel locataire de l’Élysée s’est fait « élire sur un effet de mode ». Dans ce cadre de relance nucléaire, en février 2022, le président de la République a notamment annoncé la construction de six minis réacteurs EPR d’ici 2035. « Ce qu’il s’est passé en Ukraine nous a renvoyé à nos propres fragilités. Cela nous a rappelé l’importance de l’indépendance européenne en matière énergétique, alimentaire, sanitaire et industrielle. C’est sur ces sujets-là que devrait s’orienter le quinquennat qui vient », déclare l'ancien chef de file des Républicains. Les déchets nucléaires ? « Il faut investir massivement et faire confiance au génie européen pour trouver des solutions durables », précise-t-il. Autre sujet de crispation dans le pays : la réforme des retraites. Selon Jean-François Copé, cette réforme est nécessaire. Depuis quelques semaines, l'exécutif évoque la possibilité que cette réforme puisse entrer dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté le 26 septembre, en Conseil des ministres. Cette piste ne séduit pas les oppositions et divise au sein de la majorité qui craint un passage en force. « Cette idée de passage en force est grotesque, caricaturale. Elle rappelle à chacun les hésitations de l’exécutif. Il y a nécessité de faire cette réforme », affirme l’ancien ministre du Budget. Pour lui, la solution est avant tout d’augmenter progressivement et modérément la durée de vie au travail. Après avoir reconnu « avoir giflé » sa femme, ainsi que d’autres épisodes de violence, en pleine instance de divorce, le député La France Insoumise, du Nord a décidé de se retirer de ses fonctions au sein de son parti. Le parquet de Lille s’est auto saisi de cette affaire. Dans la foulée, Jean-Luc Mélenchon a salué « le courage » et la « dignité » de l’Insoumis, provoquant ainsi une vive polémique. « L’extrême gauche est d’une exigence totalitaire effrayante, pour parler de ceux qui ne sont pas de leur bord, et d’une indulgence réparatrice de chaque instant, quand il s’agit des leurs », réagit Jean-François Copé. Adrien Quatennens peut-il continuer à siéger dans l’hémicycle ? « C’est à eux de voir et la Justice a été saisie. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas prétendre vouloir abolir les privilèges pour les autres, mais dire que c’est différent, lorsqu’il s’agit de soi-même », ajoute-t-il, souhaitant faire « ouvrir les yeux aux Français qui ont fait confiance à des gens dangereux ». 

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101 - Karl Olive - 19 septembre 2022

Ce lundi 19 septembre, le député Renaissance des Yvelines (12e circonscription), Karl Olive, doit présenter son projet de loi sur le cumul de mandats de maire au bureau Renaissance. L’objectif ? Permettre à nouveau le cumul des mandats pour les maires des communes de moins de 20 000 habitants. « Il faut répondre à la crise démocratique de notre pays », estime l’ancien maire, invité des 4 vérités, lundi 19 septembre, sur France 2. Selon lui, cette proposition crée le consensus au sein de la classe politique. « C’est le moment d’y aller », renchérit-il. « C’est un cumul d'expériences qui nourrit la démocratie, et non pas les indemnités ». Concernant la réforme des retraites, le député de la majorité l’assure : « Il y a aura une concertation ». Depuis quelques semaines, l'exécutif a fait entendre que la réforme des retraites pourrait notamment être proposée via un amendement du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté le 26 septembre en Conseil des ministres et examiné ensuite au Parlement. Alors qu’Emmanuel Macron vient de lancer son Conseil national de la refondation (CNR) afin d’encourager la concertation entre forces politiques, syndicats et associations, cette piste ne séduit pas les oppositions et divise au sein de la majorité. Samedi 17 septembre, dans une interview accordée au journal Le Parisien, le patron du MoDem, François Bayrou, a mis en garde le gouvernement. « Je suis opposé au passage en force. Si on se lance dans cette voie-là, alors nous sommes certains de coaliser d'abord les oppositions entre elles, puis de diviser la société française », a-t-il averti. Sur le sujet, Karl Olive estime que « tout le pays doit se sentir concerné ». « Je serais choqué que ce sujet-là soit simplement l’affaire d’une discussion à l’Assemblée nationale qui soit réglée sur un vote public », déclare-t-il au micro de Thomas Sotto. Après avoir reconnu avoir « giflé » son épouse et plusieurs épisodes de violences, le député du Nord, Adrien Quatennens, a annoncé dimanche 18 septembre 2022, son retrait de ses fonctions au sein du parti La France Insoumise. A-t-il encore sa place au sein de l’hémicycle ? « C’est inadmissible, inacceptable. On a un devoir d’exemplarité quand on est dans la représentation nationale », affirme Karl Olive. Des accusations, révélées dans une enquête parue dans le journal So Foot, visent également le président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graet. Il aurait minimisé les conséquences, voire couvert des cas d’agressions sexuelles, notamment sur des mineures. Dans la foulée, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, a lancé un audit sur le pilotage de la fédération. « À l’issue de cet audit, des décisions seront prises », commente Karl Olive, également membre du conseil d’administration de la Ligue du football professionnel, saluant l’initiative de la ministre des Sports. « Il y a une enquête administrative qui est menée. Cela me paraît important », conclut-il. 

