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Amid Faljaoui dans sa chronique économique nous dévoile les coulisses des entreprises et passe en revue les grands événements de l'actualité économique.
La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 dans Coffee on the Rocks et à 17h3
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34 - Chronique Economique - L’inflation en Europe a baissé pour la première fois depuis 17 mois et c’est une excellente nouvelle !

Si cette chronique économique rencontre un certain succès, je pense modestement aussi que c’est en raison de son ton volontairement optimiste. Alors attention, l’optimisme ne consiste pas à refuser de voir les problèmes, pas du tout, mais plutôt de n’envisager que les solutions, comme l’écrit d’ailleurs joliment le publicitaire Jacques Séguéla. Au fond, l’expérience, c’est quoi ? Ce n’est pas ce qui nous arrive, mais ce que nous faisons avec ce qui nous arrive. Et donc oui, s’il fallait résumer d’un seul mot l’année 2022, en tout cas pour nous autres Européens, ce serait le mot inflation. Et ce mot, qui avait donc quasiment disparu de notre vocabulaire pendant deux décennies, est revenu en force en raison du COVID et de la guerre en Ukraine. Et c’est vrai, alors que l’inflation était plate et frôlait quasiment les 0% pendant des années, nous voilà tout d’un coup confrontés en Europe avec des taux à deux chiffres. En Belgique, la barre des 10% est dépassée et quelques pays baltiques réussissent même dont la Lettonie réussisse même à dépasser les 20%. Alors la bonne nouvelle, c’est de ça dont je voulais vous parler, c’est que l’inflation aurait atteint son pic Pour la première fois depuis 17 mois. L’inflation recule en effet en Europe. Alors c’est vrai, bien sûr, le chiffre reste encore trop élevé puisqu’on parle tout de même d’une inflation moyenne de 10% pour l’Europe. Mais ce chiffre étant en recul grâce à qui ou grâce à quoi ? Mais grâce à la baisse du prix du gaz et du pétrole, mais également des matières premières alimentaires. Et vous savez quoi ? Du fait du ralentissement économique auquel on assiste, l’inflation va mécaniquement baisser. Sujets évoqués : experts, annonce, fin du monde, direct, Armageddon, fêtes, fin d’année, bourse, changement, indices boursiers, pertes, 2022, boursicoteurs, optimiste, bombes, Ukrainiens, ménages, Europe, Ouest, fins de mois, La réponse, commerce, promesses, intervenant, anticiper, demain, exercice, grimper, or, trader, inquiétudes, inflation, hausse, taux d’intérêt, récession. Etats-Unis, Europe, croissance, Chine, signal, experts, politiques, dramatisation, Jacques Séguéla, importance, audience, optimiste, avion, pessimistes, parachute --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30, sur Classic 21 la radio rock'n'pop..

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33 - Chronique Economique - Et si le rapport de force entre le capital et le travail se faisait au détriment du capital ?

La fin de l'année approche à grand pas, c'est donc l'occasion de tirer quelques leçons de cette année 2022, à la fois inquiétante et passionnante. L'une des leçons, pas forcément visible à l'œil nu, c'est qu'il y a une inversion du rapport de force entre le capital et le travail. Jusqu'à présent c'était le capital qui l'emportait sur le travail. En gros, mieux valait être rentier que salarié. Mais cet état de fait est en train de changer avec la crise. D'abord parce que les caisses des États ont été vidées par le COVID et par la guerre en Ukraine. A force de distribuer des aides ici ou là, les dettes publiques sont au sommet et la plupart des pays veulent davantage taxer le capital et le patrimoine immobilier, pour la simple raison que du côté de l'impôt des personnes physiques, nous sommes déjà au taquet, au maximum, et qu'il n'y a plus rien à racler. Sans oublier d'ailleurs que l'inflation est déjà en soi un impôt invisible sur le capital. En revanche le travail retrouve ses lettres de noblesse. Et la crise a beau être là, l'inflation a beau être élevée, la guerre des talents continue de faire rage. Car, paradoxalement, le marché de l'emploi reste solide. Les entreprises pleurent donc pour trouver de bons candidats. Et le résultat c'est que le marché de l'emploi est aujourd'hui en faveur des travailleurs, des salariés, et cela se voit dans la hausse des salaires. Nous sommes passés d'un marché de la sélection à un marché de la séduction, et notamment la séduction des plus jeunes qui veulent non seulement un salaire plus décent, mais aussi que l'entreprise qui les recrute leur donne un sens et des valeurs avec lesquels ils sont en phase. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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33 - Chronique Economique - Et si le Bitcoin atteignait un million de dollars d'ici à 2030 ?

C’est le regretté Michel Audiard qui disait ''Les cons ça ose tout et c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît''. En cause, la déclaration de Cathie Wood chez mes confrères de l’agence d’information financière Bloomberg, alors que le cours du bitcoin et des autres cryptomonnaies a plongé depuis quelques mois et encore plus depuis la faillite de FTX, donc la deuxième plateforme d’échanges de cryptomonnaies, voilà que Cathie Wood, qui est donc considérée comme la grande prêtresse de la crypto à Wall Street, ne se démonte pas, elle ne demande pas pardon, elle ne s’excuse même pas pour son optimisme béat et délirant. Non, pas du tout. Elle en redemande, du Bitcoin. Elle n’en a pas assez malgré sa chute libre. Elle vient d’ailleurs de prédire que le bitcoin sera à 1 million de dollars d’ici à 2030. Oui, vous avez bien entendu. Vous ne rêvez pas, 1 million de dollars d’ici sept ans, quoi. Et quant aux difficultés actuelles, voici ce qu’en pense Cathie Wood, notre gourou des cryptomonnaies. Je vous la cite ''On a besoin de se confronter à des crises, tout d’abord pour voir qui survit, mais aussi pour tester l’infrastructure et les thèses. Nous pensons encore une fois que le bitcoin s’en sortira très bien.'' fin de citation. Alors je traduis ces propos hallucinogènes en français courant : j’ai toujours confiance dans ces monnaies qui n’en sont pas encore… ''Si vos attentes augmentent au même rythme que vos résultats, il n’y a aucun sens à vous évertuer à faire toujours mieux. Une fois l’effort supplémentaire fourni, vous éprouverez encore un sentiment d’insatisfaction. Il y a danger lorsque le fait d’avoir goûté au plus d’argent, plus de pouvoir, plus de prestige démultiplie votre ambition au lieu de démultiplier votre satisfaction. Cela signifie que quand vous avancez d’un pas, eh bien vos espérances avancent de deux. Et donc, au fond, cet auteur a raison. Et comme il l’écrit lui-même, le bonheur, c’est la réalité, moins les attentes.'' Sujets évoqués : prévisions antérieures, perdu de l’argent, Darwin, l’argent, drame, histoire, cryptoactifs, cauchemar, attitude, déni, réalité, professeur, psychologie, management, Etats-Unis, Philippe P’tit Luc, monde prévisible, contrôlable, prof d’université, maîtrise, convaincant, réalité, incertitude, commandes, psychologie, Morgan Hawes, auteur, Psychology of Money, livres, confusion, logique, monde, base, se lever le matin, perdre de l’argent, bourse, cryptomonnaies, La clé, apprendre, stopper, inflation, désirs, presse anglo saxonne, --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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32 - Chronique Economique - Et si nous avions atteint le pic de l'inflation ?

