

21 - Rock and Roll Attitude 5/5 - Johnny Cash, The Beatles, Kate Bush, Pearl Jam et Amy Winehouse se dévoilent en musique
Les artistes aiment cacher des indices dans leurs œuvres. Finalement, ils se racontent toujours un peu au travers de leurs créations. Certains plus que d’autres, chaque titre semble être une métaphore de leur propre histoire qui leur sert à l’exorciser, à la partager. On n’est pas loin de la catharsis parfois voire de la thérapie ! En 1956, Johnny Cash sort ce titre hautement autobiographique : " I Walk The Line ". Il vient tout juste de se marier, mais n’est que très rarement à la maison. Il souhaite rester du bon côté de la ligne, en accord avec ses principes : loyauté à sa famille, fidélité à sa femme, il veut éviter les tentations de la vie sur la route. Ce premier mariage ne tiendra pas, et Johnny Cash connaîtra une descente aux enfers avant de trouver la stabilité auprès de la chanteuse June Carter qu’il épousera finalement quelques années plus tard. Après la rencontre avec Bob Dylan, une évolution notable va s’enclencher dans le processus d’écriture des Beatles. John Lennon signe alors ce très beau " In My Life ". C’est un peu le même principe ici avec " Moments of Pleasure " en 1993, Kate Bush évoque les moments passés en famille, avec ses amis… Dans “Alive” de Pearl Jam, on retrouve un élément qui concerne son auteur, le chanteur Eddie Vedder et une histoire qui l’a marqué à vie lorsqu’à l’adolescence, il apprend que celui qui l’a élevé n’est pas son père biologique, ce dernier étant mort des suites d’une longue maladie… Quoi de plus autobiographique que ce grand classique d’Amy Winehouse “Rehab” ? Son label exige qu’elle entre en cure de désintox, sa réponse est non, non, non… Pour la petite histoire, elle finira par accepter de se faire aider malheureusement, sans grand succès. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


21 - Rock and Roll Attitude 4/5 - Jimi Hendrix Experience, Kiss, Elvis Costello, Travis et George Michael se dévoilent en musique
Pas toujours évident de se dévoiler aux autres, la peur du jugement peut être ? L’angoisse de se mettre à nu et donc en situation de fragilité. Il est plus facile de blesser quelqu’un quand on sait par où l’attaquer, quand on peut viser là où ça fait mal. En même temps, tous les artistes s’accordent à dire qu’il faut toujours partir de soi, de son vécu, de ses vraies émotions pour réaliser une œuvre sincère et touchante. Jimi Hendrix a toujours conservé une part de mystère sur son enfance, le titre le plus 'autobiographique' de sa carrière est probablement " Castles Made of Sand " qui évoque le côté fugace de la vie, le temps qui passe, les changements, les déménagements, les épreuves… Kiss, c’est de la fantaisie, du maquillage… Mais parfois le groupe ouvre une petite porte comme avec " C’mon and Love Me " signé par le chanteur et guitariste Paul Stanley et sa vie sexuelle plutôt dissolue à l’époque. En 2002, Elvis Costello fête son 45e anniversaire en studio et écrit d’une traite ce titre ''45'' qui lui sert de bilan de sa vie alors qu’il atteint le " middle age ". Sur " Butterflies ", de Travis, on découvre une anecdote familiale tragique du leader du groupe, Fran Healy. Sur une note beaucoup plus positive, il y a ce grand classique de George Michael : " Freedom 90 " où il réclame sa liberté, il veut casser l’image imposée par Sony à la sortie de ''Faith'', le cuir, le jukebox, la guitare… --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


