

15 - Parlons Business - Ce que les entreprises peuvent faire pour la biodiversitéCe que les entreprises peuvent faire pour la biodiversité
Pour préserver et restaurer la biodiversité, il faudra des investissements très élevés dans les prochaines années. Les pouvoirs publics ne seront pas les seuls à devoir mettre la main au portefeuille. Tous les acteurs économiques sont invités à agir à leur propre échelle. C’est notamment le cas des entreprises, qui peuvent apporter une contribution significative à l’effort de plusieurs manières. Les entreprises peuvent agir sur leurs achats de biens et services en les sélectionnant sur base de critères de durabilité. Elles peuvent aussi adapter leurs infrastructures pour favoriser la biodiversité. Ça va de l’aménagement des abords des locaux de l’entreprise à la réutilisation de l’eau de pluie, en passant par l’intégration de principes de l’économie circulaire, entre autres. Les entreprises sont aussi invitées à revoir leurs processus dans l’optique d’une plus grande biodiversité. Dans ce cadre, elles peuvent notamment nouer un partenariat avec des autorités ou des organisations environnementales. Pour tous ces engagements en faveur de la biodiversité, les entreprises peuvent obtenir des informations utiles sur le site biodiversitree.be. Cette plateforme développée par les pouvoirs publics est une mine d’idées et de données pratiques.


14 - Parlons Business - Pourquoi il faut restaurer les écosystèmes
L’Union européenne est prête à soutenir d’importants investissements pour restaurer la biodiversité, comme nous l’avons évoqué ces derniers jours. Certains se demandent pourquoi cette régénération des écosystèmes focalise autant l’attention. . L’équation est simple : en améliorant la biodiversité, on rend les sols et les eaux plus fertiles, ce qui augmente les rendements en bois et en poisson. Cet environnement plus sain capturera aussi davantage de gaz à effet de serre. Au bout du compte, rétablir l’état des milieux terrestres et aquatiques permettra d’éviter de lourdes pertes économiques. Selon les Nations Unies, investir dans la restauration des écosystèmes procure un avantage économique neuf fois supérieur à l’investissement de départ. A contrario, si rien n’est fait dans les dix années qui viennent, le coût économique sera trois fois plus élevé. Il y a donc une urgence à rétablir une plus grande biodiversité. Plus de la moitié de la richesse produite à l’échelle mondiale est étroitement liée à la nature. Mais actuellement, les calculs des Nations Unies montrent que la perte de biodiversité coûte à l’économie mondiale dix pour-cent de sa production chaque année. Pour contrer cette tendance, il faudra multiplier par trois les investissements dans la nature dans les dix années qui viennent. C’est un fameux défi mais aussi une belle opportunité pour ceux qui prendront ce train en marche suffisamment tôt.


13 - Parlons Business - Restaurer les écosystèmes terrestres et marins en Europe
Relancer la biodiversité en Europe : c’est un des objectifs de la Commission européenne pour les dix prochaines années. Pour retrouver suffisamment de variété dans l’environnement, l’exécutif européen a récemment défini un plan de restauration de la nature. Il prévoit notamment de limiter l’imperméabilisation des sols. Autrement dit, stop au bétonnage des surfaces, qui contribue d’ailleurs beaucoup aux inondations. Le plan européen veut aussi limiter l’étalement urbain : les zones bâties ne pourront plus prendre le pas sur les surfaces naturelles. L’Europe compte aussi lutter contre la pollution et les espèces exotiques envahissantes. La Commission va également encourager la transition vers des pratiques agricoles complètement durables. L’objectif est de réduire de moitié l’utilisation des pesticides chimiques en dix ans. L’agriculture biologique sera favorisée. Ce secteur crée dix à vingt pour-cent d’emplois supplémentaires par rapport à l’agriculture conventionnelle. Tout cela devrait enrayer le déclin des insectes pollinisateurs, indispensable à la biodiversité. La Commission européenne va aussi agir pour préserver les écosystèmes marins. Entre autres, les engins de pêche qui touchent les fonds marins sont dans le viseur. Le programme européen pour relancer la biodiversité est donc copieux. Et il aura des implications pour de nombreux secteurs d’activité dans les dix années qui viennent.