Bonne nouvelle, c’est qu’il est probable que l’inflation ait atteint un pic en Europe ou que c’est une affaire encore de quelques semaines maximum. C’est le commissaire européen aux affaires économiques qui claironne cette bonne nouvelle. Alors c’est vrai, comme les économistes, y compris ceux de la Commission européenne, passent leur temps à se tromper dans leurs prévisions. Vous me direz que ce genre de déclaration, il faut la prendre avec grande précaution. Vous aurez raison. Mais à force de lire, de voir et d’entendre des nouvelles négatives, il ne faudrait pas non plus se rendre sourd et aveugle à la vérité lorsqu’elle se présente à nous. Et d’abord, le baril de pétrole flirte aujourd’hui avec la barre des nonante dollars en ce moment. On est donc loin des 120 $ de mars et avril dernier. Et c’est vrai que le gaz a aussi piqué du nez, même si c’est vrai qu’il reste tout de même à un niveau plus élevé qu’avant la guerre en Ukraine. Ces deux Baisse du prix de l’énergie, pétrole et gaz forment une excellente nouvelle pour la simple raison que la hausse des prix de l’énergie explique, explique pardon à elle seule entre 40 et 50% de l’inflation en Europe. Et puis l’autre bonne nouvelle, c’est que les prix de l’alimentation devraient commencer également à se calmer grâce à la baisse du prix des matières agricoles sur les marchés internationaux. Et puis, last but not least, une bonne nouvelle n’arrive pas toute seule Les chaînes d’approvisionnement ont retrouvé leur fonctionnement presque normal au niveau mondial, il n’y a plus de tension… Sujets évoqués : fret maritime, baromètre, indicateur, économie mondiale, chute libre, ralentir, chronique économique, pic de l’inflation, 2023, croissance, inflation, chute de l’inflation, prévisions, normale, transition énergétique, prix, court terme, cupidité, hommes, FTX, plateforme d’échange, cryptomonnaies, Beyond Meat, viande, société spécialisée, végétale, spéculateurs, substituts végétaux, futur, humanité, rappeur, Snoop Dogg, Di Caprio, cours, introduction, bourse, société, hausse, déconvenue, révélations, presse économique, américaine, sanitaire, production, billions, mythes, résultat, chute libre, pertes, dettes, millions de dollars, temple, effacement, intelligences --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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31 - Chronique Economique - Pourquoi META, Amazon, Microsoft licencient massivement alors que notre société se numérise de plus en plus ?

En cette fin d’année. Ce qui étonne les observateurs, c’est la totale déconfiture des grandes sociétés de la Silicon Valley. N’importe quel investisseur en bourse vous dira qu’il avait des actions méta Google, Amazon, Microsoft ou encore Netflix dans son portefeuille. Toutes ces entreprises ont affiché une santé insolente, et cela pendant des années. Les informations négatives n’arrivaient quasiment à avoir aucune prise sur ces sociétés. C’étaient quasi toutes des actions téflon, si je puis dire. Rien, absolument rien n’avait donc prise sur ces sociétés et le couronnement de ces nouveaux rois du pétrole, c’était la période du COVID. Tout d’un coup, les confinements successifs nous ont tous rendus accro au numérique et donc au commerce. Et c’est vrai qu’avec le recul, il n’y a pas un seul patron qui ne vous dira pas que la pandémie l’a forcé à digitaliser son entreprise au galop. Et d’ailleurs, c’est l’une des rares bonnes choses de ce fichu virus, c’est qu’il a fait effectivement gagner 5 à 10 ans de digitalisation à presque tous les secteurs. Et évidemment, les grands gagnants de cette numérisation forcée, c’était qui ? C’était les GAFAM, les Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Mais voilà, en cette année 2022, qu’est-ce qu’on constate ? Que c’est la soupe à la grimace justement pour ces GAFAM. Pour quelles raisons ? Mais parce qu’en un an, la capitalisation boursière de ces entreprises a fondu de 2000 à 500 milliards de dollars. Ce n’est pas anecdotique. L’action méta, par exemple, elle a perdu 66% en un an, Amazon a perdu 40%, Google 33% et Microsoft 26%. En français courant, ça s’appelle comment ? Bah, ça s’appelle un krach boursier, même s’il est étalé sur un an. Alors bon, je vous rassure, ces entreprises ne sont pas en danger de faillite… Sujets évoqués : Microsoft, Google, Apple, mastodontes, trimestre, juillet, septembre, danger de mort, cours de Bourse, chute, chiffre d’affaires, confiance, COVID, télétravail, Silicon Valley, numérique, licenciements, commerce physique, entreprises, collaborateurs, bureau, citoyens, arbitrages, dépenses, voyages, été, inflation, pouvoir d’achat, dépenses, abonnements, vidéo, musique, Netflix, Amazon Prime, Disney, annonceurs, budgets publicitaires, firmes, Meta, Facebook, Tik Tok, YouTube, Google, digital, Musk, Twitter, réseau social, Belgique, gouvernement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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30 - Chronique Economique - Quelques exemples qui nous montrent qu’on assiste à un déclassement des classes moyennes

Le patron d’une très grande banque belge, dans le cadre d’une anecdote, racontait à l’audience qu’il écoutait attentivement que son fils venait donc d’acheter une maison. Hélas pour lui, il savait qu’en contrepartie du bon prix qu’il a pu négocier, il devait encore faire pas mal de travaux pour la mettre en conformité aux normes environnementales. En Belgique, on parle du fameux certificat PEB. La maison de ce fils de banquier devait être classée à la lettre F, ce qui montre qu’il a acheté une passoire thermique. Mais le plus intéressant, ce n’est pas ce constat, c’est la réponse du fiston. Il avoua son désarroi à son père. Si à cause des normes écologiques, il veut un jour faire passer sa maison du classement F à A ou même B, il n’aura pas d’autre choix que de raser sa maison et de tout reconstruire vu le prix des travaux de rénovation. Et donc l’anecdote m’a frappée car elle montre bien que les politiques prennent parfois des décisions ou des règlements qui sont effectivement votés pour le bien de la planète, mais qui, lorsque ces décisions sont prises à la va-vite sans autres précautions, risquent en tout cas dans l’immédiat de paupériser une partie de la population. Je parle là des citoyens qui eux n’ont pas la chance d’avoir ce genre de filiation. Même chose pour l’interdiction des voitures thermiques en 2035. Elles transforment involontairement la voiture en objet de luxe. Sujets évoqués : voiture, impayable, classes populaires, prix, voitures d’occasion, hausse, idéal, Philip Goodman, spécialiste, consommation, France, élites, monde politique, monde des médias, villes, sobriété, écologie, pouvoir d’achat, convictions, zones défavorisées, paupérisées, citoyens locaux, consommation de masse, clients, Aldi, actions, distributeurs, classes sociales, distributeur, cadre supérieur, vacances d’été, l’inflation, ménages, pauvres, dépenses obligées, dépenses contraintes, loyers, électricité, eau, assurances, abonnements téléphoniques, abonnements, divertissement, Netflix, consommation courante, crise, solde, transition énergétique, régression qualitative, Belgique, bas prix, produits en vrac. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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29 - Chronique Economique - Zeus, le Dieu grec, peut-il expliquer la faillite de FTX, la deuxième plus grande plate-forme d’échange de cryptomonnaies ?

