

8 - Semblant crever le ciel — Violences sexuelles
VIOLENCES SEXUELLES — Avant de vous présenter cet épisode, nous tenons à vous avertir que nous y évoquerons le sujet des violences sexuelles. Si vous subissez ou avez subi des violences sexuelles, vous pouvez joindre la ligne dédiée au 3919, ou la police au 17. Près de 40% des agressions sexuelles sont commises sur des mineurs, et principalement sur des filles dans 8 cas sur 10. Les violences sexuelles sont, dans l’immense majorité des cas, le fait d’une personne masculine, parfois mineure, de l’entourage de la victime.Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Clémentine, une jeune femme qui a subi des violences sexuelles dans l’enfance. Son agresseur était également un enfant, et, très jeune, elle n’avait pas conscience du caractère violent des comportements de ce garçon dont elle était proche. C’est en parlant avec ses camarades de classe qu’elle s’en est rendu compte.Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.


7 - Je sais pas si ça va — Santé mentale et milieu artistique
SANTE MENTALE, ARTISTES — Le 9 janvier 2022, Stromae nous faisait part de ses idées suicidaires en chantant L'Enfer au journal télévisé de TF1, le plus écouté de France. Depuis, des sportifs et des artistes ont commencé à parler de leurs troubles de santé psychiques et à s'engager dans cette vague de sensibilisation.Engagée depuis cette année pour cette cause, avec notamment sa participation au Psychodon, la chanteuse Marie-Flore nous fait le plaisir de venir parler dans cette émission. Elle nous livre son point de vue sur la santé mentale dans le milieu artistique et sur l'impact des réseaux sociaux. Ecrire est pour elle une façon de dire la souffrance, comme l'explique le titre de son dernier album Je sais pas si ça va.Bonne écoute.Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.


6 - Un cheval sans nom — Suicide, deuil
SUICIDE, DEUIL — Avant de vous présenter cet épisode, nous tenons à vous avertir que nous y évoquerons des sujets difficiles, tels que le suicide. Si vous vous sentez mal, n’hésitez pas à reporter votre écoute à un moment plus opportun.En effet, nous recevons aujourd’hui Elisée, une jeune psychologue dont le père est décédé par suicide. Elle nous parle de son deuil compliqué suite à cet événement si brutal. Elle évoque aussi son double regard de fille et de psychologue, et l’aide que lui a apporté l’association Empreinte à qui elle souhaite dédier cet épisode. On estime que plus de 130 personnes sont impactées par un suicide, et jusqu’à 15 très fortement, notamment la famille et les amis proches.Bonne écoute.Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.


28 - Les mots justes — Idées reçues sur la santé mentale
IDEES RECUES — La maladie mentale, comme on a pu le voir dans nos précédents épisodes reste obscure pour beaucoup. La banalisation de noms de troubles dans le langage courant contribue aussi à minimiser la souffrance des personnes concernées par un trouble psychique.C’est pour battre en brèche les idées reçues qu’un collectif d’auteurs auquel nous avons eu le plaisir de participer lance aujourd’hui un ouvrage aux éditions de l’Atelier, intitulé « En finir avec les idées fausses sur la psychiatrie et la santé mentale ».Je reçois aujourd’hui Astrid Chevance, psychiatre et chercheuse, qui a coordonné la rédaction du livre, Héloïse Young et Claire Jaffré, toutes deux également psychiatres, chercheuses et co-autrices. Nous revenons dans cet épisode spécial sur plusieurs concepts dont on parle fréquemment mais qui ne sont pas si simples à définir.Bonne écoute. Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.


5 - Les ricochets — Maladie mentale et famille
MALADIE MENTALE ET FAMILLE — Avec Paula, nous avions interrogé la place des enfants dans une famille touchée par un trouble psychique. Qu’en est-il des frères et sœurs de personnes touchées ? Peu de travaux sont réalisés pour étudier la question de grandir avec un frère ou une sœur concerné par un trouble de santé mentale. Aujourd’hui, ces deux angles seront abordés dans le témoignage, puis commentés par une psychologue. En effet, notre témoin nous permet d’aborder la place de la fille, sous un angle nouveau, mais aussi la place de la sœur.Ainsi, nous recevons Chloé, dont le frère et le père vivent avec un trouble bipolaire. En deuxième partie, Chloé échangera avec Hélène Davtian, psychologue spécialisée dans la prise en charge des fratries qu’elle connait depuis plusieurs années. Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Bonne écoute ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


4 - Chasser le spleen — Cyclothymie, addictions
CYCLOTHYMIE, ADDICTIONS — Le spectre des troubles bipolaires comporte plusieurs troubles. Avec Thomas, nous avions déjà évoqué le trouble bipolaire de type 2, qui se différencie du type 1 par une sévérité moindre et l’absence de caractéristiques psychotiques. Un troisième trouble, moins connu mais plus fréquent, est la cyclothymie. Elle se manifeste par la survenue de périodes d’humeur tantôt déprimée tantôt augmentée, mais dont l’intensité ne suffit pas pour être cliniquement qualifiées d’épisode dépressif majeur ou d’épisode hypomaniaque. Une anxiété forte est souvent présente, au côté de l’abus de substances, telles que l’alcool ou certains médicaments. La cyclothymie concernerait jusqu’à 1% de la population, et pourrait être dans certains cas annonciateurs d’un trouble bipolaire caractérisé de type 2.Pour en parler, nous sommes aujourd’hui à Tours, chez Lilian, un jeune étudiant en pharmacie qui souffre de ces fluctuations d’humeur imprévisibles. Il nous parle des conséquences de son trouble, de sa prise en charge et du caractère polymorphe des symptômes de la cyclothymie. Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