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101 - Rima Abdul Malak - 17 septembre 2022

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101 - Bernard Cazeneuve - 16 septembre 2022

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101 - Olivier Dussopt - 15 septembre 2022

Mercredi 14 octobre 2022, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé une prolongation du dispositif du bouclier tarifaire en 2023. Celui-ci sera moins généreux que le plafonnement des prix actuels. À partir de janvier, la hausse passera à 15 % pour le gaz, puis l'électricité en février. « Nous faisons face à une situation d’urgence, celle de l’hiver. C’est difficile de savoir quel sera le montant des prix de l’énergie à six ou neuf mois. On verra en fonction de l’évolution », assure Olivier Dussopt, ministre du Travail, du plein emploi et de l’insertion, invité des 4 vérités, jeudi 15 septembre 2022, sur France 2. « Nous protégerons les Français, le pouvoir d’achat des ménages, comme nous l’avons fait depuis le début de la crise énergétique », ajoute-t-il, au micro de Thomas Sotto. Le gouvernement assure qu'il « trouvera des solutions alternatives » et espère « sortir de cette crise énergétique », a affirmé le ministre. En parallèle, le dispositif du chèque énergie sera également élargi. L’objectif ? Cibler les ménages les plus modestes mais aussi une partie de la classe moyenne. Ainsi, ce dispositif devrait profiter à douze millions de foyers, contre six jusqu’à présent. « Ce que nous avons fait sur l’année 2022 représente un engagement encore plus important en termes de coût », explique l’ancien ministre du Budget, qui se félicite que l’économie résiste malgré les difficultés. Retraites : équilibrer le système Dans ce contexte, est-il vraiment raisonnable de se lancer dans la réforme des retraites cet automne ? « Oui, car cette réforme est essentielle. Notre système actuel n’est pas équilibré financièrement », affirme Olivier Dussopt. Poutant, l’opposition et l’ensemble des partenaires sociaux y semblent opposés. Selon le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), pour la première fois depuis la crise économique de 2008, le système des retraites était excédentaire en 2021, et devrait également l’être en 2022. Néanmoins, il devrait, de nouveau, être déficitaire dès 2023. Le report de l’âge légal à 65 ans ? « Ce n’est pas un totem », déclare le ministre, qui se dit prêt à travailler sur le sujet et ouvert aux concertations. L’opposition et les syndicats craignent que cette mesure d’âge se glisse dans le Projet de loi finance de la Sécurité Sociale (PLFSS). « Nous n’excluons aucune hypothèse. Nous devons trouver les modalités. Pour l’heure, elles ne sont pas arrêtées », répond Olivier Dussopt. Sans vouloir donner d'échéance, il se dit convaincu de faire cette réforme de manière « la plus efficace », tout en « respectant le rythme des concertations ».

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101 - Menna Rawlings - 14 septembre 2022