12 - Parlons Business - La stratégie européenne pour la biodiversité
Préserver la biodiversité est essentiel pour la planète mais aussi pour notre économie, comme nous l’avons évoqué hier. Pour protéger les écosystèmes, il faut agir rapidement. À l’échelon européen, une nouvelle stratégie en faveur de la biodiversité a été définie l’an dernier. Elle prévoit plusieurs mesures qui doivent placer la biodiversité en Europe sur la voie du rétablissement d’ici 2030. Dans ce cadre, il est prévu de créer de zones naturelles protégées et d’étendre les zones existantes. . Selon la Commission européenne, en investissant dans le réseau de zones classées Natura 2000, on pourrait créer cinq cent mille emplois supplémentaires. L’exécutif européen veut que trente pour-cent des surfaces terrestres et marines de l’Union européenne soient protégées. Et au moins un tiers de ces zones devra faire l’objet d’une protection stricte. Il s’agit notamment de préserver les forêts primaires qui ont échappé à l’activité humaine. Pour assurer une gestion efficace de ces zones protégées, l’Europe compte définir des objectifs de conservation précis. Elle prévoit aussi un suivi de ces mesures de protection de la nature. Mais tout cela ne suffira pas pour relancer la biodiversité. Nous verrons demain que l’Europe a aussi l’ambition de restaurer les écosystèmes terrestres et marins.


11 - Parlons Business - L’importance de la biodiversité pour l’économie
Préserver la biodiversité est important, non seulement pour l’environnement mais aussi pour l’économie. Selon un rapport du Forum économique mondial, parmi l’ensemble des risques qui pèsent sur l’économie, ce sont les risques environnementaux qui conduisent le monde à la catastrophe. La perte de biodiversité menace directement les ressources de base comme les céréales, le café ou encore le coton. Ces matières premières naturelles sont dépendantes d’écosystèmes en bonne santé et d’un niveau suffisant de biodiversité. Si la qualité de l’environnement continue à se dégrader, ça peut conduire à des conflits pour la maîtrise des ressources naturelles ou encore à des migrations forcées. Tout cela peut provoquer des perturbations des échanges commerciaux. La bonne nouvelle, c’est que les autorités et les dirigeants d’entreprises ont à présent bien conscience de ces enjeux. Dans le classement de leurs principales préoccupations, la perte de biodiversité figure parmi les principaux risques. Comme nous le verrons dans les prochains jours, des actions sont menées à plusieurs niveaux en faveur de la biodiversité. C’est indispensable car selon une étude récente, il faudrait investir sept mille milliards de dollars à l’échelle mondiale pour préserver la biodiversité ; mais si on agit avec dix ans de retard, ce coût sera multiplié par deux, ou même par trois selon une autre estimation émanant des Nations Unies. Nous verrons bientôt que nous pouvons, chacun à notre niveau, agir en faveur de la biodiversité.


10 - Parlons Business - L’assurance assistance juridique spécifique pour les entrepreneurs
Plus une entreprise développe ses activités, plus elle risque d’être confrontée, un jour, au risque d’un litige judiciaire. Un conflit peut survenir avec de nombreux intervenants, qu’il s’agisse d’un client, d’un fournisseur, d’un travailleur ou même des autorités fiscales ou sociales. Si ce risque n’a pas été suffisamment anticipé, ça peut être problématique pour l’entreprise. Si les frais liés à un éventuel litige doivent être provisionnés, ça peut peser sur les comptes de l’entreprise. De plus, l’entrepreneur n’a généralement pas le temps d’organiser correctement sa défense en justice. Pour éviter ces problèmes, il existe des assurances assistance juridique spécifiquement dédiées aux entreprises et aux indépendants. L’avantage est que la prime versée pour ce type d’assurance s’intègre aux frais professionnels qui peuvent être déduits des bénéfices. Ce volet d’assurance peut être annexé à une police principale, par exemple l’assurance incendie obligatoire pour certaines entreprises. Mais l’entrepreneur doit être attentif aux limites d’intervention de l’assurance assistance juridique. S’il le juge utile, il pourra souscrire une couverture juridique distincte pour avoir une garantie plus large. Quoi qu’il en soit, l’assurance assistance juridique permettra à l’entrepreneur de mener à bien ses activités à l’abri des aléas judiciaires.