3 - Face au vide — Hyperphagie
HYPERPHAGIE, TROUBLE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE — L’anorexie et la boulimie sont sans doute les troubles des conduites alimentaires les plus connus. Le plus fréquent, pourtant, est l’hyperphagie. Comme son nom l’indique, l’hyperphagie se manifeste principalement par le fait de manger beaucoup. Beaucoup plus qu’une personne non concernée ne pourrait manger dans le même laps de temps.Après une crise, des sentiments de dégoût de soi, de culpabilité et de honte pointent généralement le bout de leur nez. Contrairement à la boulimie, dans laquelle les crises sont suivies de comportements compensatoires visant à contrôler son poids, l’hyperphagie se caractérise par une absence de compensation et mène souvent au surpoids, voire à l’obésité.Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Assara, une jeune femme qui souffre de ce trouble méconnu mais pourtant fréquent, puisqu’entre 1 personne sur 30 et 1 personne sur 20 en souffrirait. Elle nous parle de son enfance, des relations avec sa famille et du poids qu’a joué le milieu de l’image dans l’émergence de son trouble. Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


2 - La pièce manquante — Aidants, tabou
AIDANTS, TABOU — Un jour ou l’autre, 1 personne sur 5 sera touchée personnellement par un trouble psychique. Statistiquement, il est donc quasiment certain que l’une ou l’un de vos proches connaitra un problème de santé mentale. Au-delà de la souffrance vécue par la personne touchée, qu’en est-il du ressenti de l’entourage, en particulier de la famille, des enfants ?Dans les réunions associatives, on rencontre souvent des parents d’enfants souffrant d’une pathologie mentale. Les témoignages des filles et fils de se font plus rares. Pourtant, ils existent, leur parole compte. Les enfants peuvent aussi remplir le rôle d’aidant, de proche accompagnant. Sans même s’en rendre compte.Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Paula. Elle a grandi avec une mère « malade », comme disait son père. Et si les mots ont pu manquer à une époque, le tabou et la honte ont fini par être levés. Il aura pourtant fallu du temps pour que Paula trouve enfin la pièce manquante. La pièce qui lui permettra de faire la lumière sur son histoire personnelle et d’aborder ce sujet de façon plus sereine, en famille et à notre micro.Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15.Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


1 - Le souffle court — Phobie sociale, dépression
PHOBIE SOCIALE, DEPRESSION — Touchant un peu moins de 10% de la population, l’anxiété sociale peut être un enfer. Se sentir observé de toute part, avoir l’impression d’être jugé en permanence, avoir honte de choses que les autres n’ont très probablement pas remarquées et surtout qui n’ont rien de honteuses. Ses manifestations sont diverses et envahissantes.L’être humain est un animal social. Le contact avec l’autre est un besoin ancré au plus profond de nous. Or, quand des tourments rendent ce besoin impossible à satisfaire, cela ne peut être sans conséquence. Les palpitations, maux de ventre, tremblements, rougissements conduisent petit à petit à éviter toute situation sociale, au risque d’un isolement, d’une perte d’emploi, d’une dépression et au final d’un handicap majeur.L’automédication par l’alcool ou les autres drogues peuvent parfois être utilisées pour lutter contre ces symptômes ; mais ces consommations amènent avec elles d’autres problèmes. Des traitements efficaces existent et il est possible d’aller mieux.Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Guillaume, un jeune homme qui a déclaré une anxiété sociale suite à une agression violente. La dépression n’a pas tardé à lui emboiter le pas. Il a réussi à faire de ses vulnérabilités une force qui le motive au quotidien à faire ce qu’il aime : parler de musique sur sa chaine YouTube, où il est connu sous le nom de Popslay.Merci de votre fidélité.Bonne écoute.Si vous ressentez un malaise important et que vous ne savez pas comment en sortir, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé, ou à appeler le 3114 si vous pensez à vous faire du mal. En cas d’urgence, composez le 15. Aussi, si vous ne vous sentez pas bien aujourd’hui, nous vous invitons à reporter votre écoute à plus tard, ou à être accompagné dans ce moment. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


18 - Paradis perdus - Addictions, dépendance
ADDICTIONS, DEPENDANCE — Produits sucrés, séries télé, shopping, on a toutes et tous des choses qui nous font du bien et nous réconfortent. On se dit souvent addict à quelque chose, comme si l’addiction était un phénomène banal.Se pose alors la question de ce qu’est vraiment une addiction. Peut-on utiliser ce mot à toutes les sauces ? Si on pose la question, vous avez sans doute déjà la réponse…Pour parler des addictions et de la dépendance, nous recevons aujourd’hui le Dr. Jean-Victor Blanc, psychiatre spécialisé en addictologie. Il a publié récemment son deuxième livre Addicts, aux éditions Arkhê. Il nous donne des clés de compréhension de ce que sont vraiment les addictions, de ce qu’elles ne sont pas, mais aussi des actualités dans ce domaine au-delà des classiques tabac et alcool qui laissent progressivement place à de nouveaux produits.Cet épisode est le dernier de la première saison des Maux Bleus. Merci à toutes et tous de votre fidélité.Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