Cinq jours après son décès, dans sa maison de Balmoral, en Écosse, la dépouille de la reine Elizabeth II est arrivée, mardi 13 septembre 2022 dans la soirée, au palais de Buckingham. Elle a été accueillie par le roi Charles III. Le cercueil royal a déjà été exposé une première fois au public pendant 24 heures à Édimbourg en Écosse. Il a ensuite été escorté par une haie d'honneur formée par des milliers d'anonymes le long de la route entre l'aéroport, la capitale et le palais de Buckingham. Le Royaume-Uni et le monde entier pleurent la reine. Mercredi 14 septembre 2022, le cercueil sera transféré à Westminster Hall et sera exposé pendant cinq jours. « Il y a, y compris ici en France, un véritable amour pour notre reine. Ce n’était pas une surprise de voir ces émotions après l’annonce malheureuse de sa disparition », commente Menna Rawlings, ambassadrice du Royaume-Uni en France, invités des 4 Vérités, mercredi 14 septembre 2022, sur France 2, soulignant la personnalité « pétillante et chaleureuse » de la regrettée souveraine. La représentante du Royaume-Uni se dit néanmoins confiante sur la stabilité du pays, qui traverse actuellement une période de crise sociale et énergétique. Depuis son accession au trône, Charles III prend ses marques. Mardi 13 septembre, il était en Irlande du Nord pour poursuivre sa tournée dans les territoires du royaume. Il n’hésite pas à aller à la rencontre de la foule. « Il a beaucoup de compétences et d’intérêts dans les sujets concernant le changement climatique », décrit l’ambassadrice. Relation franco-britannique : regarder vers l’avenir Quelques jours avant sa mort, la reine Elizabeth II venait d’accueillir, lundi 5 septembre, la nouvelle première ministre Liz Truss, qui succède à Boris Johnson au 10 Downing street. Les observateurs se questionnent sur ses volontés concernant l'avenir des relations franco-britanniques et son entente avec Emmanuel Macron. Menna Rawlings se dit « confiante ». « Les racines des relations franco-britanniques sont très fortes », rappelle-t-elle, espérant voir le président français et son épouse lors des funérailles de la reine. Elle assure : la France et le Royaume-Uni travaillent « main dans la main », notamment dans le cadre de la guerre en Ukraine. Dans un pays plus divisé que jamais, touché par l’inflation et englué dans une crise post-Brexit, de nombreux chantiers attendent désormais la nouvelle cheffe du gouvernement. « Nous devons trouver une nouvelle voie, avec l’Union européenne », affirme l’ambassadrice, souhaitant à présent « regarder vers l’avenir », a-t-elle assuré.

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101 - Marine Le Pen - 13 septembre 2022

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101 - Michel Barnier - 10 septembre 2022

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101 - Jack Lang - 09 septembre 2022

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101 - Marion Maréchal - 08 septembre 2022

Eric Zemmour a fait sa rentrée médiatique, le 5 septembre 2022, sur BFM TV. S’il a pensé "arrêter" la politique après la présidentielle, l’ancien polémiste qui a attiré 7% des sondages à la dernière élection présidentielle, a finalement décidé de poursuivre son combat. « J’ai eu tort électoralement, mais pour l’Histoire j’ai eu raison », a-t-il déclaré au micro d’Apolline de Malherbe. « C’est l’exercice politique classique que de mettre du temps à s’installer dans le paysage politique français », a réagi, à son tour, Marion Maréchal, invitée des 4 Vérités, jeudi 8 septembre 2022, sur France 2. La vice-présidente de Reconquête préfère voir le « verre à moitié plein ». « En six mois, ce parti politique a réussi à dépasser très largement les partis historiques comme Les Républicains et le Parti Socialiste », estime-t-elle. Sa vision pour la France ? « Il a le bon positionnement », assure l'ancienne députée, réaffirmant son soutien à Eric Zemmour. La nièce de Marine Le Pen se dit alignée avec ses prises de position. « Le parti de défendre une droite civilisationnelle est juste. Nous continuons le combat avec lui », déclare-t-elle. De l’autre côté, le Rassemblement national continue de poursuivre son implantation dans le territoire. Le parti compte actuellement 89 députés. Quel espace politique pour Reconquête ? « Reconquête a une ligne qui lui est singulière », a affirmé Marion Maréchal. Néanmoins, elle n’exclut pas « les passerelles » et « points d’entente » avec la droite nationale. « Je ne crois pas qu'il faille sans cesse jouer la compétition entre les partis », renchérit-elle. Le Rassemblement national s’apprête actuellement à élire son nouveau président. Qui de Jordan Bardella ou Louis Aliot sera porté à la tête du parti de Marine Le Pen ? « Je ne vois pas vraiment de projet, de stratégie différente entre les deux », commente l’ancienne députée RN du Vaucluse. Marion Maréchal a choisi de se rallier à Eric Zemmour, en mars 2022, quelques semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle, au dépens du parti de sa tante. « Cela a été un choix mûrement réfléchi. Je ne le regrette pas, en dépit des résultats », assure-t-elle. Elle sera notamment présente aux Universités d’été de Reconquête, qui se tiendront jusqu'à dimanche 11 septembre, au Domaine Lineau entre Vinon-sur-Verdon (Var) et Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). « Il y a une vitalité indéniable et une attente supérieure à la NUPES », estime-t-elle. Peut-elle se présenter comme tête de liste aux prochaines élections européennes ? « Cela pourrait m’intéresser, mais ce n’est pas à l’ordre du jour », nuance-t-elle.