Il y a un lien entre ZEUS et la spéculation ! Dans la mythologie grecque, on avait coutume de dire que Zeus rend fous ceux qu’il veut perdre. Zeus, c’est le mot ancien pour dire cupidité. Retour sur la faillite de FTX, la deuxième plus importante plateforme d’échange de cryptomonnaies. En matière d’escroquerie, les auteurs de ce feuilleton financier ne manquent pas d’imagination. Tous les jours ou presque, il y a une révélation par la presse américaine sur ce scandale FTX. On comprend qu’il s’agit d’un véritable détournement de fonds. N’oublions pas que cette plateforme d’échange de cryptomonnaies a été valorisée à un moment donné à 32 milliards de dollars. Et aujourd’hui, elle ne vaut plus rien. 0 $ et personne ne sait où sont partis les fonds qui y ont été déposés. Cela pose d’ailleurs la question de la responsabilité des analystes ou des auditeurs de cette entreprise. Comment peut-on valoriser une entreprise ? 32 milliards et puis voir ces milliards partir en fumée en quelques jours ? Autre fait étrange, il n’y a aucun registre du personnel. Cette plateforme entourée d’une myriade de sociétés, on parle de plus de 150 sociétés, et on ne sait pas combien de membres du personnel. Impossible de retrouver leur trace… Sujets évoqués : discussions, trace écrite, décisions, dirigeants, plateforme, frais du personnel, cryptomonnaie, émoji, presse américaine, scénaristes, film, faillite, économiste, John Kenneth Galbraith, Bourse, agence, Bloomberg, plateforme d’échange, investisseurs, grandes écoles, universités, analystes, fondateur, plateforme, gourou, mathématicien, Bill Bonnaire, --- Amid Faljaoui, notre chroniqueur, pense qu'il y a un lien entre Zeus et la spéculation ! --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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28 - Chronique Economique - Question très cynique : est-ce l’économie ou la politique qui tue le plus ?

Et si nous parlions des vaccins chinois ? La question a l’air un petit peu décalée, voire anodine. Et pourtant la réponse à cette question nous affectera dans notre quotidien, elle est en rapport direct avec les courses dans votre supermarché. D’abord, je rappelle que la Chine a un très faible taux de vaccination et pour compliquer le tout, les vaccins chinois ne sont franchement pas très efficaces. Il suffit d’ailleurs de regarder le nombre de décès et d’hospitalisation et de les comparer avec les vaccins occidentaux. Malgré ses preuves scientifiques, le gouvernement chinois n’autorise toujours pas en Chine ces vaccins occidentaux pour des raisons tout simplement de chauvinisme économique. Le Financial Times, la Bible des hommes d’affaires, explique aussi qu’une firme américaine comme Moderna a renoncé à vendre son vaccin en Chine. Pourquoi ? Mais parce que les autorités locales imposer à cette firme Moderna de céder, de transférer son savoir-faire technologique à un industriel local. En quoi ce patriotisme économique nous concerne-t-il ? Mais parce que le président chinois est face à un dilemme et la manière dont il va résoudre ce dilemme aura, sachez-le, un impact direct et quasi immédiat sur le niveau de notre propre inflation. Sujets traités : politique, zéro COVID, bouclage, villes, Belgique, inflation, pénuries, ruptures de stock, Etats-Unis, iPhone, négatif, machine chinoise, 2022, Bourse, mort, système, hospitalier, machine économique, pays, économies occidentales, récession, Européens, Américains, chinois, virus, chaos, circuits d’approvisionnement, ralentissement économique mondial, guerre, Ukraine, folie des grandeurs, Poutine, chauvinisme politique, gouvernement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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27 - Chronique Economique - boycott de la coup d’un monde au Qatar ?

Que faut il penser des appels au boycott de la coup d’un monde au Qatar ? C est à cette question que répond aujourd hui amid faljaoui --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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26 - Chronique Economique - 8 milliards d'êtres humains et son impact sur notre économie

Nous sommes désormais 8 milliards d'êtres humains sur cette magnifique planète. Ce chiffre de 8 milliards d'habitants, au lieu de nous angoisser, devrait en réalité nous réjouir. Pour quelle raison? Mais parce qu'il montre que nous sommes arrivés à ce chiffre par les progrès de la médecine et de la science. Auparavant, le taux de fécondité était en réalité en moyenne de six enfants par femme. Mais cette très forte fécondité, elle, était largement compensée, à la fois par les morts naturelles, par les famines récurrentes et par les épidémies. C'est pourquoi Barack Obama avait raison de répondre à quelqu'un qui lui demandait si c'était mieux avant « où et quand c'était mieux avant ? ». Difficile de répondre mieux que Barack Obama sur cette question-là, en tout cas. Reste à savoir l'impact effectivement de la démographie sur nos économies. Premier constat, non seulement nous sommes plus nombreux sur cette terre, mais nous vivons plus longtemps grâce aux progrès de la médecine, mais aussi par l'amélioration de notre alimentation et les conditions sanitaires. Et c'est vrai que le vrai pic de la population se situera sans doute autour des 10 milliards d'habitants autour de 2080. Et ensuite, le scénario le plus probable, c'est que la population commencera à décroître et à vieillir. Et donc la vraie question, c'est à quoi ressemblera notre économie avec de moins en moins d'enfants, surtout en Europe, mais avec plus de centenaires ? La première hypothèse, il faut regarder du côté du Japon. Ce pays est précurseur de ce qui pourrait nous arriver d'ici quelques années, quelques décennies, c'est à dire une croissance zéro et une déflation. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison qu'un pays de personnes âgées croît moins vite qu'un pays peuplé de jeunes. Et donc la bascule se fera de la consommation vers l'épargne. Bascule d'autant plus nécessaire qu'il faudra bien entendu financer la retraite des seniors. L'autre hypothèse c'est, qu'au contraire, une population en déclin et vieillissante va nourrir fortement l'inflation. Pour la bonne raison que les actifs en âge de travailler seront, par la force des choses, moins nombreux, et que donc les salaires devront être nettement plus élevés. Mais même cette deuxième hypothèse-là est contestée par d'autres commentateurs qui estiment que, même si c'est vrai qu'il y aura effectivement moins d'actifs, cela n'aura aucune importance. Car à cause, ou grâce, à la digitalisation et la technologie, il y aura aussi moins d'emplois. Et certains ajoutent même que les seuls emplois qui continueront de croître seront les jobs de proximité, autrement dit les jobs low cost. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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25 - Chronique Economique - Ne vous laissez jamais endormir ou impressionner par le jargon des financiers !

Durant l'été 2008, le patron de Dexia utilisait des termes très techniques, semblait jongler avec des schémas financiers complexes et tout cela, au fond, rassurait le chaland. Autrement dit, les journalistes qui étaient en face de lui. Et tant de compétences à la tête de la banque, c'était rassurant, même si le propos était incompréhensible pour le commun des mortels. Six mois plus tard, devinez quoi? Dexia était en quasi faillite. La leçon de cette histoire, ou plutôt de cette anecdote? Elle est simple, très simple. Ne vous laissez jamais, mais au grand jamais, endormir ou impressionner par un jargon spécialisé. C'est la manière subtile d'anesthésier notre intelligence. C'est l'arme des prestidigitateurs dans les affaires en général et en particulier dans la finance. Et je ne vous parle même pas du monde des crypto actifs. C'est encore pire. Tapez Google ou prenez n'importe quel dossier média consacré aux crypto et vous lirez des termes aussi ésotériques blockchain, tokens, protocol, stablecoins... et je vous en passe des meilleurs. Et ce qui est dingue dans la vie, c'est que plus les choses ont l'air compliquées, plus les clients de ces prestidigitateurs, au lieu de s'enfuir séance tenante, restent scotchés et boivent littéralement les paroles de leur interlocuteur sans sourciller. En gros, leur cerveau semble leur dire « c'est compliqué, ça me dépasse, mais donc c'est juste ». Mais non. Erreur fatale. Il faut au contraire se dire « je ne comprends pas, donc je passe mon chemin ».

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24 - Chronique Economique - Avec le retour de l’inflation, le marché de l’occasion va connaître un succès fou !