9 - Parlons Business - L’assurance de la responsabilité des fondateurs et administrateurs
Dans les entreprises qui exercent leur activité en société, la responsabilité des dirigeants peut être engagée en cas de faute. En cas d’erreur de gestion, les administrateurs de la société peuvent être amenés à en assumer les conséquences financières. Prenons le cas de dirigeants qui investissent la trésorerie de l’entreprise dans un placement hasardeux. Ce produit financier perd une grande partie de sa valeur, ce qui place l’entreprise en difficulté financière. On considérera que ces administrateurs ont commis une faute et ils seront tenus d’en réparer les conséquences financières. Cette responsabilité des dirigeants peut être très problématique si leur patrimoine personnel est exposé. Mais il existe des assurance spécifiques pour couvrir cette responsabilité. Ce type de police couvre les erreurs de gestion dans l’exercice du mandat d’administrateur. Ce genre d’assurance peut aussi s’étendre à la défense de leurs intérêts en justice ou encore à des frais de communication pour limiter l’atteinte à la réputation. Pour le dirigeant d’entreprise, ces polices d’assurance permettent d’abriter le patrimoine familial en cas de problème, ce qui est évidemment le but de l’exercice d’une activité sous la forme d’une société.


8 - Parlons Business - Les assurances facultatives mais recommandées pour les entrepreneurs
Ces derniers jours, nous avons évoqué les assurances que les entrepreneurs sont obligés de souscrire en fonction de l’activité qu’ils exercent. Pour les entrepreneurs qui exercent leur activité en tant qu’indépendant, il existe aussi des assurances qui sont facultatives mais aussi fortement recommandées. Ainsi, il peut être prudent de souscrire une assurance hospitalisation, qui couvrira les frais excédant ce qui est pris en charge par la mutuelle. Dans la même optique, l’assurance revenu garanti permet aux indépendants de pallier la faiblesse des indemnités accordées par la mutuelle en cas d’incapacité de travail. Par ailleurs, comme la pension des travailleurs indépendants reste plus faible que celle des salariés, il est aussi conseillé de cotiser à une pension libre complémentaire. Il est même possible d’ajouter un volet social à cette pension complémentaire des indépendants. Grâce à ce complément, les primes de ce plan de pension complémentaire seront considérées comme versées même en cas d’incapacité de travail. Les entrepreneurs indépendants peuvent aussi envisager la souscription d’une assurance vie pour garantir une protection financière à leur famille en cas de décès. Enfin, selon le type d’entreprise, certaines polices peuvent être utiles, comme l’assurance perte d’exploitation ou encore l’assurance bris de machines. Tout cela est à réfléchir au cas par cas.


7 - Parlons Business - Focus sur l’assurance obligatoire dans la construction
Les entrepreneurs doivent souscrire obligatoirement certaines assurances, comme nous l’avons vu hier. Parmi ces couvertures de risque, il y en a une qui est relativement récente. Il s’agit de l’assurance de la responsabilité décennale dans la construction. Auparavant, cette obligation concernait seulement les architectes. Mais depuis trois ans, elle s’applique aussi à tous les entrepreneurs qui interviennent sur un chantier de construction ou de rénovation résidentiel avec permis d’urbanisme. Cette nouvelle assurance obligatoire permet de mieux couvrir la très célèbre responsabilité décennale. Cette garantie prévoit qu’en cas de défaut qui menace la stabilité de l’immeuble dans les dix ans qui suivent la construction, les entrepreneurs sont tenus pour responsables vis-à-vis du maître d’ouvrage, c’est-à-dire le propriétaire qui a fait construire. Dans les cas, heureusement rares, où cette situation se présentait, il arrivait souvent qu’un entrepreneur n’ait pas les moyens d’indemniser le maître d’ouvrage. Grâce à l’assurance obligatoire de la responsabilité décennale, celui qui fait construire un immeuble est désormais mieux protégé. Mais pour les entreprises du secteur, ça implique évidemment une contrainte administrative et financière supplémentaire. C’est un aspect à ne pas négliger pour les entrepreneurs qui se lancent dans le secteur de la construction.