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101 - Geoffroy Roux de Bézieux - 07 septembre 2022

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101 - Bruno Retailleau - 06 septembre 2022

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101 - Boris Vallaud - 05 septembre 2022

Alors que le gouvernement prépare le budget 2023, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, invite les membres des partis politiques d'opposition à travailler avec le gouvernement sur le projet de loi des finances, afin d'éviter le recours à l'article 49.3 de la Constitution. « Nous invitons l'ensemble de la représentation nationale à travailler sur le budget 2023 avant même qu'il ne soit finalisé », a déclaré Gabriel Attal, dans un entretien accordé au journal Le Parisien, samedi 3 septembre 2022. Néanmoins, les oppositions ont rapidement décliné cette offre. Les Républicains ont déjà averti qu'ils ne voteraient pas le budget de cet automne, tout comme le Rassemblement national. « On peut douter de la sincérité de cette demande, quand on est instruit de ce qu’il s’est passé cet été, avec le budget rectificatif, qui n’a fait droit qu'à peu de propositions que nous avions formulées », a réagi Boris Vallaud, le président du groupe socialiste et apparentés à l’Assemblée nationale, sur le plateau des 4 vérités, le 5 septembre 2022, sur France 2. Néanmoins, l’élu se dit « prêt à cette discussion ». Dans le contexte géopolitique actuel, marqué par la guerre en Ukraine et les pénuries qu’elle entraîne, le groupe demande notamment la taxation des multinationales aux superprofits. Énergie, pouvoir d’achat, transition écologique… Tous ces sujets seront au cœur du Conseil national de refondation, une nouvelle instance qui sera lancée le 8 septembre par le président de la République et a pour objectif d’associer élus, acteurs économiques et sociaux et citoyens à la concertation. Ce lancement suscite l’agacement au sein de la plupart des oppositions. Elles accusent le gouvernement de vouloir contourner les institutions, et notamment le Parlement. En ce qui concerne le Parti socialiste, la décision d’y participer, ou pas, sera étudiée au bureau national du PS, mardi 6 septembre. « Cela ne peut pas être un bidule, un corps docile du président la République », a déclaré Boris Vallaud, appelant le gouvernement à « faire vivre pleinement le parlementarisme » et « d’institutionnaliser la participation citoyenne ». NUPES : le PS plus divisé que jamais Lors des dernières élections législatives, le parti socialiste a intégré l’union de gauche NUPES, lancée par Jean-Luc Mélenchon. Samedi 3 septembre, l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve a lancé un manifeste pour « une autre gauche », publié sur le site du JDD, signé par 400 personnalités de gauche, majoritairement des opposants à la ligne pro-Nupes de l’actuel premier secrétaire du PS, Olivier Faure. « La force de cette union, c’est l’addition », explique l’élu des Landes, qui espère « faire vivre le socialisme ». « Ce débat existe au sein de parti socialiste. Il n’y a aucun débat qui soit illégitime. Il y aura un congrès où chacun aura voix au chapitre », a-t-il ensuite commenté.

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101 - Isabelle Rome - 03 septembre 2022