La sortie de crise, que ce soit celle-ci ou toutes les autres à venir au passé, viendra souvent des entreprises. Pourquoi? Mais parce qu'elles ne tergiversent pas comme nos politiques, si elles se trompent, elles perdent des marchés ou tout simplement tombent en faillite. La sanction est immédiate, à l'inverse du monde politique. Le pouvoir d'achat est devenu le sujet numéro un des politiques qui nous aident avec justement des aides qui sont en réalité de futurs impôts qu'on ne présente pas sous cet angle. Les entreprises, elles sont toutes en train de réfléchir à comment passer ce cap de l'inflation débridée, mais sans perdre leurs clients. Et puis il y a la seconde main, avec quelques enseignes spécialisées qui s'en occupent et quelques pures players sur Internet qui occupent le marché de la seconde main. Suite aux pénuries et à l'explosion de l'inflation, le marché de l'occasion a reçu un coup de pouce extraordinaire. Toutes les marques, tous les secteurs sont en train de s'engouffrer dans le marché de l'occasion. Ca va durer car même si l'inflation va retomber en 2023, elle sera toujours plus élevée qu'elle l'a été durant les 30 dernières années car la décarbonation de notre économie va faire automatiquement augmenter les prix. Les partis écolos ne le disent pas pour ne pas effrayer les citoyens mais la lutte contre le réchauffement climatique a un prix et c'est une inflation qui sera plus durable, plus forte mais gérable. Les entreprises ont bien compris le message. La troisième firme d'équipements sportifs au monde, juste après Nike et Adidas, Décathlon en Belgique a changé de nom pour “Nolhtaced” pendant un mois vous pouvez acheter du matériel neuf de sport chez Décathlon, mais vous pouvez également revendre votre propre matériel de sport, anciens ou inutilisés. Décathlon s'engage donc à le réparer, puis le revend d'occasion et avec garantie. Une partie des revenus de Décathlon proviennent d'ailleurs déjà de la location de vélos sur abonnement. La seconde main leur permet donc de proposer des produits 25 à 40 % moins chers. C'est une réalité pour les citoyens et c'est déjà un business pour les entreprises et tout ça en plus est excellent pour lutter contre le réchauffement climatique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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23 - Chronique Economique - la cupidité des amateurs de Bitcoin

Amid Faljaoui nous parle des femmes américaines mais aussi de la cupidité des amateurs de Bitcoin et du prix de leur crédulité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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22 - Chronique Economique - FTX en faillite !

Derrière ce sigle de trois lettres, c'est l'une des plus importantes plateformes d'échange de crypto monnaies qui a explosé en plein vol. Et ce séisme a immédiatement provoqué une onde de choc incroyable sur le petit monde des crypto actifs. FTX, une plateforme d'échange qui était valorisée il y a quelques semaines encore à 32 milliards de dollars et qui aujourd'hui ne vaut rien. Zéro dollar? Zéro euro. Coquille vide ou presque si on exclut la technologie. Qui est donc derrière cette plateforme? Le Bitcoin, qui plafonnait déjà autour de 20 000 $ depuis plusieurs mois a bien entendu plongé et ne vaut plus que 16 000 $ aujourd'hui. Et dégainant leur clavier plus vite que leur ombre, certains commentateurs ont parlé un peu trop vite d'une faillite comparable à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008, qui a provoqué la crise financière mondiale dont tout le monde se souvient ici. Cette faillite de cette plateforme d'échanges FTX de crypto actifs va ébranler, si ce n'est déjà fait, la confiance des particuliers. Alors c'est vrai, les médias évoquent une menace sur les avoirs de 100 000 investisseurs. En réalité, le danger n'est pas du côté des crypto actifs, mais du côté de ce que préparent en catimini nos gouvernements et nos banques centrales, que ce soit aux États-Unis, en Europe, en Chine et même en Russie. Les économistes des banques centrales de ces pays, suivis en cela par leurs gouvernements respectifs, ne rêvent, ou ne rêveraient, que d'une seule chose, faire en sorte que le dollar, l'euro ou le yuan chinois soit numérique. Bref, que nos monnaies, les vraies, celles que vous avez encore en poche, disparaissent et soient remplacées par des monnaies numériques, donc virtuelles. Personne ne parle de cet euro numérique et de ce qu'il pourrait signifier si les caisses de nos états étaient à un moment donné beaucoup trop vide. Pourtant, si le cash devait être remplacé par des monnaies numériques, ce serait sans doute la fin de nos libertés. Une monnaie numérique, c'est facile, c'est confortable, c'est vrai, mais c'est aussi la porte ouverte à d'éventuels excès. N'oubliez pas que l'avantage d'une monnaie numérique, c'est que l'état pourrait appliquer un taux négatif sur notre compte bancaire en cas de difficulté budgétaire. Alors, je sais, ça fait un peu science fiction en ce moment, mais il est bon d'être alerté. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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23 - Chronique Economique - Les résultats des élections mi-mandat aux USA, une pression supplémentaire sur les Russes pour cesser la guerre en Ukraine ?

Et si les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis étaient synonymes d’une pression supplémentaire sur les Russes pour qu’ils cessent cette guerre en Ukraine ? Ce serait une bonne nouvelle pour l’Europe. La presse anglo saxonne a pour habitude de dire que le chien n’aboie pas, alors en anglais, ça fait beaucoup plus chic. The dog that doesn’t bark. Et les journalistes américains utilisent cette expression pour attirer notre attention sur ce qui ne se voit pas ou ne s’entend pas. C’est une allusion assez subtile à l’un des romans de Sherlock Holmes dans lequel le célèbre docteur Watson finit par trouver l’assassin d’une série de meurtres qui étaient restés mystérieux jusqu’à son arrivée. Le vrai départ de son enquête, c’est lorsqu’il a compris que le chien qui protège la maison n’avait jamais aboyé durant les meurtres en question. Le chien connaissait donc le meurtrier, que c’était un familier de la maison, d’où l’expression. Aujourd’hui, le chien, il y en a deux, si je puis dire. Ce sont les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, sans oublier le 20ᵉ congrès du Parti communiste chinois, qui vient de se clôturer il y a quelques jours. Aux Etats-Unis, le raz de marée attendu par les Républicains ne s’est pas produit. Or, les Russes comptaient beaucoup sur l’arrivée massive des Républicains au Parlement américain pour mettre fin à l’aide massive de Washington aux Ukrainiens. On parle tout de même de 27 milliards de dollars. Et c’est vrai que beaucoup de voix républicaines se posaient la question de savoir s’il fallait encore signer des chèques en blanc à un gars en tee-shirt logé en Ukraine et donnant des leçons de morale au monde entier alors que leur propre pays, les Etats-Unis, était aux portes de la récession. Le pari est raté et Moscou a déjà compris que le conflit risque de durer car il n’y aura aucun reflux de l’aide américaine… Sujets évoqués : nouvelle, froid, hiver, guerre d’usure, géopolitique, économie, guerre, pacifique, inflation, commerce mondial, Chine, conseils d’administration, multinationales, président chinois, pression, Poutine, 2023, croissance chinoise, congrès, Parti communiste, président, conflits sociaux, commerce mondial, nourrir, loger, consommation, régime, usines, mondialisation, allié, dirigeants chinois, occidentaux, conflit, Ukraine, Occident, Russie, stratège militaire, Sun Tzu, victoire, bataille --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.

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23 - Chronique Economique - Le Bitcoin reste scotché à 20.000 dollars depuis 6 mois ! Va-t-il se redresser ?