20 - Rock and Roll Attitude 3/5 - Paul McCartney, Stevie Wonder, Joan Baez et Judas Priest se dévoilent en musique
Il n’y a rien de plus humain que de vouloir laisser une trace de son passage sur cette terre ! Raconter sa vie pour partager son expérience, pour montrer l’exemple, la marche à suivre ou à ne pas suivre ! Se raconter, c’est aussi se faire comprendre des autres, faire le point sur son parcours, sur ses actes héroïques ou ses erreurs ! Nos rockeurs ont des vies de dingue, ils ont visité le monde entier, ont rencontré les gens les plus intéressants de la planète, se sont battus comme des lions pour en arriver là. Ça pique notre curiosité, ça c’est excitant, mais cette vie-là ne veut pas dire qu’ils sont plus heureux que vous et moi, bien au contraire comme vous l’entendrez ! En 2013, Paul McCartney creuse dans son passé, il plonge dans ses vieux souvenirs avec " On My Way to Work " (sur le chemin du travail), bien avant le succès, lorsqu’il travaillait pour une société de livraison à Liverpool. Retour en 1967 avec ce titre du très jeune Stevie Wonder : " I Was Made To Love Her'' cosigne avec Lula Mae Hardaway, sa maman, et nous parle de son premier vrai coup de foudre, elle s’appelait Angie. 1975, Joan Baez publie déjà son 16e album " Diamonds and Rust ", la chanteuse et musicienne revient sur son histoire d’amour avec Bob Dylan. Deux ans plus tard, aussi fou que cela puisse paraître, le groupe de Heavy Metal, Judas Priest reprend ce titre, à sa façon, après plusieurs écoutes, le chanteur, Rob Halford, est touché par l’élégance et l’authenticité du morceau. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


19 - Rock and Roll Attitude 2/5 - Green Day, Bob Dylan, Bronski Beat et Bruce Springsteen se dévoilent en musique
De nos jours, avec les réseaux sociaux ou avant cela les paparazzi, on sait tout de nos rockeurs préférés. Mais à une autre époque, tenir à sa vie privée n’avait rien d’anormal, on gardait pour soi ce qu’il se passait à la maison, on ne se mettait pas " à nu " à tout bout de champ, pour un oui, pour un non. Les expériences de la vie se transmettaient aux proches ou de façon détournée au monde entier avec des titres autobiographiques et métaphoriques ! En 2016, sur son album " Revolution Radio ", Green Day publie ce " Too Dumb To Die ". Le chanteur et guitariste du groupe, Bille Joe Armstrong, revient sur son enfance dans le milieu ouvrier. Peut-on échapper à notre passé ? C’est le thème central de ce grand classique de Bob Dylan sorti en 1974 : " Tangled Up In Blue ". Dans les 80’s, Bronski Beat triomphe avec ''Smalltown Boy''. Le leader de la formation, Jimmy Sommerville, y parle d’homophobie, peur qui règne alors en Ecosse, à la campagne, dans ces petites villes, où il a grandi. Dans " Rosalita " (Comme Out Tonight) ", Bruce Springsteen revient sur son combat pour grimper les échelons et atteindre la reconnaissance dans le milieu musical, après avoir énormément tourné dans le New Jersey, sa terre natale, il signe finalement sur le prestigieux label Columbia pour lancer sa carrière. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 1/5 - Norah Jones, Freddie Mercury, Ozzy Osbourne et Elton John se dévoilent en musique
Nos rockeuses et rockers se dévoilent, ils se laissent lire comme un livre ouvert, ils nous révèlent ce qui se cache dans leur vie, ce qu’ils ont traversé. Ils partagent leur souvenir avec nous en musique ! Sur son album " Not Too Late ", Norah Jones revient sur cette période charnière, en 1999, où elle venait de quitter Dallas pour s’établir à New York dans un tout petit appartement (une little room) du fameux Greenwich Village. En tant que chanteur de Queen, Freddie Mercury n’aimait pas trop parler de lui, mais lorsqu’il lance sa carrière solo en 1985, il lève un peu le voile sur certains traits de sa personnalité. Ozzy Osbourne, en 1991, publie sur son album " No More Tears ", le très autobiographique " Road To Nowhere " dans laquelle il revient sur les moments " down " de sa vie : la drogue, l’alcool, les excès de rock star capricieuse aussi. 1975, " Someone Saved My Life Tonight "… Elton John et son fidèle parolier Bernie Taupin évoquent un " Sugar Bear ", petit surnom de leur ami et musicien Long John Baldry, Elton John, qui n’assume pas encore totalement son homosexualité, est sur le point de se marier avec Linda Woodrock, tout cela sonne faux et ses amis lui conseillent d’arrêter ce cirque… Deux semaines avant le mariage, Elton John annule tout ! --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