122 femmes ont été tuées en 2021, rapporte le ministère de l’Intérieur. Un nombre en hausse de 20% par rapport à 2020. Trois ans après le Grenelle dédié aux violences conjugales, la première ministre Élisabeth Borne a annoncé, vendredi 2 septembre 2022, la mise en place d’une mission parlementaire chargée de faire des propositions afin d’améliorer et de faciliter le traitement judiciaire de ces affaires. « C’est chiffres sont glaçants. Cela signifie qu’il faut aller encore plus loin. Nous avons pris, peu à peu, conscience que ces violences ne sont pas comme les autres. Elles se passent dans le huit clos familial et elles sont liées à un phénomène d’emprise », a réagi Isabelle Rome, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, sur le plateau des 4 Vérités, samedi 3 septembre 2022, sur France 2. Dans ce cadre, la cheffe du gouvernement a annoncé l’expérimentation d’un « pacte de nouveau départ », qui aidera les victimes à quitter le domicile conjugal et leur apporter une protection. « Il faut éviter les faux départs et mettre en place une série de mesures autour d’elles : services sociaux, garde d’enfants, hébergement, formation… Et que tout se déclenche en même temps », a expliqué la ministre. En 2021, un tiers de ces féminicides avaient été précédés par des plaintes pour violences. Sur le plan judiciaire, l’ancienne magistrate appelle à un « traitement spécial ». La Première ministre a notamment annoncé le doublement des effectifs des enquêteurs spécialisés. Isabelle Rome : « L’égalité n’est pas réelle » Si Isabelle Rome se dit favorable à plus de sensibilisation sur le sujet, notamment auprès des jeunes, elle plaide également pour des « actions concrètes », notamment sur l’égalité salariale. « Des mesures très importantes ont été prises sous le précédent quinquennat. La France est la première en Europe sur la représentation des femmes dans les instances dirigeantes », a-t-elle confié, souhaitant aussi travailler avec les réseaux féminins. « L’égalité n’est pas encore réelle et les droits des femmes ne sont pas acquis », a-t-elle affirmé. Lors d’une table ronde des journée d’été du parti Europe Ecologie les Verts, samedi 27 août, Sandrine Rousseau a, de nouveau, créé la polémique en décrivant le barbecue comme « le symbole de la virilité ». « Le féminisme mérite mieux que cela. Nous ne gagnerons pas ce combat contre les violences sans les hommes. Le féminisme ne se résume pas aux petites phrases », a-t-elle commenté. 

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101 - Sébastien Chenu - 02 septembre 2022

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101 - Fabien Roussel - 01 septembre 2022

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101 - Aurore Bergé - 31 août 2022

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101 - Michel Edouard Leclerc - 30 août 2022

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101 - Laurence Boone - 29 août 2022

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101 - Virginie Calmels - 27 août 2022

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101 - Philippe Ballard - 26 août 2022

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101 - Clément Beaune - 25 août 2022

Le 20 août dernier, le ministre délégué chargé des Transports avait confié au Parisien - Aujourd’hui en France : « Je pense qu’on doit agir et réguler les vols en jet privé. Cela devient le symbole d’un effort à deux vitesses ». Invité des 4 vérités, Clément Beaune assure « ne pas s’être fait grondé » car « le vrai sujet est le fait d’un débat sur les transports, sur l’écologie et sur les efforts partagés. (…) Je rappelle que nous avons eu une Convention citoyenne pour le climat qui a évoqué cette questions à tel point que le gouvernement l’a traduite avec une mesure visant à taxer le carburant de l’aviation privée. C’était il y a un an », se défend-t-il. L’ancien ministre délégué chargé de l’Europe développe son point de vue. « Il y a un débat déjà ouvert au niveau européen. (…) Ce n’est pas avec les jets privés ou une autre activité qu’on va réduire massivement les émissions. Je ne pense pas cela une seconde. Je suis quelqu’un de responsable. En revanche, le président de la République l’a redit hier, nous sommes dans une période de changement de comportement et de mobilisation générale. Je suis convaincu que quand il y a une mobilisation générale, qu’on demande à chacun des Français de faire des efforts (…), il faut que ceux qui polluent le plus et qui ont le plus de moyens (…) fassent un effort un peu plus grand ». Cependant, le député ne « croit pas en l’interdiction générale » car le l’aviation privée ne revient pas uniquement à des déplacements de particuliers, mais aussi à des rapatriements ou des vols sanitaires. « La fin de l'abondance » ? Emmanuel Macron s’est exprimé publiquement mercredi 24 août en ouverture du Conseil des ministres qui a sonné la rentrée pour tous. Le président de la République a déclaré que « c’était la fin de l’abondance ». Ce mot « abondance » a choqué des millions de Français, d’autant plus lorsqu’on regarde il y a quelques années en arrière avec la crise des Gilets jaunes, ces Français qui avaient déjà du mal à finir les fins de mois. Clément Beaune tente de redresser la barre. « Il ne faut pas qu’il y ait d'ambiguïté ou de mauvaises polémiques. Le président n’a pas dit « abondance » pour dire que chacun était dans une situation de confort. Mais, collectivement, dans le monde, en Europe et en France, nous étions dans une situation dans laquelle le pétrole ou le gaz étaient plus facilement disponibles. (…) Cela ne sera plus le cas demain et cela va susciter des changements de comportements comme ceux que j’évoquais ». Le ministre chargé des Transports annonce que le gouvernement soutiendra les personnes les plus modestes qui souhaitent changer leur véhicule thermique pour une voiture électrique.  À une semaine de la rentrée, un peu moins de 4 000 chauffeurs de cars de ramassage scolaire manquent toujours à l’appel. Le député affirme que « tous les moyens sont mis en œuvre ». « Il y a une tension sur le recrutement des chauffeurs en général. (…) Des solutions très pratiques sont mises en place. Par exemple, les jeunes chauffeurs retraités peuvent revenir pour faire les vacations pour les semaines qui viennent ». 