Les amateurs de bitcoin et autres soi-disant cryptomonnaies seront furieux contre moi. Pour quelles raisons ? Mais parce que je n’ai pas la foi dans leur croyance, ce qui fait de moi automatiquement un mécréant. Et pourtant je me contente de regarder les chiffres. Prenez les fameux GAFA, Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft, Voilà des valeurs technologiques qui étaient toutes dans les portefeuilles des citoyens qui ont perdu l’équivalent tout de même de 3000 milliards de dollars. En Bourse. 3000 milliards de valorisations ont disparu en dix mois. C’est bien entendu énorme. Mais de l’avis même de tous les experts, la Bourse n’est pas nécessairement la vie et le marché boursier n’a fait qu’au fond rectifier des valorisations exagérées. Mais pour le reste, pour le reste, les sociétés en question seront encore là avec nous pendant des années, ne serait-ce que parce qu’en matière d’intelligence artificielle, de reconnaissance vocale, de miniaturisation électronique, de voitures autonomes, d’or robotique et j’en passe, tous ces champions, souvent d’ailleurs des sociétés américaines, restent et resteront les maîtres du jeu de notre avenir technologique. En revanche, du côté du bitcoin et de ses petits frères et de ses petites sœurs, c’est un Waterloo boursier. Sujets évoqués : cryptomonnaies, redressement, Marc Fiorentino, écran, câble informatique, 20.000 $, encéphalogramme, finance, valeur refuge, catacombes, profondeurs de l’enfer, monnaies virtuelles, inflation, relever la tête, actifs boursiers, variation de cours, valeurs technologiques, investissement, long terme, banquiers, action, Oscar Wilde--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.

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23 - Chronique Economique - Si votre iPhone 14 Pro risque de ne pas être livré à temps, c' est une excellente nouvelle, voici pourquoi :

Si nous parlions d’une rumeur, d’une belle et magnifique rumeur qui, si elle se vérifie, pourrait changer dramatiquement notre vie quotidienne ? Cette rumeur, elle a littéralement enflammé les bourses en fin de semaine dernière et même ce lundi. Alors, la rumeur partait d’une capture d’écran, non identifiée d’ailleurs, et qui évoquait donc la fin prochaine de la politique sanitaire du zéro COVID en Chine. A partir de cette capture d’écran. Les spéculations ont été ensuite alimentées par des fuites dans la presse chinoise et par des remarques de hauts dirigeants chinois qui allaient toutes dans le même sens. Et alors ? Eh bien, je vous répondrai que si la Chine met fin donc à sa politique très stricte sur le plan sanitaire, la fameuse politique de zéro COVID et qui fait que depuis deux ans, elle boucle des villes entières dès qu’il y a le moindre quatre COVID. Tout ça pourrait changer la face du monde. Un seul exemple récent : Apple a annoncé que certaines personnes qui ont donc commandé des iPhones quatorze Pro ne seront sans doute pas livrées pour la Noël. Et pourquoi donc ces personnes ne seront-elles pas livrées ? Mais parce que la Chine, fidèle donc à sa fameuse politique de zéro COVID, vient de boucler la zone économique autour de l’aéroport de Zhengzhou. Or, justement, c’est à cet endroit que se trouve la plus grande usine d’iPhone au monde. Vous avez compris ? Si la croissance de la Chine a chuté à 5%, ce qui est un taux extrêmement bas pour la Chine, c’est notamment en raison de cette politique du zéro COVID qui bloque des secteurs économiques entiers pendant des semaines, voire des mois parfois... Sujets traités : politique sanitaire, Bourse, président chinois, critiques, Marc Fiorentino, hausse de la Bourse, inflation intense, catastrophe, pénuries de matières premières, concurrence, énergie, timing, zéro COVID, politique sanitaire, l’Europe, récession --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.

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22 - Chronique Economique - Le divorce entre Adidas et Kanye West, l’ex de Kim Kardashian

Je ne pensais pas qu'un jour je serais amené, dans le cadre d'une chronique économique, à parler de l'ex-mari de Kim Kardashian. Le rappeur Kanye West s'est fait flinguer par les réseaux sociaux et les médias pour ses propos antisémites. Au point que des marques aussi importantes qu'Adidas ont rompu leur contrat avec ce proche de Donald Trump, dont les positions politiques flirtent souvent avec celles de l'extrême droite américaine. Et comme le faisait remarquer Jean-Marc Sylvestre, l'ancien patron de l'information économique de TF1, on dit souvent qu'il ne faut jamais dîner avec le diable, ou alors avec une très longue cuillère. Cet arrêt de contrat va coûter à Adidas 8 % de ses revenus, ce qui n'est pas négligeable, une perte de 250 millions d'euros qui viendra en déduction de ses profits de 2022. La griffe de sneakers Yeezy, lancée par le rappeur et commercialisée par Adidas, avait une valeur estimée à 4,7 milliards en 2021. Que vaudra encore cette marque après cet immense clash entre le rappeur américain et le premier équipementier sportif de la planète. Les associations antiracistes ne lâchent plus Kanye West. #milliardaire #droitsmusicaux #industriemusicale #UniversalMusic #Sony Music #streaming #Spotify #KanyeWest #rappeur #capitalisme #consommateurs #employés #actionnaires #racisme #antisémitisme #boycott #Coupedumonde #Qatar #Russie #Crimée #2014 #Poutine #annonceurs #dirigeants #monde #argent #gaz #guerre #Ukraine #pays #Europe #sanctionséconomiques #boycotter #paria #capitalisme #affaires #sanctions #multinationales #chaîne #production #approvisionnement #Chine #échéanceclimatique #production #consommation #éthique #informations #capitalisme #Occident #batailles #cœurs --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.

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23 - Chronique Economique - Pourquoi Elon Musk veut il virer 75% du personnel de Twitter?

Et si nous parlions d'un oiseau libéré, alors c'est par ces termes qu'Elon Musk, le patron de Tesla et donc l'homme le plus riche du monde, a annoncé son rachat de Twitter. Elon Musk a payé 44 milliards de dollars pour acheter Twitter. Et de l'avis unanime de tous les experts, et ce n'est pas un compliment, c'est un prix surfait, largement surfait même pour l'homme le plus riche du monde. Ne serait ce que parce qu'en quinze ans d'existence, Twitter n'a jamais été rentable. Et d'ailleurs, la première décision d'Elon Musk, lorsqu'il a racheté il y a quelques jours officiellement Twitter, c'est de virer son patron. Mais il ne compte pas en rester là. Il a fait comprendre à des investisseurs qu'il comptait licencier, tenez vous bien, 75 % des postes chez Twitter pour ramener le total des employés à 2000 personnes seulement. Alors c'est plutôt étonnant comme démarche. Pourquoi? Mais parce que d'habitude, quand un patron reprend une boite, il dit tout le contraire et rassure les gens car ce n'est pas en faisant peur au personnel en place qu'on peut redresser une entreprise qui justement perd de l'argent à gogo... --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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24 - Chronique Economique - Entre la France et l'Allemagne, rien ne va plus

--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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24 - Chronique Economique - Et si la consommation croissante des œufs était un reflet de nos contradictions économiques ?