17 - Franchir le pas - Psychiatrie, santé mentale
PSYCHIATRIE, SANTE MENTALE — Selon une étude parue en 2021, 50% des Français auraient peur d’être jugés négativement s’ils parlaient de leurs difficultés psychiques à leur entourage, et 36% n’en verraient pas l’intérêt. Pourtant, il n’y a aucune honte à souffrir d’un trouble psychique.Ce sentiment de honte est sans doute dû à l’association encore très présente entre santé mentale et « folie », terme fourre-tout sous lequel on regroupe à peu près tout ce que la société rejette. Parler de sa santé mentale, ou pire encore dire être suivi par un professionnel de santé mentale, reviendrait se mettre à la marge de la société. Les préjugés et clichés sont rudes et persistants autour de la prise en charge psychiatrique et psychologique. En parler et expliquer restent les seules manières de favoriser le franchissement de la porte d’un professionnel pour enfin accepter que la santé mentale ne vaut pas moins que la santé physique.Je reçois aujourd’hui David Masson, psychiatre spécialisé en réhabilitation psychosociale. Il s’engage au quotidien pour la déstigmatisation de la santé mentale et la lutte contre les idées reçues qui entourent des troubles qui fascinent mais sont caricaturés à outrance, jusqu’à en perdre tout sens. Il démystifie avec nous la prise en charge psychiatrique, afin que celles et ceux qui en ressentent le besoin n’aient plus honte d’aller consulter.Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


16 - Voyage, voyage — Mélancolie délirante, syndrome de Cotard
MELANCOLIE DELIRANTE, SYNDROME DE COTARD, SOUFFRANCE — S’il est possible de mettre certains éléments du réel sur la table commune pour en discuter, il y en a d’autres qui ne se partagent pas. Quand une personne se retrouve entièrement plongée dans une réalité qui lui est propre et qui ne peut être partagée avec autrui, on parle de délire. Etymologiquement, le délire renvoie à l’idée d’une sorte de piste, d’un déraillement.Sortir des sentiers battus de la réalité peut mener à un long voyage, loin des siens, et loin de soi. Sur les conseils d’un ami, notre invitée a décidé de faire le récit de ce voyage, en collectant autant d’informations qu’elle le pouvait auprès de son entourage. En effet, comment garder la trace d’une expérience aussi intense quand on n’en a quasiment plus aucun souvenir si ce n’est la douleur ?Je reçois aujourd’hui Anne Révah, professeure de pédopsychiatrie et auteure. Pendant de nombreuses années, elle a cru comprendre la souffrance de ses patients, jusqu’au jour où elle a été happée dans le tourbillon de douleur physique et psychique de la mélancolie délirante. C’est alors qu’elle a pris conscience que, non, elle n’avait pas compris. Cette souffrance est indicible. Elle la touche du doigt dans son roman autobiographique L’intime étrangère.Cet épisode évoque le suicide et la dépression. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


15 - Sois belle et tais toi — Témoignage, anorexie, boulimie
TEMOIGNAGE, ANOREXIE, BOULIMIE — Mettre des mots sur ses maux est souvent une libération. Ce travail de catharsis, souvent difficile, qui consiste à revivre mentalement ses expériences douloureuses pour les coucher sur un support peut lui-même être désagréable, mais il est nécessaire. Parler, c’est un bon moyen d’évacuer ses souffrances. C’est aussi un moyen de transmettre, donner à d’autres des clés pour éviter de vivre les mêmes événements.Cependant, des questions se posent. Que dire, que taire ? Où poser les limites du témoignage ? Comment ne pas dépasser son rôle et empiéter sur celui des professionnels de santé ? Témoigner, oui. Mais, surtout et avant tout, pour être la porte d’entrée vers une prise en charge professionnelle.Je reçois aujourd’hui Victoire Maçon-Dauxerre, ancienne mannequin, aujourd’hui comédienne et future psychologue. Elle a mis le doigt dans l’engrenage de l’anorexie notamment après sa rencontre avec le milieu de la mode et ses critères irréalistes. Elle a publié il y a quelques années « Jamais assez maigre », un témoignage dans lequel elle revient sur son expérience. Avec elle, nous parlons du rôle du témoignage, ses avantages, ses limites et elle nous donne son point de vue sur les dérives du milieu de l’image.Bonne écoute.Cet épisode évoque le suicide, la dépression, le viol, et les troubles des conduites alimentaires. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


15 - Sois belle et tais toi — Témoignage, anorexie, boulimie
TEMOIGNAGE, ANOREXIE, BOULIMIE — Mettre des mots sur ses maux est souvent une libération. Ce travail de catharsis, souvent difficile, qui consiste à revivre mentalement ses expériences douloureuses pour les coucher sur un support peut lui-même être désagréable, mais il est nécessaire. Parler, c’est un bon moyen d’évacuer ses souffrances. C’est aussi un moyen de transmettre, donner à d’autres des clés pour éviter de vivre les mêmes événements.Cependant, des questions se posent. Que dire, que taire ? Où poser les limites du témoignage ? Comment ne pas dépasser son rôle et empiéter sur celui des professionnels de santé ? Témoigner, oui. Mais, surtout et avant tout, pour être la porte d’entrée vers une prise en charge professionnelle.Je reçois aujourd’hui Victoire Maçon-Dauxerre, ancienne mannequin, aujourd’hui comédienne et future psychologue. Elle a mis le doigt dans l’engrenage de l’anorexie notamment après sa rencontre avec le milieu de la mode et ses critères irréalistes. Elle a publié il y a quelques années « Jamais assez maigre », un témoignage dans lequel elle revient sur son expérience. Avec elle, nous parlons du rôle du témoignage, ses avantages, ses limites et elle nous donne son point de vue sur les dérives du milieu de l’image.Bonne écoute.Cet épisode évoque le suicide, la dépression, le viol, et les troubles des conduites alimentaires. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