19 - Rock and Roll Attitude 5/5 - Le rock de suites en épisodes avec David Bowie
Il y a un spécialiste des suites parmi nos rockeurs. Un homme qui voyait sa musique comme des films dont on peut écrire une nouvelle partie quand on en ressent le besoin, ressusciter ou tuer des personnages, se lancer à corps perdu dans des récits interminables, des histoires à dormir debout ! Ce spécialiste c’est David Bowie. Après avoir galéré pendant plusieurs années, le jeune David Robert Jones alias David Bowie goûte enfin au succès avec “Space Oddity”. Un titre dans l’air du temps, diffusé pour accompagner les images des premiers pas sur la lune sur la BBC, et qui trouve lui-même son inspiration d’un film culte de Stanley Kubrick : 2001, l’Odyssée de l’Espace. Ce titre fait naître le premier personnage incarné par David Bowie : le Major Tom. Bowie qui va revêtir différents personnages aux débuts de carrière, Major Tom mais aussi Ziggy Stardust ou encore le Thin White Duke. ''Ashes To Ashes'' se veut, d’une certaine façon, une suite et fin de cet épisode, un adieu à Major Tom. 15 ans plus tard, “Hallo Spaceboy” semble faire référence à nouveau à Major Tom, serait-ce la suite des aventures du Major Tom ? En novembre 2015, on découvre la vidéo de “Blackstar”, cet astronaute, le squelette sous son casque, cette fois, Major Tom n’est plus mais même mort, il rôde dans son univers. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


19 - Rock and Roll Attitude 4/5 - Le rock de suites en épisodes avec Chuck Berry, Madness, Ray Davies et les Kinks
Certains artistes découpent un même morceau en plusieurs parties, alors que d’autres écrivent une suite seulement des années plus tard, comme au cinéma ! Passons en revue ensemble quelques exemples : Johnny B Goode, grand classique du rock, dont la version du film ''Retour Vers le Futur'' quand Marty McFly invente le rock’n’roll dans les années 50. Inspiré de la vie de Chuck Berry himself, il y a eu une suite à Johnny B Goode, elle s’intitule “Bye Bye Johnny”. En 1979, Madness publie son premier album, on y retrouve ce grand classique “My Girl” écrit à l’arrière d’un paquet de cigarettes par le claviériste Mike Baron. En 2012, sur l’album au nom amusant “Oui Oui Si Si Ja Ja Da Da" Madness nous pond la suite, intitulée simplement “My Girl 2”. “Lola” un titre écrit par Ray Davies des Kinks après avoir dansé avec une “belle blonde” à la barbe de 3 jours. En 1981, Ray Davies écrit la suite des aventures de Lola avec ''Destroyer''. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


19 - Rock and Roll Attitude 3/5 - Le rock de suites en épisodes avec Jethro Tull, Mike Oldfield et Genesis
Le titre rock est souvent composé d’une intro, de couplets, et d’un refrain. Mais quand un morceau veut raconter plusieurs choses à propos d’une même histoire, il faut le séparer en plusieurs chapitres, comme un bouquin. On divise le récit, on le structure pour en faciliter la lecture, l’écoute dans notre cas et donc la compréhension. On pourrait même parler de paragraphes, de volumes, de rubriques, voire d’épisodes. C’est tout bien séparé mais c’est finalement le même récit. Impossible de ne pas évoquer le rock progressif des années 70 puisqu’ils sont les rois des titres en série. Des titres en plusieurs parties pouvaient être longs, très longs, comme pour Jethro Tull dans l’album “Thick As A Brick” composé d’un seul titre en deux parties : Part 1 de près de 23 minutes, et Part 2 d’un peu plus de 21 minutes. En 1973, Mike Oldfield épate la planète grâce à son premier album “Tubular Bells”, un seul titre en deux parties : part One (26 minutes) et part Two (23 minutes). Le roi des titres aux multiples chapitres est sans conteste “Supper’s Ready” de Genesis. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