--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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25 - Chronique Economique - Le president de Michelin et ses messages positifs malgré la crise

Il y a des patrons qu'il faut écouter plus que les autres. D'abord parce que leur parole est rare et donc précieuse, et ensuite parce que ce qu'ils disent est une mine d'or. C'est le cas de Florent Menegaux, le président de Michelin, l'un des leaders mondiaux de la fabrication de pneus. Dans sa dernière interview accordée à mes confrères du quotidien économique Les Échos, il met en garde les politiques contre le fait que l'explosion de la facture énergétique risque effectivement de plomber définitivement l'industrie européenne et donc de la forcer à se délocaliser. Pour le président de Michelin, quand on construit une usine, c'est effectivement pour le long terme. Et la crise actuelle ne lui a pas fait changer ses plans d'investissement en Europe. En revanche, Michelin va accélérer ou va chercher à accélérer les dispositifs d'économies déjà mis en place. En clair, le président de Michelin dit qu'il convertit progressivement ses fours de cuisson fonctionnant au gaz vers l'énergie électrique qui, dit-il, n'a pas vocation à rester beaucoup plus chère. Pour lui, au-delà des aspects déplaisants, évidemment, de la crise actuelle, il faut voir cette crise comme une corde de rappel. De rappel pourquoi? Par exemple, nous avons consommé pendant des décennies une énergie bon marché qu'on a cru être abondante. Mais on avait oublié le slogan français des années septante, à savoir « On n'a pas de pétrole, mais on a des idées ». Et aujourd'hui, on se repose enfin cette question des idées et de notre inventivité, justement grâce aux mesures d'économie que les entreprises sont obligées de faire aujourd'hui en raison de la hausse du coût de l'énergie. Et donc, à nouveau, le président de Michelin reste positif. Pourquoi? Parce qu'il estime que cette crise force les dirigeants d'entreprise à changer de logiciel. La mondialisation a été trop loin et nous force aujourd'hui à penser et agir plus local. Pour ce grand patron, tout cela est sans doute une contrainte, mais c'est sain, dit-il. Et puis, l'autre intérêt de cette interview, c'est que le président de Michelin n'oublie pas ses collaborateurs. Il le rappelle bien. Les entreprises ont toujours été confrontées à des crises. Ce n'est pas nouveau. Mais ce qui est nouveau et exceptionnel depuis deux ans, c'est que les crises démarre mais ne s'arrête pas. Il y a un effet d'accumulation. La crise du COVID a commencé en 2020, mais elle est toujours là. Et donc la recommandation de Florent Meng Guo, c'est que ce nouvel environnement, plus incertain et où tout s'accélère, impacte également les collaborateurs des entreprises. Et donc, selon lui, l'urgence, c'est d'être aussi attentifs à leur charge mentale et à mettre tout en œuvre pour les accompagner et les protéger au quotidien. Au fond, ce que dit le patron de Michelin rejoint la meilleure définition de ce que j'ai pu trouver jusqu'à présent d'un bon manager. Un bon manageur, c'est quoi? C'est quelqu'un qui importe de l'énergie négative et exporte de l'énergie positive. Alors les collaborateurs, les employés qui écoutent cette chronique savent maintenant ce qu'il faut faire pour que leur n plus un ne soit plus jamais égal à zéro.

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24 - Chronique Economique - Si l’action Facebook a perdu 500 milliards de dollars en Bourse, c est à cause d’Apple, explications :

Meta a plongé en Bourse et perdu l’équivalent de 500 milliards de dollars depuis janvier dernier. Meta, le nouveau nom de Facebook : l’action Meta a dégringolé hier de 19% sur ce qu’on appelle le marché gris de la Bourse, juste donc après la fermeture du Nasdaq, la Bourse des valeurs technologiques. Cumulée aux autres baisses le premier réseau social du monde a perdu 500 milliards de dollars de valorisation depuis janvier dernier. Autrement dit, ce groupe a perdu plus que le PIB de la Belgique en neuf mois à cause de Tik Tok, l’appli chinoise qui fait fureur auprès des adolescents. Tik Tok a effectivement pris des parts de marché à Meta, même si aujourd’hui, Meta copie Tik Tok via Reels, c’est-à-dire ses vidéos très, très courtes, inspirées de ce que fait Tik Tok. La véritable raison de la descente aux enfers en Bourse de Meta, le profit opérationnel de Meta vient d’être divisé en deux, c’est à cause d’Apple, la firme à la pomme mise sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs. #argument #commercial #iPhone #application #plateformes #Snap #Bourse #réseausocial #mondial #budgets #publicité #numérique #économie mondiale #politique #confidentialité #annonceur #campagnepublicitaire #gratuit #payant #Internet #revenus #services #vieprivée #transitionénergétique #planète #payer #gratuité #services #données #numériques --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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23 - Chronique Economique - Entre la baisse du Prix du gaz et le risque de délocalisation

Pourquoi ne dit-on pas davantage que le prix du gaz est en train de baisser fortement? Il reste encore trop haut par rapport à ce qu'il devrait être, mais il est en baisse, il est même passé brièvement en territoire négatif. Parlons de Thierry Breton, le commissaire européen en charge du marché intérieur, qui vient en effet d'accorder une interview radiophonique en début de semaine. Et que, dit-il en substance : nous sommes aujourd'hui à 67 € le mégawattheure, contre 300 € cet été. Oui, les prix baissent et ils vont baisser, l'Europe met la pression pour sauver les ménages, mais également l'industrie européenne. Thierry Breton est un ancien industriel. Une entreprise doit se projeter dans l'avenir et doit pouvoir faire des budgets réalistes. Alors que les grandes entreprises sont en train de boucler leur budget pour l'année prochaine, il faut leur donner très vite une indication de ce que seront les prix du gaz et de l'électricité à horizon de douze mois. Il a compris, comme les autres politiques, que sans cette visibilité, la tentation sera très grande pour ces grandes entreprises européennes de délocaliser leurs activités en Chine ou aux États-Unis, où les prix de l'énergie sont nettement plus faibles, ne l'oublions jamais. Cette guerre en Ukraine est aussi une guerre indirecte entre les États-Unis et la Chine, mais qui se fait malheureusement sur le territoire européen. Ce qui est aussi intéressant dans cette démondialisation forcée et que nous vivons en ce moment depuis quelques mois, quelques années, c'est qu'elle montre que le monde est infiniment plus complexe que les slogans de gauche ou de droite. D'ailleurs, la droite en Grande-Bretagne a pu le constater récemment promettre aux citoyens britanniques qu'on peut augmenter les dépenses sociales tout en diminuant les impôts, et notamment des plus riches. C'est une hérésie. Les marchés financiers ont d'ailleurs sanctionné la Grande Bretagne et sa première ministre, qui ne sera pas restée plus de 44 jours à sa fonction. Démonstration fantastique que les marchés financiers sont, on peut le regretter ou pas, plus fort que les gouvernements, surtout quand ceux-ci sont très endettés. Les slogans de gauche, eux aussi, sont à la peine. #mondialisation #inégalités #planète #prix bas #inflation basse # pouvoir d'achat #commerce mondial #déflation #commentateur #boursier. #pain #réseaux asociaux #business #médias généralistes #discours #téléspectateur #homme politique #lois, #information --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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23 - Chronique Economique - La chine va rafler le marché de la voiture électrique en Europe comme le montre le dernier salon de l’auto à Paris

Le Mondial de l’automobile à Paris a donc fermé ses portes dimanche dernier, après deux années de pandémie qui ont donc mis à mal la plupart des salons de l’auto. Les exposants se font plus rares et estiment la plupart du temps que ces dépenses sont inutiles, surtout avec l’essor du numérique. La voiture étant devenue la mal aimée des politiques et d’une partie de la population. Des militants d’Extinction Rebel ont fait le buzz à Paris ces derniers jours en se collant à des voitures de sport pour dénoncer le modèle de la voiture individuelle qui est donc promu par l’industrie automobile qui cherche à laver son image à l’aide des voitures électriques. Carlos Tavares, le patron de Stellantis, appelle cela l’auto phobie d’une partie de la population et cela justifie, selon lui, ses doutes d’ailleurs quant à l’avenir des salons de l’automobile. Et pendant ce temps, un sondage, qui a été réalisé par l’organisme de crédit Cetelem auprès de 18 pays, montre que près des deux tiers des personnes interrogées craignent de ne plus avoir les moyens de posséder un véhicule à l’avenir. Le sondage montre aussi que six personnes sur dix ont déjà renoncé à se déplacer en raison du coût. D’autres ont réduit leurs déplacements, d’autres encore comparent les prix pour acheter l’essence la moins chère possible et d’autres, enfin, changent leur conduite pour optimiser leur consommation de carburant. La tendance va s’accélérer au cours des prochaines années, avec le risque que la voiture devienne un objet de luxe inaccessible. #Commission européenne #réchauffement climatique. #France 24 #Mondial de l’auto #Volkswagen #Fiat #Mercedes # Citroën #allemands #sud coréens #marques françaises #marques chinoises #top dix mondial #constructeurs #marques #interdiction #moteurs thermiques #2035 #Chinois #véhicule #électrique #Europe #construction #batteries #Chine #réchauffement climatique #objectif #voiture électrique #boycotte #Chine #Taïwan. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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22 - Chronique Economique - Entre la Chine pas aussi forte qu’on le dit et les vaccins à ARN messager espoir contre le cancer d’ici 2030