6 - Parlons Business - Les assurances obligatoires pour les entrepreneurs
Pour les entrepreneurs qui débutent leur activité, les démarches à effectuer sont nombreuses. Qu’on soit indépendant ou en société, un parcours administratif un peu contraignant doit être accompli. Parmi les nombreuses formalités à remplir, il faudra notamment souscrire des assurances pour couvrir des risques liés à l’activité économique envisagée. Certaines de ces polices d’assurance sont obligatoires. Les titulaires de professions libérales, comme les médecins ou les avocats, par exemple, doivent souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle. Cette police couvrira des dommages découlant d’éventuelles fautes commises dans l’exercice de leur profession. Les entreprises qui engagent du personnel sont quant à elles obligées de cotiser pour une assurance accidents du travail. Cette couverture permettra de garantir les revenus et les frais médicaux des travailleurs en cas d’accident. Par ailleurs, si des véhicules sont affectés à l’activité d’une entreprise, une assurance responsabilité civile automobile sera indispensable. Certaines activités nécessitent aussi la souscription d’une assurance contre le risque d’incendie ou d’explosion. C’est par exemple le cas pour les restaurants et débits de boissons d’une superficie d’au moins cinquante mètres carrés. Ces contraintes sont à respecter à la lettre car en cas de défaut, les autorités peuvent faire cesser l’activité.


5 - Parlons Business - Une réglementation en préparation sur les marchés numériques
Le commerce électronique remporte un succès croissant mais il souffre d’un déficit de réglementation. Résultat : dans l’e-commerce, c’est un peu la loi de la jungle. Quelques grands groupes en ont profité pour acquérir des positions dominantes. Par exemple, le site de vente en ligne Amazon est devenu quasiment incontournable. Les autorités européennes veulent changer la donne et remettre de l’ordre dans le commerce sur internet. L’objectif est d’empêcher que les grandes sociétés abusent de leur position. L’Europe veut permettre à des entreprises de plus petite taille et à de nouveaux acteurs d’entrer sur le marché. Ces ambitions sont matérialisées dans une réglementation en préparation au sein des institutions européennes. Il s’agit du Digital Market Act. Grâce à ces nouvelles normes, l’internet ne profitera pas seulement à une poignée de compagnies mais aussi à de nombreuses petites et moyennes entreprises. C’est ce qu’a déclaré le commissaire européen Thierry Breton, chargé du Marché intérieur. L’arrivée prochaine de cette réglementation devrait créer de nouvelles opportunités pour les entreprises prêtes à accélérer leur digitalisation. Même si elles sont de taille modeste.


4 - Parlons Business - Des solutions technologiques payantes
Les développements technologiques des dernières années permettent aux entreprises d’améliorer l’expérience de leurs clients, comme nous l’avons vu ces derniers jours. Mais ces avancées sont également synonymes de gains financiers. De nouveaux business models se sont répandus, comme le modèle « as a service », qui implique de proposer un service complet au lieu de simplement vendre un produit. Dans ce cadre, de nouveaux services de maintenance, d’entretien, de renouvellement ou encore de réparation sont source de nouveaux revenus réguliers. En matière de réduction de coûts, on peut recourir à de nouveaux types de terminaux de paiement qui sont meilleur marché parce qu’ils sont reliés à des bases de données à distance, ce qui permet de réduire leur capacité de stockage interne. Cela laisse aussi entrevoir de nouvelles solutions de paiement où un terminal physique ne sera plus nécessaire. Les nouvelles technologies permettent aussi aux entreprises de disposer d’une caisse 2.0. Cette solution permet de gérer tous les aspects du commerce de manière intégrée. Ça va des paiements à la comptabilité, en passant par la gestion de la relation client, la réconciliation entre les transactions et les factures ou encore les solutions de livraison. Pour les entreprises, la digitalisation est donc de plus en plus un choix payant.