19 - Rock and Roll Attitude 2/5 - Le rock de suites en épisodes avec Pink Floyd et James Brown
L’adage dit : les plus courtes sont les meilleurs. Pour nos rockeurs, pas toujours et l’idée de couper un titre en plusieurs morceaux, c’est justement pour le rendre plus digeste, pour en faire plusieurs chapitres courts plutôt qu’une plage à rallonge. Tout au long de sa carrière, Pink Floyd a proposé de longs titres et a aussi proposé des titres divisés en plusieurs parties. Exemple le plus célèbre de cette "découpe", c’est le fameux "Another Brick In The Wall", sur "The Wall" en 1979. Dans la partie 1, Roger Waters pose le cadre de ce qui va se confirmer sur la partie 2, le décès du père de Pink, protagoniste de ''The Wall''. La troisième partie introduit le titre ''Goodbye Cruel World''. Dans un tout autre style, James Brown nous a scindé aussi des titres, notamment “Soul Power” en 1971, ''Get Up (I Feel Like Being a Sex Machine)'' sorti en 1970 sur l’album “Sex Machine” et divisé en deux parties sur sa version 45 tours. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 1/5 - Le rock de suites en épisodes avec Arcade Fire et David Bowie
Tous les grands romans, tous les grands films et même désormais les séries ont donné naissance à des suites, des reboots, des legacy, des petits frères, des cousins qui traitent du même univers, qui ont le même décor qui donnent des points de vue différents, dans le temps et l’espace. Nos rockeurs ont parfois fait de même, intéressons-nous aux différents chapitres d’un même morceau de musique, d’une même histoire, d’un même personnage ! Déjà sur le premier album d’Arcade Fire, "Funeral", sorti en 2004, on retrouve un titre "Nieghborhood" divisé en 4 parties : Tunnels, Laika, Power Out et 7 Kettles. Par la suite, les titres composés, voir décomposés en plusieurs parties sont légion. L’inspiration chez Arcade Fire, David Bowie qui occupe une place importante et qui a été le parrain d’Arcade Fire à ses débuts. En 1974, David Bowie propose aussi une 'suite' en 3 actes sur "Diamond Dogs". --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


19 - Rock and Roll Attitude 5/5 - Les ''Happy Songs'' avec Rod Stewart, les Kinks,Tim Buckley, Jeff Buckley, Bryan Adams et Sheryl Crow
Souvent, le bonheur n‘est pas très loin, il se cache dans les détails, dans un morceau de musique, un rayon de soleil, une attention un compliment. Il est juste là le bonheur dans quelques notes et quelques mots. En 2013, Rod Stewart chante cette déclaration de bonheur absolu "She Makes Me Happy" qu’il adresse à celle qui est sa troisième épouse, Penny Lancaster. "Tout le monde va être heureux", message lancé par les Kinks en 1965. Vous vous souvenez de ce refrain " If it makes you happy " chanté par Sheryl Crow en 1996, loin d’être une chanson joyeuse, référence à l’énorme pression qui a pesé sur ses épaules à la suite du succès en 1993. Dans la famille Buckley, il y a Jeff le fils que l’on connaît pour sa magnifique reprise d’''Hallelujah''. En 1969, Tim, le père, sortait ce très beau "Happy Time". On peut être tellement heureux, que ça fait mal, c’est ce que chante Bryan Adams dans " So Happy It Hurts " en 2022. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 4/5 - Les ''Happy Songs'' avec Al Green, Paul McCartney, The Beatles et Blood et Sweat and Tears
Le bonheur tient parfois à peu de chose. Il faut y croire pour l’atteindre et adopter une attitude positive au quotidien. Voici un assortiment de citations et autres expressions de pur bonheur : ''Tous les hommes recherchent d’être heureux, ceci sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient." (Blaise Pascal) "Le plaisir se ramasse, la joie se cueille, et le bonheur se cultive." (Bouddha) Ajoutons à cela : au petit bonheur la chance, l’argent ne fait pas le bonheur, porte-bonheur, le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Blood, Sweat & Tears cartonne aux Etats-Unis avec " You’ve Made Me So Very Happy " titre qui refermera sa prestation historique au festival de Woodstock en 1969. L’amour rend-il heureux ? Pour Al Green, la réponse est oui. En 2018, Paul McCartney sort "Happy With You", qui parle en fait de se saouler et fumer de la marijuana. Les Beatles en 1964 avec ce titre chanté par George Harrison "I’m Happy Just To Dance With You" très innocent dans son texte, typique de l’écriture de Lennon, à ses débuts. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 3/5 - Les ''Happy Songs'' avec Steve Winwood, Earth, Wind and Fire, Richard Ashcroft, The Rolling Stones et Springsteen
Le mot anglais ''Happy'' fait très certainement partie de cette poignée de mots que tout le monde comprend même sans être anglophone. D’ailleurs ''Happy'', est entré dans notre langage courant ; happy anniversaire, l’happy hour tant appréciée le vendredi fin de journée, l’happy end de tous bons films américains. Sinon, il y a des expressions typiquement anglaises qui sont vraiment mignonnes aussi ''Happy as a clam'' : heureux comme une palourde, ''Happy as a flea in a doghouse'' : heureux comme une puce dans une niche. Springsteen, malgré une atmosphère mélancolique, le titre " Happy " parle d’être heureux. En 1986, Steve Winwood, que l’on avait découvert dans le Spencer Davis Group, puis au sein de Traffic ou Blind Faith avec Clapton, est au sommet de sa carrière solo avec "Back in the High Life Again". Sorti en 1978, ''September'' d’Earth, wind and fire est le premier titre très happy cosigné avec la compositrice Allee Willis ainsi que pour ''Boogie Wonderland''. En 2018, Richard Ashcroft, ex-leader de The Verve, sort son cinquième album sur lequel on retrouve "Surprised By The Joy". En 1972, les Stones publient "Happy", ne pas tirer la tronche rend déjà plus heureux, titre chanté par Keith Richards. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 2/5 - Les ''Happy Songs'' avec Bobby McFerrin, Bellamy Brothers, Dave Clark Five, Carl Perkins et The Who
Faisons de chaque jour une fête dans rock’n’roll attitude. "Carpe diem, quam minimum credula postero" disait Horace : "Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain" ! Enfin si pour la collectivité, il faut y penser quand même, mais ça, c’est un autre débat. Aujourd’hui, soyons joyeux, soyons heureux, soyons épicuriens ! " Let The Love Flow " est un titre des Bellamy Brothers en 1976. David et Howard, en 74, croisent le chemin du batteur de la superstar Neil Diamond qui leur présente la démo de "Let The Love Flow " et ils s’en emparent. 1988, "Don’t Worry Be Happy" Bobby McFerrin, collaborateur régulier de Chick Corea ou Herbie Hancock, sort cet ovni musical pour l’époque, une belle ode à la détente. Un refrain imparable pour " Glad All Over " que l’on pourrait traduire par heureux partout, tube du Dave Clark Five en 1964. Le chanteur, Mike Smith, s’inspire, d’un autre titre portant le même nom, "Glad All Over" de Carl Perkins (sorti en 1957), en revanche, au niveau du texte et de la compo, aucun rapport. En 1966, les Who sortent ce classique de leur répertoire "Happy Jack", principal compositeur, Pete Townshend. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