14 - Je suis moi — Transidentité
TRANSIDENTITE, DYSPHORIE DE GENRE — Mathieu, c’est le prénom qu’aurait du porter notre invité s’il était né dans un corps de garçon. Cependant, il est né avec un sexe biologique de fille. Les années passant, il s’est rendu compte que ce qu’il était au fond de lui n’était pas ce que son corps lui imposait d’être : il préférait les jeux culturellement pratiqués par les garçons, il préférait qu’on le genre au masculin et qu’on utilise un pendant masculin de son prénom de naissance.Reçue avec bienveillance par ses amis et sa famille, la discordance entre son genre et celui qu'on lui avait assigné à la naissance l’a malgré tout fait souffrir pendant plusieurs années avant de trouver un chemin vers le mieux-être. A l’heure actuelle, il n’est pas possible d’avoir une estimation fiable du nombre de personnes concernées par la transidentité, en raison des représentations sociétales ancrées qui ne favorisent ni la reconnaissance, ni l’accompagnement vers l’accomplissement de soi.Je reçois aujourd’hui Charly, un jeune homme qui a souhaité s’exprimer sur le vécu de sa transidentité et sur le parcours qu’il a suivi pour enfin se sentir bien dans sa tête et bien dans son corps. Après notre entretien, il nous a confié que malgré les difficultés qu’il a du traverser, il est aujourd’hui heureux. Heureux de simplement pouvoir être lui.Cet épisode évoque le suicide et la dépression. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


13 - Je t'aime, moi non plus — Trouble de la personnalité borderline
TROUBLE DE LA PERSONNALITE BORDERLINE — Borderline. Un mot, comme ça. Souvent utilisé pour qualifier des propos à la limite du tolérable, ou quelqu’un se comportant de manière inappropriée. Ce que beaucoup ignorent encore, c’est que ce terme est également le nom d’un trouble de la personnalité.Le trouble de la personnalité borderline, ou état-limite, touche plus d’une personne sur 50. La personne qui en souffre doit souvent réaliser un travail permanent d’équilibriste pour réussir à maintenir une certaine stabilité de l’image de soi, de l’humeur, des émotions et des relations, tant à soi qu’aux autres. Entre idéalisation et détestation, la vie sociale et l’estime de soi s’en trouvent fortement impactées. Peur de l’abandon, colères féroces, comportements impulsifs, ou encore automutilations comptent parmi les principaux symptômes de l’état-limite.Je reçois aujourd’hui Edwige, une jeune femme souffrant de ce trouble méconnu. Elle nous parle de son histoire, de ses relations amicales et familiales historiquement mouvementées, mais nous dit aussi qu’il est possible de trouver son équilibre et mener une vie épanouissante.Cet épisode évoque les troubles des conduites alimentaires, le suicide, la dépression, le harcèlement scolaire et l’automutilation. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14.Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


12 - Après toi, le déluge — Stress post-traumatique
STRESS POST-TRAUMATIQUE, VIOL — Attentat, terrain de guerre, accident grave, agression physique, migration forcée, viol, malheureusement, nous sommes toutes et tous susceptibles de subir un jour un événements qui laissera des séquelles psychiques au long court. Dans certains cas, notamment lorsque le traumatisme survient pendant l'enfance, l’événement traumatique peut être suivi de multiples manifestations insidieuses : troubles anxieux et dépressif, phobies, évitement, cauchemars, …Jusqu’au jour où le passé refait vraiment surface, comme un éclair dans le brouillard. C’est à partir de là que le travail de reconstruction peut commencer. Un chemin parfois long et sinueux mais dont il est possible d’arriver au bout.Je reçois aujourd’hui Macha, une jeune femme qui a souffert d’un syndrome de stress post-traumatique consécutif à plusieurs viols qu'elle a subis pendant son enfance et sa vie étudiante. Elle a co-fondé l’initiative HelloPsycho, un site de ressources en santé mentale destinées aux jeunes.Bonne écoute.Cet épisode évoque des sujets sensibles, tels que le viol, la dépression, les troubles des conduites alimentaires. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site http://placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


12 - Après toi, le déluge — Stress post-traumatique
STRESS POST-TRAUMATIQUE, VIOL — Attentat, terrain de guerre, accident grave, agression physique, migration forcée, viol, malheureusement, nous sommes toutes et tous susceptibles de subir un jour un événements qui laissera des séquelles psychiques au long court. Dans certains cas, notamment lorsque le traumatisme survient pendant l'enfance, l’événement traumatique peut être suivi de multiples manifestations insidieuses : troubles anxieux et dépressif, phobies, évitement, cauchemars, …Jusqu’au jour où le passé refait vraiment surface, comme un éclair dans le brouillard. C’est à partir de là que le travail de reconstruction peut commencer. Un chemin parfois long et sinueux mais dont il est possible d’arriver au bout.Je reçois aujourd’hui Macha, une jeune femme qui a souffert d’un syndrome de stress post-traumatique consécutif à plusieurs viols qu'elle a subis pendant son enfance et sa vie étudiante. Elle a co-fondé l’initiative HelloPsycho, un site de ressources en santé mentale destinées aux jeunes.Bonne écoute.Cet épisode évoque des sujets sensibles, tels que le viol, la dépression, les troubles des conduites alimentaires. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site http://placedessciences.fr. En cas d’urgence, faites le 15 ou le 31 14. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