3 - Parlons Business - Avancées technologiques pour les commerces physiques
La crise a dopé le commerce sur internet, comme nous l’avons évoqué hier. Mais les entreprises ne doivent pas pour autant négliger le commerce physique. Là aussi, les récentes avancées technologiques permettent d’améliorer l’expérience offerte aux clients. Grâce aux objets connectés, le réassortiment d’un magasin peut devenir plus efficace. La gestion des flux de clients peut aussi être optimisée, par exemple grâce à des détecteurs qui enregistrent le nombre de personnes présentes dans le magasin. Des capteurs qui mesurent la qualité de l’air peuvent aussi être utilisés. Tout comme dans le commerce en ligne, une bonne diversité de solutions de paiement devient aussi indispensable. De plus en plus, les entreprises devront permettre à leurs clients de régler leur achat de la manière la plus appropriée pour eux. Le paiement par carte via un terminal n’est plus la seule option. Le paiement sans contact a pris son envol. Les paiements via des applications comme Payconic, Apple Pay ou Google Pay sont de plus en plus populaires. On voit aussi se multiplier les possibilités de paiement par le biais d’un simple lien internet. De nos jours, le client veut avoir le choix. La digitalisation doit donc être une préoccupation pour toutes les entreprises, pas uniquement pour celles qui ont une présence sur internet.


2 - Parlons Business - Proposer les bonnes options de paiement
L’année dernière, la crise sanitaire a provoqué une explosion du nombre de sites d’e-commerce en Belgique. En un an, vingt mille sites de vente en ligne ont été ouverts dans notre pays. Pour la plupart des entreprises, miser sur le commerce électronique est devenu indispensable. Mais pour que ce canal de vente supplémentaire soit un succès, il ne faut pas négliger certains détails. L’entrepreneur devra être attentif aux coûts liés à son offre de biens ou services en ligne. Recourir à une plateforme généraliste comme Amazon, Uber ou encore Deliveroo offre l’avantage de la facilité d’utilisation et l’accès à un large public. Mais les commissions prélevées par ce genre de grand marché numérique pèsent lourdement sur la marge bénéficiaire. Beaucoup optent donc pour un webshop clé sur porte ou même la construction de leur propre e-shop sur mesure. Dans ce cas, il faudra encore veiller à offrir un confort d’utilisation suffisant à la clientèle en ligne. Il faudra notamment offrir des possibilités de paiement variées tout en garantissant la sécurité de ces transactions. Une série de services annexes peuvent également être proposés, comme des possibilités de financement ou encore la faculté de souscrire une assurance applicable au produit dès son achat. Grâce aux derniers développements technologiques, les entreprises peuvent enrichir leur offre en ligne de nombreuses manières.


1 - Parlons Business - La digitalisation accélère
Depuis la crise sanitaire, le recours aux solutions digitales est devenu indispensable. Les entreprises se sont adaptées à cette nouvelle donne en accélérant leurs plans de transformation numérique. Mais cette transition est loin d’être terminée. La reprise économique qui s’annonce passera par une nouvelle vague de digitalisation. Les pouvoirs publics ont décidé de soutenir les innovations technologiques et l’économie verte, ce qui va encore doper le recours aux solutions numériques. À peine onze pour cent des entreprises considèrent que leur modèle d’affaires peut rester inchangé dans ce contexte de digitalisation accrue. C’est ce que montre une enquête récente du bureau d’études Mc Kinsey. Depuis le début de la crise sanitaire, beaucoup d’entreprises ont adopté, dans l’urgence, des solutions d’e-commerce, de télétravail ou encore de facturation électronique. À présent, c’est au niveau de leur business model lui-même que la réflexion sur la digitalisation doit être menée. Neuf entreprises sur dix en sont conscientes, selon l’étude de Mc Kinsey. Les entrepreneurs doivent donc rapidement se lancer dans ce nouveau cycle de digitalisation.