17 - Rock and Roll Attitude 1/5 - Les ''Happy Songs'' avec James Brown, Florence + The Machine, Rare Earth et Bill Withers
En ces temps troubles, la seule chose dont on ait vraiment besoin, c’est de bonheur, de joie, de chaleur… Le rock’n’roll, ce n’est pas qu’un truc noir glauque, négatif, en rébellion. Le rock peut se faire joyeux ! En matière de Feel Good song, quoi de mieux qu’" I Got You (I Feel Good) " de James Brown, le titre idéal pour bien commencer une journée. Florence and The Machine en 2009 avec " The Dog Days Are Over ", hymne à la joie, au bonheur retrouvé après une période compliquée. Rare Earth, premier groupe blanc à être signé sur le label black Motown, tout sourire avec cet hymne à la fête en 1971 : " I Just Want To Celebrate ". On reste funky avec ce classique de Bill Withers : " Lovely Day ". --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 4/4 - L'automne et ses histoires par Led Zeppelin, Sandy Denny et Pavlov’s Dog
Alors qu’en été, on peut se gaver de fruits juteux, de barbecue et de cocktails, l’automne, il nous reste la soupe, les champignons et les châtaignes. Il nous reste aussi le colchique mais c’est plutôt un poison, à éviter donc. En résumé, l’automne, c’est très beau mais ce n’est pas super joyeux ! Sur ''Led Zeppelin II'' en 1969 : ''Ramble On'', inspiré par l’univers fantastique de Tolkien au décor automnal décrit. Sandy Denny, chanteuse qui avait collaboré avec Led Zeppelin, pour ''The Battle of Evermore'' et qui a interprété un très beau titre célébrant le mois de novembre. 1971, Sandy Denny sort son premier album solo ''The North Star Grassman and the Ravens'', la première piste en est ''Late November'' à l’ambiance sombre et apocalyptique écrit après avoir fait un cauchemar terrible. ''Late November'' mais autre chanson pour Pavlov’s Dog. ''Late November'' une histoire d’amour en cette fin novembre… --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 3/4 - L'automne et ses feuilles mortes avec The Kinks, Tom Waits, Yves Montand, Serge Gainsbourg, Eric Clapton et Pink Floyd
Rock’n’roll Attitude vous emmène en balade sur les sentiers tortueux de l’automne ! Les mois d’automne sont des mois de transition difficile, on se laisse happer par la mélancolie des souvenirs de l’été, l’humeur est nostalgique, on est entre l’abondance estivale et la disette de l’hiver, et ça s’exprime en musique. Tom Waits et sa voix caverneuse. Un ovni de l’histoire du rock qui sort “November” en 1993 sur album “The Black Rider”. Dans le texte, Waits nous emmène dans un novembre très sombre, un novembre typique de son univers, un peu comme un Arno en version américaine. ''Autumn Almanac'' des Kinks en 1967, Ray Davies s’inspire d’un certain Charlie, qui vient s’occuper de son jardin à l’époque où il écrit ce titre, un almanach de jardinier, qui décrit chaque événement de cette saison. ''Les feuilles mortes'' en 1950, Yves Montand interprète ce chef-d’œuvre dont les paroles sont signées Jacques Prévert et la musique Joseph Kosma. Gainsbourg chante “La chanson de Prévert” en 1961. Mais ces feuilles mortes vont aussi beaucoup inspirer nos rockeurs, le texte de Prévert étant adapté en anglais par l’américain Johnny Mercer. Eric Clapton enregistre une très belle version de cet “Autumn Leaves” en 2010. Seal en 2017. Iggy Pop, l’iguane, va aussi y aller de sa reprise pour son album “Préliminaires” avec une version en français, oui, il fallait oser, on est loin de la période Stooges. Il y a ce titre à l’histoire touchante, signé Pink Floyd ''Autumn 68'' paru en 2014, sur le tout dernier album studio du groupe ''The Endless River'', hommage au claviériste, Rick Wright, disparu en 2008. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