11 - Sur un arbre perché — Schizophrénie, pair-aidance
SCHIZOPHRENIE, PAIR-AIDANCE — Les troubles schizophréniques sont l’archétype des troubles psychiques stigmatisés. On en a tellement dénaturé le nom que les médias l’utilisent la plupart du temps pour désigner tout autre chose. Ils touchent environ 1% de la population, soit environ 600 000 personnes en France.Loin des clichés véhiculés dans les films d’horreur, les schizophrénies sont des troubles complexes qui peuvent revêtir de nombreuses apparences, allant des hallucinations et idées délirantes au retrait social et à la perte du plaisir, en passant par des difficultés cognitives. On est loin de l’image du schizophrène tueur en série. Je reçois aujourd’hui Lucille, une jeune femme souffrant de troubles schizophréniques, qui, en tant que médiatrice de santé paire, accompagne d’autres personnes après leur diagnostic. Elle s’engage aussi pour l’inclusion des personnes avec un trouble psychique avec son association La Maison Perchée.Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


10 - Une chanson douce — Enfance, adolescence, parentalité et pédopsychiatrie
ENFANCE, ADOLESCENCE, PARENTALITÉ, PÉDOPSYCHIATRIE — Loin du conte de fée que l’on pourrait s’imaginer, l’enfance est une période mouvementée durant laquelle beaucoup de choses se passent. Les enfants et adolescents ne vivent pas dans un monde enchanté et déconnecté des tracas de la vie. Ils sont très sensibles à ce qui les entoure, et ont souvent une compréhension bien plus fine que celle que l’on croit. D’où l’importance de parler de tout avec les plus jeunes, souvent assoiffés de découvertes.On sait que la grande majorité des troubles psychiques se déclare avant l’âge de 25 ans. Cette période de la vie est donc capitale pour le repérage et la prise en charge précoce de la santé mentale. Aussi, les personnes migrantes et leurs enfants se retrouvent souvent dans une situation difficile dans un pays qui souvent n’est pas en mesure de leur offrir des soins adaptés. Pour évoquer ces sujets, je reçois aujourd’hui le Pr. Marie-Rose Moro, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent, professeure des universités, cheffe de service de la Maison de Solenn, et, entre autres, directrice de la revue L’Autre, qui nous fait l’honneur d’être avec nous. Elle publie cette année « 50 questions sur les bébés, les enfants et les adolescents. Comment devenir des parents ordinaires ? » et « Quand ça va, quand ça va pas. Leur(s) famille(s) expliquée(s) aux enfants et aux parents ! ».Aujourd’hui, nous parlerons de l’enfance, de l’adolescence, de la situation de la pédopsychiatrie et des recherches et actions pour promouvoir la santé mentale des personnes en situation difficile, comme les personnes migrantes.Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


9 - Les assiettes chinoises — Schizophrénie et famille
SCHIZOPHRENIE A DEBUT TRES PRECOCE — La schizophrénie à début précoce est une forme très rare, qui ne représenterait en tout et pour tout que 1 à 2% des cas de troubles schizophréniques, eux-mêmes déjà peu fréquents. En raison de clichés erronés et stigmatisants qui perdurent malgré la multiplicité des sources d’information existantes, la schizophrénie a mauvaise presse et est souvent assimilée à tort à la violence. Déjà quand les troubles apparaissent à l’âge adulte, l’individu se retrouve fréquemment mis au ban dune société qui ne comprend pas la maladie psychique et préfère y rester totalement hermétique. Alors, quand la première crise psychotique intervient dans l’enfance, c’est tout le système familial qui est chamboulé, désorienté et surtout abandonné à son sort, face à un système de santé qui n’est pas en mesure d’offrir une prise en charge adaptée. C’est alors que le combat commence. Pas le combat contre la maladie, mais le combat pour la vie.Je reçois aujourd’hui Alexandra, une mère de famille, ancienne infirmière en psychiatrie, qui nous parle des troubles de son fils Nathan et du combat qu’elle mène au quotidien pour lui permettre de vivre sa vie d’adolescent comme les autres et trouver des solutions pour le guider vers le rétablissement. En deuxième partie d’émission, nous entendrons Nathan qui a tenu à s’exprimer pour la première fois et que nous remercions chaleureusement.Bonne écoute.Comme d'habitude, vous trouverez des ressources sur notre site https://www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