La réélection de Xi Jinping pour un troisième mandat à la tête de la Chine. Officiellement, c'est une victoire pour la ligne dure du Parti communiste chinois. Mais à lire l'interview accordée par David Baverez, un investisseur français établi de longue date à Hong Kong, cette réélection, elle doit être regardée avec tout de même quelques nuances. C'est l'un des meilleurs connaisseurs de la Chine. La Chine est fragile, très fragile. En dix ans, elle a voulu changer son modèle, qui était donc basé sur les exportations au profit d'une croissance qui serait tirée par la demande interne, autrement dit par la consommation. Ce nouveau modèle ne fonctionne pas, la croissance de la consommation a surtout été tirée par l'endettement des ménages chinois et cet endettement s'est fait surtout dans l'immobilier. Faute d'argent, les promoteurs immobiliers privés sont incapables de terminer la construction de millions de logements que leurs acheteurs chinois ont déjà payés. Donc l'Etat chinois est obligé d'intervenir : reprendre ces promoteurs immobiliers privés par des promoteurs publics. Et la Chine tente d'étaler toutes ses pertes. On parle tout de même de plus de 5 milliards de dollars sur dix ans. Et les ménages chinois consomment moins, leur patrimoine immobilier vaut moins que ce qu'ils espéraient. Et bonnes nouvelles, sur le site de la BBC : les deux fondateurs de Bio et Tech, les deux chercheurs turcs établis en Allemagne et qui se sont donc associés avec l'américain Pfizer pour nous proposer les fameux vaccins avec ARN messagers, sont extrêmement optimistes. Nous avons de fortes chances qu'avec l'expérience acquise pour lutter contre le COVID a permis de faire progresser la recherche d'un vaccin, lui aussi ARN messagers, mais contre le cancer qui pourrait être réalisable d'ici 2030. #David Baverez #Xi Jinping #Chine #Occident #paix #guerre #importations #monde #exportations #hardware #matériel informatique #software #puces #logiciels #liberté #santé --- En radio, la chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.

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23 - Chronique Economique - Drôle de parallèle entre la démission de Liz Truss et notre Indexation automatique des salaires

Liz Truss, voilà une femme qui voulait suivre les pas de Margaret Thatcher qui, elle, a dirigé son pays d'une main de fer pendant douze ans. D'où son surnom d'ailleurs de Dame de fer. Liz Truss n'aura au final duré que 44 jours comme Premier ministre de la Grande Bretagne. C'est un triste record historique et c'est surtout un échec qui appelle d'ailleurs plusieurs commentaires. Le premier c'est que nous sommes dans un monde de communication, c'est une évidence, mais cela ne suffit pas. En démissionnant avec fracas sous la pression de ses collègues conservateurs, Liz Truss vient enfin de comprendre l'expression française "L'habit ne fait pas le moine". L'autre leçon de cette démission, c'est que les marchés financiers sont plus forts que les gouvernements. Les politiques de gauche pensent souvent que les marchés financiers sont contre la gauche. Non, ils sont contre les erreurs de raisonnement, ils sont contre les erreurs de logique. Liz Truss a voulu aller vite, trop vite, en diminuant les impôts mais sans expliquer comment elle allait financer ce manque à gagner. Bref, c'était de l'économie vaudou et les marchés financiers l'ont immédiatement compris et l'ont immédiatement sanctionnée par la hausse brutale des taux d'intérêt. Au point que la banque centrale britannique a dû agir en toute urgence pour éviter la catastrophe. Liz Truss a ensuite sacrifié son ministre des Finances, infidèle à elle. Le nouveau ministre des Finances, aussitôt nommé, n'a rien trouvé de mieux que de jeter aux orties tout le programme de baisse des impôts de la soi disant nouvelle dame de fer qui n'aura régné, en tout et pour tout, que 44 jours. L'autre leçon de cette démission éclair, c'est qu'en période de crise, il ne faut jamais, au grand jamais, donner l'impression que l'on peut aider les riches. C'est suicidaire. Les entrepreneurs belges, qui vont donc souffrir de l'indexation automatique des salaires en janvier, ne doivent pas se torturer l'esprit. Malheureusement pour eux, ils n'y échapperont pas. Ils auront beau dire que cette indexation, aveugle, automatique, de 10 %, voire plus, est suicidaire pour les entreprises belges. Notre Premier ministre Alexander De Croo l'a encore répété: faire un saut d'index serait un très mauvais signal en ces temps de crise du pouvoir d'achat. Et ce n'est certainement pas la démission de Liz Truss qui risque donc de le faire changer d'avis. Et pendant ce temps là, le parti conservateur britannique doit se doter très rapidement d'un cinquième dirigeant en moins de six ans. A ce rythme là, comme le disent certains commentateurs, le nouveau roi Charles III pourrait battre le record de sa mère qui, durant son très long règne, a côtoyé quinze Premiers ministres. Et quant à Liz Truss, elle aura le temps de méditer ce vieux proverbe "A parier sur du vent, on récolte des courants d'air". --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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23 - Chronique Economique - Il y a aujourd'hui trop de gaz, et le prix de celui-ci a baissé de 40%

Je crois que c’est l’écrivain Daniel Pennac qui disait que le pire dans le pire, c’est l’attente du pire. Mais comme il a tellement raison ! On l’a encore vu durant ces derniers mois et semaines avec le prix du gaz. Regardez, souvenez-vous de tous ces articles avec l’expression "Winter is coming", le titre d’un feuilleton célèbre pour nous annoncer un hiver très rude et ultra-cher pour notre portefeuille. Oui, sauf que pour le moment, le prix du gaz est en très forte baisse, moins de 40% et cela ne fait pas la une des médias. J’étais encore à table avec des dirigeants d’entreprise il y a deux jours de cela et sauf un seul d’entre eux, aucun n’était au courant que le prix du gaz est en forte baisse. Sans doute parce qu’à force d’être gavé de mauvaises nouvelles, on en arrive presque à penser que les bonnes sont des fake news. Et pourtant, comme le fait remarquer mon commentateur boursier préféré Marc Fiorentino. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a trop de gaz aujourd’hui. Vous avez bien entendu il y a trop de gaz aujourd’hui, les stocks sont pleins à ras bord et l’Espagne, qui a donc le plus grand nombre de terminaux de traitement de gaz naturel liquéfié, a limité l’arrivée des cargos car elle n’a plus de capacité de stockage. Il y a donc trop de gaz et les prix se sont effondrés de 40%. Vous allez me dire que c’est bizarre ? Eh bien non. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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20 - Chronique Economique - Volatilité de la Bourse, et si pour casser la morosité actuelle, il fallait redonner plus de couleurs à notre quotidien ?