18 - Rock and Roll Attitude 2/4 - L’automne et l’été indien avec The Doors, Simon and Garfunkel, Ozark Henry, Stereophonics et Sony Boy Williamson
Quand l’été est terminé, la fête est finie, à moins qu’on ne prolonge le plaisir. L’automne peut aussi être beau si on veut bien le voir comme tel. Célébrons l’automne, dansons en novembre, faisons fi du froid et de la pluie ! En 1966, le légendaire blues man, chanteur et harmoniciste Sony Boy Williamson II publie cet instrumental ''November Boogie''. Et les Doors se montrent aussi très marqués par la fin de l’été et le début de l’automne dans ce titre mélancolique “Summer Almost Gone” en 1968. Deux ans plus tard, les Doors célèbrent l’automne dans “Indian Summer” qui évoque la rencontre de Jim Morrison, enfant, avec des Indiens et cette période où l’été semble vouloir se prolonger un peu, le fameux été indien. Le groupe britannique Stereophonics sort son ''Indian Summer'' en 2003 qui revient sur les anciennes histoires d’amour du chanteur : Kelly Jones. Ecrit par Paul Simon en 1965, âgé d’à peine 24 ans mais dont l’œuvre était déjà emplie de nostalgie et de magnifiques titres sur le temps qui passe et ne s’arrête pas ''Leaves that are greeen'' par le duo Simon and Garfunkel sur l’album "Sounds of Silence" sorti en 1966. L’été indien a aussi été chanté par l’un de nos plus grands artistes belge, Piet Goddaer, alias Ozark Henry, qui sort en 2004 son "Indian Summer" tout en douceur… --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.


17 - Rock and Roll Attitude 1/4 - L’automne en musique avec les Waterboys, Guns N’Roses et Earth, Wind and Fire
L’automne s’invite dans Rock’n’roll Attitude, l’automne métaphore de la vieillesse, du temps qui passe, l’automne de sa vie… Les feuilles jaunissent et tombent, puis ce mois de novembre la rentrée est passée, les fêtes de fin d’année sont encore loin. Les journées sont courtes, un mois qu’il faut traverser tant bien que mal ! En 2015, les Waterboys sortent leur 11e album baptisé ''Modern Blues'', on y retrouve ce conte, cette fable de novembre ''November Tale''. En 1991, Guns N’Roses publie, sur son album ''Use You Illusion 1'', ce grand classique “November Rain” et le clip réalisé par Andy Morahan : le mariage d’Axl Rose qui se transforme en véritable cauchemar. On peut aussi célébrer l’automne en dansant, c’est ce que nous propose Earth, Wind and Fire. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.