8 - Jusque là, tout va bien — Trouble panique avec agoraphobie
TROUBLE PANIQUE AVEC AGORAPHOBIE — Jusqu’à 3 Français sur 100 connaitront un jour dans leur vie une attaque de panique. Ces crises d’angoisse se manifestent par l’apparition brutale d’une peur intense associée à l’idée qu’une catastrophe va se produire de manière imminente. La première fois, la personne ne comprend pas ce qui lui arrive, elle peut avoir l’impression qu’elle va mourir ou sombrer « dans la folie ». Au-delà de la souffrance psychique que provoquent ces crises, des sensations corporelles désagréables telles que des nausées ou des vertiges sont souvent présentes.La durée de ces attaques de panique peut varier, et le contrecoup peut être dur. C’est après la première d’entre elles que le trouble s’installe, avec la peur intense et incessante qu’une nouvelle crise survienne. Cette angoisse permanente conduit souvent à des conduites d’évitement de certaines situations : transports en commun, salles de concert, lieu de travail, etc.Dans deux tiers des cas, le trouble panique s’accompagne d’une agoraphobie, c’est-à-dire une peur des grands espaces et des lieux publics, notamment ceux dont il serait difficile de s’échapper facilement.Je reçois aujourd’hui Alexis, un trentenaire fringant, qui nous parle de sa première attaque de panique, de ses angoisses omniprésentes, de la manière dont ce trouble a modifié sa vie quotidienne, mais aussi et surtout comment il parvient aujourd’hui à trouver l’apaisement et revenir à un quotidien plus serein.Bonne écoute.Cet épisode évoque la dépression. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul·e. Vous trouverez des ressources sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


7 - La prison de verre — Addiction, alcoolisme
ALCOOL, ADDICTION, ALCOOLODEPENDANCE — En France, la consommation d’alcool est banalisée, et souvent socialement valorisée : 1 Français sur 10 en consomme au quotidien, et 60% des collégiens ont déjà bu de l’alcool. Pourtant, même à faible dose, l’alcool a des conséquences délétères sur la santé de l’individu.Quand la consommation commence tôt, l’alcool peut devenir un élément central de la construction identitaire. Il peut aussi permettre de vaincre sa timidité ou servir de béquille face à un mal-être psychique, mais ce masque alcoolisé n’est qu’un leurre qui masque les cris, les SOS. Cet usage nocif chez les plus jeunes peut avoir des conséquences dramatiques : déscolarisation, rupture familiale, impact sur le développement, conduites à risques, etc.Mais le rétablissement est possible. Psychothérapies, médicaments, groupes de parole et d’entraide, hospitalisation : il existe diverses méthodes pour sortir du cercle vicieux de la dépendance. Encore faut-il avoir le déclic pour se rendre compte du caractère problématique de sa consommation. Cette sortie du déni est sans doute l’étape la plus difficile.Je reçois aujourd’hui Baptiste, un jeune homme qui a souffert d’alcoolodépendance pendant 10 ans. Il nous raconte comment il s’est retrouvé pris au piège dans un vaisseau de verre, et comment il en est sorti, notamment par la co-écriture de son témoignage « D’avoir trop trinqué, ma vie s’est arrêtée » avec Judith Lossman et par son activité de patient-expert pour accompagner celles et ceux qui sont aujourd’hui aux prises avec l’alcool vers un monde où le plus beau reste à faire.Bonne écoute.Cet épisode évoque la dépression et les troubles addictifs. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources d’aide sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


6 - Attiré par les étoiles — Troubles bipolaires
TROUBLES BIPOLAIRES — Ils touchent moins de 2% de la population et pourtant, à entendre les bruits de couloir, on a l’impression que tout le monde en souffre. Je parle bien entendu des troubles bipolaires. Le terme est largement détourné de son sens premier, pour qualifier une personne ambivalente, changeante ou lunatique. La réalité est autre.Les troubles bipolaires sont des troubles de l’humeur complexes, qui peuvent s’exprimer de plusieurs manières : phases maniaques, phases hypomaniaques, phases dépressives, euthymie, états mixtes, c’est une véritable palette d’états qui va au-delà de la simplification induite par la notion de bipolarité. Entre le tout blanc et le tout noir, il y a une infinité de nuances.Je reçois aujourd’hui Thomas, un jeune homme souffrant de troubles bipolaires de type II. Il nous raconte comment il vit son trouble au quotidien, et nous explique son choix personnel de ne bénéficier que d’une prise en charge psychothérapique pour apprendre à cohabiter avec la maladie.Bonne écoute.Cet épisode évoque la dépression et le suicide. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Les troubles bipolaires peuvent avoir des conséquences graves et pousser l’individu à s’engager dans des conduites à risques, comme vous l’entendrez dans cet épisode. Si vous pensez être touché-e ou si vous remarquez des comportements inhabituels chez un-e de vos proches, parlez-en et consultez un-e professionnel-le sans attendre. Vous trouverez des ressources sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


6 - Attiré par les étoiles — Troubles bipolaires
TROUBLES BIPOLAIRES — Ils touchent moins de 2% de la population et pourtant, à entendre les bruits de couloir, on a l’impression que tout le monde en souffre. Je parle bien entendu des troubles bipolaires. Le terme est largement détourné de son sens premier, pour qualifier une personne ambivalente, changeante ou lunatique. La réalité est autre.Les troubles bipolaires sont des troubles de l’humeur complexes, qui peuvent s’exprimer de plusieurs manières : phases maniaques, phases hypomaniaques, phases dépressives, euthymie, états mixtes, c’est une véritable palette d’états qui va au-delà de la simplification induite par la notion de bipolarité. Entre le tout blanc et le tout noir, il y a une infinité de nuances.Je reçois aujourd’hui Thomas, un jeune homme souffrant de troubles bipolaires de type II. Il nous raconte comment il vit son trouble au quotidien, et nous explique son choix personnel de ne bénéficier que d’une prise en charge psychothérapique pour apprendre à cohabiter avec la maladie.Bonne écoute.Cet épisode évoque la dépression et le suicide. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Les troubles bipolaires peuvent avoir des conséquences graves et pousser l’individu à s’engager dans des conduites à risques, comme vous l’entendrez dans cet épisode. Si vous pensez être touché-e ou si vous remarquez des comportements inhabituels chez un-e de vos proches, parlez-en et consultez un-e professionnel-le sans attendre. Vous trouverez des ressources sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