Question sur la volatilité actuelle en Bourse. La Bourse n'a fait que baisser depuis quelques mois. Puis ces derniers temps la bourse a repris des couleurs et lorsqu'elle monte, c'est de manière assez vive, assez rapide et c'est ça qui pose question. Quand elle baisse, c'est tout de suite du moins 2 ou du moins 3 % sur une seule journée, ce qui est énorme. Et lorsqu'elle remonte, elle peut grimper de plus de 2 ou 3 % sur une seule séance, ce qui est tout aussi dingue. D'où ma question pourquoi ces mouvements de yoyo aussi brutaux ? Ne cherchez pas la réponse du côté des spécialistes et des commentateurs habituels. Parce que leur métier, c'est de commenter, de tenir le crachoir, même quand ils ne savent pas. Comme avec les chiffres du chômage américain, la Bourse avait chuté de 3 % et les spécialistes nous ont dit : mais c'est parce que ce chiffre du chômage était plus mauvais que prévu. Mais la Bourse a rebondi ensuite et les mêmes commentateurs ont retourné illico presto leur veste en nous expliquant que finalement, ce chiffre du chômage cachait des bonnes nouvelles. En réalité, les marchés boursiers jouent au yoyo parce que les investisseurs habituels ont déserté les marchés. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. #Molière #maladie #latin #algorithmes #ordinateurs boursiers #programmes informatiques #momentum #marché #monte #baisse #atmosphère #mauvaises nouvelles #inflation #guerre #Ukraine #couleurs #vie #voiture

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20 - Chronique Economique - Les œufs sont devenus le produit star des super marchés, Darwin est de retour dans le secteur de la distribution

Et si le secteur de la grande distribution était finalement le reflet de toutes nos contradictions? Tout le monde fait ses courses au supermarché et nous avons tous un avis sur ce secteur. Les aspects positifs. Alexandre Bompard, le patron de Carrefour au niveau mondial, avait reconnu que la crise sanitaire du COVID avait accéléré la digitalisation des entreprises de minimum cinq ans. Il n'était d'ailleurs pas le seul à le reconnaître et son constat est valable évidemment partout. Avec la crise énergétique, eh bien, ça a à peu près le même constat. L'inflation va accélérer l'adoption de gestes éco responsables mieux que n'importe quelle campagne gouvernementale. La présence des fraises dans les rayons des supermarchés durant la période de fêtes de fin d'année. Il y a dix ans encore, il était inimaginable de ne pas en avoir. Et c'est vrai que depuis lors, la présence physique des fraises a diminué. Mais les réseaux sociaux ont pris le relais et flinguent à tour de bras les distributeurs qui en proposent. La direction va effectivement dans le sens de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il y a la réalité du portefeuille et donc du court terme. Face à sa facture d'énergie qui explose, face à son loyer qui est indexé, face à ses factures contraintes, le consommateur ou plutôt la consommation devient la variable d'ajustement. Et les œufs, ce sont les stars aujourd'hui, une alternative à la viande et au poisson, et donc une sorte de produit anticrise. Darwin est à l'oeuvre en ce moment… #non-alimentaire #textile #alimentaire #viande de bœuf # porc # viande hachée #compétition # distributeurs #Colruyt #prix bas # Albertine #Belgique #Pays-Bas #conquête #guerre de prix #Belges #France #eaux minérales #essence #indexation salariale #made in Belgium --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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19 - Chronique Economique - Mais quand aura lieu le pic de l'inflation ?

La seule question que se posent aujourd'hui les citoyens, c'est est ce que le pic de l'inflation est encore loin ou pas? Je ne connais aucun économiste qui pourra donc répondre clairement à cette question pourtant basique. Même la bourse, qui est pourtant supposée la mieux anticiper l'avenir de notre économie, n'y répond pas clairement. Ne serait-ce que parce que la Bourse, malgré les chutes des cours, résiste encore assez bien aux très mauvaises nouvelles qui se sont donc accumulées depuis quelques mois. Et certains observateurs se demandent d'ailleurs si ce n'est pas grâce ou à cause de la jeunesse des opérateurs de marché. Ça veut dire que les très actifs en Bourse sont très jeunes et donc n'ont jamais connu l'inflation de leur vie et donc ils auraient tendance à la sous-estimer. D'où la relative bonne résistance, entre guillemets de la bourse. Mais en économie, rien n'est jamais définitif. Vivre avec une inflation à deux chiffres ? Non et notamment grâce à la récession qui, paradoxalement, va donc nous sauver des griffes de l'inflation. Et d'ailleurs, tous les prix des métaux industriels sont en baisse, que ce soit l'aluminium, le cuivre, le cobalt, le fer ou le nickel après un pic de mars dernier. Le prix de fret de conteneurs qui amènent nos produits d'Asie vers la Belgique, a aussi chuté de 60 % depuis son point haut de septembre 2021. Bouffée d'oxygène pour les industriels, grands consommateurs de matières premières. Si le pic de l'inflation a lieu d'ici quelques mois, revenir au monde d'avant celui où l'inflation est extrêmement faible. Parce que nous avons décidé de sauver notre planète et de lutter drastiquement contre le réchauffement climatique. #décarbonation #économie #prix #élevés #transition énergétique #Pascal Perri #Véhicules électriques #alimentation bio #économie verte #tomates #made in Belgium #Espagne #Israël. #tournant écologique --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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20 - Chronique Economique - Nous sommes en période de transition et pas de crise ponctuelle, nous avons déjà passé les trois quarts de cette transition sans nous en rendre compte

Observer les grandes tendances, voici l’intérêt du dernier livre de François Lenglet, de TF1 et LCI, qui sort donc un ouvrage sur la crise actuelle. C’est qu’il constate que la génération actuelle est en demande de davantage de protection. La population est moins demandeuse de liberté mais de davantage de protection de la part de l’état édredon. La génération de baby-boomer, celle qui est pensionnée maintenant ou malheureusement au cimetière, cette génération avait une soif de liberté totale. Les baby-boomers se sont révoltés à l’époque contre leurs parents. Le résultat, c’est que leurs enfants, les grands-parents d’aujourd’hui, sont à l’origine de mai 1968 et de ces libertés extrêmes et qui a libéralisé à tous crins l’économie au fur et à mesure qu’elle venait au pouvoir et sur le marché du travail. L’excès de liberté ramène immanquablement à une demande d’ordre. Chaque génération prend le contre-pied de celle qui la précède avec l’illusion de construire un monde nouveau, alors que, faisant le contraire de ses parents, elle retombe tout simplement en réalité dans les erreurs de ses grands-parents. En clair, l’histoire économique et l’histoire tout court ne seraient donc qu’une rotation des idées et des hommes. Avec la transition énergétique il faut être extrêmement prudent, car ce sont durant ces périodes de transition que c’est plus dangereux : le monde ancien craque alors que le monde nouveau n’arrive pas encore à s’imposer. L’histoire montre, selon François Lenglet, que cette transition dure en moyenne une vingtaine d’années. Si on part du principe que notre transition a démarré avec la crise financière, donc en 2008, cela signifie que nous avons déjà quinze ans de transition derrière nous. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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10 - Chronique Economique - Hausse des taux d’intérêt, la banque centrale sur la sellette…

Amid Faljaoui nous promet pour aujourd’hui une chouette discussion autour de la machine à café. Il nous parle de géologues et de taux d’intérêt. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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5 - Chronique Economique - Crise énergétique, la faute à qui ou à quoi ?

Et si la guerre russo ukrainienne n’était pas la première cause de notre crise de l’énergie ? Si c’était plutôt l’aveuglement de nos politiques? La question mérite d’être posée comme le fait notre chroniqueur économique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.