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101 - Stéphane Le Foll - 24 août 2022

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101 - Bertrand Réou - 30 juillet 2022

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101 - Olivia Grégoire - 29 juillet 2022

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101 - Jordan Bardella - 28 juillet 2022

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101 - Sarah El Haïry - 27 juillet 2022

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101 - Frédéric Souillot - 26 juillet 2022

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101 - Yaël Braun-Pivet - 25 juillet 2022

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101 - Laurent Jacobelli - 23 juillet 2022

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101 - Aurore Bergé - 22 juillet 2022

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101 - Adrien Quatennens - 21 juillet 2022

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101 - Marc Fesneau - 20 juillet 2022

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101 - Fabien Roussel - 19 juillet 2022

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101 - Olivier Véran - 18 juillet 2022

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1 - Christophe Castaner - 8 avril 2021

Caroline Roux reçoit Christophe Castaner, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, pour débattre sur la proposition de loi d’Olivier Falorni sur la fin de vie libre et choisie mais aussi les futures élections régionales.   Fin de vie : débats et obstruction   Cette proposition de loi est un sujet qui touche à l’intime, à chacun. Olivier Falorni du groupe Libertés et territoires propose un texte de loi sur la fin de vie libre et choisie. Celui-ci arrive à l’Assemblée, ce jeudi 8 avril 2021, mais le sujet fait polémique. Plus de 3 000 amendements ont été déposés.  « Je pense qu’il est profondément humain, lorsque la maladie nous gagne, de choisir le moment où lorsque la maladie semble plus forte, on doit regarder la mort en face » déclare sur le plateau des 4 vérités l’ancien ministre de l’Intérieur. « C’est un moment de débat national qui doit se poursuivre avec tous les Français. Toutes les grandes mesures sur des sujets plutôt sensibles ont souvent été portées par des candidats à la présidence de la République comme la peine de mort par François Mitterrand. La campagne présidentielle sera un moment de rencontre sur ce sujet-là pour ne pas opposer certains individus. Il faut profiter de la situation pour parler de ces sujets sociétaux. » Cette proposition de l’élu du groupe Libertés et territoires vise à aller encore plus loin que les deux textes précédents (Leonetti de 2005 instaurant un droit au ‘laisser mourir’, puis la loi Claeys-Leonetti de 2016 qui autorise une ‘sédation profonde et continue jusqu'au décès’), cette nouvelle loi veut créer un droit à l'euthanasie pour les personnes souffrant d'une pathologie incurable. Moins de 10% des femmes et hommes confrontés à cet entretien avec la mort n’ont/ont donné des directives sur cela, « il faut profiter de ce débat pour faire la promotion d’un texte, il n’y a pas de tabou mais sans s'y opposer. »   Le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale explique que ce débat doit être posé malgré le calendrier parlementaire serré car celui-ci traverse la société française. « Il faut faire des choix ».   Régionales c’est pour quand ?   Avec la troisième vague de Covid-19 qui touche la France métropolitaine, les élections régionales semblent de plus en plus compromises. Cependant, Christophe Castaner espère que les élections régionales « auront bien lieu ». « Je souhaite surtout que l’on prenne aussi l’écho et l’écoute des maires de France pour voir s’ils se sentent en capacité d’organiser les élections dans des conditions sanitaires qui protègent les Français ».    Cinq ans après le lancement par qu’Emmanuel Macron d’En Marche ! pour conquérir la présidentielle, le parti LREM a su s'imposer dans le paysage politique et se réinventer d'après l'ancien ministre de l'Intérieur « C’est un parti politique jeune et il faut du temps pour se construire, (...) Les premières priorités pour l’exécutif régional sont les sujets de l’environnement, la gestion de la crise sanitaire ne fait pas partie des premières raisons ».