5 - Le syndrome de l'imposteur — Dépression, anxiété
DÉPRESSION, ANXIÉTÉ, SYNDROME DE L'IMPOSTEUR — Vouloir être la meilleure, penser que la chance est la seule cause de sa réussite, ne pas se sentir légitime, ne pas trouver sa place, se trouver stupide et pas à la hauteur. On dit souvent que le mieux est l’ennemi du bien. Le mieux peut parfois aussi s’avérer être l’ennemi du bien-être. Savant mélange d’anxiété de performance, de honte, de perfectionnisme poussé à l’extrême, d’une faible estime de soi et d’une dévalorisation de ses réussites, le syndrome de l’imposteur est relativement fréquent. Il touche notamment beaucoup d’étudiants, et en réalité plus de 60% de la population à un moment ou l’autre de la vie. Si le terme de syndrome de l’imposteur peut être critiqué dans la mesure où il ne s’agit pas d’une pathologie, ce sentiment d’être un imposteur n’en demeure pas moins une réalité. Quand faire au mieux devient une souffrance, les troubles dépressifs attendent souvent au tournant. Je reçois aujourd’hui Leila, étudiante à Sciences Po et cofondatrice de l’association Stimuli, qui nous explique les difficultés qu’elle éprouve pour trouver sa place dans un milieu auquel elle considère ne pas appartenir. Elle retrace avec nous son parcours, de son enfance au Maroc jusqu’à sa prise en charge actuelle pour ce qui s’est avéré être un trouble anxieux généralisé, doublé d’une dépression, en passant par son engagement contre la stigmatisation et pour la sensibilisation aux troubles psychiques. Bonne écoute.Cet épisode évoque la dépression. Si vous ressentez un mal-être psychique ou si avez des idées noires, ne restez pas seul-e. Parlez-en à votre médecin traitant qui saura vous orienter vers une prise en charge adéquate. Vous trouverez des ressources sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


4 - Amour, gloire et clichés — Santé mentale, pop culture et clichés
POP CULTURE, SANTÉ MENTALE, CLICHÉS — Combien parmi vos proches ont l’image d’un schizophrène violent aux personnalités multiples en lutte incessante ? Combien pensent qu’être atteint de troubles bipolaires signifie être lunatique et avoir des sautes d’humeur d’une seconde à l’autre ? Combien pensent qu’il suffit d’un peu de volonté pour se sortir d’un épisode dépressif ? Connaissez-vous des personnes publiques françaises qui ont rendu leur trouble psychique public ?Les clichés et les tabous sur la santé mentale sont encore nombreux. L’essentiel, pour nous, est aujourd’hui d’y apporter une réponse, et de tenter de déconstruire les idées reçues qui circulent encore à tort dans la société, contribuant à stigmatiser les personnes souffrant de troubles mentaux, et empêchant de ce fait leur plein épanouissement.Ces clichés peuvent être abordés de plusieurs manières, selon les intérêts propres à chacun. Nous avons choisi de les aborder aujourd’hui sous le prisme de la pop culture. Vous entendrez donc parler dans cet épisode de Mariah Carey, d’Angelina Jolie ou encore d’Alexander McQueen.Je reçois aujourd’hui le Dr. Jean-Victor Blanc, psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine, auteur du livre Pop & Psy, paru en 2019, et qui travaille au quotidien pour la déstigmatiser les troubles mentaux et améliorer le quotidien des personnes en souffrance psychique.Cet épisode évoque la dépression et le suicide. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul. Vous trouverez des ressources sur la page de l'épisode.Bonne écoute.Cet épisode évoque la dépression et le suicide. Si vous ressentez un mal-être psychique ou si avez des idées noires, ne restez pas seul-e. Parlez-en à votre médecin traitant qui saura vous orienter vers une prise en charge adéquate. Vous trouverez d’autres contacts et informations sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


3 - Cinquante nuances de gris — Dépression, anxiété
DÉPRESSION, ANXIÉTÉ — La dépression est un trouble de l’humeur fréquent. Si fréquent que l’Organisation Mondiale de la Santé prédit qu’elle sera la première cause d’invalidité dans le monde d’ici à 2030. Qu’on ne s’y méprenne pas : la dépression n’est pas un vague à l’âme temporaire comme on peut tous en connaître, mais un véritable état de souffrance durable. Non, il ne suffit pas « de se bouger » pour sortir d’un épisode dépressif. Il ne s’agit pas d’une affaire de volonté.La dépression a 1001 visages : grande fatigue ou insomnie, perte d’appétit et de plaisir, libido en berne, ruminations incessantes, dévalorisation de soi, désociabilisation, etc. Chaque personne, dans le contexte qui lui est propre, vit sa dépression de manière différente, et cette dernière peut avoir un impact plus ou moins important sur le fonctionnement quotidien.Des prises en charge médicamenteuse et psychothérapique s’avèrent la plupart du temps nécessaires. Tout d’abord pour permettre à la personne de garder la tête hors de l’eau, et éviter un risque suicidaire. Puis pour éviter les rechutes. Cependant, dans certains cas, les traitements ne sont pas suffisants et la dépression peut devenir chronique et s’installer durablement.Je reçois aujourd’hui Alexandre, un jeune homme de 26 ans, qui souffre de dépression chronique et d’anxiété de performance depuis une dizaine d’années. Il nous explique ce qu’il vit au quotidien et comment il se maintient à flots contre vents et marées.Bonne écoute.Cet épisode évoque la dépression et le suicide. Si vous ressentez un mal-être psychique ou si avez des idées noires, ne restez pas seul-e. Parlez-en à votre médecin traitant qui saura vous orienter vers une prise en charge adéquate. Vous trouverez d’autres contacts et informations sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


2 - Les étudiants fantômes — Santé mentale des étudiants
SANTÉ MENTALE DES ÉTUDIANTS — Début avril 2021, la France a lancé sa toute première campagne nationale de santé mentale. Et pour cause, les demandes de consultations auprès de professionnels de santé mentale ont doublé depuis l’an dernier. Les derniers chiffres sont inquiétants, particulièrement chez les jeunes. Une étude menée auprès de 800 étudiants a montré que 60% d’entre eux montraient des signes de détresse psychique, un quart des signes de dépression, 40% des signes d’anxiété, et la moitié souffrait de solitude. L’Observatoire de la vie étudiante note par ailleurs un doublement des pensées suicidaires. Les étudiants sont un groupe particulièrement vulnérable. Ils sont dans une période de transition entre le cocon familial protecteur et les responsabilités de l’âge adulte. La pandémie de coronavirus a mis un coup d’arrêt quasi-total à toute sociabilité, part essentielle de la période estudiantine, durant laquelle le jeune adulte se construit socialement et professionnellement. Le président de l’Université de Strasbourg parle même de « mort sociale des étudiants, bloqués derrière leur écran ». L’étude COVIPREV montre que 40% des Français souhaiteraient disposer d’une ligne d’écoute téléphonique. De tels dispositifs existent, mais ils sont méconnus. Je reçois aujourd’hui Patrick Skehan, délégué général de l’association Nightline. Il revient avec nous sur la situation des étudiants, l’impact de la crise actuelle, et nous explique comment les initiatives telles que Nightline peuvent venir en aide aux étudiants qui expriment un besoin simple, mais pourtant fondamental : celui de parler, de parler à quelqu’un, quelqu’un qui voudrait simplement les écouter. Bonne écoute. Cet épisode évoque la dépression et le suicide. Si vous avez besoin d’aide, ne restez pas seul-e. Vous trouverez des ressources sur notre site www.placedessciences.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


1 - L'obsession du contrôle — Anorexie, boulimie
TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES, ANOREXIE, BOULIMIE — Les troubles du comportement alimentaire sont des troubles psychiques graves, caractérisés par une alimentation anormale, des comportements visant à un contrôle excessif du poids et une déformation de l’image corporelle.Des attitudes ambivalentes à l’égard du corps, une faible estime de soi et la mise en place d’un régime amaigrissant classique sont souvent à l’origine de la mise en place des troubles ainsi que de leur maintien dans un véritable cercle vicieux guidé par un désir de contrôle, qui devient obsessionnel.Ces troubles impactent à la fois le bien-être mental et la santé physique, mais également le fonctionnement social et ils peuvent entrainer de lourdes conséquences sur tous ces plans lorsqu’ils ne sont pas pris en charge. Les plus connus sont l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie, dont l’image d’Épinal est pourtant à 1000 lieues de la diversité des situations vécues par les personnes qui en souffrent et qui représenteraient environ 10% de la population, et majoritairement des femmes.Je reçois Coralie, une jeune femme de 28 ans, qui souffre de troubles du comportement alimentaire, de type anorexique, avec des crises de boulimie intermittentes. Elle revient avec nous sur son parcours.Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.


1 - L'obsession du contrôle — Anorexie, boulimie
TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES, ANOREXIE, BOULIMIE — Les troubles du comportement alimentaire sont des troubles psychiques graves, caractérisés par une alimentation anormale, des comportements visant à un contrôle excessif du poids et une déformation de l’image corporelle.Des attitudes ambivalentes à l’égard du corps, une faible estime de soi et la mise en place d’un régime amaigrissant classique sont souvent à l’origine de la mise en place des troubles ainsi que de leur maintien dans un véritable cercle vicieux guidé par un désir de contrôle, qui devient obsessionnel.Ces troubles impactent à la fois le bien-être mental et la santé physique, mais également le fonctionnement social et ils peuvent entrainer de lourdes conséquences sur tous ces plans lorsqu’ils ne sont pas pris en charge. Les plus connus sont l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie, dont l’image d’Épinal est pourtant à 1000 lieues de la diversité des situations vécues par les personnes qui en souffrent et qui représenteraient environ 10% de la population, et majoritairement des femmes.Je reçois Coralie, une jeune femme de 28 ans, qui souffre de troubles du comportement alimentaire, de type anorexique, avec des crises de boulimie intermittentes. Elle revient avec nous sur son parcours.Bonne écoute. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.